Retrouvez C'est Votre avenir avec Alexandre Delovane au micro de Trina Mac-Dinh, chaque jour de 16h à 17h sur Sud Radio.
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Style de vieTranscription
00:00 - Ok Marjorie, bonjour Marjorie. - Oui bonjour Prima, bonjour Romain.
00:04 - Bienvenue Marjorie, vous nous appelez d'où ? - De Marseille.
00:07 - D'accord, alors vous faites un peu un burn-out émotionnel on va dire.
00:11 - Oui, il m'a dit maternel mais bon. - Ah, expliquez-nous.
00:16 - Bah voilà, j'ai eu mon troisième enfant, mon troisième garçon, il y a trois ans et demi maintenant.
00:25 Et donc à la naissance de celui-ci, j'étais très fatiguée, déjà même pendant la grossesse j'étais très très très fatiguée.
00:31 Après la naissance, ça s'arrangeait pas. Après on a eu le confinement, avec les trois garçons, l'école à la maison, le bébé au milieu.
00:41 À l'époque j'étais encore avec le papa et lui il travaillait à la maison, dans une chambre, en visio, donc il fallait pas faire de bruit.
00:50 Et donc fallait pas que les enfants fassent du bruit mais il pouvait pas sortir donc c'était un peu compliqué.
00:55 Et puis depuis je suis toujours pas remise, plus ça va, plus je déprime, j'ai envie de rien.
01:02 Voilà, j'avais plus d'envie, plus rien.
01:07 - D'accord, alors vous êtes encore avec votre compagnon ?
01:10 - Non, là disons que par rapport au burn-out et tout ça, du coup j'étais un petit peu tendue.
01:15 Et du coup lui il vit chez lui, on est ensemble mais il vit chez lui et je vis chez moi.
01:20 - Ah d'accord, alors parfois ça peut sauver des couples, on l'a déjà entendu dans les témoignages de l'émission.
01:26 Est-ce que c'est bénéfique pour vous ça ?
01:28 - Oui oui parce qu'on est très attachés l'un à l'autre, on est amoureux l'un de l'autre.
01:33 Enfin on voit pas que ce soit lui ou moi, on voit pas notre vie l'un sans l'autre.
01:38 Après il avait aussi un psychologue, il avait la dépendance affective et la peur de l'abandon.
01:51 Donc voilà, je supportais tout ça.
01:54 Et voilà, après pendant un moment j'ai créé une addiction, j'avoue j'ai encore un peu de mal à m'en sortir.
02:02 Mais bon voilà, là depuis quelques mois je me suis donné un objectif au niveau du niveau professionnel.
02:14 Et donc voilà, je voudrais faire une autre version et devenir magnétiseuse, naturopathe.
02:21 - D'accord, alors...
02:22 - Forcément pour ça il faut que je me débarrasse de cette addiction.
02:25 - Lesquelles sont-elles ces addictions que vous avez ?
02:28 - Après j'ai la cigarette comme tout le monde, enfin comme beaucoup.
02:32 - Moi non, je l'ai pas.
02:34 - Moi je l'ai plus.
02:35 - Non, j'avais l'alcool aussi, j'étais là.
02:38 Sans me mettre malade ou vraiment... enfin pas bien non, je restais...
02:47 Mais voilà, tout le temps, tous les jours, pendant un moment.
02:51 Alors des fois j'arrive à calmer, j'en prends pas pendant une semaine, deux semaines,
02:55 mais après je reprends et dès qu'il y a quelque chose qui va pas ou que je m'énerve un peu,
02:59 alors... en burn-out ça m'énerve tous les jours.
03:02 - Vous êtes suivie pour ça ?
03:04 - Non, disons que j'ai longtemps cru que j'étais en dépression.
03:08 - Oui.
03:09 - Et du coup je me sentais pas prête à aller voir quelqu'un, je savais qu'il fallait que je le fasse.
03:15 Mais je me sentais pas prête à aller voir quelqu'un.
03:18 Et là en fin d'année je me suis sentie prête à aller voir.
03:22 Et en fin de compte, c'est vrai que le mot "dépression", j'avais du mal à mettre ce mot-là dessus,
03:27 puisque quand je sortais avec mes amis ou quoi que ce soit, j'étais super contente, c'était génial.
03:32 Ça me faisait sortir de mon quotidien, de ma maison, de...
03:36 Voilà, donc c'est pour ça que j'avais du mal à mettre le mot "dépression",
03:39 mais j'avais pas du tout identifié le burn-out.
03:43 Et vu qu'on travaillait pas en plus, pour moi c'était vraiment...
03:46 Donc là je voulais juste savoir si j'allais réussir à m'en sortir
03:50 et pouvoir justement commencer cette activité.
03:54 - En tant que magnétiseuse, donc. - Voilà.
03:57 - Alors, Romain, je suppose que vous allez évidemment conseiller Marjorie de se faire suivre.
04:03 - Vous me connaissez bien !
04:05 - La même chose que je fais moi.
