Édition de la Nuit du 11/03/2023

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Le résumé de toute l'actualité et des faits marquants de la journée

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00:00 Le gouvernement accélère les débats au Sénat.
00:04 Olivier Dussopt, le ministre du Travail, a dégainé l'article 44.3 de la Constitution.
00:09 Objectif, terminer les débats avant la date butoir de dimanche minuit,
00:13 alors que des centaines d'amendements sont encore à examiner.
00:16 Le Premier ministre britannique a été reçu par Emmanuel Macron à l'Elysée
00:21 à l'occasion d'un sommet entre les deux pays.
00:23 La bonne entente entre les deux hommes d'État a permis de développer plusieurs sujets
00:27 qui étaient sur la table, parmi lesquels le flux migratoire entre la France et le Royaume-Uni.
00:31 Des décisions ont été prises.
00:34 Et un policier a été condamné par la justice pour ne pas avoir pris au sérieux
00:38 l'appel à l'aide d'une jeune femme au téléphone.
00:40 Cette dernière, au lendemain de son appel au 17, a été rouée de coups par son ex-compagnon.
00:45 Nous avons rencontré la victime.
00:47 Et nous reviendrons sur cette affaire invraisemblable à Lyon.
00:51 Des squatteurs expulsés qui réclament des dommages et intérêts
00:54 à la propriétaire du lieu qu'ils occupaient et qu'ils ont dégradé.
00:57 Ces derniers demandent également à récupérer les lieux, rénover.
01:01 Et bonsoir à tous, je suis ravi de vous retrouver sur CNews pour votre édition de la Nuit à la Une.
01:20 De l'actualité, le gouvernement déclenche le vote bloqué sur l'ensemble de la réforme des retraites au Sénat.
01:25 Alors que les discussions doivent se terminer dimanche soir au plus tard
01:28 et que plusieurs centaines d'amendements sont encore à examiner,
01:31 le gouvernement a employé l'article 44.3 de la Constitution pour pouvoir accélérer les débats.
01:37 Alors en quoi consiste cet article ? Les réponses avec Elodie Huchard sur place.
01:41 C'est la fin d'un secret de polichinelle.
01:44 Après 74 heures de débat, le ministre du Travail a pris la parole au Sénat
01:48 pour annoncer le recours à l'article 44.3 de la Constitution
01:52 et l'article 42.10 du règlement du Sénat.
01:56 Et donc de recourir à un vote unique.
01:58 Le ministre Olivier Dussopt a dit ceci,
02:00 "Chaque fois que nous avancerons, tout sera mis en place pour nous ralentir."
02:03 Concrètement, les sénateurs vont se prononcer une seule fois sur les articles
02:07 qui vont de l'article 9 à l'article 20.
02:09 Tout ce qui avait été voté jusque-là sera maintenu.
02:11 Et le gouvernement a maintenu aussi un certain nombre d'amendements, environ 70,
02:15 notamment ceux qui avaient été retenus en commission.
02:18 Alors du côté de la gauche, on crie au coup de force.
02:20 Guillaume Gontard, notamment le patron des écologistes ici au Sénat,
02:23 expliquait que le Sénat était devenu le toutou du gouvernement.
02:27 A l'inverse, sur les bancs de la droite, Bruno Retailleau explique à la gauche
02:30 qu'en raison de leur obstruction, ils sont eux aussi responsables de ce vote bloqué.
02:35 En revanche, pas d'accélération notable des débats,
02:37 puisque la gauche a choisi de défendre malgré tout ses amendements.
02:41 Elle les défend de manière symbolique puisqu'ils ne seront pas soumis au vote.
02:44 On voit donc que les relations commencent à se tendre très clairement
02:47 entre la majorité et la gauche ici au Sénat.
02:49 Alors cette procédure déjà employée en 2003 et en 2010 ne fait pas les affaires de la gauche
02:54 qui avait déposé des centaines d'amendements.
02:56 D'ailleurs, Olivier Dussopt, le ministre du Travail, a justifié l'emploi de cet article
03:00 en pointant l'obstruction des groupes d'opposition.
03:03 La gauche dénonce un coup de force, la droite, elle, soutient l'initiative.
03:07 Écoutez.
03:08 Victor Hugo avait appelé son chien Sénat.
03:13 Eh oui, le Sénat est devenu le toutou du gouvernement.
03:16 Vous avez décidé donc, avant la grande journée du 11 mars,
03:21 de montrer au pays vos réelles intentions,
03:27 que je qualifierais, et vous ne le voyez pas mal, de réactionnaires.
03:30 Vous surjouez l'indignation, chers collègues de gauche,
03:34 et vous faites mine d'être surpris, mais vous ne l'êtes pas.
03:37 Il y a depuis une semaine au Sénat une autre ZAD.
03:41 S'il vous plaît.
03:42 La zone d'amendement débridée des trois parties de la NUPES.
03:46 Et pendant ce temps-là, Emmanuel Macron ne recevra pas les syndicats.
03:50 Dans une lettre envoyée en réponse à l'intersyndical,
03:53 le président de la République dit ne pas sous-estimer le mécontentement des Français.
03:57 Il souhaite laisser la représentation nationale faire son travail au Parlement,
04:01 où le texte est actuellement débattu.
04:03 Les syndicats, eux, réclamaient une rencontre avec le chef de l'État.
04:07 C'est donc une fin de non-recevoir.
04:10 Et pendant ce temps-là, la mobilisation ne faiblit pas.
04:12 Paris, Marseille, Lyon, Lille ou encore Nantes.
04:14 Les Français descendront encore dans la rue partout en France ce samedi
04:17 pour protester contre la réforme des retraites.
04:20 Les services de renseignement attendent jusqu'à un million de personnes mobilisées.
04:24 À Strasbourg, Nice et Toulouse, les manifestants battront le pavé dans la matinée.
04:28 Partout ailleurs, ce sera durant l'après-midi.
04:31 Et dans la capitale, le cortège s'élancera à 14h de la place de la République.
04:36 Mais les commerçants, vous allez le voir, craignent de nouveaux débordements
04:39 à l'image des dernières journées de mobilisation.
04:42 Ce qui est gênant pour nous, c'est qu'on soit obligé de se barricader.
04:45 Sinon, il y a de fortes chances que la vitrine soit cassée.
04:48 Et tout ce qui est après, dégâts, ça entraîne des complications.
04:51 C'est en train de fermeture de l'agence pendant plusieurs semaines,
04:53 le temps que les assurances se déplacent.
04:55 Donc c'est surtout ça qui est un peu énervant.
