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Transcription
00:00 Tu nous demandes vraiment à nous si on a fait les soirées qu'on t'a généré.
00:03 Moi, j'étais un étudiant extrêmement turbulent.
00:07 J'étudiais la gestion, mais en fait, je crois que je me suis plutôt servi
00:11 de mes années étudiantes pour étudier le lâcher prise.
00:13 Je suis l'étudiant qui est décrit dans le film.
00:15 C'est un peu moi.
00:17 Moi, j'étais dans une école d'art, donc ce n'était pas le même rapport,
00:21 mais j'étais plutôt calme et on faisait des jeux différents dans l'école.
00:27 On faisait des cache-cache gérants la nuit.
00:29 C'est plus créatif.
00:30 C'est plus créatif, bah oui, c'était plus créatif.
00:32 Dans l'école où j'étais, à l'approche des examens,
00:34 on avait plein de dossiers à préparer.
00:36 La direction de l'école nous laissait les clés de l'école la nuit,
00:39 donc pour qu'on puisse bosser toute la nuit et ça partait en sucette.
00:41 Bioman, c'est le début du club Dorothée.
00:47 Donc, moi, je suis né en 73.
00:49 J'ai connu les bioman.
00:51 Alors, juste avant, il y avait X-Or et il y avait Spectroman.
00:54 Est-ce que tu te souviens de Sans-Coucaille ?
00:55 Sans-Coucaille, bien sûr.
00:57 Moi, j'ai commencé avec Sans-Coucaille.
00:58 Nous, donc, on est plus de cette génération-là.
01:00 Bioman, ça y est, on commençait à être un tout petit peu trop vieux.
01:03 Peut-être qu'on n'est pas archi méga fan au point d'en avoir encore chez nous,
01:06 mais en tout cas, suffisamment fan pour connaître.
01:08 C'est un peu pas mal d'histoires qui me sont arrivées dans ma vie d'étudiant.
01:15 Ça, c'est pour la nuit chaotique que les deux bandes vont vivre.
01:19 Et puis après, le choc des générations,
01:21 le conflit entre les jeunes et les anciens étudiants,
01:24 c'est quelque chose qui m'est arrivé avec mon ancienne école de commerce
01:26 quand je lui suis retourné pour faire un témoignage sur mes années d'étudiant
01:31 où j'ai rencontré le Mickaël Younes d'aujourd'hui.
01:34 On n'est pas passé loin de partir dans un concours de *****
01:36 qui aurait pu dégénérer un petit peu trop.
01:38 C'est souvent comme ça, un film.
01:39 Tu pars de quelque chose qui est vrai,
01:42 puis tu te laisses emporter par l'histoire.
01:44 Alors évidemment, dans la réalité,
01:46 nous, on a fait des choses beaucoup plus graves que dans le film.
01:48 Petit, j'ai cassé le pare-brise d'une voiture avec un caillou.
01:55 Et en fait, j'avais tellement pas envie de mentir
01:58 que je suis allé me poucaver moi-même à ma grand-mère
02:00 alors que personne ne m'avait vu.
02:02 Moi, je ne peux pas le dire.
02:03 Moi, je me disais, ça c'est trop mal fini.
02:06 C'est terminé, on le garde à vue.
02:07 Mes mensonges, ils sont très compliqués.
02:09 Il faut d'ailleurs qu'il y ait des conséquences dramatiques
02:13 à certains mensonges quand ils sont grains.
02:15 Il faut qu'un jour, un mensonge se termine mal
02:18 pour qu'on se dise qu'en fait,
02:19 il faut que j'arrête de me mentir à moi-même.
02:21 Il faut que j'arrête de mentir aux autres, évidemment,
02:22 mais il faut que j'arrête déjà de me mentir à moi-même
02:24 pour aller vers une vie plus harmonieuse.
02:26 Il nous demande vraiment à nous
02:30 si on a fait des soirées qui ont dégénéré.
02:32 Sur le contrôle de Mickaël,
02:34 j'ai organisé mes 30 ans chez Mickaël.
02:36 Et vers 7h du matin, il y a la police qui est venue.
02:38 C'est vraiment drôle.
02:40 Et donc, Mickaël, à l'époque, dans l'appartement où il était,
02:43 il y avait une mezzanine
02:44 et la police est montée jusqu'à la mezzanine
02:47 et Mickaël a fait taire tout le monde
02:49 parce qu'il y avait encore beaucoup de monde à 7h du mat.
02:51 Et il a dit, s'il vous plaît, s'il vous plaît, un peu de silence.
02:53 J'aimerais qu'on fasse un maximum de bruit pour la police !
02:56 Et là, la police, elle a fait, c'est bon.
02:57 Ouais.
02:58 Tu te rappelles qu'ils sont revenus en civil ?
03:01 Après, ils avaient terminé le service.
03:03 Ils sont revenus en civil faire la fête avec nous.
03:06 Moi, je suis un jusqueboutiste.
03:10 Moi, je suis très avenant.
03:11 J'ai une particularité en soirée, je disparais.
03:15 Ah oui, c'est vrai.
03:16 En disant, je vais chercher un peu de langue avec.
03:18 Et tu sais pas où je suis.
03:20 Et je peux pas vous dire pourquoi
03:21 parce qu'il y a quand même quelques oreilles chastes.
