La vie professionnelle de Bertrand Chameroy post-TPMP, l'avenir de Philippe Caverivière dans Quelle Epoque ou encore leurs pires invités, voici le meilleur d'On Refait la Télé du samedi 4 mars 2023 !
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00:00 Vertran Chaberois, les réseaux sociaux qui crépitent pour le meilleur comme pour le pire,
00:03 vous avez connu ça et pas qu'un peu quand vous étiez l'un des chroniqueurs vedettes de "Touche pas à mon poste" de Cyril Hanouna que vous
00:09 décidez de quitter en pleine saison en 2016,
00:11 précisément parce que toute cette médiatisation vous n'en pouviez plus.
00:15 Oui c'était beaucoup d'un coup. Je ne sais plus quel âge j'avais, je devais avoir 24 ans
00:19 et dans la rue c'était vraiment, ça paraît fou aujourd'hui, mais
00:25 arrêter où que j'aille avec mes proches, avec ma famille, avec plein de gens et ça j'avais beaucoup de mal à le
00:32 vivre, à le supporter. Vous avez jamais réussi à vous en accommoder d'autres si habitués vous, ça n'a jamais été le cas ? Non mais parce que
00:38 j'étais jeune, je pense que j'étais pas encore prêt pour cette exposition là
00:42 et que je voyais aussi que ça a taigné et ça a abîmé mes proches. Tout ça mis bout à bout, plus la lassitude,
00:47 le fait que je me sentais plus très heureux dans cette émission,
00:50 tout ça a fait que j'ai décidé de partir. Après "Touche pas à mon poste" vous rebondissez sur W9,
00:55 vous vous retrouvez carrément aux commandes de votre propre émission, "Ophnie" en prime time, ça ne dure qu'un an.
01:00 Aujourd'hui encore il y a l'idée, l'envie chez vous de représenter peut-être à l'avenir une émission tout seul, comme ça va être le cas
01:05 sur W9 ? Oui, avec la condition que ce soit quelque chose qui me corresponde et que
01:11 je relise sur un papier tous les trucs, toutes les erreurs que je veux pas reproduire.
01:15 Mais ça me convient très bien pour l'instant la chronique. Un mot de l'après W9,
01:19 vous faites de la radio, même un retour de quelques jours seulement dans TPMP à la rentrée
01:23 2018 et puis pendant deux ans plus rien, vous vous retirez complètement du circuit médiatique.
01:28 On m'a retiré aussi. Comment vous vivez justement cette période ?
01:31 Au début assez bien, puis quand le temps passe et qu'on se rend compte que personne ne répond,
01:37 même des gens avec qui on a bossé dans le passé ne répondent pas aux textos,
01:40 refusent, s'en foutent de boire un café, j'ai commencé à me dire bon
01:44 peut-être penser à autre chose, qu'est ce que je vais faire maintenant ? Parce que j'avais pas de plan B, pas d'autres
01:50 idées, donc oui c'était pas la période la plus simple.
01:54 Ce que vous dites est intéressant parce que c'est le regard aussi des professionnels de la profession qui évidemment change
01:58 quand on est sur le manège, très regardé, très suivi. Là le téléphone sonne en permanence, après
02:03 ça devient presque des amitiés un peu gênantes que d'être avec des gens qui ne sont plus à l'antenne, c'est ça ?
02:07 J'avais l'impression d'être
02:08 catalogué comme le chat noir. Lui de toute façon faut pas le parler, faut pas l'appeler parce qu'il plombe les audiences,
02:14 il fait plus rien et machin et donc oui on se retrouve assez seul.
02:18 Quelle époque, quel succès alors que tout le monde avait prédit une catastrophe
02:21 industrielle pour cette émission dans laquelle on vous retrouve tous les samedis soir aux côtés de Léa Salamé et Christophe Dechavanne,
02:26 c'est bien parti pour continuer l'an prochain, quelle époque ?
02:28 C'était une question ?
02:31 Oui c'est bien parti on dirait, bah oui là non ça marche ouille
02:35 c'est des miracles, un succès est toujours un miracle. Si on vous propose de rempiler l'an prochain ce sera oui ?
02:40 Eh bien je serai sur scène pour mon spectacle, non je sais pas,
02:47 c'est difficile d'arrêter quelque chose qui marche ouille et
02:50 j'ai l'impression que je progresse encore donc tant que je progresse je me dis continue.