04:57 Mon équipe m'a encouragé à installer un rideau métallique.
05:01 Alors on baissera le rideau au moment où il passe.
05:03 Je ne suis pas plus inquiet parce que le chiffre d'affaires fonctionne quand même
05:09 durant le reste de la journée.
05:12 Et il ne faut pas désespérer.
05:14 Surtout, il faut encourager, bien sûr, toutes les bonnes volontés.
05:17 Le 36e sommet franco-britannique vient de se clore à Paris.
05:21 Le premier après 5 ans d'interruption pour cause de Brexit, Covid et mésentente.
05:26 Plusieurs dossiers en attente ont été abordés.
05:28 Et des solutions émergent, notamment l'immigration entre les deux pays.
05:33 L'année dernière, 45 000 traversées de la Manche ont eu lieu.
05:36 On écoute d'ailleurs le président de la République à ce propos.
05:39 En 2022, ce sont plus de 1300 traversées d'embarcations de fortune que nous avons empêchées.
05:45 Ensemble, nous avons démantelé 55 filières de criminalité organisées
05:49 et procédé à plus de 500 arrestations grâce au travail de la cellule de renseignement
05:54 conjointe franco-britannique.
05:56 Et Harold Eman a assisté au sommet.
05:59 Il était sur place et il nous fournit les principales conclusions de celui-ci.
06:02 Il y avait au menu trois grands dossiers bilatéraux et plusieurs plus simples.
06:09 Et tous ont été abordés.
06:11 Le Premier ministre britannique est venu avec pas moins de sept ministres.
06:16 On a parlé tout d'abord de la crise, des traversées de la Manche par des migrants
06:21 dans les small boats, ces frêles embarcations fournies par des passeurs
06:26 eux-mêmes liés à des réseaux criminels.
06:29 Richie Sunak, comme son homologue français, est allé au vif du sujet.
06:34 Aujourd'hui, nous avons poursuivi cette coopération à un niveau sans précédent.
06:38 Pour répondre à ce défi commun, nous mettons en place un nouveau centre de détention commun
06:43 dans le nord de la France et un nouveau centre de commandement
06:46 avec des équipes de police supplémentaires.
06:48 Et 500 officiers supplémentaires parcourront les plages françaises.
06:51 Il restera à définir les détails de cette nouvelle coopération bilatérale
06:55 qui se concrétisera surtout sur le sol français.
06:59 Puis il y avait l'énergie.
07:01 Les deux pays ont les mêmes buts en matière d'énergie propre.
07:04 La France, elle, est en train de fournir deux centrales nucléaires au Royaume-Uni
07:09 et les deux pays sont très avancés dans l'hydrogène vert.
07:12 Enfin, en matière militaire, les deux États vont continuer leur exceptionnelle alliance bilatérale
07:19 née d'une volonté commune et de similarité de moyens navals et nucléaires.
07:25 Leur but en Ukraine sont d'ailleurs très proches.
07:29 Les deux souhaitent la victoire des armes ukrainiennes.
07:31 Un dossier agréable pour tous.
07:34 Les procédures d'entrée sur le sol britannique vont être informatisées
07:38 selon une procédure simple et rapide. Les détails à suivre.
07:43 Et outre-manche, les discussions entre les deux chefs d'État ont également été suivies très attentivement.
07:48 Mais les Anglais restent partagés sur le sort des migrants qui tentent la traversée pour rejoindre le Royaume-Uni.
07:54 Tout ce que je peux dire, c'est que je pense que toute personne qui demande l'asile
08:00 le fait probablement pour de bonnes raisons et qu'elle vient d'un endroit qui, vous le savez,
08:04 est dangereux ou qui la menace, elle ou sa famille, d'une manière ou d'une autre.
08:07 Et je pense que nous devrions faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider ces personnes.
08:12 Je n'y crois pas du tout. Quoi qu'il en soit, il n'y a rien qu'ils puissent faire.
08:20 Ils ne peuvent pas les faire retourner dans la Manche et s'ils débarquent à Douvres,
08:24 il faut les mettre sur le prochain ferry pour Calais.
08:26 Mais bien sûr, les Français ne les prendront pas. Ils les renverront tout simplement.
08:30 Dans le cas de l'Ukraine, les visas humanitaires ont été utilisés avec beaucoup de succès.
08:36 Les Ukrainiens n'ont jamais eu à venir ici sur de petites embarcations
08:39 ou à naviguer le système de demande d'asile.
08:42 Ils ont été amenés ici en toute sécurité et légalement.
08:45 J'aimerais que cela se reproduise afin que nous puissions aider davantage de personnes.
08:49 Et on en sait plus sur le profil de l'auteur de la fusillade meurtrière
08:54 dans un centre du culte des témoins de Jéhovah à Hambourg, dans le nord de l'Allemagne.
08:57 L'homme âgé de 35 ans était un ancien membre de la communauté avec laquelle il était en conflit.
09:03 Connu pour des problèmes psychiatriques, le tireur a tué 7 personnes,
09:06 blessant une femme enceinte qui a perdu son enfant.
09:09 Il s'est ensuite donné la mort avant l'intervention des forces de l'ordre.
09:13 Les derniers développements de l'enquête avec Jeanne Cancard et Fabrice Elsner sur place à Hambourg.
09:17 On en sait davantage sur le profil de l'assaillant présumé qui a mis fin à ses jours après être passé à l'acte.
09:23 Il s'agit d'un homme de 35 ans.
09:25 C'est un ancien membre de la communauté des témoins de Jéhovah avec laquelle il était en conflit.
09:31 L'individu était inconnu des services de police.
09:34 Mais ce qui interpelle ici la population, c'est qu'en janvier dernier,
09:37 les autorités avaient reçu un signalement anonyme pour prévenir de sa potentielle dangerosité.
09:42 Un contrôle sur son port d'armes avait alors été effectué.
09:45 Mais la police avait estimé qu'elle pouvait classer l'affaire.
09:48 Mais voilà, deux mois plus tard, ce jeudi soir, cet homme est entré dans un lieu de culte.
09:52 Il a tué 7 personnes âgées de 33 à 60 ans.
09:56 Et une femme enceinte de 7 mois a perdu le bébé qu'elle portait.
09:59 À ce stade de l'enquête, le procureur a indiqué qu'aucun indice ne menait au mobile terroriste.
10:05 Dans le quartier de Grosse-Borstel où s'est déroulé le drame, les habitants sont évidemment sous le choc.
