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Transcription
00:00 Je cède à présent la parole au président Aldo Moron.
00:03 Je le répète une fois de plus, il faut que nous soyons unis.
00:07 Elles existent les Brigades Rouges, elles sont dans cette salle, elles sont dehors, elles sont partout !
00:13 Vous pourrez acheter les révisionnistes du PCI, mais le prolétariat jamais, vous pouvez l'acheter.
00:18 Le président de la démocratie chrétienne Aldo Moron a été enlevé à 9h10.
00:22 Je vous écris cette lettre, vous pouvez l'acheter.
00:25 Je vous écris cette lettre, vous pouvez l'acheter.
00:28 Je vous écris cette lettre, vous pouvez l'acheter.
00:31 Je vous écris cette lettre, vous pouvez l'acheter.
00:34 Je vous écris cette lettre, vous pouvez l'acheter.
00:37 Je vous écris cette lettre, vous pouvez l'acheter.
00:40 Je vous écris cette lettre, vous pouvez l'acheter.
00:43 Je vous écris cette lettre, vous pouvez l'acheter.
00:46 Je vous écris cette lettre, vous pouvez l'acheter.
00:49 Je vous écris cette lettre, homme des brigades rouges.
00:52 Il doit se sentir abandonné de tous, de tous !
00:56 C'est une chose de prendre quelqu'un en otage,
01:01 c'en est une autre de tuer un prisonnier désarmé.
01:04 C'est un criminel.
01:05 Il me regarde.
01:09 Payer, c'est se rendre.
01:12 Personne ne doit perdre la face.
01:14 Rendez à la liberté, à sa famille, à la vie sociale,
01:19 M. le député Aldo Moreau.
01:21 Pour la victoire, c'est nous !
01:26 ♪ La Marseillaise ♪
01:28 (Rires)