OM : Sa polyvalence, Tudor, les Bleus... Rongier face à l'After Foot
Invité de l'After Foot ce lundi sur RMC, le milieu de l'Olympique de Marseille Valentin Rongier a été interrogé par Daniel Riolo, Gilbert Brisbois et Florent Gautreau sur sa polyvalence, son entraîneur Igor Tudor ou encore l'équipe de France.
Category
📺
TVTranscription
00:00 toujours avec nous. Sans doute, je sais pas si en Ligue 1, on a l'exemple de
00:06 joueurs comme ça, capables de jouer à trois, quatre postes différents. Et
00:11 souvent les fouteux, Valentin, veulent pas changer parce que bon, bah voilà, c'est
00:14 l'assurance d'avoir une carrière un peu comme ça, linéaire. - C'est ceux qui sont pas sûrs d'eux.
00:19 Quand t'es sûr de toi, ça va pas te perturber parce que tu changes d'un poste à l'autre.
00:23 - Comment est-ce que toi tu vis ça ? Est-ce que tu te dis "c'est ma spécificité, mon atout"
00:27 ou bien parfois c'est contrariant ? - Non, en vérité, l'année dernière, c'était
00:33 une préoccupation parce que c'est vraiment différent d'apprendre ce
00:38 poste de latéral droit ou latéral gauche parce que c'est une autre manière de
00:43 défendre. Après, j'ai toujours eu ça en moi, cette volonté de
00:48 me défier personnellement et de me dire que je suis capable de faire les choses.
00:53 Donc voilà, j'ai plutôt bien réussi l'année dernière. Après, cette année, on peut pas dire
00:57 que j'ai joué à deux postes différents. J'ai évolué à ce poste-là contre Paris
01:02 en coupe et là, sur ce dernier match, même un petit peu moins parce que si vous
01:06 avez remarqué, j'étais sur Fabien Nouris qui évoluait au milieu, qui
01:11 décrochait un petit peu, donc j'étais pas vraiment défenseur central. Mais j'ai
01:15 joué l'année dernière latérale mais sinon, cette année, je me considère
01:18 vraiment que milieu terrain. - Que milieu terrain, effectivement.
01:22 - Il y a une doublette que tout Marseille adore qui a été baptisée "les rongetous".
01:30 Est-ce que ça vous plaît le terme ? Il correspond à ce que vous êtes tous les deux ?
01:35 Ça donne l'impression de deux gars quand même d'une efficacité assez redoutable.
01:41 - Non, c'est vrai qu'avec Jordan, on s'entend bien sur le terrain mais on
01:45 s'entend bien aussi en dehors. Ça fait longtemps qu'on se connaît, on s'est
01:49 connus au centre de formation de Nantes et je pense qu'on travaille bien
01:53 ensemble. Quand je dis travailler, c'est parce que les gens nous
01:57 considèrent comme des travailleurs, c'est ce qu'on est, on n'est pas à avoir
02:00 d'efforts et puis on donne beaucoup sur le terrain.
02:02 Et je trouve aussi qu'on est complémentaires parce que Jordan est un
02:05 petit peu plus offensif que moi et puis le coach le sait.
02:11 Donc voilà, il demande à Jo d'apporter un petit peu plus offensivement et moi
02:15 de plus être le régulateur et l'équilibre en anticipant toutes les
02:20 pertes de balles et les phases défensives.
02:23 - Il se passe un truc assez fou à Marseille cette année, c'est l'engouement,
02:28 un record énorme battu hier et probablement même dans le match aux
02:34 Coupes de France qui a priori fait quand même pas rêver contre une petite équipe.
02:37 Il va y avoir encore un monde de fous. Ça c'est la première question mais j'en
02:42 reviens un petit peu encore à ce qui s'est passé hier. Est-ce que tout ce qui
02:46 se passe, tout ce qui a été dit depuis votre victoire qui était quand même
02:49 assez incroyable en Coupe de France, est-ce que hier soir dans l'approche
02:53 mentale de la rencontre se dire on peut les battre deux fois, déjà les battre une
02:58 fois c'est énorme, on peut les battre deux fois, est-ce que ça a pas,
03:01 mentalement, est-ce que ça vous a pas usé tout ce qui... Il y a plein de choses qui
03:06 sont éminemment positives dans la pression qu'il y a à Marseille quand ça
03:09 marche mais quelque part il faut être très très costaud mentalement pour
03:12 affronter tout ça. Ouais ça c'est vrai, après je vais vous dire une chose, dans
03:17 le vestiaire il n'y a vraiment rien qu'à changer.
