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Le demi de mêlée de l'équipe de France Antoine Dupont a salué la performance de l'Écosse qui a posé de nombreux problèmes à ses coéquipiers.

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Transcription
00:00 Bien sûr que c'est un coup dur de prendre un carton rouge aussitôt dans le match.
00:04 Ce qui nous ramenait quand même à 14-14.
00:07 Ils en avaient pris avant nous.
00:09 Mais bien sûr que c'est une chose à prendre en compte et que ça peut mettre un coup sur
00:15 l'équipe.
00:16 Mais voilà, on était bien rentrés dans le match.
00:17 On était sûrs de nos forces et je pense qu'on ne s'est pas affolé.
00:21 Il a fallu s'adapter.
00:22 C'est sûr que ce n'est pas évident.
00:25 Ça demande plus d'efforts, plus de tactiques, de stratégies de temps en temps aussi.
00:28 Mais ce sont des scénarios qu'il faut savoir effectuer aussi.
00:31 Certes, on vient de parler de passage à vide.
00:34 Mais il y avait quand même une équipe très performante en face de nous avec des menaces
00:38 partout sur le terrain.
00:39 Ils ont su trouver de la vitesse dans leur rugby.
00:42 Du coup, on avait eu du mal à monter défensivement, à leur mettre de la pression, notamment sur
00:45 Russell.
00:46 Je pense qu'on peut un peu trop laisser jouer.
00:49 On a bien vu que leur stratégie, c'était quand même de nous mettre sous pression.
00:53 Il y a eu énormément de jeu au pied, dans les angles.
00:54 Trouver des touches, qu'on ait des touches de sortie de camp à gérer.
00:57 Du coup, à 14, avec Fabien Sangret, qui était notre premier receveur de balles, il
01:02 fallait tout le temps s'adapter.
01:04 Avec François qui n'avait pas travaillé à ce poste, c'était Anthony qui supplait.
01:07 Sinon, voir ses coups.
01:09 Ça a été de l'adaptation.
01:11 Je pense que finalement, même si ça n'a pas loin d'être parfait sur nos sorties de
01:14 camp, on a quand même été plutôt performants.
01:17 Ils ont passé beaucoup de temps chez nous, sans toujours marquer.
01:19 En tout cas, en mettant beaucoup de temps.
01:22 C'est ça aussi qui nous a permis de garder le score jusqu'à la fin.
01:26 Notamment sur la première mi-temps, on a eu un peu de vent contre.
01:30 On a été un peu en difficulté sur ça.
01:32 Mais à chaque fois qu'ils ont mis des jeux au pied, ça veut dire qu'ils se séparaient
01:35 du ballon et que notre défense était en place.
01:38 Donc certes, on avait une sortie de camp à gérer.
01:40 Mais ça montrait aussi que notre défense était performante et qu'on les remettait
01:44 en question.
01:45 Ça s'est passé beaucoup de fois.
01:46 On a vu Roussel qui a beaucoup usé du jeu au pied, au lieu de tenir le ballon peut-être
01:51 plus longtemps.
01:52 C'est vrai que ce n'est pas forcément dans nos standards d'avoir aussi peu d'occupation.
01:55 C'est ce qui ne nous a pas permis, par la suite, de plus tenir le ballon, de plus enchaîner
02:00 les séquences comme on a pu le faire sur le début du match.
02:03 On a senti qu'on avait des avants vraiment conquérants dans le jeu d'un laxe, qui gagnaient
02:07 leurs duels, qui consommaient des défenseurs.
02:09 Derrière, ça créait des espaces et on a pu marquer sur les extérieurs.
02:13 Ce qu'on a su faire sur le début du match, c'est qu'on a eu du mal à enchaîner derrière
02:17 du fait de se retrouver à jouer beaucoup chez nous.
02:20 Avoir une victoire avec un bonus offensif à domicile, avec le soleil, le stade plein,
02:24 le public qui est derrière nous, il faut profiter de ces moments.
02:27 Je pense qu'il y a des choses à revoir sur le match, mais il y a quand même beaucoup
02:34 de positifs dans plusieurs secteurs.
02:36 Je pense qu'on a retrouvé de l'allant sur notre jeu offensif.
02:38 Les fois où on a pu mettre notre jeu en place dans leur camp, ça a été assez rare.
02:42 Mais quand on l'a fait, je trouve qu'on l'a plutôt bien fait.
02:44 On a été efficaces, on a réussi à les briquer plusieurs fois, à être dangereux.
02:48 Il y a cet essai d'Etan, cet essai de Charles.
02:52 Ça fait deux fois de plus qu'on peut finir dans l'imbute.
02:54 Il y a quand même beaucoup de motifs de satisfaction aujourd'hui.
02:57 Ça fait plaisir de pouvoir regagner et qui plus est à domicile.
03:00 Évidemment, on savait qu'en perdant en Irlande, en plus avec zéro point, on n'avait plus
03:04 le droit à l'erreur sur la fin du tournoi.
03:06 L'Angleterre, ce n'est pas forcément un lieu qui nous réussit.
03:11 Depuis trois ans, on n'a pas réussi à gagner là-bas.
03:14 Je pense qu'on va déjà profiter ce soir de cette victoire, de ce match, avant de se
03:19 projeter sur l'Angleterre, mais évidemment qu'on ira avec l'ambition de gagner.
03:23 Depuis quelques temps, il y a une ambiance incroyable au Stade de France.
03:27 On sent vraiment le public qui nous pousse.
03:29 C'est vraiment un atout pour nous.
03:30 À chaque fois qu'on joue à domicile, on est content de les retrouver.
03:33 Je pense que c'est réciproque.
03:35 Bien sûr que dans des moments charnières d'un match comme ça, quand il faut aller
03:38 chercher un bonus offensif, une gagne, remonter au score, on l'a vu aussi en novembre, bien
03:44 sûr que ça nous porte.
03:45 On a besoin d'eux.
03:46 On espère qu'ils seront encore là, nombreux, sur toutes les échéances qui vont arriver.
03:50 Non, non.
03:51 Après, c'est différents scénarios.
03:53 Si on parle du match de l'Italie et du match d'aujourd'hui, je pense que les scénarios
03:59 sont différents.
04:00 Les raisons aussi sont différentes.
04:02 Mais je pense qu'on joue contre des équipes qui sont très performantes.
04:05 Quand on voit les deux premiers matchs de l'Ecosse, je pense qu'on peut se satisfaire
04:10 de notre résultat.
04:11 C'est une grande équipe qui est très dangereuse et qui, mentalement, aussi, est forte.
04:15 On sait que, au niveau international, tant que le coup de siffle final n'est pas sifflé,
04:22 le match n'est pas fini.
04:23 On sait que les équipes en face ne lâchent rien.
04:25 Après, c'est vrai qu'on aurait pu mieux gérer, sûrement, ces sorties de camp pour
04:29 être moins en danger et ne pas prendre des cés.
04:32 Parce que, quand on était loin de nos lignes, on sentait qu'on était en place défensivement.
04:35 Comme je disais, qu'on ne subissait pas, qu'on n'arrivait pas à se faire brequer.
04:40 C'est sûr que, quand ils jouent à 10 mètres de notre ligne, au bout d'un moment, on cède.
04:44 Il y aura forcément des facteurs à travailler, mais pas de quoi se prendre la tête plus

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