Damien Thévenot reçoit l'humoriste Sandrine Sarroche actuellement en tournée dans toute la France pour son dernier spectacle, ce vendredi 10 mars à Bourg les Valence et demain à Aix les Bains.
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00:00 - Bonjour Sandrine Sarroch. - Bonjour Damien.
00:02 - Bienvenue. - Merci.
00:03 - Quel parcours ! - Oh !
00:05 Je vous ai découverte en 2017 au petit Palais des Glaces à Paris,
00:08 - moins de 150 places. - Oui, c'était une toute petite salle.
00:11 Voilà, là en décembre vous étiez au Folies Bergères,
00:13 donc 1800 places pendant trois semaines.
00:15 Vous êtes en tournée dans toute la France, ce soir vous serez à Bourg-les-Valences,
00:18 donc du coup merci d'être là en direct.
00:20 Vous serez entre autres demain soir à Aix-les-Bains.
00:23 - C'est un conte de fées qui se réalise ? - C'est vrai.
00:25 - C'est le métier dont vous rêviez ? - Oui, oui.
00:27 Je ne savais pas vraiment ce que je ferais,
00:30 mais c'était entre effectivement comédienne, chanteuse,
00:33 et je fais tout, finalement je suis ravie.
00:35 Regardez, un extrait, vous campez plein de personnages,
00:37 notamment, moi je l'adore, cette petite mamie dans un Ehpad,
00:40 qui vous reçoit, donc vous, sa petite fille.
00:42 Extrait, regardez.
00:44 Ma petite Sandrine, c'est gentil d'être venue me voir.
00:48 Tu veux une salutricine ?
00:50 Prends dans la boîte, mais je te préviens, je les ai déjà sucées, hein.
00:56 Il ne reste plus que le côté blanc.
00:58 Alors, comme ça, il paraît que tu veux être comédienne ?
01:03 Tu sais, il va falloir avoir de la patience.
01:06 Mais bon, comme on dit chez nous, à force de patience et de sein doux,
01:11 l'éléphant sodomise le poux.
01:13 J'adore, je suis pas le seul d'ailleurs.
01:20 Alors, vous campez plein de personnages,
01:22 on l'a vu, cette petite grand-mère,
01:23 dans une maison de retraite, il y a une ado Instagrammeuse,
01:26 il y a une exilée fiscale française qui va en Belgique à Hucle.
01:30 Moi, je l'adore, celle-ci.
01:31 Est-ce qu'elles existent ou c'est vraiment le fruit de votre imagination ?
01:34 Ma grand-mère a existé, effectivement.
01:37 Les ados existent aussi, mais chaque fois,
01:39 c'est un petit peu des agrégats, c'est des compilations.
01:43 Comme la gardienne portugaise, c'est la compilation
01:46 de toutes les gardiennes que j'ai eues depuis que je suis arrivée à Paris,
01:49 parce qu'évidemment, quand j'étais à Toulon,
01:51 il n'y avait pas de gardienne portugaise.
01:53 Justement, regardez, vous me parlez de Toulon.
01:55 On va s'amuser un petit peu à découvrir votre parcours
01:57 à travers quelques photos, Sandrine.
01:58 Regardez, cette première photo, elle doit forcément
02:01 vous évoquer des souvenirs dans votre vie.
02:03 Que voyez-vous ?
02:04 Ah, ben oui, des bigoudis !
02:07 C'est toute mon enfance.
02:09 Moi, je suis quasiment née dans un salon de coiffure.
02:11 Ma mère était coiffeuse, ma sœur est coiffeuse,
02:14 ma tante est coiffeuse.
02:15 En fait, dans ma famille, ils sont soit coiffeurs, soit pâtissiers.
02:18 Et donc, oui, oui, j'ai...
02:21 C'est peut-être là aussi que le sens de l'observation est né.
02:23 Bien sûr, c'est une sorte de gilet c'est comme ça,
02:26 avec toutes ces femmes et toutes ces confidences,
02:29 puisque c'est quelque chose de très intime, la coiffure.
02:31 Donc, j'ai vu des femmes depuis tout le temps.
02:33 J'ai grandi au milieu de femmes.
02:35 En plus, j'ai beaucoup de tantes, moi.
02:37 Et donc, c'est vrai que de tout ce que j'ai entendu, vu, j'ai...
02:42 Vous vous êtes nourrie.
02:43 Je me suis nourrie, bien sûr.
02:44 Après, il faut interpréter.
02:45 Oui, évidemment.
02:46 Mais déjà, il y avait une matière.
02:47 Oui, j'ai un autre...
02:48 Oui, c'est mon point commun avec Penelope Cruz,
02:51 qui est fille de coiffeuse aussi.
02:52 Non, mais il y a, à mon avis, plein d'autres points communs,
02:54 chère Sandrine.
02:55 Absolument.
02:56 Prochain indice, il est sonore, écoutez.
02:58 Comme les romans en Galilée
03:02 Mademoiselle Schéla.
03:04 C'est vrai que vous connaissiez, connaissiez tout le repère flan de Schéla ?
03:08 C'est-à-dire que c'est ce que je dis, c'est ce que je lui ai dit
03:11 lorsque j'ai été en France.
03:12 Je ne voulais pas être chanteuse, je voulais être Schéla.
