Le gouvernement a annoncé l'utilisation du 49.3 pour faire passer en force la réforme des retraites à l'Assemblée nationale. Pour François Ruffin, député LFI - Nupes, Élisabeth Borne "appartient au passé".
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00:00 la première ministre, elle appartient au passé, elle s'est auto-désignée comme fusible et ce n'est pas l'objet,
00:04 puisqu'on sait très bien que celui qui a décidé ça...
00:06 — Pour l'instant, il est toujours premier ministre. — Celui qui a décidé ça, c'est Emmanuel Macron depuis l'Élysée,
00:10 en homme très seul. Et du coup, ça pose une question démocratique. C'est comment un homme seul peut imposer ça aujourd'hui
00:15 à 3 Français sur 4, 4 Français sur 5 qui n'en veulent pas, tous les syndicats unis. C'est ça, la question profonde qui est posée.
00:21 Donc cet homme seul, il doit cesser dans sa folie, dans son hubris, dans sa démesure. Et il doit revenir à la raison.
00:28 Puisque les Français ne veulent pas de cette réforme, je veux ramener la paix sociale dans le pays, il doit dire, et je remballe ma réforme.
00:34 Évidemment, ça serait un mouvement de raison, de modération, de podération. Faut se rappeler quand même qu'on a un président de la République
00:40 qui a été réélu sans enthousiasme, sans panache, que derrière, il a une majorité de raccords à l'Assemblée nationale.
00:46 Le moins qu'on doit faire dans tout ça, c'est faire preuve de prudence. Et à la place de venir réparer les fractures de la société,
00:52 on a un Macron qui vient, au contraire, agrandir ses fractures, verser du sel sur les plaies. Ça doit finir.