10:10 Certains ont tout entendu jusqu'à l'arrivée des forces de l'ordre qui ont rapidement quadrillé tout le quartier.
10:15 Beaucoup se demandent comment le tireur a pu se procurer cette arme.
10:19 J'ai entendu des bruits sourds plusieurs fois de suite.
10:24 Puis c'était calme.
10:26 Quand j'ai fermé la fenêtre, ces bruits ont de nouveau résonné.
10:29 Puis il y a eu un silence.
10:31 Ensuite, j'ai entendu la police et les pompiers.
10:33 On est choqués, attristés, mais aussi effrayés.
10:38 On sait que quelque chose peut arriver n'importe où.
10:41 En tant qu'habitant de Hambourg, on se sent très tristes.
10:44 Cela me rend triste. Je n'arrive pas à comprendre cet acte.
10:47 Je me demande aussi comment le tireur a pu obtenir son arme.
10:50 Retour en France. Un policier a été condamné cette semaine à 8 mois de prison avec sursis
10:55 et 18 mois d'interdiction d'exercer son métier.
10:58 Le fonctionnaire a été jugé pour ne pas avoir pris au sérieux l'appel au 17 d'une jeune femme.
11:03 Cette dernière, au lendemain de son appel à la police, a été rouée de coups par son ex-compagnon.
11:08 Noémie Schultz et Fabrice Elsner l'ont rencontrée avec son avocate.
11:12 Au lendemain de la condamnation du policier, Ophélie ne cache pas son soulagement.
11:16 Elle n'a rien oublié des mots de l'agent quand le 31 juillet dernier, elle appelle le 17.
11:21 Son ex-compagnon est alors derrière sa porte d'entrée et la menace de mort.
11:25 Le policier, toujours au téléphone, entend les échanges, mais ne la prend pas au sérieux.
11:30 - Il m'a dit "Vous avez vu comment on voulait parler ? C'est bien fait pour vous, grosse merde."
11:33 Et il m'a raccroché au nez.
11:35 Si la police me défend pas, me protège pas, qui va me protéger ?
11:40 Ce monsieur ne peut pas être policier.
11:42 Ce soir de juillet, la police ne se déplace pas.
11:45 Le lendemain, l'ex-conjoint attend Ophélie en bas de chez elle et la frappe violemment avec un club de golf.
11:50 Pour cette avocate, la négligence du policier a été lourde de conséquences.
11:54 - L'agresseur, il préfère des menaces de mort.
11:58 Il voit que la victime, elle appelle une protection.
12:00 Elle n'obtient pas de protection, il passe à l'exécution.
12:03 C'est pas possible qu'on n'écoute pas aujourd'hui une femme qui appelle et qui dit "Je suis en danger de mort".
12:09 Il est là l'agresseur, il le sait le policier.
12:11 Bon, il faut qu'il agisse.
12:13 En plus d'une condamnation à 8 mois de prison avec sursis,
12:16 le policier n'a pas le droit d'exercer ses fonctions pendant 18 mois.
12:19 Il doit aussi indemniser la victime.
12:21 Il peut faire appel de cette décision.
12:23 - Et cette affaire, à peine croyable à Lyon,
12:26 une propriétaire qui a repris possession de son bien complètement dégradé se retrouve poursuivie par ses squatteurs.
12:33 Ces derniers lui réclament des dommages et intérêts et exigent de pouvoir occuper à nouveau les lieux, mais rénover.
12:39 Le voisinage espère bien sûr que la justice ne leur donnera pas raison.
12:42 Olivier Madinier nous raconte cette situation ubuesque à Lyon avec le récit de Thibault Marcheteau.
12:49 Au début de l'année, cette gérante d'une société de promotion immobilière reprend possession de son immeuble,
12:54 squatté pendant 18 mois et ne peut que constater les dégâts.
12:58 - Ils ont épargné aucune pièce.
13:00 Tout est, vous pouvez le constater, tout est tagué du sol au plafond.
13:06 Il y a quelques semaines, les anciens locataires illégaux de cet immeuble de 800 m2
13:11 décident d'attaquer en justice la propriétaire des lieux pour expulsion illégale avant la fin de la trêve hivernale.
13:18 - Ils nous réclament des dommages et intérêts.
13:20 Ils souhaitent donc récupérer leur squat, leur logement et ils souhaitent également qu'on remette l'immeuble en l'état.
13:32 Les voisins craignent de voir revenir ces squatteurs si la justice leur donne raison.
13:36 - Pendant près de deux ans, on a eu un spectacle permanent. Il suffisait d'ouvrir la fenêtre pour avoir les gens qui dansaient, qui se baignaient dans des tenues d'Ève.
13:46 La nuit, quand vous vous relevez à 5h ou 3h du matin pour entendre la musique et puis les gens hurlaient, au bout d'un moment, c'est un petit peu fatigant.
13:55 La justice rendra sa décision le 14 mars prochain.
13:58 - Vous l'avez entendu, en plus des dommages et intérêts demandés, les squatteurs demandent à récupérer les lieux, rénover.
14:04 Mais alors sur quel article de loi s'appuient les plaignants ?
14:07 Élément de réponse avec cet avocat spécialisé en droit immobilier.
14:11 - Oui, je comprends qu'on tombe des nues. Alors moi, en tant qu'avocat, je suis un peu plus habitué.
14:15 Alors c'est vrai que c'est une première de voir un squatteur qui poursuit le propriétaire.
14:18 Et d'après ce que j'ai compris de ce dossier, c'est qu'il y a eu une décision du juge qui lui-même, et ça on le voit très fréquemment,
14:22 a décidé de faire bénéficier, malgré la loi Elan, aux squatteurs du bénéfice de la travaille hivernale.
14:28 Et c'est ça que les squatteurs reprochent, entre guillemets, à leur propriétaire.
14:32 Mais la demande de dommages et intérêts, elle est quand même assez rocambolesque.
14:36 Elle a un fondement juridique, qui est effectivement le non-respect de cette décision de justice.
14:40 Il faut espérer quand même que le tribunal, dans sa sagesse, déboute les squatteurs de cette demande de dommages et intérêts.
14:47 Ce serait quand même surréaliste.
14:49 - Et au chapitre économie, en cette période d'inflation, les Français sont nombreux à tirer un trait sur des produits devenus maintenant trop chers.
14:56 Mais certains aliments ne peuvent pas être rayés de la liste des courses.
14:59 C'est le cas du lait infantile.
15:01 Son prix a augmenté de 15 à 20 % dans les rayons des supermarchés et dans les pharmacies.
