Maria Da Silva, vice-présidente de la fédération des marchés de France, était l’invité de BFMTV ce jeudi soir.
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00:00 l'augmentation des prix, nous l'avons vu depuis le mois de juin.
00:03 Je vais régulièrement à Rungis et depuis le mois de juin, les prix se sont emballés.
00:09 Donc effectivement, c'est très inquiétant pour nos commerces, pour nos marchés.
00:13 On ne comprend pas une telle hausse.
00:16 Vous ne comprenez pas ?
00:18 Non.
00:19 Vous n'avez pas d'explication rationnelle ?
00:20 Non, moi je soupçonne vraiment que les intermédiaires se mettent exactement,
00:25 vu votre signe, s'en mettent un peu…
00:27 Oui, tu fais le petit signe comme ça, on traîne un petit peu leur comportement au passage.
00:29 Je dirais même qu'ils en prennent beaucoup plus.
00:32 Je serais étonnée en fin d'année, en 2023, de voir les bilans de certaines maisons,
00:37 et en particulier les grandes surfaces.
00:39 Les intermédiaires, qui moi je le soupçonne, mais vraiment soupçonne,
00:44 se mettent vraiment, font des réserves…
00:47 S'en mettent à la poche, c'est ce que vous dites.
00:49 Exactement, oui, oui, tout à fait.
00:50 Et les grandes surfaces en font partie.
00:54 Ce n'est pas nous les petits indépendants,
00:56 parce que nous nous bataillons, nous bataillons depuis le début.
00:59 Vous vous représentez qui par exemple ?
01:01 Moi je représente la Fédération des marchés de France,
01:03 et nous avons 20 000 adhérents sur notre fédération,
01:06 des petites entreprises, de 2, 3 commerçants, de 3 employés sur les marchés.
01:11 Parce que quand on écoute la grande distribution, c'est les gentils, ce sont eux les gentils.
01:14 Non, ils n'ont jamais été les gentils, non, non, non.
01:17 Et ce qui s'est passé lundi…
01:18 Même avec le panier anti-inflation ?
01:20 Écoutez, nous avons déjà en 2021 présenté le chèque alimentation à M. Bruno Le Maire,
01:27 qui n'en a pas tenu compte.