03:19 C'est les médias, c'est les supporters qui en ont beaucoup parlé et ça
03:25 méritait, ça méritait parce que c'était un beau match, c'était une belle
03:28 performance. Maintenant nous on est resté très très lucide et en aucun cas on a
03:33 abordé ce match avec de la prétention ou en se prenant pour d'autres.
03:38 C'est pareil quand les gens parlent... - Ah moi j'ai pas dit ça, moi j'ai pas dit prétention ou vous
03:43 prendre pour d'autres, c'est juste finalement se dire "on va peut-être les
03:47 rebattre une deuxième fois", en gros y croire sans y croire comme si c'est
03:52 possible mais pas possible et que finalement c'est un questionnement quoi,
03:55 ça boue à l'intérieur, ça met un peu de pression même quand on le veut pas quoi.
03:59 - Ah ben non mais on est des compétiteurs, Daniel, on avait envie de gagner ce match
04:02 et on y croyait à 200%. Si on commence le match comme tu l'as dit tout à l'heure
04:06 en étant résigné, ça le fait pas. Donc non, vraiment on avait envie de
04:11 gagner ce match et on se croyait capable, ça c'est sûr, parce qu'on est sûr
04:15 de nos forces et que depuis le début de la saison c'est un peu ce qui fait
04:20 notre qualité aussi, c'est que voilà on est fort sur le terrain et donc on
04:25 pensait vraiment pouvoir réitérer l'exploit, malheureusement ça s'est pas
04:28 passé comme prévu. Mais je voudrais revenir sur ce que tu as dit sur les
04:31 supporters sur le stade, je crois qu'on a dépassé le
04:36 million d'entrées depuis le début de la saison, à chaque match c'est
04:40 guichet fermé, et ça c'est un bonheur pour nous là, on joue
04:45 mercredi en couple, il y a 60 000... - C'est votre jeu aussi qui fait ça, quand t'es généreux les gens te
04:49 rendent la générosité. - Ouais mais c'est magnifique, enfin je sais pas si on se
04:53 rend compte, on va jouer mercredi en couple, c'est presque à guichet fermé,
04:58 c'est déjà magnifique. Contre Annecy un mercredi, donc
05:04 vraiment merci aux supporters, ceux qui écoutent, merci, on leur
05:08 dit tout le temps mais il faut le répéter. - Valentin Rongier est avec nous ce soir
05:12 dans l'after, j'aimerais parler un peu de vos coachs parce que je me suis amusé à
05:15 regarder la liste, quand Valentin était à Nantes, il s'est tapé,
05:19 il a eu des René Girard, des Ranieri, des Rzakarian, on va dire que ce n'était pas
05:24 les mecs les plus innovants, les plus offensifs de la place.
05:30 - Ceux que t'as cités, mine de rien, il y en a quand même un ou deux qui en
05:33 termes d'exigence ont dû beaucoup lui apporter, je pense à Ranieri.
05:35 - Mais là avec Sampaoli... - Il a eu... Comment c'est ça ? - Vahid aussi, si je me trompe pas.
05:40 - Et quand c'est Sao. Là avec Sampaoli et Tudor, est-ce que t'as l'impression d'avoir... - Franchement c'est des sacrés coachs en termes d'exigence que t'as vu, mine de rien.
05:51 - Mais avec les deux derniers, est-ce que t'as ce sentiment d'une nouveauté, d'une façon de travailler différente,
05:56 parce que nous de l'extérieur, souvent ça donne cette impression-là ?
06:00 - Disons que c'est vrai que notre façon de jouer depuis deux ans,
06:05 si on compare la saison dernière et cette année, c'est l'opposé total.
06:11 Mais oui, c'est des coachs avec une philosophie bien particulière.
06:14 Sampaoli, vous vous rappelez que c'était de la possession de balles, des ressorties, du gardien,
06:20 en essayant d'avoir un jeu de position pour mettre en difficulté l'adversaire.
06:24 Cette année, on est... - Mais c'était un football offensif aussi, c'est deux façons différentes de jouer un football offensif finalement.
06:30 - Oui, tout à fait, c'était un football de possession.
