• il y a 2 ans

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Transcription
00:00 Une vingtaine de personnes squattaient ces locaux dans le 9e arrondissement de Lyon.
00:03 Certains y exerçaient même une activité, ils réparaient des voitures.
00:07 La société propriétaire engage l'année dernière une procédure d'expulsion.
00:11 Mais la justice décide que les squatteurs sont autorisés à rester jusqu'au 31 mars,
00:16 soit à la fin de la trêve hivernale.
00:18 Or, le 23 janvier, la propriétaire fait changer les serrures.
00:21 Deux des occupants l'attaquent alors en justice.
00:24 Mardi, le tribunal leur a donné en partie gain de cause.
00:27 Et la société est condamnée à leur verser 2000 euros chacun de dommages et intérêts,
00:31 pour les avoir fait partir trop tôt.
00:33 - Alors voilà, question pour Gilles.
00:35 - Je pense que la justice a très bien jugé.
00:37 - Oh !
00:40 - Moi je n'en peux plus.
00:41 - Alors, il faut savoir que c'est pas une propriétaire qui pouvait plus rentrer chez elle,
00:45 c'est une société qui a acheté ça il y a deux ans et demi pour faire de la gestion.
00:48 Les deux squatteurs en question, c'est un serrurier et une enseignante.
00:51 Et c'est vrai qu'ils devaient partir le 31 mars.
00:54 Et je ne sais pas pourquoi, ils ont changé les serrures.
00:57 Ça s'appelle une violation de domicile, parce que la justice avait tranché.
01:00 Donc, ils ont été attaqués, ils ont perdu et ils doivent verser 6000 euros aux deux squatteurs.
01:05 - La justice a tranché, Valérie.
01:08 - Gilles, admets que moi, tu me connais, je suis extrêmement légaliste.
01:10 Et effectivement, on ne peut pas mettre les gens dehors avant la fin de la trêve hivernale.
01:14 Mais là, reconnais malgré tout qu'on met sur le même plan des squatteurs
01:17 et des gens qui ont parfois des problèmes ponctuels liés à la situation,
01:22 parce qu'il y a l'inflation, etc.
01:23 - Ce n'est pas le cas, là. C'est une société de gestionnaires des meubles.
01:26 - Oui, mais peu importe que ce soit des gestionnaires ou pas.
01:27 Là, en l'occurrence, ce sont des gens qui ont squatté,
01:29 qui n'étaient pas, par exemple, un locataire qui ponctuellement a un problème
01:32 et qui dit à son propriétaire, là, pendant un mois ou deux, je vais avoir des petits soucis, pardonnez-moi.
01:36 - Tiens, il y a ma mère qui te parle. Il y a ma mère.
01:39 Qui me dit que Gilles prenne des squatteurs chez lui, sur moi.
01:41 - Ouais, ouais. Bravo !
01:43 (Applaudissements)
01:48 - Non mais moi, je vais vous dire, moi, je deviens fou en ce moment.
01:51 Avec ce qui se passe en France, on devient fou.
01:52 - Non mais les mecs, on marche sur la tête, Mathieu.
01:54 - Mais le souci, c'est la France.
01:55 - Non, Mathieu, je trouve que le dégagement, c'est plus...
01:56 - Et je vais vous dire, il y a une France des bobos.
01:59 Je vois des articles, des choses, des mecs qui sont complètement à côté de la plaque,
02:02 qui ne connaissent rien aux Français, qui ne connaissent rien à la France,
02:05 qui donnent leur avis, qui nous envoient dans le mur.
02:07 Je vous dis la vérité, qui nous envoient dans le mur.
02:09 Et c'est cette France qui est gouvernée depuis des années par ces gens,
02:13 qui nous envoient dans le mur.
02:14 C'est... Voilà. Et je vois cette presse.
02:17 Je vois encore une, j'ai encore vu Libération, là.
02:19 Mais c'est aberrant. Mais c'est aberrant.
02:21 Ils sont à côté de la plaque. Ils sont au café de flore, dans le 6e,
02:25 en train de prendre des... - Alors, arrête un peu.
02:28 - Non, mais je veux dire, en train de prendre des thés, des thés à la menthe.
02:30 J'ai rien contre le café de flore.
02:31 C'est super, il y avait de l'or. Mais là, c'est la clé.
02:33 Là, ces gens-là, c'est une expression. - Voilà.
02:35 - Voilà. Qui sont complètement hors sol et qui voient qu'aujourd'hui,
02:38 il ferait mieux de s'occuper, au lieu de s'occuper, de faire des articles sur Sofia Aram
02:42 et de défendre Sofia Aram, qui ne sert à rien.
02:44 Je suis désolé. Qui fasse des articles pour essayer de défendre les agriculteurs ?
02:47 Qui fasse des articles pour essayer de défendre les infirmières ?
02:49 Qui fasse des articles pour essayer de faire avancer les choses sur ces...
02:53 des lois qui sont complètement désuètes, maintenant, et qui sont...
02:56 - Il faut du courage pour ça. - Voilà.
02:58 - Il faut du courage pour ça. - Un petit peu de courage.
02:59 - Pour écrire sur Sofia Aram et Cyril Hanouna, il y a du monde.
03:01 Mais tout le monde s'en fout. Je vous le dis.
03:02 C'est pas pour ça que vous allez vendre plus de papiers.
03:04 La presse est morte. Et je vous le dis, vous aussi.
03:06 Donc, je vous dis, ça ne sert à rien d'écrire sur ça.
