• l’année dernière
Marie Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie, nous explique.

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Transcription
00:00 Est-ce que vous avez, par pouvoir souverain, mais vos collègues sur le terrain ont cette
00:02 appréciation de se dire "je vois quelqu'un, ça conduit de son attitude pour aller le
00:06 tester".
00:07 Est-ce que vous avez cette culture ou cet apprentissage, cette formation à la drogue ?
00:10 Oui bien sûr.
00:11 Tous les gendarmes sont formés dès la formation initiale et on a aussi un centre national de
00:15 formation à la sécurité routière qui permet de développer cette technicité et d'être
00:20 toujours vigilant.
00:21 Et quand on contrôle quelqu'un sur le bord de la route, ce qu'on va regarder aussi c'est
00:24 si son comportement est altéré, que ce soit par l'alcool, que ce soit par les stupéfiants.
00:28 Une personne qui va avoir des réflexes à moindrie, qui va avoir les yeux dans le vacant,
00:32 qui va avoir un langage et des propos incohérents, peut laisser penser qu'il a consommé quelque
00:38 chose qui altère ce comportement.
00:39 Est-ce que vous aurez rapidement les moyens d'appliquer la volonté de Gérald Darmanin,
00:45 multiplier les contrôles, avoir les moyens humains, les moyens matériels également ? Est-ce
00:49 que c'est possible ?
00:50 Oui, on le fait déjà.
00:51 Vous avez vu tout à l'heure justement dans les zones.
00:54 Mais la visiblement il y a un peu plus.
00:55 Oui bien sûr.
00:56 Mais dans cette logique, de toute façon, comme je vous disais déjà l'année dernière,
00:59 on a multiplié par deux le nombre de contrôles.
01:01 Donc on est déjà dans cette logique-là.
01:03 Et effectivement, pour rebondir sur ce que vous disiez tout à l'heure, la personne
01:07 qui est contrôlée positive aux stupéfiants a aussi la possibilité de demander à ce
01:10 qu'une prise de sang soit réalisée pour que justement on puisse derrière doser son
01:15 taux de substances toxiques.

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