Réforme des retraites: 60 à 70% de grévistes chez les éboueurs d'Antibes

Les grèves pour protester contre la réforme des retraites continuent et à Antibes, les ordures s'amoncellent sur les trottoirs.

Transcript

00:00 Les éboueurs ont cessé le travail dans de très nombreuses villes.

00:02 C'est le cas en Tybre, dans les Alpes-Maritimes.

00:04 On retrouve Benoît Ruiz.

00:06 Les poubelles s'entassent dans les rues, du coup.

00:08 - Exactement, on n'en est pas encore à la situation parisienne,

00:13 mais regardez sur ces images d'Olivier Gouix,

00:15 on voit que cela fait plusieurs jours qu'elles n'ont pas été ramassées.

00:19 Elles s'amoncèlent devant les résidences et devant les maisons.

00:23 Alors, il y a 60 à 70 % de grévistes encore après quatre jours de grève.

00:27 Et ces grévistes, ils ont des messages à faire passer.

00:30 Ils nous disent ce n'est pas de gaieté de cœur que nous faisons cette action.

00:33 Mais pour cela, nous voulons montrer que la destruction du service public,

00:41 la réforme des retraites, il y a beaucoup de revendications.

00:44 Et donc, ils veulent alerter le gouvernement sur leur situation,

00:48 sur l'inflation aussi.

00:49 Il y a beaucoup, beaucoup de revendications.

00:51 Et ils disent, pour nous faire entendre,

00:53 nous devons laisser les poubelles comme ça sur les bords des routes.

00:56 Alors forcément, avec des conséquences, vous pouvez peut-être le voir.

00:58 Il y a beaucoup de vent aujourd'hui ici à Antibes.

01:01 Il y a même une alerte vent violent.

01:03 Forcément, il va y avoir des déchets qui vont être emportés,

01:05 peut-être dans la Méditerranée.

01:06 Donc, des conséquences néfastes pour l'environnement.

01:10 Mais voilà, ce sont les grévistes qui continuent 60 à 70 %.

01:15 C'est quand même un chiffre important.

01:16 Malgré tout, dans certaines rues, dans certains quartiers,

01:18 attention, ce n'est pas toujours comme ça.

01:20 Il y a encore des ramassages.

01:22 Il y a des éboueurs qui travaillent et ils continuent de ramasser.

01:25 Donc, pour l'instant, la situation est, on va dire, un peu tendue.

01:28 Mais on n'en est pas encore à la situation qu'on peut voir,

01:31 notamment à Paris et qu'on a pu voir dans le passé à Marseille.