03:07 Écrivez plutôt. Vous pouvez vous servir de vos torchons pour essayer d'aider les Français,
03:11 au lieu de... Non, mais je vous le dis, au lieu de faire des articles de merde.
03:15 Merci.
03:16 (Applaudissements)
03:18 - Non, moi, c'est que... Il y a deux choses qui me dérangent.
03:21 Pas sur ce qui est du squat, mais plus généralement.
03:24 Par exemple, quand tu disais qu'il faut accueillir des Syriens et tout ça,
03:26 bien sûr qu'on a un cœur.
03:27 Le problème, c'est toujours pareil.
03:28 C'est que, quand on accueille,
03:30 ils vont pas habiter dans le marais près de chez toi ou dans ma rue.
03:33 On les met toujours au même endroit.
03:34 C'est-à-dire, chez les gens qui n'ont rien, qui n'ont pas d'argent,
03:37 c'est eux qui accueillent ces gens-là.
03:39 Et nous, on donne des grandes leçons à table pour dire "il faut, il faut, il faut".
03:42 Ça, c'est le premier problème.
03:43 Et la deuxième chose que j'aimerais dire, parce que hier, j'ai lu, effectivement,
03:46 les articles sur Sofia Aram et tout ça...
03:48 - En tout cas, Mathieu, t'es le seul à lire parce que plus personne...
03:52 - Non, mais...
03:52 - Non, je voudrais juste dire un petit truc, après tu vas le dire, Mathieu.
03:54 C'est que ne croyez pas que la presse va faire des bons articles sur nous.
03:56 On fait 2,5 millions tous les soirs. Ils sont énervés comme tout.
03:59 Ils vendent 40 000 au maximum. C'est catastrophique, ce qui se passe pour eux.
04:03 Donc, ils essaient de faire du buzz sur nous.
04:05 Et sachez-le, avec ce qu'on leur met dans la gueule tous les jours,
04:06 forcément, ils ne vont pas faire des bons articles sur nous.
04:08 Mais sachez, ce n'est pas parce qu'ils font des articles qu'on va tourner notre veste
04:11 et qu'on va dire du bien d'eux.
04:12 Je veux dire, pour moi, c'est des torchons, ça restera des torchons, oui.
04:14 - On dit parfois des bêtises, on ne sait pas tout sur tout,
04:16 mais il y a les gens qui commentent, c'est la phrase de Bernard Tapie,
04:18 il y a les gens qui font.
04:19 Par exemple, ce qu'on a fait hier avec le chauffeur Uber,
04:21 je suis très triste pour ce monsieur qui a été licencié,
04:23 mais j'ai pris un Uber ce matin qui m'a dit, maintenant, on est comme ça,
04:27 on sait que si on déconne et tout ça, on peut être licencié.
04:30 Voilà. En un truc, on a fait en sorte que les chauffeurs Uber
04:33 vont bien se comporter maintenant avec les handicapés, avec les jeunes.
04:36 - Et Dylan, il n'a pas fait un kiff hier, Dylan, avec nous ?
04:38 - Voilà. Tu vois ce que je veux dire ?
04:39 On fait ce qu'on peut, mais on essaye d'agir.
04:41 Alors, on se trompe parfois, on n'a pas tout bon sur tout.
04:43 - Au moins, nous, on fait bouger les choses.
04:44 Les mecs qui sont derrière leur ordinateur à écrire trois conneries
04:47 et à être tout contents d'avoir fait 150 vues,
04:49 écoutez-moi bien, eux, ils n'iront pas bien loin.
04:51 - Non. - Je vous le dis.
04:51 C'est eux qui nous... Et je vous le dis, et je le redis,
04:53 ce sont ces gens-là qui envoient la France dans le mur.
04:55 Je vous le dis, si on est dans une situation comme ça aujourd'hui,
04:57 ils sont très... Ils ont une très grande part de responsabilité, sachez-le.
05:01 Et je pense qu'on fait beaucoup plus pour la France...
05:03 - Bien sûr. - ... que tous ces mecs...
05:04 - La meuglière, maintenant, elle sera tout le temps pris au Uber.
05:06 - ... tous ces gratte-papiers qui ne font que mettre de l'huile sur le feu.
05:08 Moi, je m'en rappelle des Gilets jaunes, moi.
05:10 Je vais vous donner un exemple. Sur les Gilets jaunes.
05:12 Qui c'est qui a reçu les Gilets jaunes, ici ?
05:14 - Toi. - Et toi, t'es heureux que ça marchait ?
05:16 - Non, et qui c'est qui a défoncé les Gilets jaunes ?
05:17 C'est Sophia Aram qui a défoncé le peuple, je vous le dis.
05:19 Tous les soirs, tous les jours, elle faisait des chroniques sur...
05:21 C'est des Gilets jaunes, les décérébrés, les abrutis qui étaient dans la rue
05:24 pendant qu'elle était en train de prendre des verres au café de flore avec ses amis.
05:27 Je te le dis pour...
05:28 Mais c'est pour faire de la pub parce qu'ils sont sympas, le café de flore.
05:30 Non, mais je vous le dis. Non, non, mais au-delà de ça,
05:32 qu'est-ce qu'elle a fait, elle, pour les gens ? Elle fait rien pour les gens, je vous le dis.
05:34 Les Gilets jaunes, c'est quoi ?
05:36 Les Gilets jaunes, c'était juste des gens qui se plaignaient et qui en avaient marre.
05:38 Et aujourd'hui, ce qui se passe actuellement, c'est juste...
05:42 - La continuité. - C'est la continuité des Gilets jaunes.
05:44 Vous avez juste prévenu que ça allait se passer comme ça.