02:57 Plus vous en faites de la télé, plus vous aimez faire ça, ce que vous êtes en train de nous dire ?
03:00 Le plaisir est plus présent avec un public de 100 personnes qu'avec
03:06 12 étudiants avec un masque qui s'endormait pendant le Covid.
03:10 A l'époque d'en être en direct ?
03:11 A l'époque d'en être en direct c'était difficile vraiment et là il y a du monde donc ça réagit.
03:17 La télé c'est beaucoup plus difficile que la radio à part pour Bertrand qui se balade en télé mais
03:23 la radio il y a plein de choses qui passent,
03:25 c'est un média de l'imaginaire donc quand on fait le commandant de bord à la radio on est dans l'avion.
03:30 L'imaginaire il est comme sur un livre à la radio donc...
03:34 Mais en même temps la télé vous n'êtes pas dénaturé vous êtes j'ai envie de dire le même qu'à la radio.
03:37 J'essaye mais moins à l'intérieur, il y a plus de stress.
03:41 Plus de frustration, ça se voit pas non.
03:43 Et puis quand vous serez en 12ème saison ?
03:46 Oui voilà, avec le métier.
03:48 Ça se verra encore moins.
03:49 Vous avez quand même beaucoup de chance Philippe Cavrivière,
03:51 vous êtes l'une des seules personnalités télé qui a le droit d'être à la fois sur France 2 le samedi soir,
03:56 sur M6 tous les midis avec la diffusion de votre chronique d'RTL
03:59 et indirectement tous les soirs sur TF1 puisque vous écrivez pour Nicolas Campelot.
04:03 Mais TF1 France 2, chut, personne n'a remarqué.
04:05 Comment vous faites ? Vous avez de bons arguments ou de bons avocats ?
04:07 Non mais personne n'a remarqué, je n'imprime pas.
04:09 Ah c'est ça, c'est fini.
04:11 Aucun de vous a mis la pression pour que vous fassiez un choix ?
04:13 Non, j'ai pas de trucs d'exclus tu vois.
04:15 On se rend bien compte que c'est un peu anormal dans ce métier où tout le monde a des exclus pour un oui et pour un non.
04:19 Mais c'est fou, tout le monde s'en fout de moi, je suis partout.
04:22 Ne vous plaignez pas, à mon avis ça ne va pas durer longtemps.
04:24 Charles !
04:25 Ça ne vous révèle pas quelque chose Philippe Cavrivière ?
04:27 Il a peur.
04:29 Oh putain, je vais avoir un rêve.
04:31 Sans doute l'un de vos plus bons moments de télévision.
04:33 Oh je vais avoir un rêve.
04:35 Quand vous aviez tenté cette vanne chez Laurent Ruquier face à la chanteuse Jeanne Chéral.
04:39 Oh non.
04:40 Pourquoi Laurent, on n'a pas à Paris une mère qui juste interdit la viande dans les cantines ?
04:46 Oui.
04:47 Voilà, à ce propos, je signale que Jeanne Chéral va être interdite dans les cantines.
04:52 Elle entend ça depuis qu'elle est petite.
04:53 Je me suis fait choper.
04:54 Je ne la facture pas, celle-là, voilà, je l'ai interdit.
04:56 Le numéro !
04:57 -5€.
04:58 Sortez-en bien 3 minutes, on va venir.
04:59 -5€.
05:00 Vous êtes ennuyeux.
05:01 Ça me fait rire que vous soyez dans le caca.
05:03 Vous nous confirmez que Jeanne Chéral était vraiment énervée, ce n'était pas pour rien.
05:07 Oui, non, non, non, c'est que j'ai cru à un moment donné que faire la vanne la plus
05:12 nulle du monde, parce que je sais qu'elle est nullissime, devant une chanteuse qui
05:16 écrit machin, il y avait une sophistication de faire un truc lamentable.
05:20 C'est-à-dire que la médiocrité a rejoint l'excellence presque.
05:22 C'est une mise en abîme.
05:23 C'était une mise en abîme.
05:24 Et en fait non, elle était en colère.
05:27 Premier degré.
05:28 Vous êtes revue depuis.
05:29 Elle ne vous a pas invité à mourir, elle vient de rester.
05:31 Non, non, non, plus jamais.
05:32 Elle ne revient pas.
05:33 Elle ne revient pas.
05:34 Elle ne revient pas.