06:33 Parfois, on avait un petit peu de mal à se créer des situations,
06:37 tandis que là, on essaye d'aller le plus rapidement vers l'avant,
06:42 quitte à parfois s'exposer, mais on le sait, ça fait partie de notre jeu, on prend des risques et c'est assumé.
06:48 - Est-ce que c'est stimulant intellectuellement ?
06:50 Quand tu changes de manager, en quelque sorte, et qu'il te demande des trucs,
06:55 tu te dis "Tiens, moi ça j'ai pas l'habitude, on faisait l'opposé, comment ça va le faire, est-ce que je vais m'adapter ?"
07:00 - Complètement, c'est stimulant et puis ça nous permet de jamais tomber dans une routine.
07:05 On apprend plein de choses.
07:08 C'est l'année de mes 29 ans, j'apprends chaque année en fonction des coachs que j'ai.
07:14 J'ai déjà eu pas mal de coachs depuis le début de ma carrière.
07:17 Et comme vous le savez, tous les coachs sont différents, mais à chaque fois, on apprend et on découvre et c'est excitant.
07:24 - Justement, changer de coach comme ça, pour un joueur comme vous, qui n'avez pas toujours fait de l'unanimité au départ,
07:32 avec vos coachs justement, pas avec tous forcément, et vous avez toujours su vous imposer après comme un élément incontournable.
07:38 Est-ce que ça aussi, c'est pas une force ?
07:40 Je pense à Giroud, à des joueurs comme ça, c'est-à-dire, vous vous dites à chaque fois "Oui, je sais, il a pas l'air super convaincu tout de suite,
07:47 je pense à Sam Paoli, je crois de mémoire, mais je vais lui montrer."
07:51 Est-ce que ça fait pas aussi de cette situation une force, mentalement parlant ?
07:57 - Moi, c'est aussi mon caractère qui veut ça.
08:00 J'ai beaucoup de fierté, parfois un peu mal placée, mais j'essaie de gommer ça avec l'âge.
08:05 Mais comme je vous l'ai dit tout à l'heure, j'aime beaucoup les défis, les challenges.
08:10 Et c'est vrai qu'il y a certains coachs que j'ai eus depuis que j'ai commencé dans le foot,
08:16 qui peut-être aimaient moins mon profil qu'un autre joueur au milieu de terrain.
08:20 Mais j'ai réussi à chaque fois à m'imposer comme vous l'avez dit.
08:24 Je pense que c'est aussi par mon attitude et mon écoute, dans le sens où un coach,
08:31 quand il veut faire appliquer des principes de jeu, il a besoin qu'on soit attentif et qu'on respecte ce qu'il dit.
08:37 Et moi, là-dessus, je pense que je suis plutôt pas mal, donc ça me sert aussi.
08:42 - Au point de devenir capitaine quand même de l'OM, c'est pas rien de porter le brassard à Marseille.
08:47 Une question sur les coachs, puisque tu disais en avoir connu énormément.
08:52 Alors on enlève Tudor, comme ça tu seras pas emmerdé par la question.
08:55 Quel est celui qui t'a le plus apporté humainement, tactiquement ?
08:59 - C'est deux questions différentes, humainement et tactiquement.
09:03 Quand j'étais jeune, déjà Michel Darzakarian, c'est lui avec qui j'ai commencé, donc j'oublierai pas.
09:10 Ranieri m'a beaucoup, beaucoup apporté tactiquement.
09:15 Parce que je pense que c'est la rigueur italienne, vraiment.
09:19 C'était un jeu très défensif et j'ai beaucoup progressé avec lui.
09:26 - Ça veut dire quoi un jeu très défensif en fait ?
09:29 Ça veut dire que l'entraîneur te dit "te livre pas trop", "ne montez pas trop".
09:34 C'est quoi en fait une tactique défensive quand un entraîneur, on le dit défensif ?
09:38 - C'est un entraîneur qui vient...
09:41 Déjà on était Nantes, en Ligue 1, on avait une belle équipe,
09:48 mais on savait que pour finir dans le top 6, top 7, ça allait être compliqué.
09:53 Et le coach, dans toutes les équipes où il est passé, il avait une solidité défensive
09:59 et je pense qu'il l'a encore plus accentué quand on était à Nantes.
10:02 Et c'était des séances, par exemple quand je dis défensif, c'est sur 5 séances pendant la semaine.
10:07 Il y en a 3 voire 4 où on va plus travailler défensivement qu'offensivement.