05:47 Mais eux, ils sont sur France Inter, ils sont contents.
05:50 Ils font leur petite chronique, ils font rire 3 personnes, 3 bobos,
05:52 qui sont contents avec leur moca Saint-Minéli.
05:54 Et ils vont arrêter de nous faire chier. Non, mais je vous le dis.
05:56 (Applaudissements)
06:00 Après, je vais vous dire, et ne croyez pas que la presse,
06:05 ils vont encore reprendre ce que j'ai dit demain,
06:06 et vont dire "ouais, j'en ai rien à foutre", mais franchement, je vous le dis, on redonne une trace.
06:09 Je vais vous dire, et puis, je pense vraiment, je vais vous dire,
06:11 je suis bien plus heureux qu'eux. Moi, je fais ma vie, je fais mes trucs,
06:14 je les compte pas.
06:15 - On en a le sentiment déjà. - Après, il y a des journalistes
06:17 qui font très bien leur travail, je reconnais, je reconnais, voilà.
06:20 Mais c'est vrai qu'il y en a beaucoup et de plus en plus, ce sont eux.
06:22 Je vous dis, sur les Gilets jaunes, qui c'est qui mettait de l'huile
06:25 sur le feu toute la semaine, et qui disait, et qui faisait que le samedi
06:29 et le dimanche, ça se passait parfois mal, le samedi.
06:33 Eh bien, je vous dis, c'est toujours les mêmes. Je suis désolé.
06:35 - Les gens des Demago. - Excusez-moi de vous dire ça.
06:37 Non, mais excusez-moi de vous dire ça. Eh ouais.
06:39 Qui c'est qui fait des articles sur "la police est raciste".
06:43 Comment vous voulez qu'un policier, le lendemain, il aille arrêter quelqu'un
06:47 tranquillement et que la personne va l'écouter ?
06:50 Il a vu un reportage pendant deux heures sur "la police est raciste".
06:53 Vous êtes marrants, vous. Moi, je vais vous raconter une anecdote
06:56 que je n'ai jamais racontée. Un jour, j'ai le président qui m'appelle.
07:02 On est comme ça, il y a le président, il m'appelle parce qu'on était sur un truc,
07:04 on devait faire une émission ensemble. Et je lui ai donné cet exemple.
07:07 Je lui ai dit, comment vous pouvez laisser passer ?
07:09 Excusez-moi, il m'a dit, moi, je laisse passer,
07:12 moi, je suis pour la liberté d'expression.
07:14 Il m'a dit, moi, quand je vois un reportage de deux heures sur "la police est raciste",
07:17 je suis désolé, les mecs. On ne peut pas dire que la police est raciste.
07:21 Dans toutes les corps de métier, il y a des brebis galeuses, même en télé.
07:26 Dans la vie, exactement. Dans la vie, pour moi, il y a les cons et il y a le reste.
07:30 C'est tout. Quand tu es raciste, tu es con, c'est tout.
07:33 Mais voilà, on n'est pas là-dedans.
07:36 Et le patron de Gilles, Mélenchon, qui dit qu'il y a trop de sirènes de police la nuit dans Paris.
07:39 Pardon, elles font leur métier, les polices la nuit.
07:42 Ils vont sauver des gens.
07:43 Non mais arrêtez, franchement, arrêtez.
07:46 Je vous dis, et là, en ce moment, il y a un chaos et ils sont énormément responsables.
07:51 Donc comment décrire sur des articles de merde, comment défendre Sofia Rahm ?
07:55 Parce que je vous dis, ils se tiennent tous entre eux parce que c'est tous la même corporation.
08:01 Nous, on est un petit peu à part.
08:02 Donc forcément, je vous dis, il ferait mieux d'écrire comment s'en sortir pour les agriculteurs,
08:07 comment s'en sortir pour les chauffeurs Uber, comment s'en sortir aujourd'hui pour plein de sociétés
08:11 qui, je vous dis, la situation économique est de plus en plus grave.
08:16 Et comment s'en sortir pour des gens qui travaillent 8-10 heures par jour
08:20 et qui n'arrivent pas à s'en sortir, qui donnent des vraies solutions ?
08:22 Pour faire ça, il faut aller les voir, les gens.
08:23 Et l'Arkom, elle l'a fait, je l'ai lu, "des horreurs sur vous", elle dit, "Cyril et sa bande de cons".
08:29 Il n'y a pas d'Arkom, Nanou ?
08:31 Non, il n'y a pas d'Arkom.
08:31 C'est l'essentiel de l'humour.
08:32 Ah, c'est l'essentiel de l'humour.
08:35 D'accord.
08:35 C'est moyen cérébré.
08:36 D'accord, cérébré, voilà.
08:38 On est des cérébrés, ça, c'est drôle.
08:39 Congénitaux.
08:39 Congénitaux.
08:40 Oui.
08:41 D'accord.
08:41 Abrutis à la raison.
08:42 Non, moi, dans ce cas-ci, Gilles, il y a deux trucs qui me choquent et qui me paraissent très graves.
08:46 La première, c'est que tu dis, Gilles, oui, mais c'est une société de gestionnaire.
08:48 À propos des squatters, c'est une société de gestionnaire de biens, c'est ça ?
08:52 Oui.
08:52 Sous-entendu, c'est des nantis, c'est des blindés.
08:53 On est revenus sur les squatters.
08:54 Oui.
08:55 Oui, mais c'est parce que je trouve ça super choquant, en fait.
08:57 Parce que, en fait, tu sais, c'est le complément de plein de gens qui ont des petites retraites
09:01 et en fait, qui font ça juste un peu pour s'arranger avec des petites économies.