04:09 Mais bon, déjà d'avoir conscience, et ça je voulais quand même vous féliciter Marjorie,
04:15 parce que c'est pas donné à tout le monde d'admettre qu'on a une addiction,
04:19 de surcroît à la radio.
04:21 Donc déjà, bravo de le dire.
04:23 Non, il faut du courage pour le dire.
04:26 - Ça fait longtemps que je l'admets, que je m'en rends compte,
04:29 ça fait quand même plus d'un an que je me rends compte que c'est là, quoi.
04:33 Après, des fois je me dis "c'est peut-être pas ça",
04:37 parce que pendant une semaine, deux semaines, j'arrive à m'en défaire.
04:41 Mais bon, ça revient, voilà.
04:43 - Je pense que tout le temps que je n'aurais pas repris une vie professionnelle,
04:46 ça sera trop facile.
04:49 - Mais l'admettre, c'est déjà un premier pas vers la guérison.
04:52 - Oui, effectivement. Je vais déjà répondre à votre question sur l'avenir professionnel,
04:56 et puis après on reviendra un petit peu sur ces blessures que vous exprimez là.
05:00 Par rapport à cette reconversion, moi ce que je vois,
05:04 c'est que globalement c'est très favorable, à la fois d'un point de vue voyance,
05:08 mais aussi pour vous d'un point de vue thérapeutique.
05:10 Et ça, c'est très intéressant.
05:11 Pourquoi je dis ça ? Parce que vous avez effectivement ce genre de capacité,
05:14 déjà un petit peu innée, pour être magnétiseur.
05:16 Alors naturopathe, c'est un peu différent.
05:18 Pour moi, magnétiseur et naturopathe, c'est deux choses qui n'ont rien à voir.
05:21 Donc il faut savoir peut-être exactement dans quelle voie vous allez,
05:23 ou si vous voulez faire les deux.
05:25 Mais en tout cas, pour être magnétiseur, il faut déjà des qualités un petit peu innées,
05:28 des choses qu'on a en nous,
05:31 qui sont à la fois intuitives et à la fois une sorte d'aura de guérisseur.
05:35 Donc ça, je pense que vous l'avez, et que vous pouvez tout à fait vous diriger dans cette voie-là.
05:39 Après, la naturopathie, pour moi, c'est autre chose,
05:41 qui se rapproche un peu plus de la médecine,
05:43 avec des formations généralement assez longues, assez complexes.
05:45 Donc je ne sais pas si vous irez jusqu'au bout de cette formation.
05:48 - Vous êtes un peu plus sceptique sur ça ?
05:50 - Je suis un peu plus sceptique sur cette partie-là.
05:51 Par contre, toutes les disciplines intuitives,
05:53 qui sont de l'ordre de la guérison, de la thérapie holistique,
05:55 je pense qu'elles vous sont ouvertes, Marjorie,
05:58 et que vous pouvez très bien envisager une carrière dans cette direction-là,
06:02 et faire une très belle reconversion,
06:04 avec toute une réussite par la suite, une indépendance financière, etc.
06:08 Et puis, un épanouissement.
06:10 Parce que là, je reviens un petit peu à ce que vous disiez,
06:12 vos addictions, vos blessures, etc.
06:14 Quand on est thérapeute, et je le sais bien,
06:16 puisque je le suis, on se guérit aussi soi-même.
06:18 - Ah, mais totalement !
06:20 - C'est vraiment très important de s'épanouir dans sa propre activité.
06:23 Donc peut-être dans votre projet,
06:25 cernez bien exactement ce que vous voulez faire.
06:28 Moi, le magnétisme, je dis oui.
06:29 La naturopathie, je ne sais pas trop avoir.
06:31 Mais peut-être il y a aussi d'autres disciplines
06:33 que vous allez découvrir avec le temps,
06:35 qui vont vous intéresser,
06:36 et vous allez rajouter des cordes à votre arc progressivement.
06:39 C'est généralement comme ça qu'on se construit un parcours thérapeutique.
06:42 Et je pense que ce parcours-là, professionnellement,
06:44 vous est tout à fait ouvert sur les mois et les années qui viennent.
06:47 Après, il y a toujours la peur de se lancer,
06:49 la peur de malfaire, etc.
06:51 Donc ça, c'est des peurs qu'il faut aussi dépasser,
06:53 mais qui font plutôt référence à nos blessures profondes,
06:56 plutôt qu'à des réalités concrètes.
06:58 On est un petit peu sur ce schéma-là.
07:00 Est-ce que vous aviez une question sur votre compagnon aussi,
07:02 ou pas du tout ?
07:04 Non, c'était plutôt le professionnel ?
07:07 Oui, oui, oui.
07:08 D'accord, ok.
07:09 Non, je ne me pose pas de questions là-dessus.
07:11 D'accord, parce qu'on a parlé de votre couple,
07:13 alors je me disais, est-ce que vous aviez une question peut-être là-dessus ?
07:15 Par rapport aux blessures, peut-être,
07:17 pour les addictions de marjorie,
07:19 est-ce que vous ressentez des choses qui pourraient peut-être l'aider ?