05:35 Et après, c'était la première année où je fais Laurent Ruquier, où il y a le Covid,
05:41 où le studio fait 400 mètres carrés, il fait 12 mètres de haut.
05:45 Il y a 12 figurants avec des masques qui s'endorment.
05:48 Et donc, c'est les pires conditions pour faire une vanne.
05:51 Donc, on est seul au monde.
05:52 Et là, je fais ma vanne et l'autre en colère.
05:55 C'est nul.
05:56 C'est de la merde.
05:57 Je peux partir.
05:58 La personnalité face à laquelle vous n'êtes pas pressé de refaire une chronique.
06:03 Wow, Philippe Chabrivière, il y a votre grand ami Christiane Taubira.
06:08 Oui, parce que je pense que l'humour, c'est une fréquence.
06:10 Et je pense qu'on n'est pas sur la même fréquence avec Christiane.
06:14 Vous n'êtes pas connecté.
06:16 Non, elle s'emmerde quand je fais mes chroniques.
06:20 Je l'ai vu deux fois.
06:21 En radio, mais elle était comme ça.
06:25 Mais vraiment, elle avait tout l'ennui du monde.
06:28 Il y avait un peu de pitié pour moi.
06:31 Il y avait de la condescendance d'entendre un texte aussi merdique.
06:34 Mais rien sinon.
06:36 Il y en a un autre, excusez-moi, qui préfère prendre le train pour aller en Alsace.
06:40 Il part en Alsace, Nicolas Dupont.
06:42 Il me dit, vous êtes dans l'œil de Philippe Chabrivière.
06:46 Non, non.
06:47 Non, je prends le train pour aller en Alsace.
06:50 Il s'en va.
06:51 Il se barre.
06:52 Et là, j'entends les auditeurs qui m'envoient toutes les captures d'écran des trains pour l'Alsace.
06:59 Ça ne marchait pas.
07:00 Il n'y en avait aucun qui était à 9h.
07:03 Ou il avait inventé un petit pot pour pouvoir vous fuir.
07:05 Le premier, c'était 10h44.
07:06 Ça ne l'amuse pas du tout, Nicolas.
07:08 Et vous, Bertrand Chameroy, des invités à qui vous avez du mal à décrocher un sourire
07:12 et qui se concentrent davantage sur ce qu'ils sont en train de manger que sur ce que vous dites.
07:15 Ça arrive parfois.
07:16 Oui, ça arrive parfois.
07:18 Il y en a un, je ne peux pas dire son nom.
07:20 Il va bientôt revenir.
07:22 Je vous donne un indice.
07:24 Vous verrez, c'est un acteur français qui regardera le plafond.
07:28 Je sais.
07:29 Moi aussi.
07:30 Si vous le savez, vous êtes faux cul.
07:32 Il est beau gosse.
07:33 Donnez-nous un indice, bande de faux cul.
07:35 Vous savez tous, vous ne pouvez pas le dire.
07:36 Mais non, mais c'est un petit jeu de piste que je crée avec les invités.
07:39 Vous verrez, il reviendra prochainement.
07:40 On ne se décourage pas dans ce cas-là quand on voit que ça ne prend pas et qu'on sent qu'on s'enlise un peu.
07:44 On arrive à maintenir le cap quand même.
07:46 Depuis cet invité, parce qu'avant j'essayais de chercher un peu de soutien dans le regard des invités.
07:50 J'essaye toujours d'avoir une petite complicité, un eye contact avant la chronique pour essayer de me les mettre un peu dans la poche.
07:55 Mais maintenant, je ne compte plus sur les invités.
07:57 S'ils se marrent, tant mieux.
07:58 Et là, j'y vais.
07:59 Mais sinon, je reste focus sur la caméra et sur mes camarades.
08:02 Anne-Elisabeth, Pierre, Patrick, moi.
08:05 Oui, pour le coup, vous pouvez compter sur elle.
08:07 Elle est votre première fan.
08:08 Elle vous accompagne.
08:09 C'est un rêve quand on est chroniqueur d'avoir une animatrice qui soutient à ce point-là et elle ne se force pas.
08:15 Et vous, Philippe Cavrissière, est-ce que votre chère étante vous fait un petit débrief ?
08:19 Alors, elle ne me regarde pas.
08:22 Elle regarde Bertrand Chameron, ma femme.
08:24 Donc voilà.
08:25 Ma mère est décédée grande, donc elle ne me débriefe plus depuis son décès.
08:29 Elle m'avait débriefé un coup.
