Il a commencé la télé en noir en blanc avec 3 chaines, puis la couleur et l'inauguration de Canal+. Ses souvenirs du "Grand Journal" sont parsemés de noms illustres : Prince, le Dalaï Lama, Mike Tyson, Rihanna... Son amitié avec Gérard Depardieu dure depuis l'âge de 14 ans. Encore aujourd'hui, Michel Denisot est un véritable monument de la télé !
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00:00:00 RTL, 14h-15h30, c'est le bon dimanche saoul.
00:00:06 Monsieur le maire, qu'est-ce qu'on en pense des gautiers dans votre commune ?
00:00:12 C'est des gens qui sont venus ici, mais en fait, en somme, ils n'ont aucun contact avec la population.
00:00:27 Bonjour à toutes et à tous, pour la première télévision du matin, sur la première chaîne privée en France.
00:00:32 Monsieur le député, Henri Sagné disait que le PSG s'est transcendé pour cette Coupe d'Europe, chose qui n'est peut-être pas toujours le cas en championnat.
00:00:38 Il y a une différence entre la Coupe d'Europe et le championnat, effectivement.
00:00:41 Ça fait cinq ans que le PSG est en demi-finale, avec trois entraîneurs différents, ça veut dire qu'il y a une culture Coupe d'Europe ici,
00:00:46 et qu'il y a une bonne approche de ces matchs qui sont très particuliers.
00:00:49 Nous ne pouvons vous diffuser les images de cette rencontre, Maurice Bondel, vous savez pourquoi, c'est, je crois, à cause de la publicité.
00:00:56 Oui, cette fameuse publicité que la télévision ne peut pas passer.
00:00:59 Mon paradis, c'est ça.
00:01:03 Avoir tous vos yeux braqués sur moi, tous les soirs.
00:01:08 L'émission va commencer Michel, faut dire on y va.
00:01:11 Oui, bien sûr, on y va.
00:01:12 Merci de nous rejoindre dans ce début de dimanche après-midi sur RTL,
00:01:19 et merci d'accueillir celui qui va faire son bon dimanche show à mes côtés pendant une heure et demie,
00:01:23 Michel Deniso, et c'est un vrai plaisir, bonjour Michel.
00:01:28 Bonjour, merci beaucoup de m'accueillir.
00:01:31 Il y a beaucoup de gens qui sont passés ici, qui font de la télévision,
00:01:35 et en vous recevant cet après-midi, je me suis dit en fait, je reçois celui qui est la télévision.
00:01:40 Ça met une petite pression, c'est vrai, je vous jure, quand on voit Michel Deniso qu'on fait de la télé,
00:01:45 on se dit "Ouais, dis donc, Michel Deniso, c'est pareil quand même".
00:01:48 J'ai connu le noir et blanc, puis la couleur, j'ai connu trois chaînes, quatre chaînes,
00:01:52 et le monde d'aujourd'hui, et je m'intéresse, je dis que mon métier c'est curieux en fait,
00:01:56 je suis curieux de ce qui se passe aujourd'hui, de ce qui va se passer demain,
00:02:00 je ne suis pas trop dans la nostalgie, j'ai entendu quelques archives évidemment,
00:02:04 qui me rappellent à chaque fois quelque chose de différent,
00:02:07 mais c'est vrai que j'étais parfois dans des périodes très agréables dans mon métier,
00:02:11 j'aime ce métier peut-être même de façon excessive, j'y ai consacré beaucoup de ma vie,
00:02:15 et puis d'autres périodes, dans mon métier, on ne fait pas toujours ce qu'on veut,
00:02:19 mais globalement, je serais indécent de se plaindre.
00:02:22 - Vous utilisiez le qualificatif "différent", c'est vrai, ce que j'aime chez vous,
00:02:26 c'est votre côté touche-à-tout, on va en parler pendant une heure et demie,
00:02:28 si vous êtes avec nous cet après-midi, c'est pour nous parler du livre "Michel Deniso, on peut rire de tout".
00:02:33 Alors, il convient en général, quand on accueille un invité, de le présenter,
00:02:36 et nous on aime faire quelque chose ici, dans le Bourdi Manchot,
00:02:39 on aime bien demander à des proches, ou à des gens qui connaissent bien l'invité, de le présenter,
00:02:44 et ils répondent à cette question, pour vous, Michel Deniso, c'est qui ?
00:02:48 On a posé la question à un certain David Ginola.