15:06 Solène Boulan, Fabrice Elsner et Jeanne Cancart.
15:09 - Dans les rayons de ce supermarché, l'inflation s'est aussi invitée dans les boîtes de lait qu'achète habituellement ce père pour sa fille.
15:17 Elles sont passées de 12 à 16 euros l'unité en quelques semaines.
15:21 - Ça fait un gros budget. Avec les couches, c'est presque le plus gros budget.
15:24 Clairement, il n'y a pas le choix et changer de lait, c'est compliqué.
15:28 Et donc, bon, on n'a pas le choix. On l'achète au prix qu'il est.
15:31 Ça, on ne peut pas s'en passer. Hein, le biberon ?
15:36 Et le constat est le même dans cette pharmacie.
15:40 - Là, pour ce lait, typiquement, ça a augmenté de 2,50 euros sur un mois au niveau du prix d'achat.
15:47 Donc, pour les mamans, ça se ressent vraiment.
15:50 On ne fait quasiment pas de marge pour justement ne pas impacter le panier des mamans,
15:54 puisque c'est des produits importants, c'est pour leur bébé.
15:56 Ce qui serait bien, ce serait quand même pour des produits comme ça de première nécessité,
16:00 que ce soit régulé, que ce soit encadré au même titre que les oeufs, le lait, le beurre pour la plupart des Français, quoi.
16:08 Pour lutter contre la hausse des prix, le ministère de l'Economie a lancé un trimestre anti-inflation
16:14 de manière à ce que les enseignes s'engagent à proposer un prix le plus bas possible.
16:20 - Et tout de suite, votre journal des sports sur CNews.
16:22 Et on démarre ce journal des sports avec la 27ème journée de Ligue 1 en ouverture.
16:28 Lille accueillait Lyon et au terme d'un match fou, les deux équipes se sont séparées sur un nul.
16:33 À dix minutes du terme, Jonathan David, auteur des trois buts des Dogs, pensait avoir offert la victoire aux siens.
16:39 Mais Alexandre Lacazette, le capitaine lyonnais, a réduit la marque puis égalisé pour les Gaunes.
16:44 Avant un dernier rebondissement, un troisième pénalty accordé aux nordistes à la 95ème minute.
16:51 Puis finalement, annulé par la VAR, score final 3 partout.
16:55 Lyon en profite pour remonter à la 8ème place et les Lillois ratent eux l'opportunité d'intégrer le top 5.
17:03 Et de la Ligue 1, il y en aura aussi ce samedi sur Canal+ à 21h, Canal+ 360.
17:09 Le Paris-Saint-Germain se déplace sur la pelouse de Brest.
17:12 Les Parisiens en quête de rachat et contraints de se relever après l'élimination mercredi en Ligue des Champions face au Bayern.
17:19 Une nouvelle désillusion que les joueurs de la capitale vont devoir surmonter pour conserver leur titre de champion de France.
17:25 Explication avec Benjamin Briteau.
17:28 Comment se relever, rebondir après une chute vertigineuse mercredi en Ligue des Champions ?
17:36 L'élimination face au Bayern a laissé des traces mais pas question de se résigner.
17:41 "Dans le WC, il y a eu beaucoup de déceptions, de colères. Les joueurs étaient à la fois fatigués mais très déçus.
17:50 Il faut maintenant se projeter sur l'objectif du championnat très rapidement."
17:54 Pas question pour Galtier de laisser tomber.
17:57 Si Paris est d'ores et déjà éliminé en Ligue des Champions mais aussi en Coupe de France dès les 8ème de finale, reste encore le championnat.
18:06 "Vous renvoyez le message que finalement ce titre c'est facile. Non, ce n'est pas facile. Même si on est le Paris Saint-Germain, ce n'est pas facile d'être champion de France."
18:16 Paris n'a plus que la Ligue 1 à quoi se raccrocher.
18:20 En cas de sacre, le PSG deviendrait le club le plus titré avec 11 championnats de France. De quoi peut-être sauver les apparences.
18:30 Et on enchaîne avec la boxe. Ce samedi, c'est le retour de la conquête de Tony Iocca sur Canal+.
18:36 13ème combat pour le champion olympique des Lourdes à Rio qui retrouve les rings 10 mois après sa défaite face à Martin Bacollet.
18:43 Face à lui, le vétéran Carlos Takam, ancien détenteur de la ceinture mondiale WBF et vainqueur de 39 de ses 47 combats.
18:51 Sur la balance et côté pression, avantage pour Takam. Présentation avec Raphaël Redon.
18:58 La pesée, ce moment à part, propre au boxeur. Un premier combat finalement.
19:03 "Carlos Takam pesait à 117 kilos et 600 grammes."
19:07 "Je suis un loup, c'est normal que je sois un peu plus loup que lui. Il est un jeune loup, il monte. C'était ma volonté d'être un peu plus loup."
19:15 Avantage Takam de 4 kilos, avantage expérience aussi pour le franco-cameroonais.
19:20 Ce moment unique de veille de combat devenu à force un réveil de la sagesse.
19:25 "Le stress ne résout rien. Il vaut mieux être décontracté pour affronter les événements, les choses les plus importantes dans ta vie."
19:33 "Il vaut mieux être décontracté que d'être stressé."
19:36 Il reste important pour lui ce combat face à Tony Oka. Pour montrer que sa préparation est réussie comme il l'a martelé.
19:42 Mais aussi pour ramener Yoka à la réalité. Il a plus à perdre que son aîné.
19:47 "C'est vrai que les défis du regard, ça a son importance, surtout dans la boxe."
19:53 "Moi je dirais que surtout quand il s'agit d'un gros combat comme un championnat de jiu-mono, tout ça."
19:59 "Mais pour moi, ça ne veut plus trop dire grand chose pour moi avec tout le métier que j'ai."
20:05 A 42 ans, faire tomber Yoka pour la deuxième fois, ça reste un défi de taille. Après tout, Takam semble taillé pour.
20:13 Et un mot de ski alpin avec cette nouvelle date clé dans la carrière de Michaela Schifrin.
20:17 L'américaine a remporté ce vendredi le slalom géant d'Ars en Suède.
20:21 Son 12e succès de la saison et surtout son 86e en Coupe du Monde.
20:26 Elle qui avait déjà égalé puis dépassé cet hiver le record de 82 victoires de l'Insevon chez les femmes.
20:34 Égale la marque établie chez les hommes par le Suédois Ingemar Stenmark.
20:39 L'américaine qui fêtera ses 28 ans lundi remporte par la même occasion le petit globe du slalom géant.