08:31 J'avais fait une vanne sur l'abbé Pierre.
08:32 Elle m'avait flingué.
08:34 L'abbé Pierre est mort et Nicolas Canteloup m'appelle.
08:38 Il meurt le matin et il me dit "t'as vu l'abbé Pierre est mort ?"
08:42 Je dis "ah putain de sida".
08:43 Il me dit "c'est trop drôle, je l'ai fait".
08:45 Je dis "non, non, non, non, non, non".
08:47 Et Fabien Barthez sur Europe 1, Julie lui dit "oui, on vient d'apprendre le décès de l'abbé Pierre".
08:54 Et Barthez "ouah, putain de sida".
08:57 "Oh putain".
08:58 Et là, ma mère derrière, qui était catholique, italo-alsacienne, pratiquante, m'a passé un savon.
09:05 "Comment tu peux faire ça ?"
09:07 "Putain de sida l'abbé Pierre".
09:10 Voilà.
09:11 Mais lequel des deux fera de la scène en premier ?
09:14 Ce sera Phil.
09:16 En fait, ils se défilent les deux.
09:18 Moi je voulais pas faire de radio, je suis là par hasard.
09:20 Je voulais pas faire de télé, Laurent Ruquier m'a appelé.
09:23 Et je lui dis "on dit pas non à Laurent Ruquier".
09:26 Et je voulais pas faire de scène, mais je me dis dans la logique où je continue à me mentir en permanence,
09:30 ça commence à me titiller.
09:32 Et puis y'a pas mal de gens qui m'ont dit "ah, comment c'est que vous faites un spectacle ?" etc.
09:37 Et puis j'ai des gens bienveillants dans ce métier comme Gad Elmaleh qui m'a dit
09:41 "mais ce que tu fais en chronique devant des gens qui sont pas venus pour toi, c'est plus compliqué qu'un one".
09:46 Donc ça commence à me titiller.
09:48 Et là j'ai un metteur en scène qui est totalement zinzin,
09:52 que j'adore, que j'admire depuis longtemps,
09:55 qui m'a envoyé un texto il y a dix jours.
09:57 Ça me paraît imminent cette affaire.
09:59 Ben la vie va vite, donc je me dis "il faut peut-être y aller bientôt".
10:03 Bertrand, vous voyez, prenez-en la graine.
10:06 On va voir ce qui se passe avec le livre sur scène.
10:08 Si ça marche, je me lance ensuite.
10:10 Moi ça me fait peur.
10:12 Parce que c'est vraiment un exercice différent que celui de faire des chroniques à la radio ou à la télé.
10:17 J'ai du mal à m'imaginer seul sur scène devant plein de gens.
10:22 Dans le meilleur des cas, plein de gens.
10:24 Oui, dans le meilleur des cas.
10:26 Parfois on fait des seuls en salle.
10:28 Ça peut arriver.
10:29 Avec un tiers de salle, c'est vrai que c'est pas facile non plus.
10:32 On vous a proposé "Danse avec les stars".
10:34 Plusieurs fois.
10:36 Une fois où j'étais assez flatté parce que je pensais qu'on allait me proposer la co-animation.
10:40 Et en fait non.
10:42 L'horrible malentendu.
10:44 Mais j'avais passé les essais.
10:46 Et alors ça se passe comment les essais de "Dance avec les stars" ?
10:48 C'est hard ou on se dit "bon, c'est juste deux trois pas" ?
10:51 On avait passé un deal.
10:53 J'ai dit "je ne le ferai pas, mais je veux bien passer les essais".
10:55 Et on m'a assuré que les essais seraient verrouillés dans un coffre fort.
10:59 J'ai essayé de récupérer les bandes pour une émission.
11:01 Parce que si on brise ça pour toi, les autres n'auront plus confiance.
11:04 Et les essais c'est une matinée avec une des danseuses qui t'apprend à faire un foxtrot.
11:09 Mais quel est l'intérêt de passer les essais si vous étiez sûr de ne pas faire l'émission ?
11:12 Parce que j'adore "Danse avec les stars" et mon rêve c'est d'y participer sans que ce soit diffusé.
11:16 Donc en fait je devrais prendre des cours de danse.
11:18 Juste pour voir si j'avais le niveau.
11:20 Vous avez fait une offre financière ou vous n'avez pas eu le temps d'articuler ça ?
