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Près de 4 000 personnes se sont rassemblées samedi en fin d'après-midi Place d'Italie (XIIIe) à l'appel de plusieurs syndicats pour protester contre la réforme des retraites et le recours par le gouvernement au 49.3.

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Transcription
00:00 La France, ce n'est pas l'Angleterre, ce n'est pas les États-Unis.
00:02 On ne va pas imposer ce genre de recul de droit aux Français
00:07 en s'attendant à ce que ça se passe bien.
00:08 En fait, le gouvernement, en 1949-1943, joue avec le feu.
00:12 Il s'amuse à foutre le feu au pays.
00:14 Il va dire que c'est de la responsabilité de ceux qui sont dans la rue,
00:16 mais non, c'est de la sienne, clairement.
00:18 Même si Macron ne veut pas, nous, on est là !
00:22 On est là ! On est là !
00:26 Même si Macron ne veut pas, nous, on est là !
00:30 Pour l'honneur des travailleurs et pour l'amour des gailleurs !
00:33 On est contre cette réforme, et d'autant plus depuis jeudi, avec le 49.3.
00:39 On se sent nulle part à notre place aujourd'hui, si ce n'est en manifestation.
00:43 C'est plus que de l'inquiétude.
00:45 J'ai du mal à me sentir à ma place aujourd'hui,
00:48 dans un pays que je ne reconnais plus, en fait.
00:52 Démocratiquement parlant, il n'y a plus rien.
00:54 On n'est pas écouté, le peuple n'est pas écouté.
00:56 Aujourd'hui, on est quasiment trois Français sur quatre qui sont contre cette réforme.
00:59 Je suis dégoûtée du fait que le gouvernement fasse passer une réforme
01:03 que le peuple ne veut pas, avec un énorme mépris pour les gens.
01:08 Et je trouve aussi que les gens qui décident
01:10 n'ont probablement pas une idée de ce que ça veut dire, la pénibilité au travail.
01:15 Et ils auraient pu l'entendre, parce que, voilà, avec la grève continue,
01:19 les manifestations continues, tout le monde qui se bouge dans tout le pays,
01:23 c'est extrêmement frustrant qu'il n'y ait pas une écoute et qu'il n'y ait pas de dialogue.
01:27 Et on se fout de nous.
01:28 Et donc, oui, je crois que le 49.3 rajoute quelque chose,
01:31 ce qui d'ailleurs, moi, dans un sens, je suis assez contente
01:33 que ça permette à la mobilisation de continuer et peut-être de monter d'un cran,
01:36 parce que ça fragilise terriblement quand même le gouvernement,
01:40 même s'il ne veut pas l'entendre.
01:41 Je ne pense pas du tout que ça va descendre.
01:42 Et regardez ce qui se passe dans toutes les villes de France.
01:45 On a face à nous une violence, un gouvernement extrêmement violent.
01:48 Mais oui, oui, je pense qu'il faut occuper le plus d'espace public possible.
01:53 Là, il y a un rapport de force qui va se mettre en place,
01:55 puisque le gouvernement n'écoute rien.
01:57 Je pense qu'on a les moyens de renverser,
02:00 que le rapport de force tourne un petit peu pour une fois en notre faveur.
02:03 [Cris de la foule]
02:10 [Cris de la foule]

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