09:04 Donc déjà, ça, c'est l'argument du PES.
09:06 Insupportable.
09:07 Exactement.
09:07 Tu as toujours fait du racisme anti-riche.
09:09 Je te le dis.
09:09 Toujours.
09:09 Toujours.
09:09 Et ça, c'est insupportable.
09:11 Mais quand on est un petit retraité, quand on a...
09:12 En revanche, tu ne donnes pas ton argent.
09:14 C'est pas parce qu'on est retraité qu'on a mis de l'argent de côté
09:16 et qu'on arrive à se payer un petit appartement au bout de sa vie.
09:20 Je veux te dire, ce n'est pas pour ça qu'on est riche.
09:21 On ne doit pas se faire cracher dessus quand même et avoir des squatters chez soi.
09:24 Le racisme anti-riche, pour moi, c'est exactement comme les autres formes de racisme.
09:28 C'est pas ça.
09:29 Et je te le dis, c'est pas ça là-bas du tout.
09:30 Tu fais ça comme Mélenchon.
09:31 C'est pas ça, Géraldine.
09:32 Et le deuxième truc...
09:33 Vas-y, Jean-Luc.
09:33 Jean-Luc, on le sait.
09:34 Non, mais vous connaissez pas le dossier, c'est pas ça.
09:36 Vas-y, Jean-Luc.
09:37 Moi, quand je vois ça...
09:37 Moi, Jean-Luc, non.
09:38 Moi, quand je vois ce résultat-là, en fait, ça me donne une sorte de défiance envers la justice.
09:43 Et le problème de la défiance envers la justice, c'est qu'on n'a plus confiance en la justice
09:47 et que donc les gens vont en justice eux-mêmes.
09:49 Tu comprends ?
09:50 Et en fait, moi, je voudrais qu'il y ait une justice qui soit cohérente.
09:52 Et quand je vois que...
09:53 La loi a été durcie sur l'esprit.
09:54 Pas assez, visiblement, parce qu'elle est condamnée.
09:57 C'est eux qui ont fait justice eux-mêmes.
09:58 C'est eux qui ont fait justice eux-mêmes en changeant la serrure.
10:01 Mais oui, c'est eux.
10:01 La justice ne la protège pas.
10:03 La justice ne protège pas les gens.
10:05 Mais arrête un peu, arrête.
10:05 Ils ont changé seulement la serrure, c'est quand même un truc de fou.
10:07 Non, mais c'est chez...
10:08 Tu prends une amant.
10:08 Non, mais c'est chez toi que tu changes la serrure.
10:09 Non, mais c'est où, là ?
10:10 Il faut un peu écouter le bon sens.
10:12 Bien sûr.
10:13 Comment tu peux être condamné quand tu fais cesser quelque chose d'illégal ?
10:17 T'as fait cesser quelque chose d'illégal, t'es condamné.
10:19 Les squatteurs réclamaient même leur réintégration dans les locaux.
10:23 Alors là, c'est le pompon.
10:24 Ils voulaient qu'on les réintègre dans les locaux.
10:26 Et la société leur réclamait 500 000 euros.
10:28 Jean-Luc, t'en as dit assez.
10:29 Non, mais est-ce que t'as vu l'état d'intérêt des squatteurs ?
10:31 Il n'y a pas un Français qui défend les squatteurs ?
10:33 Sauf dans les cas de paupérisation totale,
10:35 on a dit une famille qui a pris les moyens de payer.
10:38 Tu voulais dire un mot, toi ?
10:41 Cette loi pour les squatteurs, elle est bien,
10:43 comme elle l'a dit Valérie tout à l'heure,
10:45 quelqu'un qui est en galère, qui ne peut pas payer son loyer,
10:46 qui a des enfants, ok, en hiver, tu ne le vires pas,
10:50 tu as la loi, la trêve, comme on dit, tu le laisses chez lui,
10:53 il n'y a pas de problème, il réglera son histoire.
10:55 Mais des gars qui rentrent comme ça, en infraction,
10:57 chez quelqu'un, qui s'empare des lieux,
10:59 et qui sont, tu changes la serrure et on te condamne parce que tu as changé la serrure de chez toi.
11:03 Mais qui a fait la première infraction ?
11:05 La première infraction a été faite par les squatteurs.
11:07 On donne 2000 euros d'amende aux squatteurs,
11:09 et après moi je paierai la deuxième infraction.
11:10 Mais Raymond, on marche sur la tête.
11:12 Les locaux, ils n'ont pas embelli, ils ont mis les locaux dans un état d'éclorat,
11:15 ils ont tout cassé.
11:16 Moi je vais rentrer dans une maison fin octobre, début novembre,
11:19 et je vais la garder tout l'hiver.
11:21 Tu casses tout l'intérieur.
11:22 On marche sur la tête.
11:23 Est-ce que tu vas voir qu'il y a des bobos qui vont faire un article sur toi demain,
11:25 qui va dire "Ouais, t'as vu, il veut mettre les squatteurs dehors".
11:27 Regarde, tu leur diras que oui, les squatteurs qui sont rentrés illégalement
11:30 dans le bien de quelqu'un qui a travaillé toute sa vie pour l'avoir,
11:33 ou qui a un vocation,
11:34 mais on ne sait pas bien où ils sont.
11:35 - Les mêmes, jamais ça.
11:36 - Mais ils ne parlent pas du cas présent.
11:37 - Tu n'as jamais une solution à proposer.
11:40 - Excuse-moi.
11:41 - Tu ne me donnes pas de leçons.