20:45 Et restez bien avec nous sur CNews. Dans un instant, nous reviendrons sur le coup d'accélérateur de la réforme des retraites au Sénat.
20:55 Alors que les débats doivent se terminer au plus tard dimanche soir à minuit, le gouvernement a dégainé l'article 44.3 de la Constitution.
21:02 Objectif, boucler les discussions à temps alors que des centaines d'amendements restent à examiner.
21:08 A tout de suite sur CNews.
21:10 Le gouvernement accélère les débats au Sénat. Olivier Dussopt, le ministre du Travail, a dégainé l'article 44.3 de la Constitution.
21:29 Objectif, terminer les débats avant la date butoir de dimanche minuit alors que des centaines d'amendements sont encore à examiner.
21:36 Le Premier ministre britannique a été reçu par Emmanuel Macron à l'Elysée à l'occasion d'un sommet entre les deux pays.
21:43 La bonne entente entre les deux hommes d'Etat a permis de développer plusieurs sujets qui étaient sur la table,
21:48 parmi lesquels le flux migratoire entre la France et le Royaume-Uni. Des décisions ont été prises.
21:54 Et un policier a été condamné par la justice pour ne pas avoir pris au sérieux l'appel à l'aide d'une jeune femme au téléphone.
22:00 Cette dernière, au lendemain de son appel au 17, a été rouée de coups par son ex-compagnon.
22:05 Nous avons rencontré la victime.
22:07 Et nous reviendrons sur cette affaire invraisemblable à Lyon.
22:11 Des squatteurs expulsés qui réclament des dommages et intérêts à la propriétaire du lieu qu'ils occupaient et qu'ils ont dégradé.
22:17 Ces derniers demandent également à récupérer les lieux, rénover.
22:22 [Générique]
22:35 Et bonsoir à tous, je suis ravi de vous retrouver sur CNews pour votre édition de la Nuit à la Une.
22:40 De l'actualité, le gouvernement déclenche le vote bloqué sur l'ensemble de la réforme des retraites au Sénat,
22:45 alors que les discussions doivent se terminer dimanche soir au plus tard et que plusieurs centaines d'amendements sont encore à examiner.
22:51 Le gouvernement a employé l'article 44.3 de la Constitution pour pouvoir accélérer les débats.
22:57 Alors en quoi consiste cet article ? Les réponses avec Elodie Huchard sur place.
23:01 C'est la fin d'un secret de Pauline Schinell.
23:04 Après 74 heures de débat, le ministre du Travail a pris la parole au Sénat pour annoncer le recours à l'article 44 alinéa 3 de la Constitution
23:12 et l'article 42 alinéa 10 du règlement du Sénat et donc de recourir à un vote unique.
23:18 Le ministre Olivier Dussopt a dit ceci, chaque fois que nous avancerons, tout sera mis en place pour nous ralentir.
23:24 Concrètement, les sénateurs vont se prononcer une seule fois sur les articles qui vont de l'article 9 à l'article 20.
23:29 Tout ce qui avait été voté jusque-là sera maintenu et le gouvernement a maintenu aussi un certain nombre d'amendements, environ 70,
23:36 notamment ceux qui avaient été retenus en commission.
23:38 Alors du côté de la gauche, on crie au coup de force. Guillaume Gontard, notamment le patron des écologistes ici au Sénat,
23:44 expliquait que le Sénat était devenu le toutou du gouvernement.
23:47 A l'inverse, sur les bancs de la droite, Bruno Retailleau explique à la gauche qu'en raison de leur obstruction,
23:52 ils sont eux aussi responsables de ce vote bloqué.
23:55 En revanche, pas d'accélération notable des débats puisque la gauche a choisi de défendre malgré tout ces amendements.
24:01 Elle les défend de manière symbolique puisqu'ils ne seront pas soumis au vote.
24:04 On voit donc que les relations commencent à se tendre très clairement entre la majorité et la gauche ici au Sénat.
24:09 Alors cette procédure déjà employée en 2003 et en 2010 ne fait pas les affaires de la gauche qui avait déposé des centaines d'amendements.
24:16 D'ailleurs, Olivier Dussopt, le ministre du Travail, a justifié l'emploi de cet article en pointant l'obstruction des groupes d'opposition.
24:23 La gauche dénonce un coup de force, la droite, elle, soutient l'initiative. Écoutez.
24:28 Victor Hugo avait appelé son chien Sénat. Eh oui, le Sénat est devenu le toutou du gouvernement.
24:36 Vous avez décidé donc avant la grande journée du 11 mars de montrer au pays vos réelles intentions que je qualifierais, et vous ne le voyez pas mal, de réactionnaires.
24:50 Vous surjouez l'indignation, cher collègue de gauche, et vous faites mine d'être surpris mais vous ne l'êtes pas.
24:57 Il y a depuis une semaine au Sénat une autre zone.
25:01 S'il vous plaît. C'est moi qui est préside.
25:04 La zone d'amendement débridée des trois parties de la NUPES.
25:07 Et pendant ce temps-là, Emmanuel Macron ne recevra pas les syndicats.
25:10 Dans une lettre envoyée en réponse à l'intersyndical le président de la République, il dit ne pas sous-estimer le mécontentement des Français.
25:17 Il souhaite laisser la représentation nationale faire son travail au Parlement, où le texte est actuellement débattu.
25:23 Les syndicats, eux, réclamaient une rencontre avec le chef de l'État.
25:27 C'est donc une fin de non-recevoir.
25:30 Et pendant ce temps-là, la mobilisation ne faiblit pas.
25:32 Paris, Marseille, Lyon, Lille ou encore Nantes.
25:35 Les Français descendront encore dans la rue partout en France ce samedi pour protester contre la réforme des retraites.
25:40 Les services de renseignement attendent jusqu'à un million de personnes mobilisées.
25:44 À Strasbourg, Nice et Toulouse, les manifestants battront le pavé dans la matinée.
25:48 Partout ailleurs, ce sera durant l'après-midi.
25:51 Et dans la capitale, le cortège s'élancera à 14h de la place de la République.
25:56 Mais les commerçants, vous allez le voir, craignent de nouveaux débordements, à l'image des dernières journées de mobilisation.
26:01 Ce qui est gênant pour nous, c'est qu'on soit obligé de se barricader, sinon il y a de fortes chances que la vitrine soit cassée.
26:07 Et tout ce qui est après, dégâts, ça entraîne des complications.
26:11 On est en train de faire le tour de l'agence pendant plusieurs semaines, le temps que les assurances se déplacent.
