• l’année dernière
Elle a décidé de témoigner à visage caché. Cette trentenaire que vous allez voir à pratiqué la GPA à deux reprises. Une pratique illégale en France. La mère de famille assure avoir opéré ces GPA moins pour l’argent que pour sa volonté d’aider les deux couples qui ont eu recours à ses services. Renvoyée en correctionnelle, la jeune femme va donc devoir s’expliquer devant la justice. De quoi relancer le débat sur la gestation pour autrui.

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Transcription
00:00 Elle se prépare à son procès. Cette femme que nous appellerons Myriam va être jugée pour gestation pour autrui, une pratique illégale en France.
00:09 Les faits remontent à une dizaine d'années. Myriam répond à une annonce sur un site.
00:14 Elle propose d'être mère porteuse pour un couple qui exprime sa douleur de ne pas pouvoir avoir d'enfant.
00:19 J'ai le premier couple qui me contacte et donc au fur et à mesure on part, on sympathise, ça m'explique la grande aventure.
00:29 Un accord est trouvé pour une somme de 15 000 euros.
00:32 Durant toute la grossesse, Myriam se fait passer pour l'autre femme lors des rendez-vous médicaux.
00:37 Avec son mari, on y allait comme un couple, comme si j'étais elle. Moi il m'enregistrait et j'avais appris son nom de femme par coeur.
00:44 Tout se passe comme prévu et une petite fille naît en 2016. Myriam décide alors de tenter à nouveau l'aventure avec un autre couple.
00:51 Mais cette fois l'hôpital découvre la pratique clandestine.
00:55 On n'a pas le même groupe sanguin donc automatiquement on fait beaucoup plus d'analyses etc. et ils se sont aperçus que ce n'était pas elle.
01:01 Donc les ententes sont arrivées. Dès ce moment-là j'ai dit tout ce qu'il y avait à dire à l'hôpital etc.
01:07 La jeune femme ne regrette rien. Elle explique avoir voulu redonner espoir et du bonheur au couple.
01:13 Devant la justice, Myriam compte aujourd'hui faire de son cas un exemple.
01:17 Cette affaire, elle le permet de lever le voile et peut-être un tabou sur l'agitation pour autrui.
01:24 La jeune femme va être jugée dans l'année. Elle risque 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende.

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