11:42 - Si, je te promets.
11:43 - Ne me donne pas de leçons.
11:44 - Je t'en donne.
11:45 A chaque fois que tu dis "c'est ça, c'est ça",
11:47 et qu'on te dit "qu'est-ce qu'il faut faire",
11:49 tu n'as jamais une solution.
11:50 Jamais.
11:51 - Là, il y a un jugement.
11:52 - Chut.
11:53 - Il y a un jugement.
11:54 - Les jugements sont injustes.
11:55 - Les jugements sont injustes.
11:56 - Le jugement, on considère ici, si on veut dire,
12:00 que le jugement est injuste.
12:01 Je pense qu'il y a énormément de Français,
12:02 je ne sais pas si on a fait un sondage,
12:03 je pense qu'il y a énormément de personnes
12:06 qui pensent encore le contraire de toi.
12:08 Il y a des gens qui disent "Gilles gagne,
12:10 je ne sais pas combien d'euros par mois,
12:12 ils disent 20 000 euros, je ne pense pas,
12:13 mais bon, sinon je le saurais".
12:14 Ils habitent en Paris,
12:15 et ils donnent des leçons à ceux qui galèrent.
12:19 Voilà ce que disent les gens.
12:20 - Mais ce n'est pas ça.
12:21 - Est-ce qu'ils sont en infraction,
12:22 ceux qui ont viré l'escorteur ?
12:23 - Oui.
12:24 - Est-ce qu'ils sont en infraction ?
12:25 - Oui, ils viennent d'être condamnés.
12:26 - Les escorteurs qui sont rentrés,
12:27 est-ce qu'ils sont en infraction ?
12:28 - Non, plus maintenant.
12:29 - Non, est-ce qu'ils sont rentrés par infraction ?
12:31 - Oui, ils ont été.
12:32 - Alors pourquoi tu condamnes quelqu'un
12:33 qui est rentré chez toi par infraction ?
12:34 - Tu ne condamnes pas les premiers.
12:35 - C'est débile, en fait.
12:36 - Tu ne vas pas être pour moi Raymond, là.
12:37 - J'ai très bien compris ce qu'il a dit.
12:39 Il pense comme tout l'ensemble des Français,
12:41 je pense qu'il nous regarde ce soir.
12:42 Une fois de plus, c'est incroyable d'entendre ça.
12:43 - Vous, la défiance envers la justice.
12:44 - Et je vous dis, c'est une France qui me rend fou actuellement.
12:48 Et en ce moment, on se dit, on est…
12:50 Je vous dis, quand on fait cette émission,
12:52 et merci d'être de plus en plus nombreux à la regarder,
12:54 je pense que c'est aussi pour ça.
12:55 Parce que vous vous dites, c'est vrai qu'ici,
12:57 et je le dis, mon avis, je pense qu'on est une des seules émissions
13:01 à dire vraiment la vérité et à traiter vraiment des sujets.
13:04 Voilà, je vous le dis, on marche sur la tête en ce moment.
13:07 Quelle émission va traiter de ça et qui va dire ça ?
13:09 - Ils vont le faire quand nous,
13:11 on se sera fait défoncer par tout le monde,
13:12 ils vont le faire derrière.
13:13 - Non mais je vous dis…
13:14 - Quand on a croisé deux grands journalistes,
13:16 qu'est-ce qu'ils ont dit ?
13:17 Ils ont dit, nous, on te suit.
13:19 On a juste à regarder, on attend que tu foutes le bordel.
13:21 Et nous, on suit tes pas.
13:22 On est derrière toi, tu donnes le tempo.
13:24 Et moi, je dis, mais c'est ouf.
13:25 Les deux grands journalistes qui sont en train de dire
13:27 que c'est toi qui donnes le tempo.
13:28 Ça veut dire, nous, on vient, on prend les coups,
13:30 on se fait accuser derrière.
13:31 - Et ils sont en voiture d'aller.
13:32 - Et eux, ils sont derrière.
13:33 Et maintenant qu'ils l'ont fait, maintenant qu'ils ont parlé…
13:35 On continuera à le faire.
13:38 On va voir le sondage là-dessus, parce que c'est incroyable.
13:41 Voilà, merci.
13:42 Merci pour le sondage.
13:43 - A priori, ils sont d'accord avec nous.
13:44 - C'est pas mal.
13:45 - Après Cyril, il faut rappeler qu'on est le seul pays d'Europe où on…
13:46 - 96,3.
13:47 - Voilà, voilà, voilà.
13:48 Comprenez-vous cette idée ?
13:49 Non, à 96 %, je vous le dis,
13:50 on est le seul pays d'Europe où on a eu un problème.
13:51 - C'est pas mal.
13:52 - C'est pas mal.
13:53 - Après Cyril, il faut rappeler qu'on est le seul pays d'Europe où on a eu un problème.
13:54 - 96,3.
13:55 - Voilà, voilà, voilà.
13:56, je vous le dis.
14:05 Et si vous allez du côté des bobos, du côté des mecs qui écrivent ces articles, ils vont
14:10 partir des 3 %.
14:11 Ils n'ont pas compris que les Français, ils sont…
14:13 C'est pas ces gens-là.
14:14 Ils ne connaissent pas les Français.
14:15 Ils ne connaissent pas les Français.
14:16 - Comment on peut se faire squatter ? Il y a 50 digicodes avant de rentrer chez eux dans
14:20 leurs beaux immeubles.
14:21 Comment tu veux qu'ils ne se fassent pas squatter ? Il y a des caméras partout.