10:12 - J'ai une question parce qu'on parlait de Darzac Arion,
10:16 et il a dit un truc assez intéressant et sympa d'ailleurs pour vous,
10:21 à savoir que vous pourriez rejoindre l'équipe de France et que vous en aviez la capacité,
10:24 parce qu'il a connu aussi, j'imagine, Vertou à Nantes aussi à l'époque.
10:28 Mais quand il a dit ça, il a dit aussi que Vertou, selon lui, avait acquis certaines choses à l'étranger
10:35 qui l'ont permis peut-être plus vite...
10:37 - C'est le fameux truc que dit Deschamps en permanence,
10:39 c'est genre le label pour aller en équipe de France, il faut jouer à l'étranger,
10:42 ce qui est assez pénible.
10:44 - Justement la question c'est...
10:45 - D'ailleurs ça avait énervé Florian Maurice dans une très bonne interview
10:48 et quand il se prévient que Therrier n'était pas allé en équipe de France.
10:51 - Donc Valentin, la question elle est double, c'est d'abord évidemment l'équipe de France,
10:56 parce que quand on parle des Rongetoux, Vertou y est, pourquoi pas Ronger,
11:00 après cette saison-là notamment.
11:02 - Et Gheghen Duzi par ailleurs.
11:03 - Pardon ? - Et Gheghen Duzi.
11:05 - Et la question, justement par rapport à Gheghen Duzi aussi, dont on dit qu'il va partir,
11:09 est-ce qu'il faut forcément passer par la case étranger
11:13 pour évoluer, continuer dans les fameux défis que vous fixez, dont vous avez parlé ?
11:17 - Je vais répondre déjà à la première question,
11:22 c'est un objectif sans lettre,
11:25 parce que pour moi c'est que du bonus,
11:28 si jamais un jour j'ai la chance d'aller en équipe de France,
11:31 ce sera une récompense et une fierté énorme,
11:34 mais je ne me fixe pas cet objectif-là,
11:36 je ne me mets pas de pression particulière en me disant
11:38 "ah, il faut que tu sois appelé, il faut que tu sois appelé", non.
11:41 Je joue avec l'OM, je suis épanoui,
11:45 je joue quasiment tous les matchs,
11:47 notre équipe est performante et c'est ça le principal.
11:49 Si ça doit venir, ça viendra, et ce sera pour mon plus grand bonheur.
11:53 Maintenant, pour rebondir sur votre deuxième question,
11:56 je trouve, honnêtement, même si je n'ai jamais joué dans les autres championnats,
12:00 que notre championnat, notre Ligue 1, est de plus en plus attractive
12:04 et c'est un championnat qui devient vraiment exigeant.
12:08 - Bah oui, mais Valentin, tu dis ça,
12:10 on l'a dit pendant six mois et jeudi dernier,
12:12 on a tous pris une énorme claque dans la gueule
12:14 quand on a vu tout le monde sortir en Coupe d'Europe,
12:16 donc on n'ose plus le dire ça maintenant.
12:18 - Ouais, mais il faut continuer de le dire,
12:20 parce que ceux qui viennent de l'étranger,
12:22 et qui viennent, moi je vois, je parle aux étrangers
12:25 qui viennent à Marseille,
12:27 ils le disent, ils disent que le championnat de Ligue 1 est compliqué.
12:31 Alors oui, il s'est passé ce qui s'est passé jeudi dernier.
12:33 - Mais après, on n'a pas les résultats en Coupe d'Europe, alors pourquoi ?
12:35 C'est ça qui rend fou, en fait.
12:37 - Je n'ai pas les réponses à toutes tes questions, Daniel,
12:40 mais en tout cas, le championnat français,
12:42 si tu le compares maintenant et il y a cinq ans, c'est...
12:45 - C'est certain, ça c'est certain, oui, ça...
12:48 - On est dans le bon chemin.
12:50 - On va conclure, j'aimerais te dire un mot quand même de Longoria,
12:54 parce qu'on en parle beaucoup, de ses méthodes,
12:56 sa façon d'être,
12:58 son talent d'homme de mercato et tout.
13:02 Comment ça se passe avec vous ?
13:04 C'est un dirigeant qui est très interventionniste,
13:06 qui vient souvent vous voir, ou bien finalement pas trop ?
13:08 Comment vous vivez la relation avec votre boss ?
13:10 - Ah non, non, il est très présent avec nous.