03:23 Quand tu te réveilles et que tu connais pas le prénom de la personne qui est à côté
03:31 et que tu te dis, merde, c'est qui, quoi ?
03:33 Moi, de me réveiller sur le trottoir, comme ça.
03:36 Ah ouais, tu ne peux pas le faire à elle, qu'est-ce que tu se poses ?
03:39 Et une fois, je me suis réveillé et le lit était recouvert d'excréments.
03:43 Et il y avait un post-it avec marqué Blanche-Gensin.
03:47 Blanche-Gensin.
03:48 Voilà.
03:50 La tequila.
03:51 La tequila, c'est vraiment de l'alcool de Chicanos.
03:55 Du diable.
03:56 C'est l'alcool du diable, le diable.
03:58 Ça peut être des feux d'artifice collés entre les fesses.
04:04 Ouais, c'est un spectacle formidable.
04:06 Moi, j'ai encore le souvenir.
04:08 C'était aux Arcs, j'étais au bar et je sens un truc chaud et humide contre moi.
04:13 Je tourne la tête et il y avait un mec qui était en train de pisser.
04:16 Complètement bourré au bar.
04:18 Je lui dis « qu'est-ce que tu fais ? »
04:19 Il fait « oh, je suis bourré. »
04:20 Oh, merde.
04:21 Donc, on s'est un peu engueulé quand même.
04:23 Mais non, mais il y a tout.
04:24 Il y a tout.
04:25 On ne démarre pas au même moment, mais on se suit.
04:31 Ce serait Mickaël, comme ça, au premier abord.
04:33 Et puis, ce n'est pas parce qu'on est amis qu'on fait la fête de la même façon.
04:36 Ce qui est bizarre, c'est qu'il y a des gens qui m'arrêtent dans la rue.
04:42 C'est pas parce qu'ils sont des amis qu'ils me font la fête.
04:44 Il y a des gens qui m'arrêtent dans la rue, et ça doit être peut-être pareil avec toi,
04:47 et qui me parlent de choses dont je ne me souvenais pas.
04:49 On a fait, je ne sais plus, 250 ou 300 émissions, donc on ne se souvient pas de tous les happenings.
04:54 Après, on garde un souvenir assez tendre.
04:57 Ça s'appelle un peu de la nostalgie, parce que c'était nos débuts,
05:00 parce que c'était complètement libre.
05:01 On n'avait aucune contrainte, on faisait ce qu'on voulait.
05:03 Ça nous faisait rire d'avoir ces deux heures d'antenne pour nous en direct.
05:07 Et puis, en même temps, c'est un peu comme des années d'étudiant.
05:10 On est content d'avoir plus d'examens à passer.
05:12 C'est-à-dire qu'on est content de l'avoir fait, et je suis content de ne plus avoir cette quotidienne.
05:16 Ouais, c'est vrai.
05:17 Le happening dont je suis le moins fier, mais ça c'est sûr,
05:22 on en a fait deux dans le morning,
05:24 et je pense que c'est en partie à cause de ça qu'on a décidé d'arrêter,
05:28 parce que la surenchère, elle ne devenait pas saine.
05:31 Il y a eu un gars qu'on avait emmené à 60 bornes de Paris,
05:34 qui s'était mis tout nu sur une aire d'autoroute,
05:38 et on était reparti en voiture.
05:40 Après, on était revenu, on ne l'avait pas abandonné, mais voilà.
05:42 Et puis, le pire du pire, c'est le gars qu'on avait accroché à un arbre dans le bois de boule.
05:46 Et on avait mis quoi ?
05:48 "Vissez-moi dessus, vissez-moi dessus", un panneau.
05:50 On est clairement dans l'humiliation, que ce soit d'un côté ou de l'autre.
05:52 Donc, on n'est plus à rire de nous ou à juste en kikiner les gens.
05:56 On est dans quelque chose qui est humiliant,
05:58 et donc, c'est des choses dont je ne suis super pas fier,
06:00 que je regrette, oui et non, parce que je pense qu'on a touché notre limite.
06:04 C'est là qu'on s'est dit, on va finir par se faire mal ou faire extrêmement mal à quelqu'un.
06:08 Voilà, c'est le problème des happenings, c'est qu'il faut savoir trouver la frontière.
06:12 Je me suis blessé plusieurs fois, même pendant l'émission.
06:17 Il y avait un truc que je trouvais cool, c'était de faire des sorties de champ de la caméra.
06:22 En sautant ?
06:23 En sautant. Et donc, du coup, je sautais pour de vrai,
06:25 sauf que je n'avais pas de matelas derrière la caméra.
06:27 Donc, je tombais sur le sol, et une fois, je suis tombé sur le sol,
06:30 avec mon poing entre le sol et mes côtes.
06:33 Et donc, je me suis cassé deux côtes en direct.
06:36 Et je me suis enlevé comme un con, en faisant...
06:39 On va en refaire au moins deux autres.
06:44 Il faut qu'on trouve le temps, mais c'est prévu qu'on en refasse d'autres.
06:48 On a très envie de se retrouver tous les trois.
06:50 On a déjà tourné plein de fictions qu'on va pouvoir mettre dans les émissions.
06:54 Maintenant, il faut qu'on trouve le moment pour tourner les plateaux.
06:56 [Musique]
06:59 Merci à tous !

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