26:15 Donc c'est surtout ça qui est un peu énervant.
26:17 Mon équipe m'a encouragé à installer un rideau métallique.
26:21 Alors on baissera le rideau au moment où il passe.
26:23 Je ne suis pas plus inquiet parce que le chiffre d'affaires fonctionne quand même durant le reste de la journée.
26:31 Et il ne faut pas désespérer.
26:34 Surtout, il faut encourager, bien sûr, toutes les bonnes volontés.
26:37 Le 36e sommet franco-britannique vient de se clore à Paris.
26:41 Le premier après cinq ans d'interruption pour cause de Brexit, Covid et mésententes.
26:46 Plusieurs dossiers en attente ont été abordés.
26:48 Et des solutions émergent, notamment l'immigration entre les deux pays.
26:53 L'année dernière, 45 000 traversées de la Manche ont eu lieu.
26:57 On écoute d'ailleurs le président de la République à ce propos.
27:00 En 2022, ce sont plus de 1300 traversées d'embarcations de fortune que nous avons empêchées.
27:05 Ensemble, nous avons démantelé 55 filières de criminalité organisée.
27:10 Et procédé à plus de 500 arrestations grâce au travail de la cellule de renseignement conjointe franco-britannique.
27:17 Et Harold Eman a assisté au sommet.
27:19 Il était sur place. Il nous fournit les principales conclusions de celui-ci.
27:23 Il y avait au menu trois grands dossiers bilatéraux et plusieurs plus simples.
27:29 Et tous ont été abordés.
27:31 Le Premier ministre britannique est venu avec pas moins de sept ministres.
27:37 On a parlé tout d'abord de la crise des traversées de la Manche par des migrants dans les small boats.
27:43 Ces frêles embarcations fournies par des passeurs eux-mêmes liés à des réseaux criminels.
27:49 Richie Sunak, comme son homologue français, est allé au vif du sujet.
27:54 Aujourd'hui, nous avons poursuivi cette coopération à un niveau sans précédent pour répondre à ce défi commun.
28:00 Nous mettons en place un nouveau centre de détention commun dans le nord de la France
28:04 et un nouveau centre de commandement avec des équipes de police supplémentaires.
28:08 Et 500 officiers supplémentaires parcourront les plages françaises.
28:11 Il restera à définir les détails de cette nouvelle coopération bilatérale qui se concrétisera surtout sur le sol français.
28:19 Puis il y avait l'énergie. Les deux pays ont les mêmes buts en matière d'énergie propre.
28:24 La France, elle, est en train de fournir deux centrales nucléaires au Royaume-Uni.
28:29 Et les deux pays sont très avancés dans l'hydrogène vert.
28:32 Enfin, en matière militaire, les deux États vont continuer leur exceptionnelle alliance bilatérale
28:39 née d'une volonté commune et de similarité de moyens navals et nucléaires.
28:45 Leur but en Ukraine sont d'ailleurs très proches. Les deux souhaitent la victoire des armes ukrainiennes.
28:51 Un dossier agréable pour tous.
28:54 Les procédures d'entrée sur le sol britannique vont être informatisées
28:58 selon une procédure simple et rapide. Les détails à suivre.
29:03 Et outre-manche, les discussions entre les deux chefs d'État ont également été suivies très attentivement.
29:08 Mais les Anglais restent partagés sur le sort des migrants qui tentent la traversée pour rejoindre le Royaume-Uni.
29:14 Tout ce que je peux dire, c'est que je pense que toute personne qui demande l'asile le fait probablement pour de bonnes raisons.
29:22 Et qu'elle vient d'un endroit qui, vous le savez, est dangereux ou qui la menace elle ou sa famille d'une manière ou d'une autre.
29:28 Et je pense que nous devrions faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider ces personnes.
29:32 Je n'y crois pas du tout. Quoi qu'il en soit, il n'y a rien qu'ils puissent faire.
29:41 Ils ne peuvent pas les faire retourner dans la Manche et s'ils débarquent à Douvres, il faut les mettre sur le prochain ferry pour Calais.
29:46 Mais bien sûr, les Français ne les prendront pas. Ils les renverront tout simplement.
29:51 Dans le cas de l'Ukraine, les visas humanitaires ont été utilisés avec beaucoup de succès.
29:56 Les Ukrainiens n'ont jamais eu à venir ici sur de petites embarcations ou à naviguer le système de demande d'asile.
30:02 Ils ont été amenés ici en toute sécurité et légalement.
30:05 J'aimerais que cela se reproduise afin que nous puissions aider davantage de personnes.
30:09 Et on en sait plus sur le profil de l'auteur de la fusillade meurtrière dans un centre du culte des témoins de Jéhovah à Hambourg, dans le nord de l'Allemagne.
30:18 L'homme âgé de 35 ans était un ancien membre de la communauté avec laquelle il était en conflit.
30:23 Connu pour des problèmes psychiatriques, le tireur a tué 7 personnes, blessant une femme enceinte qui a perdu son enfant.
30:29 Il s'est ensuite donné la mort avant l'intervention des forces de l'ordre.
30:33 Les derniers développements de l'enquête avec Jeanne Cancard et Fabrice Elsner sur place à Hambourg.
30:38 On en sait davantage sur le profil de l'assaillant présumé qui a mis fin à ses jours après être passé à l'acte.
30:44 Il s'agit d'un homme de 35 ans, c'est un ancien membre de la communauté des témoins de Jéhovah avec laquelle il était en conflit.
30:51 L'individu était inconnu des services de police.
30:54 Mais ce qui interpelle ici la population, c'est qu'en janvier dernier, les autorités avaient reçu un signalement anonyme pour prévenir de sa potentielle dangerosité.
31:02 Un contrôle sur son port d'armes avait alors été effectué, mais la police avait estimé qu'elle pouvait classer l'affaire.
31:08 Mais voilà, deux mois plus tard, ce jeudi soir, cet homme est entré dans un lieu de culte.
31:12 Il a tué cette personne âgée de 33 à 60 ans et une femme enceinte de 7 mois a perdu le bébé qu'elle portait.
31:19 À ce stade de l'enquête, le procureur a indiqué qu'aucun indice ne menait au mobile terroriste.
31:25 Dans le quartier de Grosse-Borstel où s'est déroulé le drame, les habitants sont évidemment sous le choc.
31:30 Certains ont tout entendu jusqu'à l'arrivée des forces de l'ordre qui ont rapidement quadrillé tout le quartier.
31:35 Beaucoup se demandent comment le tireur a pu se procurer cette arme.