00:02:51 - Bonjour, c'est David Ginola, l'invité du Bourdi Manchot aujourd'hui,
00:02:55 c'est un grand journaliste, il est expert en vin,
00:02:59 et il a eu le mérite aussi d'être un excellent président du Paris Saint-Germain.
00:03:03 Il a su oeuvrer en coulisses pour que le club soit connu, reconnu et respecté à travers toute l'Europe,
00:03:09 nous avons vibré et vécu des moments remarquables, à travers les différents titres de l'année,
00:03:15 et les différentes épopées européennes.
00:03:18 Il a toujours été à l'écoute, comme mon bon papa.
00:03:21 Donc Bruno Guillon, je vous demande d'être vraiment au top aujourd'hui,
00:03:26 parce que votre invité, c'est M. Michel Deniso.
00:03:30 - C'est un peu classe.
00:03:31 - Oui, David est un gentleman, un homme très élégant, pas uniquement dans l'apparence,
00:03:35 mais aussi dans l'état d'esprit.
00:03:39 C'était quelqu'un qui a une qualité footballistique sans équivalent,
00:03:45 et qui a apporté beaucoup dans cette période où j'étais au PSG, comme attaquant.
00:03:49 Après je me souviens aussi de son transfert, d'abord en Écosse, je crois.
00:03:54 On était allés au Celtic de Glasgow, et une anecdote,
00:03:59 une égo de transfert, c'est comme une égo tout court.
00:04:03 Donc le propriétaire du Celtic, on discutait,
00:04:08 on sait en général comment ça va se terminer,
00:04:11 mais celui qui vend mais demande plus, et celui qui achète propose moins,
00:04:16 et puis elle arrivait, en général on y arrive.
00:04:18 Et à un moment donné, c'était un gentleman, ça s'est pas fait ce transfert,
00:04:22 c'était un gentleman très sympa, très cool,
00:04:26 et il s'est mis en colère d'un seul coup, et il m'a dit "Not one penny more !"
00:04:30 Bon d'accord, on va s'arrêter là, et au revoir monsieur !
00:04:33 Et je me souviens de David, il dit "Bon ben on s'en va !"
00:04:35 - Le foot c'est une passion, évidemment, qui vous suit depuis longtemps,
00:04:38 d'ailleurs vous avez eu le Paris Saint-Germain,
00:04:40 et vous avez gardé une très très bonne image en tant que patron du PSG,
00:04:44 et là depuis quelques années vous avez repris les commandes de la Berisan ?
00:04:48 - Ouais je ne suis plus en fait, j'y étais un petit moment,
00:04:51 parce que j'y reviens de temps en temps quand ça secoue un peu,
00:04:55 parce que je suis un peu à l'extérieur d'éventuels querelles locales,
00:04:58 et puis là on a vendu le club à un groupe saoudien,
00:05:01 mais je ne dirige plus rien, je suis toujours attaché au club, mais voilà.
00:05:05 - Qui est pour vous Michel Deniso ?
00:05:07 On a posé la question à celui qui cartonne désormais au cinéma,
00:05:11 Philippe Lachaud.
00:05:12 - C'est Philippe Lachaud, alors pour moi Michel Deniso c'est le patron.
00:05:17 Ça a été mon patron à l'époque du Grand Journal,
00:05:20 et il m'arrivait plusieurs fois de le remercier,
00:05:22 et à chaque fois il avait cette jolie formule pour dire "Ne me remerciez pas,
00:05:27 parce que je n'étais que votre porte-avion qui vous a aidé au décollage".
00:05:33 Après j'ai réfléchi encore, et je me suis dit qu'en fait ce n'était pas très sympa,
00:05:36 parce que si Michel était vraiment un porte-avion,
00:05:38 jamais, pas une seule fois, il nous a présenté un seul de ses canons.
00:05:44 Et ça je ne trouve pas ça très cool.
00:05:46 - Merci Philippe.
00:05:48 C'est vrai que la bande à Fifi c'était parmi tous ceux qui ont été sur ce porte-avion,
00:05:54 et j'ai eu la chance à l'époque que cette émission,
00:05:57 et que Canal a donné envie à tous les talents jeunes de venir là plutôt qu'ailleurs,
00:06:02 et donc j'en ai profité comme ils en ont profité,
00:06:04 c'est vraiment un truc où personne ne doit rien à personne.