13:13 Il vient aller trois, quatre fois par semaine,
13:17 au bord du terrain,
13:20 il vient nous saluer, échanger avec nous, discuter.
13:23 Après les matchs, il est là,
13:25 il est relativement proche de nous,
13:27 et je pense aussi que c'est grâce à son ancien poste
13:32 qui l'occupait, où il était encore plus proche de nous.
13:35 Maintenant, il a beaucoup d'autres choses à gérer,
13:37 donc il est forcément un petit peu moins présent,
13:39 mais il a toujours cette proximité,
13:41 lui il adore le terrain, il adore le foot,
13:43 c'est un passionné, donc il aime être là avec nous.
13:47 - Quand il en parle, c'est du sérieux,
13:49 vous ne vous dites pas "celui-là il y connaît que dalle".
13:52 - Non, non, non, non,
13:54 déjà c'est notre boss, comme tu l'as dit,
13:57 et en plus de ça, tout le monde connaît Pablo,
14:02 et ses connaissances du football,
14:04 c'est un expert dans ce qu'il fait,
14:08 et je pense que vous pouvez le voir aussi,
14:12 tout ce qu'il fait depuis qu'il est en place,
14:17 c'est très très cohérent.
14:18 - On commence un peu à flipper avec Vitinha quand même,
14:21 parce qu'à quel moment, en fait il ne joue jamais,
14:24 il est vraiment bon, il a les pieds à l'entraînement ?
14:27 - Il ne joue pas, il joue peu, il fait des rentrées,
14:30 mais il faut lui laisser le temps,
14:32 c'est un jeune joueur, il vient d'un championnat portugais,
14:35 et ce n'est jamais facile de s'acclimater rapidement,
14:38 surtout à Marseille,
14:40 mais on n'a pas de soucis à se faire.
14:43 - C'est quand la fin de contrat de Valentin Rongy à Marseille ?
14:48 - J'ai prolongé il y a quelques mois jusqu'en 2026.
14:52 - Très bien, ce qu'il ne veut pas dire forcément.
14:54 - Jusqu'à la Coupe du Monde.
14:56 - Bon, on ne sait pas trop ce qui va se passer,
14:58 parce que le foot est comme ça.
15:00 - Après à 29 ans,
15:02 ce n'est pas évident de partir à l'étranger,
15:04 et c'est encore moins évident,
15:05 c'est rare de rentrer en équipe de France à 29 ans.
15:07 J'ai l'impression que vous vous concentrez beaucoup sur vous.
15:09 - Je les aurais en décembre, j'ai 28 ans,
15:11 j'ai encore un peu de marge avant les 29,
15:13 mais ça passe vite.
15:15 - Peut-être qu'il peut t'appeler avant.
15:17 - Ça passe vite.
15:19 - Il y a l'euro aussi bientôt.
15:21 - C'est rare de rentrer en équipe de France à ce stage-là.
15:24 Il ne doit pas y avoir énormément d'exemples
15:26 de mecs qui n'ont jamais fréquenté l'équipe de France
15:28 et qui débarquent à 28-29 ans.
15:30 Ce n'est pas quelque chose de très fréquent.
15:32 En plus, tu sais que le sélectionneur,
15:34 si tu n'as pas mis les pieds à l'étranger,
15:36 c'est à peine, s'il te regarde, c'est un peu compliqué.
15:38 - Garde le moral quand même.
15:40 - Ne vous inquiétez pas pour moi.
15:42 Comme je vous l'ai dit, je suis très épanoui ici,
15:44 et ça ne changera rien.
15:46 - C'est qui, Griezmann et Valentin Rongier ?
15:48 - Moi, je le connais, oui.
15:50 - Ils sont de Mâcon.
15:52 - Bien joué !
15:54 - Ce sont les deux footballeurs de Mâcon.
15:56 Je ne suis pas sûr d'un autre, mais...
15:58 - Déjà, ça fait beaucoup.
16:00 - Déjà, en Saône-et-Loire.
16:02 - Pour une ville comme Mâcon,
16:04 tu as deux joueurs de ce niveau-là.
16:06 - Tu joues à Guignon ?
16:08 - Non, c'est en Saône-et-Loire.
16:10 - Valentin, merci beaucoup.
16:12 - Merci à vous.
16:14 plaisir de venir dans votre émission, passez une bonne soirée et puis à bientôt.