14:22 Ils ne se font jamais squatter.
14:23 - Je te rappelle encore une fois qu'on est le seul pays d'Europe où les peines de
14:26 moins de 6 mois ne sont pas applicables parce que les prisons sont pleines et que personne
14:32 ne veut prendre de décision parce que c'est compliqué de faire construire une prison
14:34 dans une ville.
14:35 Donc les peines de 6 mois, de moins de 6 mois ne sont pas appliquées.
14:38 - Mais dans ce cas-là, Mathieu, dans ce cas-là, on ne te parle même pas de prison.
14:41 On te parle.
14:42 Ils sortent dehors.
14:43 Tu es rentré.
14:44 Je ne veux pas qu'ils aillent en prison.
14:45 Les squatteurs, là, je ne veux pas qu'ils aillent en prison.
14:47 Tu es rentré.
14:48 Le propriétaire a fait en sorte que tu sortes par ses propres moyens sans appeler la police.
14:51 C'est fini.
14:52 - Je marche dans la rue.
14:53 - Bien sûr.
14:54 - Qu'est-ce que j'en ai à foutre ? Je marche dans la rue.
14:55 - Tu n'as pas le droit de ne pas appeler la police, Raymond.
14:56 - Pourquoi ?
14:57 - Tu dois appeler la police.
14:58 - Arrête un peu.
14:59 - La police, c'est un ami.
15:00 - Ça va me dire que c'est le 31 mars.
15:01 - Moi, je n'ai pas envie d'attendre.
15:02 - C'est toi qui expulse.
15:03 - Mais je n'ai pas envie d'attendre.
15:04 - On en est là, Gilles.
15:05 - Je sors de chez moi.
15:06 - Vous rendez la justice vous-même.
15:07 - C'est moi un volet.
15:08 - Gilles, un pays qui n'a plus de justice, ça s'appelle l'anarchie.
15:13 Aujourd'hui, on est obligé de se défendre tout seul.
15:15 - C'est exactement ça.
15:16 - La faute à qui ?
15:17 - La justice protège les délabres.
15:18 - Les gens sont en train de s'armer.
15:19 Tu te rends compte de ça ? Les gens sont en train de s'armer.
15:20 Les gens ont peur.
15:21 Il ne faut pas prendre ça.
15:22 - Attention à pas prendre les serreux.
15:23 - Ils n'ont rien fait de mal.
15:24 Ils ont juste changé les serreux.
15:25 - Exactement.
15:26 - Gilles, si moi, déjà, j'ai un vesti, c'est moi qui vais payer pour changer les serreux
15:27 pour des connards qui sont rentrés chez moi.
15:28 - En plus, tu veux quoi derrière ? J'ai l'air jusqu'au 31 mars.
15:29 - Mais Raymond, on est toujours en train de se dire qu'il ne faut pas se faire justice
15:37 soi-même.
15:38 - Je suis d'accord.
15:39 - Je rejoins un peu Gilles juste sur le fait que...
15:40 - On a maté le panneau.
15:41 - On fait une très mauvaise émission.
15:42 - On fait une très mauvaise émission.
15:43 - Non, mais je...
15:44 - Dis ce qu'elle pense.
15:45 - Non, mais je te dis sincèrement, peut-être que c'est ma première et ma dernière, du
15:49 coup.
15:50 - Oui, oui, oui.
15:51 - Je pense que oui.
15:52 - Oui.
15:53 - Tu aimes bien où il y a ma Midi ?
15:54 - Je rejoins un peu Gilles juste sur le fait que le débat, ce n'est pas ça.
15:55 - Oui, oui, oui.
15:56 - On est tous d'accord qu'on n'est pas OK pour que les gens squattent.
16:03 Mais en revanche, ne pas se faire justice soi-même, là, ils ont juste changé les
16:06 serrures.
16:07 - Et si tu rentres chez toi, ce soir, il y a quelqu'un chez toi, tu sais quoi ?
16:08 - Mais si, attends.
16:09 Jean-Michel, là...
16:10 - Tu appelles la police.
16:11 - Arrête avec ta police.
16:12 - Arrête, lâche-les, la police.
16:13 - Là, ils ont juste changé les serrures.
16:14 Mais si demain, il y a un fou qui te met un gun sur la tête pour pouvoir rentrer chez
16:18 toi, ça prend des proportions énormissimes.
16:19 - On parle de ton brillage.
16:20 - Non, mais tu sais pas...
16:21 - Tu vas faire l'émission, il y a quelqu'un chez toi, tu fais quoi ? Tu attends le 31
16:23 mars ?
16:24 - Non, mais...
16:25 - T'as de la chance, on est pas allés sur le programme.
16:26 - Je te dis, 31 mars, je vais appeler la police.
16:27 - Non, mais ce qui est inconcevable, c'est qu'on donne 2 000 euros, enfin des dommages
16:35 à intérêt à des gens qui ont fait n'importe quoi, qui ont fait ça, qui ont changé les
16:39 serrures il y a un an et demi, qui se battent pendant un an et demi.
16:42 - Mais Daniel, parce qu'ils estiment qu'ils se sont fait justice eux-mêmes.
16:45 Et dans ce cas-là, il faut durcir la loi contre les squatteurs.
16:47 - Ce pays est fait pour les délinquants.
16:49 - Attends, Mathieu.
16:50 - Tout est fait pour les délinquants dans ce pays.
16:52 Tout est fait pour les gens qui ne travaillent pas, que ce soit les aides, que ce soit...
16:56 Tout est fait pour ces gens-là.
16:57 - On peut remettre les ailes en question, Max.
