Elle a fait partie des premiers jeunes à danser sur cette danse électro qui a pris la France d'assaut au début des années 2000. Elle a notamment été reprise par Yelle dans son clip "A cause des garçons" et de nombreux autres artistes. Lecktra, la première e-queen, revient sur cette danse inoubliable et sa rapide notoriété alors qu'elle n'était qu'une adolescente.
Léa est devenue coach de vie, vous pouvez la retrouver sur les réseaux sociaux :
@leabenny
@LBM.Coaching
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Ah au fait, ne rate pas CETTE vidéo ➤ https://www.youtube.com/playlist?list=PL-jmr0fX78h2GrQdmPB4_4Z7h4z84ZTab
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#lecktra #tecktonik #equeen
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AmusantTranscription
00:00 Est-ce qu'il y a un truc que je regrette de cette époque ?
00:03 Je m'appelle Léa et mon ancien pseudonyme c'est Lectra.
00:09 Je suis historiquement la première influenceuse en France
00:12 et la première e-queen. Dans le jargon "électro" ça veut dire "électro-queen"
00:16 puisque j'étais la figure féminine de la danse électro il y a maintenant plus de 15 ans.
00:20 J'ai entendu parler de la danse électro pour la première fois
00:25 alors que j'étais en train de traîner dans mon quartier avec des amis à moi
00:29 qui étaient très rock d'ailleurs à l'époque, pas du tout rien à voir avec l'électro.
00:34 Ils commençaient à sortir en boîte de nuit.
00:37 Moi j'avais à peine 14-15 ans, j'étais très très jeune à l'époque.
00:41 J'étais jamais allée en boîte de nuit de ma vie et puis j'ai décidé de les suivre.
00:45 Ils m'ont dit "vas-y on sait que tu danses alors essaye"
00:50 puis j'ai essayé, ils m'ont dit "oh là là c'est incroyable".
00:52 Ça m'a motivée, j'ai décidé de sortir un peu en boîte avec eux.
00:55 J'ai commencé à découvrir un peu ce monde là et puis ça m'a plu, j'ai trouvé ça très positif.
01:00 J'avais des parents très cool aussi qui me laissaient sortir en boîte à un très jeune âge.
01:05 Le mot tectonique je l'ai entendu pour la première fois, je ne saurais même pas dire d'où.
01:09 Je crois que je l'ai entendu en boîte de nuit parce que avant d'aller au Métropolis
01:13 je le sortais beaucoup au Mix Club qui est en région parisienne près de Montparnasse.
01:17 Et à l'époque il me semble que c'est en rencontrant un des DJ officiels de tectonique
01:23 qui était disquaire aussi à l'époque que j'ai commencé à entendre parler des soirées tectoniques etc.
01:29 Et c'est de là où j'ai commencé à vouloir varier entre le Mix Club et le Métropolis
01:35 et que du coup j'ai participé aux soirées tectoniques à l'époque.
01:38 La première vidéo, celle qui m'a fait connaître aussi, c'est celle où je danse en colonie.
01:44 Donc c'était le dernier soir de la colo, le directeur avait envie de nous filmer.
01:47 J'ai fait un petit show, c'est horrible d'ailleurs quand je regarde la vidéo
01:51 je me rends compte à quel point je n'étais pas du tout coordonnée à l'époque.
01:54 Mais j'en garde un super bon souvenir et en fait la chanson de la vidéo c'est "Mondo Alive".
01:59 A l'époque elle était perdue sur un podcast de Sébastien B, personne la connaissait.
02:03 Et puis j'ai dansé dessus, il y a eu un engouement incroyable sur cette musique et donc aussi sur moi.
02:09 Le directeur de la colo m'a appelé en me disant "Regarde Léa, il y a des centaines de milliers de vues
02:14 ou des millions, je ne sais plus à l'époque combien il y en avait, sur Dailymotion, va voir".
02:18 Je n'y croyais pas une seconde, je suis allée voir, j'ai constaté qu'il avait dit vrai.
02:22 Et du coup je me suis dit "Ok, je vais refaire des vidéos et puis on va voir ce que ça donne".
02:26 Et effectivement, ça ne s'est pas arrêté là et de là je me suis dit
02:30 "Bon ben, il faut que ça devienne un peu plus sérieux".
02:34 Et donc de là, j'ai cherché un pseudonyme, j'ai mélangé mon prénom Léa, Electro, j'ai mixé.
02:41 Ça a donné Lectra, je me rappelle encore quand j'étais en cours, j'étais en train de griffonner
02:44 sur mes cahiers pour essayer de trouver le nom.
02:46 Et puis après coup, la musique est devenue tellement connue, celle de Mondo Live,
02:50 qu'ils ont décidé de tourner un clip.
02:53 Alors malheureusement, mes parents ne m'autorisaient pas à sécher les cours pour la danse
02:57 et donc du coup, ils ont décidé de me remplacer dans le clip par ma remplaçante de l'époque
03:01 qui s'appelait Liliasian, que certains vont peut-être reconnaître aussi.
