François Pupponi : «L'établissement aurait du réagir tout de suite»

  • l’année dernière
L'ancien député, François Pupponi, au sujet du harcèlement du petit Maël : «L'établissement aurait du réagir tout de suite [...] On ne peut pas rester sans réaction pendant trois mois [...] Souvent, la difficulté est de faire prendre conscience aux parents du harceleur que leur enfant harcèle». 
Transcript
00:00 l'établissement aurait dû réagir tout de suite.
00:01 On peut effectivement ne pas exclure, mais on doit convoquer les parents
00:05 de l'enfant harceleur.
00:06 On peut sortir l'enfant harceleur de la classe.
00:09 Il y a des dispositifs qui existent.
00:10 On doit le faire prendre en charge éventuellement par le secteur
00:13 pélo-psychiatrique parce qu'un enfant qui harcèle a besoin aussi
00:15 d'une prise en charge, mais on ne peut pas rester sans réaction pendant trois mois.
00:18 Surtout, ce que dit le père, c'est que l'enfant aura été frappé dans la classe.
00:21 Et puis, bien entendu, il faut inciter les parents à porter blindes
00:25 parce qu'autant l'Éducation nationale ne peut pas exclure l'enfant,
00:27 mais elle peut le mettre de côté et l'empêcher de nuire.
00:30 Mais la justice peut faire quelque chose.
00:32 Porter blindes contre un petit garçon de 10 ans, c'est compliqué.
00:34 Mais c'est une décision lourde.
00:36 Malheureusement, pas d'autres solutions au niveau juridique,
00:38 y compris pour que ça cesse.
00:40 Bien sûr, bien sûr.
00:41 Souvent, la difficulté, c'est de faire prendre conscience
00:44 aux parents du harceleur que l'enfant harcèle.
00:48 Et le niveau de détresse du harcelé.
00:51 C'est ça.
00:51 C'est.
00:52 [Musique]
00:55 [SILENCE]

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