Emmanuel Grégoire sur les déchets à Paris: "Nous sommes tous victimes de l'entêtement du gouvernement"
Emmanuel Grégoire, premier adjoint PS à la maire de Paris, s’exprime lors d’une conférence de presse sur la situation des poubelles dans la capitale.
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00:00 personne ne peut se réjouir de la situation déplorable dans laquelle Paris, comme de très nombreux autres villes en France, se trouve actuellement.
00:08 Simplement d'en rappeler la responsabilité. Il y a un mouvement social, il porte sur le projet de loi de réforme du régime des retraites.
00:19 Et les agents publics et les agents privés se sont massivement mobilisés contre une réforme qui est très majoritairement rejetée par l'ensemble des Français.
00:31 Et un certain nombre de nos concitoyens ont fait le choix, à titre individuel, de faire valoir un droit constitutionnel, le droit de grève, pour exprimer l'opposition à cette réforme.
00:42 Et je trouve insupportable que les villes, en l'occurrence Paris, sur ce sujet de l'enlèvement des ordures ménagères, se trouvent, entre guillemets,
00:51 victimes d'un conflit social et de l'incapacité du gouvernement, par le dialogue, y compris le débat parlementaire, de trouver une issue positive à la situation.
01:01 La ville de Paris, elle est comme d'autres villes, victime de cette situation. Les Parisiens en sont exaspérés. Nous le sommes avec eux.
01:07 — Mais est-ce que vous soutenez le gouvernement de l'État ? — Nous soutenons la mobilisation sociale. Et donc oui, évidemment, nous soutenons la mobilisation.
01:16 Si vous voulez, on peut pas, en certaines circonstances, être en faveur de la mobilisation sociale et de l'autre de s'exonérer des conséquences que cela peut avoir.
01:26 Le gouvernement fait la sourde oreille depuis des mois, des mois, dans un front syndical historique, historique.
01:33 Et donc le gouvernement aurait dû, je crois, entendre les revendications des Français qui sont portées par les organisations syndicales.
01:41 Et nous sommes tous aujourd'hui victimes de l'entêtement du gouvernement. Donc la situation, elle est tout à fait déplorable. Nous la regrettons profondément.
01:49 Et je redis, notre mobilisation absolue avec les moyens qui sont à notre disposition pour en gérer les excès, que ce soit évidemment la liberté de circulation,
01:59 que ce soit la prévention de tous risques de salubrité. Mais compte tenu du niveau de Grévis, nous ne pouvons avoir que des mesures palliatives au regard des enjeux du ramassage des ordures ménagères.