03:04 À l'époque, j'ai été approchée par le label Sony, avec qui j'ai signé un contrat
03:08 pour réaliser trois DVD pour apprendre à danser la danse Electro.
03:13 Pour ces DVD, ils ont été vendus un peu partout dans le monde,
03:16 il y a eu un très gros engouement autour de ça.
03:18 Et un jour, je me retrouve à aller en Tunisie avec ma famille
03:21 et je rentre dans un magasin qui vendait des DVD, mais des DVD gravés,
03:25 qui coûtait 2 euros, quelque chose comme ça.
03:28 Et puis je rentre et je baisse la tête et je vois ma tête sur un DVD.
03:34 Et puis mon père, je lui donne un coup de coude et il me dit "Qu'est-ce qu'il y a ?"
03:38 Je lui dis "Regarde, il demande au monsieur de la boutique de projeter le DVD sur l'écran."
03:45 Et puis au moment où les images passent, le vendeur se rend compte que c'est moi
03:51 et du coup, il y a un fourrure générale dans la boutique.
03:54 C'était assez drôle de voir que finalement, mon DVD se retrouvait partout
03:59 et même dans des trucs un peu illégaux, finalement.
04:01 Alors il y a une chanson qui passait en boîte en continu.
04:05 Tout le monde devenait un peu hystérique dès qu'elle passait.
04:07 Je trouve qu'elle est encore d'actualité d'ailleurs, elle est encore assez moderne.
04:11 C'est la chanson "Blink" de John Dahlbach.
04:13 Et il se trouve qu'un jour, on m'appelle, on me dit "On va tourner le clip de Blink de John Dahlbach
04:19 et on veut que ce soit toi qui sois star du clip et qui va danser tout le long du clip."
04:26 Donc j'ai été hyper contente qu'ils m'appellent pour faire ce clip, vraiment.
04:31 Donc l'histoire du clip, c'était que je vais me faire passer pour un garçon tout le début du clip
04:35 et puis au bout d'un moment, baisser ma capuche et révéler que j'étais une fille et que c'était moi.
04:39 Donc du coup, je me suis baladée dans les boutiques avec ma manager de l'époque
04:43 et on a trouvé ce pull qu'on avait trouvé sympa.
04:46 Et donc je l'ai gardé toutes ces années.
04:48 Je crois que ce que j'ai préféré faire, c'est tourner des émissions du 8 Machines.
04:52 J'en avais fait plusieurs à l'époque.
04:53 Et le Grand Journal avec la boîte à questions, on était une équipe.
04:57 Donc c'était vraiment sympa ce jour-là.
04:59 Donc je garde vraiment beaucoup de souvenirs de cette époque.
05:02 J'ai également participé à beaucoup d'émissions et d'interviews.
05:05 Et je me suis même retrouvée dans des magazines avec des posters de moi.
05:08 Et avec le recul, je me rends compte à quel point c'était vraiment impressionnant.
05:12 Le phénomène avait une ampleur tellement incroyable.
05:15 D'ailleurs, je pense que je ne m'en rendais pas du tout compte à l'époque, mais pas encore moins.
05:18 Aujourd'hui, très souvent, on m'en parle, on me reconnaît assez souvent.
05:22 Je suis d'ailleurs très étonnée puisque j'ai quand même grandi, ça fait quand même 15 ans.
05:26 Et puis c'est surtout...
05:27 Pendant le Covid, il y a eu une très grosse vague.
05:29 J'ai l'impression qu'il y a eu encore plus de nostalgie que d'habitude.
05:33 Et puis les gens avaient aussi, on va dire, pas mal de temps à tuer.
05:37 Donc je pense qu'il y en a pas mal qui m'ont cherchée.
05:40 Ils ont réussi à me trouver sur Instagram.
05:42 Et puis j'ai reçu des messages vraiment incroyables du monde entier.
05:47 Vraiment, qui me disaient que je les avais marqués, qu'ils ne m'avaient pas oubliée.
05:55 Il y a même une personne qui m'a dit que je l'avais aidée à l'époque à traverser un deuil.
05:59 Je trouve ça assez incroyable, très touchant.
06:02 Et puis c'est surtout cette dimension internationale,
06:04 parce qu'à l'époque, je ne me rendais pas compte,
06:06 je me rendais bien compte en France qu'il y avait quelque chose,
06:08 en Suisse, dans les pays un peu périphériques,
06:11 mais en Amérique du Sud, aux États-Unis, en Russie, partout en Europe.
06:16 C'est vraiment quelque chose d'impressionnant.
06:19 Ça me fait toujours bizarre et en même temps, c'est assez sympa d'avoir,
06:22 parce que c'est toujours très bienveillant finalement, les messages que je reçois
06:25 ou les personnes qui m'arrêtent pour me dire "je me rappelle de toi", etc.
06:29 J'étais fan à l'époque, c'est drôle.
06:31 Je suis un peu nostalgique des années 2000,
06:34 parce que je rentrais, je mangeais mon goûter devant la télé,
06:37 devant mes émissions préférées, et puis les CD aussi.
06:42 J'adorais mettre mes petits CD, danser comme une folle dans ma chambre.