11:22 Je crois qu'il y en avait eu une, mais comme dans mon esprit c'était non quoi qu'il arrive.
11:27 Ah donc c'est qu'elle n'était pas bonne.
11:29 Vous n'avez pas hésité.
11:31 Non, parce que j'ai pu avoir d'autres propositions financièrement intéressantes pour d'autres choses.
11:35 Mais moi ce qui me fait avancer c'est le plaisir.
11:38 C'est la passion, c'est le public.
11:40 Le salaire, ce sont les applaudissements.
11:42 C'est le rire du public, on le sait que trop bien.
11:44 En revanche la présentation ça, ça vous aurait intéressé ?
11:46 Ça aurait pu me faire marrer, oui.
11:48 Désolé Philippe Caravière, on va essayer de plagier votre chronique et votre jingle.
11:57 Vous faites vos propres jingles maintenant, vous-même avec votre voix.
12:01 Tout à fait, toute seule, production, voix, tout.
12:03 Pourquoi l'œil de Cruver ?
12:05 Eh bien parce qu'elle a passé à la loupe vos bios, vos interviews ainsi que celle de Bertrand Chameroy.
12:10 Pour trouver des infos improbables sur vous deux.
12:13 Comme on est joueurs, on ne va pas toujours vous dire la vérité.
12:17 Vous allez essayer de deviner si ce qu'on dit sur l'autre est vrai ou faux.
12:21 Je me lance.
12:23 Bertrand Chameroy est un grand fan du jeu des chiffres et des lettres.
12:27 Dont il ne loupe pas un numéro.
12:30 Philippe Caravière, vous y croyez ou pas ?
12:32 C'est vrai et faux, parce qu'il fait souvent des parodies dans sa chronique.
12:37 Mais je ne crois pas qu'il ait que ça à foutre de regarder les chiffres et les lettres.
12:40 Non, c'est faux.
12:42 Ça ne va pas jusque là, même si vous dites que vous avez toujours eu une vie de vieux.
12:45 Par exemple, il paraît que l'un de vos programmes télé préférés quand vous étiez adolescents,
12:49 c'était les questions au gouvernement sur Frère Trois.
12:52 Ah oui, quand même !
12:54 Mais même pas adolescents, même plus jeunes que ça.
12:57 Je regardais ça le mercredi dernier.
12:59 Et ça me faisait marrer.
13:01 Et comme un petit vieux, on dit aussi que vous vous endormez partout, même dans le métro.
13:04 C'est vrai ou pas ?
13:06 C'est totalement vrai.
13:08 Là, je ferme les yeux, dans 5 minutes, même si vous parlez, je peux m'endormir.
13:11 Vous êtes un peu narcoleptique, vous pouvez vous endormir même pendant l'émission.
13:14 Tant que je parle, non.
13:16 Mais un moment de répit, je peux m'endormir.
13:19 Je suis fan de micro-siestes.
13:21 Restez et veillez devant les questions au gouvernement.
13:23 C'est là toute votre contradiction.
13:25 Je suis un paradoxe.
13:27 Allez, autre info improbable.
13:29 Elle vous concerne, cette fois, Philippe Cavrillard.
13:31 C'est vous, Bertrand, qui répondez.
13:33 Philippe laisse la télé allumée à ses chats quand il part travailler.
13:37 Vrai ou faux ?
13:39 En période de sobriété énergétique, je trouve ça lamentable.
13:43 Mais je pense que oui.
13:46 Et bah ?
13:47 Oui, c'est vrai.
13:48 Vous avez récemment précisé que vous ne l'emmettiez plus, ces news, parce que ça les rende agressifs.
13:53 Oui, ça les rend nerveux.
13:55 Après, dès qu'il y a un étranger qui vient à la maison, il est en s'agrief.
13:58 Et ça foule.
13:59 Oui, il a entendu.
14:01 Le chat n'aime pas.
14:02 Le chat est de droite.
14:04 Les chaînes info, c'est une caverne d'Ali Baba pour vous, niveau vannes.
14:07 Parce que qu'est-ce que vous préférez là-dedans ?
14:08 Les duplexes qui ne servent à rien, les experts en tout et n'importe quoi, ou les débats façon PMU ?
14:13 C'est un peu tout.
14:15 Le mine d'or, c'est vraiment...
14:18 Après, j'admire ce qu'ils font, les envoyés spéciaux qui...