00:06:07 Et la bande à Fifi c'était une bande,
00:06:10 on pouvait pressentir que ça allait loin,
00:06:13 parce que je les compare aux Splendid,
00:06:15 ils sont très générationnels, très bosseurs,
00:06:18 et il y a un leader qui est Philippe,
00:06:21 qui est un leader très généreux avec les gens avec qui il travaille,
00:06:23 et je crois qu'il y a toujours,
00:06:25 en télé c'est 95% de travail et 5% de talent,
00:06:28 après si on a énormément de talent c'est encore formidable,
00:06:31 mais c'est d'abord du travail,
00:06:32 et eux ils ont beaucoup beaucoup travaillé pour réussir,
00:06:35 et aujourd'hui ils vont passer les 4 millions avec Alibi,
00:06:39 et c'est formidable.
00:06:40 - Alors on va parler beaucoup de télé cet après-midi,
00:06:42 mais pas que, il y a beaucoup de sujets qu'on a envie d'aborder avec vous,
00:06:45 c'est Michel Deniso qui fait son bon dimanche chaud sur RTL,
00:06:47 on se retrouve dans quelques instants, à tout de suite !
00:06:49 - Le bon dimanche chaud, c'est l'émission préférée de Céline Dion.
00:06:57 - Bonjour, c'est Céline Dion, et j'écoute le bon dimanche chaud.
00:07:01 - Exactement ce que je disais.
00:07:03 Bruno Guillon, jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:07:06 - Michel Deniso fait son bon dimanche chaud cet après-midi sur RTL,
00:07:09 on peut rire de tous, sauf en mangeant de la smoule,
00:07:12 c'est sorti il y a quelques jours chez Plon,
00:07:15 et en fait on y retrouve une collection de ce que vous avez pu poster sur Instagram,
00:07:21 en fait ce livre c'est Instagram sur du papier,
00:07:24 c'est pour cibler les gens plus âgés qui ne vont pas forcément sur les réseaux sociaux ?
00:07:28 - Non, c'est comme une galerie d'art, c'est-à-dire que j'ai fait une sélection de tableaux,
00:07:32 c'est un peu le monde à l'envers effectivement,
00:07:34 aujourd'hui le papier va vers le digital,
00:07:36 j'ai fait revenir le digital sur le papier avec cet ouvrage,
00:07:40 c'était une idée de Lisboël chez Plon qui m'a appelé un jour en me disant
00:07:43 "Ah votre compte Instagram est vraiment drôle, il nous fait rire, c'est le but,
00:07:47 je n'ai pas d'autre but que ça, je ne suis pas un humoriste moi,
00:07:49 mais je transmets plutôt l'humour des autres et de temps en temps je mets ma touche",
00:07:53 et donc on a sélectionné 400 postes auxquels j'ai ajouté des commentaires,
00:08:00 et voilà, donc c'est une blague.
00:08:02 - Alors justement combien de temps vous passez sur les réseaux sociaux ?
00:08:05 - Quand on me pose la question je dis 2 heures si ma femme n'est pas là,
00:08:08 et si elle est là je dis la vérité, c'est-à-dire au moins 4 heures.
00:08:11 - Ça se vérifie en plus maintenant sur les smartphones, on peut voir le temps d'écran.
00:08:15 - J'y passe beaucoup de temps et comme je suis assez insomniaque,
00:08:17 je suis surtout la nuit.
00:08:19 - Mais alors comment vous avez fait la sélection pour choisir ce que vous avez envie de partager dans le livre ?
00:08:23 - C'est très subjectif, ce sont des choix qu'on a fait,
00:08:25 et puis il fallait l'autorisation des gens qui sont les artistes de ces postes,
00:08:29 et donc il fallait les contacter, etc.
00:08:32 Et donc tous ceux qui sont dedans ont été contactés,
00:08:34 peut-être j'ai oublié un ou deux c'est possible dans le lot,
00:08:36 mais globalement tout le monde a été contacté,
00:08:38 ceux qui ne me répondaient pas je les ai pas mis,
00:08:40 et par exemple pour les dessins de Wolinsky, j'ai l'accord d'Elsa Wolinsky,
00:08:44 enfin de... pas d'Elsa Wolinsky...
00:08:46 je... je...
00:08:48 voilà, j'ai l'accord de la fille de Wolinsky.
00:08:51 - Alors justement dans le livre il y a tous les thèmes qui sont abordés,
00:08:54 la politique, la religion, le foot, l'économie,
00:08:57 c'est quoi le thème en général qui vous fait le plus rire Michel ?
00:09:00 - J'essaye de... le principe de ce clin d'œil et de ce regard c'est de rire de tout,
00:09:06 j'ai ajouté "sauf en mangeant de la smoule",
00:09:08 c'est une expression que j'avais entendu il y a très longtemps,
00:09:10 chez Coluche à Cannes un soir de festival,
00:09:13 et en dînant, c'est quelqu'un de son entourage qui avait dit ça,
00:09:16 j'avais trouvé ça drôle,
00:09:17 et... et après...