06:47 J'ai l'impression que c'était un monde qui était beaucoup plus coloré qu'aujourd'hui.
06:50 J'ai sur Instagram quelques anciens danseurs.
06:54 Ça nous est arrivé de nous écrire de temps en temps, mais c'est vrai que c'est rare.
06:58 On a tous des vies très différentes.
07:00 Et puis la plupart d'entre eux ont arrêté de danser.
07:02 Il y en a certains qui sont restés dans le mouvement,
07:06 mais la plupart ont décidé d'arrêter un petit peu après moi d'ailleurs.
07:11 Et du coup, non, c'est vrai que ce n'est pas quelque chose que j'entretiens particulièrement.
07:16 Est-ce qu'il y a un truc que je regrette de cette époque ?
07:18 Non, je pense qu'il n'y a rien du tout que je regrette.
07:21 Vraiment, c'est tellement incroyable de vivre ça quand on est ado.
07:25 J'étais peut-être un peu jeune pour vivre cette notoriété, mais je n'ai aucun regret.
07:28 Parfois, je me suis demandé si j'avais continué du moins à garder un réseau social,
07:34 à continuer de poster un petit peu.
07:36 Je pense que j'aurais eu beaucoup de followers aujourd'hui,
07:39 mais je ne sais pas si ça m'aurait rendu plus heureuse dans ma vie.
07:42 Je pense que j'ai eu la vie que j'ai eue.
07:44 Ça m'a amené tellement de bonnes choses que je n'ai vraiment aucun regret.
07:49 Et encore une fois, je pense que moi, autant que les autres,
07:51 on en garde un très bon souvenir de cette époque.
07:53 À l'époque, j'ai décidé d'arrêter parce que je sentais une pression folle
07:58 et je me rendais bien compte que j'étais devenue un vrai produit marketing.
08:01 Donc, c'était très dérangeant pour moi.
08:03 Et aussi parce que je me rendais bien compte que je n'avais pas envie de faire un métier
08:07 qui était dépendant de ma condition physique.
08:10 Donc, de manière un peu brutale, un peu violente,
08:14 j'ai posté mon dernier post sur mon skyblog en disant "voilà, j'arrête tout"
08:19 un peu du jour au lendemain.
08:21 Je ne me rendais pas trop compte que ça pouvait faire aussi de la peine
08:24 à certaines personnes qui me suivaient et qui comptaient un peu sur moi à l'époque.
08:27 Et puis, avec le recul, je me rends compte que c'était tellement intense
08:32 puisque aujourd'hui, on trouve des influenceurs un peu à tous les coins de rue,
08:36 mais à l'époque, on était vraiment une poignée.
08:38 Donc, tout était très concentré sur nous.
08:41 Je me rappelle qu'il y avait des gens qui se mettaient à pleurer quand ils me voyaient
08:44 ou qui se mettaient à courir derrière mon taxi.
08:46 C'était tellement démesuré, surtout que j'étais danseuse,
08:48 je n'étais même pas chanteuse.
08:49 Donc, en fait, je ne comprenais pas du tout et j'ai eu besoin de retrouver une vie normale.
08:53 Donc, c'était important pour moi de tout arrêter,
08:56 encore au moment où c'était hyper tendance, etc.
09:02 Donc, j'ai tout arrêté.
09:04 Et puis, peu de temps après, je me suis retrouvée,
09:07 j'ai commencé à rentrer dans ma vie active quelques années après.
09:10 Et puis, je me suis retrouvée à être responsable influenceur.
09:13 C'était un point comble et ça arrive un peu malgré moi.
09:16 Et donc, j'ai été en contact avec pas mal d'influenceurs à ce moment-là.
09:19 Et j'ai commencé, sans leur dire qui j'étais, à leur donner des conseils, à les coacher.
09:25 J'entendais beaucoup de personnes se plaindre, comme quoi ils ressentaient beaucoup de mal-être.
09:29 Ils le vivaient mal, cette pression justement de la notoriété et tout.
09:32 Et puis, j'ai décidé d'en faire réellement mon métier.
09:35 Donc, j'ai passé une formation, je suis devenue coach de vie certifiée.
09:38 Mon premier client, c'était un influenceur.
09:40 Et puis aujourd'hui, je vis de ma passion, j'aide les gens.
09:44 J'ai donné un sens à tout ça.
09:46 Et puis, la danse, ça m'a vraiment aidée justement
09:48 parce que je pense que j'ai toujours eu ce côté leader quelque part
09:51 et toujours eu envie d'inspirer les gens d'une manière positive
09:55 et de leur donner confiance en eux finalement.
09:57 Donc, je me retrouve complètement dans ce que je fais aujourd'hui.
10:00 Parmi vous, il y en a qui ont envie de suivre un coaching avec moi
10:03 ou simplement m'envoyer un message pour me saluer, me dire bonjour.
10:06 Ce sera avec plaisir.
10:07 Vous pouvez me retrouver sur mon réseau perso @leahbenny sur Instagram
10:12 ou lbm.coaching pour mon Instagram Pro.
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