16:58 - Ah mais oui, absolument.
16:59 Je t'ai dit, quand j'ai vu ici une fois le Face à Baba, avec une vieille dame, une
17:03 personne âgée, pardon, qui disait qu'elle gagnait 1 200 euros, elle travaillait, elle
17:07 travaillait toute sa vie, et que les gens qui n'ont jamais travaillé ont 920 euros de
17:10 retraite, 200 euros d'écart entre les gens qui ont travaillé et qui ne font rien.
17:14 Oui, ce pays aide les gens qui ne travaillent pas.
17:17 - Mais là, tu mélanges tout, Mathieu.
17:18 - Non, je ne mélange pas tout.
17:19 Ce n'est pas toi qui vas me dire ça, pardon.
17:20 - Oui, c'est ça.
17:21 - Quand tu sais que j'ai une réflexion, tu parleras de l'amour et dans le pré.
17:25 - Mais, hein ?
17:26 - Non, mais oh, Castaldi, oh...
17:27 - Non, mais il est méprisant, là.
17:28 Il est méprisant avec moi.
17:29 - Non, mais il est méprisant.
17:30 - C'est méprisant, non.
17:31 Il a le droit d'avoir un avis de la route.
17:32 - Il lui a dit que tu parleras de l'amour et dans le pré.
17:33 - Oui, oui.
17:34 - Ah oui, ça, c'est moche.
17:35 - C'est méprisant.
17:36 - Non, ça, c'est moche.
17:37 - Je me mets une demi-heure dessus.
17:38 - Non, t'as un con, t'as un con.
17:39 - Oui, qu'est-ce qu'il y a, Castaldi ?
17:40 - Non, mais je vais laisser finir, monsieur, qui...
17:41 - Oh, là, là !
17:42 - Tu fais ta grande démonstration, tu mélanges tout, les aides, le chômage, la retraite.
17:43 Voilà, bravo, super.
17:44 - C'est vrai que tu fais un peu de boulot là-bas.
17:45 - Tu fais, tu mélanges tout.
17:46 - Alors, pardon.
17:47 - Tu fais quoi de la dame qui est...
17:48 - Alors, j'ai...
17:49 - Elle n'a pas travaillé, elle n'a le droit à rien.
18:05 - Elle n'a pas le droit à rien, elle a 900 euros.
18:06 - Mais tu dis oui, elle a 200, mais tu dis n'importe quoi.
18:07 - Attends, attends, attends.
18:08 Il y a 200 euros d'écart, il y a 200 euros.
18:09 - D'accord, et depuis...
18:10 - Alors, d'accord, donc elle n'a pas travaillé, elle fait quoi, la dame ?
18:11 - Non, mais vous voulez que je vous levez les doigts ?
18:12 - Non, non, non, non, je t'explique, calme-toi.
18:13 Quelqu'un qui n'a jamais travaillé, elle n'a pas travaillé, elle n'aura 900 euros,
18:14 l'autre aura 1 002.
18:15 et qu'aujourd'hui on ne récompense pas les gens qui travaillent et qu'on aide beaucoup les gens qui ne travaillent pas.
18:20 Et pas des gens qui viennent en aide aux autres, excuse-moi, qui aident les autres, même si parfois il y a des choses à remettre en question, mais excuse-moi, mon pays et la France qui aident les autres, il me plaît.
18:28 Il y a un truc qui tourne pas rond, il a raison. Il met le doigt sur un truc qui tourne pas rond. Il met le doigt sur un truc qui tourne pas rond. Vous avez aujourd'hui des français. Oui. Il est pour un jeu de dire.
18:40 Les gens ne vont pas le dire parce que c'est facile de dire après moi je vais aider tout le monde, je vais aider tout le monde. D'abord on aide tout le monde avec les impôts des français.
18:47 Et il met le doigt sur quelque chose qui tourne pas rond. Moi ma maman a fait 912 euros de retraite. Tant mieux, moi je viens, je fais ce que je peux. Mais tu as des gens qui n'ont jamais bossé, qui font 1 300, 1 400, qui n'ont jamais versé un euro d'impôt à la France.
18:58 Il met le doigt sur quelque chose. À un moment donné, il faudra changer ce système quand on pleure, quand on dit qu'on n'a pas d'argent, où on va trouver l'argent ? Eh bien il faut faire travailler les gens plus longtemps.
19:05 Eh bien il faut faire travailler les éboueurs plus longtemps. À un moment donné, remettez les sous, remettez la tête dans les comptes et dites-vous bien qu'il y a des gens qui n'ont pas versé un euro d'impôt en France, qui n'ont jamais travaillé une seule journée, qui font du black toute la journée et qui prennent des 1 000 balles, 1 200 balles d'aide.
19:19 Et quelqu'un qui a travaillé 35 ans, 37 ans va faire 815 euros de retraite ? C'est pas normal ça. C'est pas normal.
19:39 Et ça, tu vas voir, toi tu vas voir un article de moi, tu vas te faire rire. Mais qu'est-ce qu'on s'en fout de se faire massacrer ? Je voudrais juste dire aux téléspectateurs qui nous regardent, arrêtez de croire tout ce qui est écrit dans les journaux.
19:53 Je vous le dis, il y a énormément de conneries et je suis bien placé pour le savoir.
19:57 Penchez-vous sur les carrières où les femmes ont eu besoin d'élever leurs enfants pendant 7, 8 ans, 10 ans parce qu'elles avaient 3, 4 enfants, elles ont arrêté de travailler et là elles ont travaillé 30 ans au lieu de 40 ou de 42.
