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De véritables barricades de déchets s'élèventdans les rues de la capitale, jusqu'à parfois bloquer la circulation.

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Transcription
00:00 Les éboueurs ont cessé le travail dans plusieurs villes et notamment à Paris,
00:03 ce qui occasionne un débordement de poubelles dans certains quartiers.
00:09 Clémence Dibou, vous êtes au cœur de la capitale, dans le deuxième arrondissement.
00:13 Comment ça se passe ?
00:15 - Écoutez, Bruce, pour vous donner une idée, je suis à peu près à 1,70 mètre.
00:18 Si on prend les points les plus hauts ici sur ce mur, on est à 1,70 mètre.
00:22 On ne voit plus derrière. Voilà l'idée ici dans Paris, deuxième arrondissement.
00:26 Il y a un mur de poubelles qui empêche de passer dans cette rue piétonne.
00:31 Ça continue tout le long.
00:32 Et évidemment, dans le deuxième arrondissement, les rues sont très étroites.
00:35 Ce qui fait que quand les voitures veulent passer, elles sont obligées d'écraser les poubelles.
00:38 Ce qui fait que toutes les poubelles sont éventrées.
00:40 Et que du coup, pour les vignes, ce n'est pas top.
00:43 Évidemment, les habitants du quartier, ils essayent de faire avec.
00:46 Ce matin, il y avait pas mal de gens qui venaient prendre une photo,
00:48 tellement c'est évidemment inhabituel.
00:51 Et dans les gens qui viennent prendre des photos, deux attitudes.
00:53 Il y a ceux qui disent "en fait, ce n'est pas possible de laisser la rue comme ça".
00:56 Et puis il y a ceux qui disent "oui, mais en fait, quand on va manifester, on ne nous entend pas".
00:59 Donc c'est normal de réagir comme ça et de faire grève et de ne pas ramasser les poubelles.
01:04 Et ça, c'était tout à l'heure au micro de Sébastien Rioux.
01:06 Écoutez ces deux réactions.
01:07 L'état de grève, oui, effectivement, c'est un droit, c'est un acquis.
01:13 Mais il ne faut pas empêcher les autres de vivre.
01:16 J'habite dans le 15e, alors effectivement, j'aime bien marcher en venant au travail.
01:22 Je croise beaucoup, beaucoup de poubelles.
01:24 C'est la honte pour Paris, c'est la honte.
01:27 On est dans des beaux quartiers touristiques.
01:29 C'est une façon de se faire entendre, j'imagine.
01:31 La parole ne suffit pas, donc on montre.
01:32 Quand un sens est en panne, on vise un autre sens, tout simplement.
01:36 Et pas de chance pour Margot, vous l'avez entendu, qui travaille à l'Opéra,
01:42 qui est d'origine polonaise.
01:42 Elle doit recevoir des clients très importants aujourd'hui à Paris.
01:46 Des clients des Etats-Unis.
01:47 Elle va essayer de ne pas éviter les rues où il y a des poubelles.
01:49 Et puis un dernier détail, par exemple, pour passer ici, vous le voyez,
01:52 le trottoir, ce n'est pas très large pour passer.
01:54 Il faut parfois pousser les poubelles pour passer.
01:56 Et ça, pour se rendre à l'étude notariale, par exemple,
01:58 pour les gens qui travaillent dans cette rue, c'est assez compliqué.
02:01 Il y a un déménagement en cours et les déménageurs sont très gênés
02:04 pour devoir passer ce mur de poubelle.
02:06 Et pour ne rien arranger, évidemment, on va faire un dernier tour par ici
02:10 avec Sébastien Rayou.
02:11 Là, il y a une entrée d'école et ce matin, c'était assez compliqué
02:14 pour les parents d'élèves et les élèves de venir en cours, tout simplement.

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