31:39 J'ai entendu des bruits sourds plusieurs fois de suite.
31:44 Puis c'était calme.
31:46 Quand j'ai fermé la fenêtre, ces bruits ont de nouveau résonné.
31:49 Puis il y a eu un silence.
31:51 Ensuite, j'ai entendu la police et les pompiers.
31:53 On est choqués, attristés, mais aussi effrayés.
31:58 On sait que quelque chose peut arriver n'importe où.
32:01 En tant qu'habitant de Hambourg, on se sent très tristes.
32:04 Cela me rend triste. Je n'arrive pas à comprendre cet acte.
32:06 Je me demande aussi comment le tireur a pu obtenir son arme.
32:09 Retour en France. Un policier a été condamné cette semaine à 8 mois de prison avec sursis et 18 mois d'interdiction d'exercer son métier.
32:17 Le fonctionnaire a été jugé pour ne pas avoir pris au sérieux l'appel au 17 d'une jeune femme.
32:22 Cette dernière, au lendemain de son appel à la police, a été rouée de coups par son ex-compagnon.
32:27 Noémie Schultz et Fabrice Elsner l'ont rencontrée avec son avocate.
32:31 Au lendemain de la condamnation du policier, Ophélie ne cache pas son soulagement.
32:36 Elle n'a rien oublié des mots de l'agent quand le 31 juillet dernier, elle appelle le 17.
32:41 Son ex-compagnon est alors derrière sa porte d'entrée et la menace de mort.
32:45 Le policier, toujours au téléphone, entend les échanges, mais ne la prend pas au sérieux.
32:50 Il m'a dit "Vous avez vu comment on voulait parler ? C'est bien fait pour vous, grosse merde."
32:53 Et il m'a raccroché au nez.
32:55 Si la police ne me défend pas, ne me protège pas, qui va me protéger ?
33:00 Ce monsieur ne peut pas être policier.
33:02 Ce soir de juillet, la police ne se déplace pas.
33:05 Le lendemain, l'ex-conjoint attend Ophélie en bas de chez elle et la frappe violemment avec un club de golf.
33:10 Pour cette avocate, la négligence du policier a été lourde de conséquences.
33:15 L'agresseur, il préfère des menaces de mort.
33:18 Il voit que la victime, elle appelle une protection.
33:21 Elle n'obtient pas de protection, il passe à l'exécution.
33:23 Ce n'est pas possible qu'on n'écoute pas aujourd'hui une femme qui appelle et qui dit "Je suis en danger de mort."
33:29 Il est là l'agresseur, il le sait le policier. Il faut qu'il agisse.
33:33 En plus d'une condamnation à 8 mois de prison avec sursis, le policier n'a pas le droit d'exercer ses fonctions pendant 18 mois.
33:39 Il doit aussi indemniser la victime. Il peut faire appel de cette décision.
33:43 Et cette affaire, à peine croyable à Lyon, une propriétaire qui a repris possession de son bien complètement dégradé
33:50 se retrouve poursuivi par ses squatteurs.
33:53 Ces derniers lui réclament des dommages et intérêts et exigent de pouvoir occuper à nouveau les lieux mais rénover.
33:59 Le voisinage espère bien sûr que la justice ne leur donnera pas raison.
34:02 Olivier Madinier nous raconte cette situation ubuesque à Lyon avec le récit de Thibault Marcheteau.
34:08 Au début de l'année, cette gérante d'une société de promotion immobilière reprend possession de son immeuble,
34:14 squatté pendant 18 mois et ne peut que constater les dégâts.
34:18 Ils n'ont épargné aucune pièce, tout est tagué du sol au plafond.
34:26 Il y a quelques semaines, les anciens locataires illégaux de cet immeuble de 800 m2 décident d'attaquer en justice
34:33 la propriétaire des lieux pour expulsion illégale avant la fin de la trêve hivernale.
34:38 Ils nous réclament des dommages et intérêts, ils souhaitent donc récupérer leur squat, leur logement et ils souhaitent également qu'on remette l'immeuble en l'état.
34:52 Les voisins craignent de voir revenir ces squatteurs si la justice leur donne raison.
34:57 Pendant près de deux ans, on a eu un spectacle permanent, il suffisait d'ouvrir la fenêtre pour avoir les gens qui dansaient, qui se baignaient dans des tenues d'Ève.
35:07 La nuit quand vous vous relevez à 5h ou 3h du matin pour entendre la musique et puis les gens hurler, au bout d'un moment c'est un petit peu fatigant.
35:15 La justice rendra sa décision le 14 mars prochain.
35:19 Et vous l'avez entendu, en plus des dommages et intérêts demandés, les squatteurs demandent à récupérer les lieux, rénover.
35:25 Mais alors sur quel article de loi s'appuient les plaignants ?
35:28 Et les mains de réponse avec cet avocat spécialisé en droits immobiliers.
35:31 Oui je comprends qu'on tombe des nues, alors moi en tant qu'avocat je suis un peu plus habitué, alors c'est vrai que c'est une première de voir un squatteur qui poursuit le propriétaire.
35:38 Et d'après ce que j'ai compris de ce dossier, c'est qu'il y a eu une décision du juge qui lui-même, et ça on le voit très fréquemment,
35:43 a décidé de faire bénéficier malgré la loi Elan, aux squatteurs du bénéfice de la travaille hivernale.
35:48 Et c'est ça que les squatteurs reprochent entre guillemets à leur propriétaire.
35:52 Mais la demande de dommages et intérêts, elle est quand même assez rocambolesque.
35:56 Elle a un fondement juridique, qui est effectivement le non-respect de cette décision de justice.
36:01 Il faut espérer quand même que le tribunal, dans sa sagesse, déboute les squatteurs de ces demandes de dommages et intérêts, ce serait quand même surréaliste.
36:08 Et au chapitre économie, en cette période d'inflation, les Français sont nombreux à tirer un trait sur des produits devenus maintenant trop chers.
36:16 Mais certains aliments ne peuvent pas être rayés de la liste des courses.
36:19 C'est le cas du lait infantile. Son prix a augmenté de 15 à 20 % dans les rayons des supermarchés et dans les pharmacies.
36:26 Solène Boulan, Fabrice Elsner et Jeanne Cancart.
36:29 Dans les rayons de ce supermarché, l'inflation s'est aussi invitée dans les boîtes de lait qu'achète habituellement ce père pour sa fille.
36:37 Elles sont passées de 12 à 16 euros l'unité en quelques semaines.
