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Gabrielle Cluzel, directrice du site d'actualité Boulevard Voltaire, sur le départ définitif de deux religieuses qui ont décidé de quitter la ville de Nantes à cause de l'insécurité : «Le maire de Nantes devrait inviter ces religieuses à revenir, à rester».

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Transcription
00:00 J'ai une partie de ma famille nantaise et je suis mais abasourdie par la situation de Nantes.
00:03 Nantes, c'était la ville bourgeoise par excellence,
00:06 dans laquelle parfois même on s'ennuie un peu tellement elle était tranquille,
00:11 une belle ville, c'était un peu comme Bordeaux, une belle endormie presque.
00:18 Et là, on voit qu'il y a eu une montée de la violence,
00:23 une ville qui est devenue une véritable jade,
00:26 en moins pour une partie du centre-ville, avec une hybridation à la fois des antifas
00:33 et du voyou land ordinaire.
00:36 Et c'est très impressionnant.
00:39 Restons un instant sur la symbolique de ces deux religieuses
00:43 qui doivent prendre des cours de self-défense.
00:46 Non mais c'est la quatrième dimension.
00:48 Même dans les pays des chrétiens d'Orient,
00:52 les religieuses ne partent pas de cette façon-là.
00:56 C'est absolument odieux.
00:57 Ça montre que plus rien n'est sacré.
00:59 Même des femmes, et des femmes dévouées s'il en est, sont attaquées.
01:04 Et si elles jettent l'éponge, c'est que visiblement,
01:06 elles ont essayé par tous les moyens de tenir et n'y sont pas arrivées.
01:11 Je rappelle quand même qu'il y a deux prêtres qui ont été assassinés dans notre pays.
01:14 Et tout le monde peut-être, enfin, peu de monde en tout cas s'en souvient.
01:20 Et c'est assez tragique.
01:22 Donc en réalité, ce n'est pas du tout un sujet anecdotique.
01:26 Cela devrait être pris très au sérieux.
01:28 Il devrait même y avoir une communication du maire
01:32 qui devrait inviter ces religieuses à revenir, à rester.
01:36 – Ah ben c'est l'échec de l'État.
01:38 – Exactement, c'est la preuve, l'échec patent d'une ville.
01:42 Et je suis étonnée qu'il n'y ait pas une communication officielle.
01:44 [Musique]
01:48 [SILENCE]

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