03:14 Et d'ailleurs, dans mes jeux imaginaires avec ma sœur,
03:17 je lui demandais de m'appeler Schéla.
03:19 À ce point-là ?
03:20 Oui, oui, oui, c'était un truc parfait.
03:21 Et vous avez pu le lui dire à Schéla ?
03:23 Oui, oui, tout à fait, je lui ai dit.
03:24 Je lui ai dit quand elle est venue sur C'est à vous.
03:27 Et effectivement, oui.
03:28 Vous êtes chroniqueuse le vendredi.
03:29 Je suis chroniqueuse le mercredi.
03:30 Ah, bien chroniqueuse.
03:31 Oui, oui, oui.
03:32 Et donc, bien sûr que je lui ai dit,
03:34 et d'ailleurs, je lui ai chanté toutes ses chansons bout à bout,
03:37 tout son répertoire.
03:38 C'est son répertoire.
03:39 Oui, je l'ai connait toutes.
03:40 Dans ce spectacle, c'est vrai que vous l'avez dit,
03:42 vous campez des personnages, vous chantez aussi.
03:44 On sent que vous aimez ça, la chanson.
03:46 C'est quoi la truite de Schubert en allemand ?
03:48 Ah, bien c'est la truite de Schubert en allemand.
03:50 C'est le morceau que j'avais chanté
03:52 lorsque je suis entrée au conservatoire de Toulon.
03:54 On peut pour nous ?
03:55 Un petit ?
03:57 Et vous l'avez chanté où ça ? Au conservatoire ?
03:59 Au conservatoire, oui, oui.
04:00 Moi, j'étais au conservatoire.
04:01 J'ai fait deux ans de conservatoire en arts lyriques.
04:04 Et donc, c'était mon morceau d'entrée au conservatoire.
04:07 Dis donc.
04:08 Si je vous montre une robe qui évoque le métier d'avocat, d'avocate,
04:13 vous avez un petit peu le même style.
04:15 Oui, c'est ça.
04:16 C'est un peu le même style.
04:17 C'est un peu le même style.
04:18 C'est un peu le même style.
04:19 C'est un peu le même style.
04:20 C'est un peu le même style.
04:21 C'est un peu le même style.
04:22 C'est un peu le même style.
04:23 C'est un peu le même style.
04:24 Vous êtes avocate, avocate.
04:26 Vous avez été, vous vouliez être avocate ?
04:28 Alors, j'ai un diplôme.
04:29 J'ai mon diplôme d'avocat.
04:30 J'ai mon CAPA.
04:31 Ça s'appelle le CAPA.
04:32 J'ai jamais prêté serment parce que j'étais juriste à l'époque.
04:36 Je travaillais à la Commission nationale informatique et liberté.
04:39 Je n'ai jamais prêté serment, mais j'ai quand même beaucoup,
04:41 beaucoup, beaucoup d'amis qui sont avocats.
04:44 Voilà, que j'embrasse d'ailleurs.
04:45 Une jolie ville de France.
04:47 On vous en parlait en début de cette rencontre, Toulon.
04:50 Oui.
04:51 C'est votre ville.
04:52 On dirait Naples, hein ?
04:53 C'est beau, hein ?
04:54 Vous avez quel lien avec votre ville de naissance ?
04:57 C'est ma ville de naissance.
04:58 Je suis née à Toulon.
04:59 J'y suis restée 21 ans.
05:01 Et voilà, Toulon, ça rade, c'est radasse.
05:04 Ça, c'est un spectacle, ça ?
05:07 Non.
05:08 C'est quelque chose qu'on dit à Toulon.
05:10 Il y a plein de choses à Toulon.
05:12 C'est vrai que c'est magnifique.
05:14 C'est dommage qu'en fait, la plupart des gens qui traversent Toulon
05:18 ne voient pas la mer parce qu'en fait,
05:20 ils ont mis des immeubles pour la cacher.
05:23 Je ne sais pas pourquoi, contrairement à Cannes, à Nice, tout ça,
05:25 mais c'est ce que je dis dans mon spectacle.
05:26 Ils viennent de Toulon.
05:27 Tu vois la Côte d'Azur, les beaux bateaux, les milliardaires,
05:29 c'est juste avant.
05:30 On les adore.
05:31 Un petit rap, Sandrine, d'extrait, de sketch sur scène.
05:35 Je l'adore.
05:36 Sonia, la bobo.
05:37 Oh !
05:38 Elle est parisienne, celle-ci.
05:39 Absolument.
05:40 Regardez !
05:41 Alors Sandrine, je te présente Bernard,
05:43 qui est médecin, enfin professeur, spécialisé en gastro-entérologie.
05:47 Bernard Carton, actuellement en librairie,
05:49 avec son ouvrage sur le ventre.
05:52 Notre deuxième cerveau, paraît-il.
05:55 Hein, Sandrine ?
05:56 Tu dois être Einstein !
05:58 [Rires]
06:02 En tout cas, mes amis, je suis ravie, ravie que vous soyez là ce soir.
06:05 Hier soir, on a eu un dîner de cauchemars,
06:07 dans le 8e.
06:08 Oh !
06:09 Que des gens de droite !
06:11 Oh !
06:12 Et le pire, c'est qu'on était d'accord sur tout !
06:15 [Rires]
06:18 - La suite, c'est dans toute la France où je suis client, vous l'avez compris.