14:22 Évidemment, je suis un peu un sale gosse, donc je prends que le duplex qui n'a pas marché,
14:26 ou le duplex où il n'y a aucune info.
14:28 Mais ils tiennent quand même le crachoir pendant 6 heures devant le même bâtiment avec 3 infos et demie.
14:33 Donc oui, c'est une mine d'or.
14:36 Philippe, je crois que vous adorez les experts.
14:38 Moi, j'aime bien les experts.
14:40 J'aime bien Pascal Praud.
14:42 Je fais des parodies pour Nicolas Canteloup de Pascal Praud.
14:45 Je ne change rien au texte, je vous jure.
14:48 Je suis devant l'heure des Praud.
14:50 Je tape avec "et" et j'envoie le texte à Jean-Marc Dumonté.
14:54 Il me fait "c'est super drôle".
14:56 Ils sont vos auteurs en 7h30.
14:59 Oui, c'est la même.
15:01 Allez, autre info improbable à vérifier.
15:03 Elle contient Bertrand cette fois.
15:05 Bertrand Chameroy a pendant longtemps été terrifié à l'idée d'appeler des gens au téléphone.
15:10 Vous y croyez ou pas ?
15:12 C'est bien possible. C'est intimide.
15:14 C'est vrai.
15:16 Vous l'aviez en tout cas raconté dans une interview.
15:18 De la même manière, vous avez souvent parlé de votre nature anxieuse et pessimiste.
15:21 Je vous cite "Je suis tellement pessimiste que j'en deviens optimiste parce que je me dis
15:25 comme tout va se casser la gueule, autant en profiter avant".
15:28 Allez, on lance une chenille.
15:30 Mais heureusement, vous avez une technique infaillible pour vous déstresser.
15:35 Vous aimez préparer de bons petits plats.
15:37 Ça vous change d'idée.
15:39 Vous avez pas projeté le soir dans cet abo ?
15:41 Non, mais je leur ai proposé.
15:43 On avait une galère de chef une fois.
15:45 Un chef qui n'avait pas pu venir pour des raisons trompantes.
15:47 Je lui ai dit "Si vous voulez, j'y vais, sortez-moi les ingrédients et j'aimerais bien cuisiner pour cet abo".
15:50 Un peu anxieux, stressé aussi, le Philippe Cambré vient d'une nature plutôt superstitieuse.
15:54 Vous avez des bracelets par rapport au veneur.
15:56 Ce matin, vous êtes venu avec votre chapelet autour du cou.
15:59 Oui, toujours.
16:01 Ça ne servira à rien.
16:03 Il y a ça, toujours, cette petite anxiété pour vous aussi.
16:06 Oui, toujours.
16:09 Même après trois ans de télé, je ne sais pas.
16:11 Mais c'est plutôt ça, je trouve.
16:13 On reste en alerte.
16:15 On arrive les mains dans les poches en se disant "C'est bon, tout est acquis, ça va très bien se passer".
16:20 C'est qu'on a pris peut-être un peu la grosse tête.
16:22 Dernière info à vérifier sur Philippe Cambrévière.
16:25 Philippe Cambrévière a un tatouage "Je t'aime Louis Bodin".
16:29 Vrai ou faux Berthold ?
16:31 C'est évidemment vrai.
16:33 Vous avez beaucoup d'autres tatouages comme vous disiez.
16:37 Des citations "Maman, je t'aime pour toujours et après" écrits en thaïlandais.
16:41 "Bonsoir les choses d'ici bas" de Valérie Larbaud.
16:44 Ou encore une citation de Samuel Péquette.
16:46 "Essaye encore, échoue encore, échoue mieux".
16:48 Bravo !
16:49 Vous êtes allé où pour savoir tout ça ?
16:51 Comment vous avez vu ce petit point rouge dans votre salle de bain ?
16:56 C'est une caméra.
16:58 Et ce grain de beauté sur le testicule.
17:01 Ça on ne voulait pas en parler.
17:03 On nous a aussi parlé d'un tatouage qui reproduit une pochette d'un album du Jean-Claude Prince.
17:09 On n'a pas besoin de lecture dans les salles d'attente.
17:12 C'est sur le bras.
17:13 "What a cry"
17:15 Merci beaucoup Eva Krüger.
17:18 Merci Eva.
17:19 Voici maintenant le tirage au sort de tous les dangers.
17:23 11h30, 12h30, on refait la télé sur RTL.
17:26 Avec Jade et Eric Dussard.
17:28 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]