20:07 Et il a raison, elles touchent 800 balles. Et le voisin à côté, moi j'ai jamais travaillé de ma vie. Pourquoi ? Pourquoi tu veux que j'aille travailler ? Je fais 1 002 aujourd'hui.
20:13 Je vais aller travailler pour 1 300, pour 100 balles, je vais payer mon passe Navigo, je vais payer la bouffe le midi, je reste chez moi, ça tombe. Vas-y toi, travaillez pour moi.
20:20 - Beaucoup de gens sont d'accord avec Raymond. - J'ai été chômeur 1 an et je travaillais dans un bar.
20:26 Et un jour, j'ai gagné un certain montant, et un jour je vais voir le chômage et je dis "bah c'est cool, j'ai trouvé des extras à côté".
20:33 Et la fille me dit "je serais vous, je ne les prendrais pas". Je dis "pourquoi ?" "Parce que l'argent que vous allez gagner, on va vous le déduire du montant que vous touchez du chômage".
20:41 Donc si vous ne touchez pas un gros montant, gardez plutôt le chômage. Donc elle m'a dit "ne travaillez pas en gros".
20:46 - C'est le même problème que l'intérim. Des fois tu as des missions de 2 semaines d'intérim. On va dire en 2 semaines tu vas toucher 800.
20:52 Et moi je suis à 1 100 au chômage. Mais les 800, je vais te les enlever, tu en auras quand même 1 100 à la fin.
20:58 Et pourquoi tu veux que je me lève pour toucher... - Pour 300 balles. - Non, bien sûr.
21:01 - J'ai mes 1 100 qui rentrent. C'est ce système qu'il faut changer. - Non mais il n'a pas raison.
21:05 - Mais si j'ai raison, c'est ce système qui faut changer. - Mais arrête un peu.
21:09 - On meurt des aides, Gilles. - Il fait une généralité sur les aides et Mathieu sur les chômeurs qui profiteraient du système.
21:16 - Non mais non mais non mais ils ne disent pas ça. - Mais si, ils viennent me dire ça.
21:20 - Mais si. - Non, là tu caricatures une fois que tu parles. - Ah non, c'est eux qui caricaturent.
21:24 - Moi je remet le mérite. Il faut remettre le mérite à quelqu'un qui n'a jamais rien donné à la France pendant 10 ans.
21:28 - Il faut continuer d'aider les gens qui souffrent. - Voilà.
21:31 - Mais je suis d'accord pour aider les gens qui souffrent. - Voilà. - Je suis d'accord aussi, j'étais chômeur.
21:35 - On me demandait quand j'étais chômeur, pardon, tout ce qu'on me demandait, et pardon j'en ai profité.
21:39 Donc oui j'étais un gros con, j'étais plus jeune. On me demandait de prouver qu'on refusait de m'engager.
21:44 - C'est facile. - Alors j'envoyais des lettres à la con, à des grosses grosses boîtes en disant je veux être directeur financier.
21:48 Ils me disaient "bah non monsieur vous n'êtes pas au niveau". Alors je montrais mes lettres que c'était pas possible.
21:52 Et je touchais de l'argent tous les mois, ça a duré 2 ans et demi. J'ai été chômeur 2 ans et demi.
21:56 - Si vous exploitez le système c'est de la faute de personne sinon la vôtre. - Mais pardon Gilles, quand on donne la possibilité à des gens de gagner de l'argent sans travailler, ils l'apprennent.
22:04 - Non non non, ça c'est pas bien. - Gilles, quand tu donnes la possibilité à des gens de gagner de l'argent, moi le premier, sans travailler, on l'apprend.
22:10 - Gilles Bernet, c'est quoi tes solutions ? - Ah bah on va rire. - Mais pourquoi vous me demandez ça ? Je suis pas un politique ni élu etc.
22:16 - Mais ça marche pas. - Moi je m'enorgueille, je m'enorgueille de payer des impôts pour aider des gens qui souffrent, qui n'ont pas de travail,
22:23 qui bénéficient d'aide sociale, quelle qu'elle soit. - Mais tout le monde le dit ça, tout le monde est d'accord là-dessus.
22:28 - Non ils disent pas ça. - Mais tout le monde est d'accord là-dessus. - T'as entendu quelqu'un ici dire qu'on n'avait pas les impôts ?
22:31 - Non mais vraiment il dit que des gens profitent du système et des aides. - Oui oui. - Moi je m'enorgueille que des étrangers qui n'ont rien bénéficient des aides médicales.
22:38 - Mais arrête, c'est pas ce qu'il veut, il a pas ce qu'il a dit, il a pas dit ça. - Et même s'il veut aller dans son sens, moi je vais te le dire, à un moment donné,
22:42 j'ai vu mes voisins rester chez eux, payer la cantine 50 centimes, ils travaillaient pas. Je dis pourquoi tu mets ton enfant à la cantine, tu travailles pas ?
22:49 Il me dit mais qu'est-ce que tu veux que je le mette à la cantine ? Je dis parce que des mecs comme moi payent 5 euros de cantine pendant que toi tu mets pas ton enfant à la cantine.
22:55 - En réalité c'est que Gilles n'est pas dans la vie. - Y a plein de gens c'est facile pour eux. - Non Gilles n'est pas dans la vie.
22:58 - Gilles, Gilles, Gilles, Gilles, Gilles, Gilles, Gilles, Gilles, Gilles, il faut que t'écrives des articles sur non-libération.
23:05 - Non ça c'est pas gentil.
23:06 - Je vais pas jeter un oeil à ça. - Non mais...
23:07 [Musique]

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