36:41 Ça fait un gros budget. Avec les couches, c'est presque le plus gros budget.
36:44 Clairement, il n'y a pas le choix et changer de lait, c'est compliqué. Et donc, si on n'a pas le choix, on l'achète au prix qu'il est.
36:51 Ça, on ne peut pas s'en passer. Hein, le biberon ?
36:56 Et le constat est le même dans cette pharmacie.
37:00 Là, pour ce lait, typiquement, ça a augmenté de 2,50 euros sur un mois au niveau du prix d'achat.
37:07 Donc, pour les mamans, ça se ressent vraiment.
37:10 On ne fait quasiment pas de marge pour justement ne pas impacter le panier des mamans, puisque c'est des produits importants, c'est pour leur bébé.
37:16 Ce qui serait bien, ce serait quand même pour des produits comme ça de première nécessité, que ce soit régulé, que ce soit encadré au même titre que les oeufs, le lait, le beurre pour la plupart des Français.
37:28 Pour lutter contre la hausse des prix, le ministère de l'économie a lancé un trimestre anti-inflation, de manière à ce que les enseignes s'engagent à proposer un prix le plus bas possible.
37:39 Et tout de suite, votre journal des sports sur CNews.
37:42 Et on démarre ce journal des sports avec la 27ème journée de Ligue 1 en ouverture.
37:48 Lille accueillait Lyon et au terme d'un match fou, les deux équipes se sont séparées sur un nul.
37:54 À dix minutes du terme, Jonathan David, auteur des trois buts des Dogs, pensait avoir offert la victoire au sien.
37:59 Mais Alexandre Lacazette, le capitaine lyonnais, a réduit la marque puis égalisé pour les Gaunes.
38:05 Avant un dernier rebondissement, un troisième pénalty accordé aux Nordistes à la 95ème minute, puis finalement annulé par la VAR.
38:14 Score final 3 partout, Lyon en profite pour remonter à la 8ème place et les Lillois ratent eux l'opportunité d'intégrer le top 5.
38:24 Et de la Ligue 1, il y en aura aussi ce samedi.
38:27 Sur Canal+ à 21h, Canal+ 360, le Paris Saint-Germain se déplace sur la pelouse de Brest.
38:33 Les Parisiens en quête de rachat et contraints de se relever après l'élimination mercredi en Ligue des Champions face au Bayern.
38:40 Une nouvelle désillusion que les joueurs de la capitale vont devoir surmonter pour conserver leur titre de champion de France.
38:46 Explication avec Benjamin Briteau.
38:49 Comment se relever, rebondir après une chute vertigineuse mercredi en Ligue des Champions ?
38:57 L'élimination face au Bayern a laissé des traces, mais pas question de se résigner.
39:02 Dans le WC, il y a eu beaucoup de déceptions, de colères.
39:07 Les joueurs étaient à la fois fatigués mais très déçus.
39:10 Il faut maintenant se projeter sur l'objectif du championnat très rapidement.
39:15 Pas question pour Galtier de laisser tomber.
39:18 Si Paris est d'ores et déjà éliminé en Ligue des Champions, mais aussi en Coupe de France dès les 8ème de finale, reste encore le championnat.
39:26 Vous renvoyez le message que finalement ce titre c'est facile. Non, ce n'est pas facile.
39:32 Même si on est le Paris Saint-Germain, ce n'est pas facile d'être champion de France.
39:36 Paris n'a plus que la Ligue 1 à quoi se raccrocher.
39:40 En cas de sacre, le PSG deviendrait le club le plus titré avec 11 championnats de France.
39:46 De quoi peut-être sauver les apparences.
39:49 Et on enchaîne avec la boxe. Ce samedi, c'est le retour de la conquête de Tony Yoka sur Canal+.
39:55 13ème combat pour le champion olympique des Lourdes à Rio, qui retrouve les rings 10 mois après sa défaite face à Martin Bacollet.
40:03 Face à lui, le vétéran Carlos Takam, ancien détenteur de la ceinture mondiale WBF et vainqueur de 39 de ses 47 combats.
40:11 Sur la balance et côté pression, avantage pour Takam. Présentation avec Raphaël Redon.
40:17 La pesée, ce moment à part, propre au boxeur. Un premier combat finalement.
40:24 Carlos Takam pesait à 117 kilos et 600 grammes.
40:27 Je suis un loup, c'est normal que je sois un peu plus loup que lui. Il est un jeune loup, il monte. C'était ma volonté d'être un peu plus loup.
40:35 Avantage Takam de 4 kilos, avantage expérience aussi pour le franco-cameroonais.
40:41 Ce moment unique de veille de combat devenu à force un réveil de la sagesse.
40:45 Le stress ne résout rien. Il vaut mieux être décontracté pour affronter les événements, les choses les plus importantes dans ta vie. Il vaut mieux être décontracté que d'être stressé.
40:56 Il reste important pour lui ce combat face à Tony Oka. Pour montrer que sa préparation est réussie comme il l'a martelé.
41:03 Mais aussi pour ramener Yoka à la réalité. Il a plus à perdre que son aîné.
41:07 C'est vrai que les défis du regard ça a son importance, surtout dans la boxe. Moi je dirais que surtout quand il s'agit d'un gros combat comme un championnat de jiu-mono.
41:18 Mais pour moi ça ne veut plus trop dire grand chose pour moi avec tout le métier que j'ai.
41:25 A 42 ans, faire tomber Yoka pour la deuxième fois, ça reste un défi de taille. Après tout, Takam semble taillé pour.
41:33 Et un mot de ski alpin avec cette nouvelle date clé dans la carrière de Michaela Schifrin.
41:37 L'américaine a remporté ce vendredi le slalom géant d'art en Suède. Son 12ème succès de la saison et surtout son 86ème en coupe du monde.
41:46 Elle qui avait déjà égalé puis dépassé cet hiver le record de 82 victoires de l'Insevon chez les femmes.
41:54 Égale la marque établie chez les hommes par le Suédois Ingemar Stenmark. L'américaine qui fêtera ses 28 ans lundi remporte par la même occasion le petit globe du slalom géant.
42:06 Et restez bien avec nous sur ces news. Dans un instant nous reviendrons sur le coup d'accélérateur de la réforme des retraites au Sénat.
42:14 Alors que les débats doivent se terminer au plus tard dimanche soir à minuit, le gouvernement a dégainé l'article 44.3 de la constitution.
42:22 Objectif, boucler les discussions à temps alors que des centaines d'amendements restent à examiner.
42:28 A tout de suite sur ces news.
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