07:22 Alors, généralement, les addictions,
07:24 c'est plutôt lié à une forme de blessure d'abandon,
07:26 qui a été soit très peu traitée,
07:29 soit inconsciente, soit maltraitée,
07:31 d'une manière ou d'une autre.
07:32 Voilà, vous en parliez en plus tout à l'heure.
07:34 Alors, ce n'était pas la vôtre, mais je pense que vous l'avez aussi.
07:36 Après, à différents degrés,
07:38 ça peut se traduire par des formes d'addiction,
07:40 parce qu'on va chercher une sorte de complément
07:42 à un vide qu'on a en nous, qui est lié à une blessure d'abandon.
07:45 Donc, effectivement, ça peut être un travail à faire,
07:47 déjà, d'en prendre conscience.
07:48 Vous le disiez, Trina, qu'effectivement, c'est très juste.
07:50 Généralement, les blessures se guérissent à peu près d'elles-mêmes
07:52 quand on en prend conscience.
07:54 Ce qu'il ne faut surtout pas, c'est être fermé à ça.
07:56 Et puis ensuite, vous le disiez aussi, Trina,
07:58 je recommande souvent aux gens d'être quand même suivis,
08:01 surtout quand on a fait des burn-out ou des choses comme ça,
08:03 par un thérapeute de votre choix.
08:05 Ce n'est pas forcément une psychanalyse qui prendra des années.
08:07 Ça peut être des thérapeutes divers et variés
08:09 qui vous conviennent, mais qui sont effectivement
08:11 dans un suivi thérapeutique avec vous,
08:13 que vous ne soyez pas seul face à ça,
08:15 parce que ça creuse des blessures émotionnelles,
08:17 peut-être même des blessures karmiques.
08:19 Et forcément, ce sont des choses qui peuvent ressortir après dans votre vie
08:21 à différents moments.
08:22 - Et entraîner des rechutes.
08:23 - Et entraîner certaines rechutes ou certains échecs.
08:25 Voilà, donc c'est vraiment dommage,
08:27 parce que comme vous le disiez, Trina,
08:29 Marjorie en a tout à fait conscience.
08:31 Donc c'est dommage de ne pas aller travailler plus en profondeur.
08:34 - J'espère que vous avez entendu le message.
08:38 - Oui.
08:39 - Non, j'ai très bien entendu et j'ai même identifié la blessure.
08:43 La blessure, l'abandon d'où elle vient, de quand elle vient.
08:46 - C'est super.
08:47 - D'accord.
08:48 - C'est déjà un très bon travail.
08:49 - Ça fait longtemps que je l'ai identifiée.
08:51 - Oui.
08:52 - Mais je suis toujours en colère,
08:55 et ça ne s'évanouit pas pour autant.
09:00 - Est-ce qu'on peut savoir ?
09:01 On respecte si vous ne voulez pas en parler.
09:03 - Disons que c'est un bébé de 17 ans.
09:06 J'ai avoué à ma maman que son partenaire,
09:09 qui était mon beau-père à l'époque,
09:10 avait eu des attouchements sur moi quand j'étais jeune.
09:13 Et du coup, elle m'a dit,
09:14 "Je n'aime pas les menteuses, tu dégages, elle m'a viré."
09:16 - Ça, c'est typiquement.
09:18 Là, on a le double en plus,
09:19 parce qu'on a l'abandon et la trahison.
09:20 Donc, on a deux grosses blessures qui se passent.
09:23 - Oui.
09:24 - Donc, vraiment à surveiller et à travailler.
09:27 - Et par rapport à ce traumatisme-là aussi,
09:29 par rapport à ça, je vous fois un suivi aussi.
09:31 Vraiment.
09:32 - Non, ça, parce que j'ai réussi à...
09:35 Je pense, ce n'est pas ça, moi.
09:37 C'est plus la réaction de ma mère par rapport à ça
09:39 qui m'a blessée.
09:40 - Oui.
09:41 - On comprend.
09:42 - Oui, parce que lui, j'ai arrivé à le voir après,
09:44 et lui dire que c'était lui le...
09:47 Le fautique et pas moi, et que c'était...
09:50 - Voilà.
09:51 - Voilà.
09:52 - C'est sorti de ce rôle de victime-là.
09:53 - C'est très bien.
09:54 - À ce niveau-là.
09:55 Mais avec ma maman, non, par contre.
09:56 - Oui.
09:57 Donc, il y a peut-être un travail à faire par rapport à ça.
09:59 - Il y a un travail de...
10:00 - Autour de la mère.
10:01 - Autour de la mère, il y a un travail de pardon
10:03 et un travail de guérison de ces deux blessures
10:05 que moi, j'identifie, l'abandon et la trahison,
10:07 qui sont des blessures assez importantes à traiter.
10:09 - Oui.
10:10 Merci beaucoup pour votre témoignage.
10:11 - C'est avec un thérapeute ?
10:12 - Oui.
10:13 - De préférence ?
10:14 - Oui.
10:15 - Prenez soin de vous, donnez-nous de vos nouvelles.
10:18 - Merci beaucoup.
10:19 - À bientôt, merci beaucoup.
10:20 - Merci à vous, au revoir.