Maintien à l'hôpital ou détention pour Pierre Palmade? La justice tranche ce lundi
La cour d'appel de Paris décide lundi si Pierre Palmade reste assigné à résidence dans un hôpital sous surveillance électronique ou s'il est placé en détention provisoire, comme le demande le parquet après le grave accident qu'il a provoqué le 10 février sous l'emprise de la cocaïne.
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00:00 Dans environ deux heures, les magistrats de la Chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris
00:04 devraient donc rendre leur décision.
00:06 Alors évidemment, Pierre Palmade ne devrait pas être présent.
00:08 Son avocat de Céline Lassec, oui, pour entendre cette décision,
00:11 mais surtout pour découvrir les motivations de la Cour d'appel,
00:14 motivations qui vont déterminer la suite des événements.
00:16 Parce que deux options sont aujourd'hui sur la table.
00:19 La première de ces options, c'est celle d'un maintien de l'assignation à résidence
00:22 sous surveillance électronique, comme cela a été décidé il n'y a qu'un jour environ.
00:26 La deuxième option, c'est celle d'un placement en détention provisoire,
00:29 notamment si la Cour d'appel estime qu'il y a un risque de réitération d'effets trop élevés,
00:34 c'est-à-dire si la Cour d'appel estime que Pierre Palmade pourrait, en restant libre,
00:37 reprendre un jour le volant sous l'emprise de la cocaïne.
00:40 Est-ce que son état de santé peut changer quelque chose à cette décision ?
00:45 Alors oui et non, suis-je tenté de vous dire,
00:50 et vous allez comprendre pourquoi ce matin,
00:52 la Cour d'appel va trancher le dossier tel qu'il lui a été présenté vendredi,
00:55 c'est-à-dire avant que Pierre Palmade ne fasse son AVC,
00:58 avant qu'il ne soit transféré à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre,
01:01 avant même que les médecins ne soient obligés de couper le bracelet électronique
01:05 dont il était équipé.
01:06 Mais on le voit aujourd'hui, la situation n'est évidemment plus la même que vendredi,
01:10 et si la Cour d'appel estime qu'il doit partir en détention provisoire,
01:13 il faudra au préalable attendre qu'il aille mieux,
01:16 que son état de santé soit compatible avec une détention,
01:19 et ça, ce sont les médecins qui vont le dire.
01:21 Donc on peut imaginer qu'il reste à l'hôpital sous étroite surveillance policière
01:25 jusqu'au jour où les médecins détermineront que oui, il va mieux,
01:28 et que oui, son état de santé est totalement compatible avec un passage derrière les barreaux.