00:09:20 hélas la politique...
00:09:23 il n'y a pas besoin d'ajouter de choses pour rire,
00:09:25 c'est souvent hélas à l'insulte leur plein gré quoi,
00:09:29 mais bon il ne faut pas tirer sur les ambulances
00:09:33 et les situations difficiles qu'on vit en ce moment,
00:09:36 mais moi tout me fait rire quoi,
00:09:38 dès l'instant où on twiste un peu la réalité pour la rendre drôle,
00:09:44 bon l'humour n'est jamais innocent non plus,
00:09:47 donc on a beau dire que c'est pour rire,
00:09:49 quand on dit "c'est pour rire", on peut dire "oui c'est pour rire",
00:09:52 mais ce n'est pas forcément que pour rire,
00:09:54 après on le lit comme on veut.
00:09:55 - Alors c'est vrai qu'on parlait tout à l'heure de vos débuts en télévision,
00:09:59 on parlait de votre métier quand vous étiez à la tête du Paris Saint-Germain,
00:10:04 à chaque fois vous avez réussi à devenir une référence,
00:10:07 et même encore aujourd'hui quand on parle d'Instagram,
00:10:09 vous faites partie des comptes à suivre en fait,
00:10:11 mais souvent on se dit "ah tiens t'as vu la vanne qu'a posté Michel Deniso",
00:10:16 en fait vous êtes en train de devenir influenceur Michel.
00:10:19 - Ouais j'espère que non, mais je n'habite pas Dubaï et...
00:10:22 - Et vous payez vos impôts ?
00:10:24 - Et je paye mes impôts, voilà.
00:10:26 J'ai sorti une phrase un jour sur Twitter que j'ai remise dans le bouquin,
00:10:31 c'est que les influenceurs ne parlent qu'aux influençables.
00:10:36 - Le principe des réseaux sociaux...
00:10:39 - C'était repris par Booba qui m'a valu une grande notoriété.
00:10:41 - Le principe des réseaux sociaux c'est que si on aime quelque chose,
00:10:45 on peut mettre un like, on met un coeur,
00:10:48 ou alors on peut décider de partager,
00:10:50 ou alors on peut ne pas partager si on déteste.
00:10:53 C'est pour ça qu'on vous a préparé une petite interview,
00:10:56 je like, je bloque ou je partage.
00:10:58 Je vous cite des choses que vous pouvez voir sur les réseaux sociaux,
00:11:01 et vous me dites ce que vous faites.
00:11:02 Ruby Nicara, qui est une influenceuse qui vend l'eau de son bain,
00:11:07 vous likez, vous partagez ou vous bloquez ?
00:11:10 - Je zappe.
00:11:11 - Amandine Pélissard, qui est passée au programme d'une émission
00:11:15 qui s'appelle Famille XXL,
00:11:17 et qui maintenant est plus en Famille X,
00:11:19 qui s'est lancée dans le porno.
00:11:21 Vous likez, vous partagez ou vous bloquez ?
00:11:23 - Je bloque.
00:11:24 Neymar, qui fait une publication pour le jeu vidéo Call of Duty,
00:11:28 vous likez, vous partagez ou vous bloquez ?
00:11:30 - Je like.
00:11:31 J'aime beaucoup Neymar, je sais qu'il est très critiqué,
00:11:34 mais pendant la Coupe du Monde,
00:11:37 il y a Ricardo qui était au PSG quand j'étais joueur entraîneur,
00:11:40 et qui est un ami,
00:11:41 et qui était dans le stade de l'équipe du Brésil
00:11:43 à la Coupe du Monde au Qatar.
00:11:45 J'échangeais avec lui tous les jours sur les matchs,
00:11:47 et puis je lui dis, Neymar, c'est un enfant.
00:11:52 Neymar, il a 15 ans,
00:11:54 et il a 15 ans dans sa tête, toujours.
00:11:55 A partir de l'âge de 15 ans, il a été pris en main,
00:11:58 il n'a pu s'occuper rien de la vie depuis son âge de 15 ans,
00:12:01 et il fonctionne comme un enfant de 15 ans.
00:12:03 Si tu sais ça, tu comprends un peu comment il fonctionne.
00:12:06 Et c'est pareil pour son style de jeu.
00:12:08 J'ai un problème de tendons d'achilles,
00:12:10 j'ai vu le Dr Eric Rolland,
00:12:12 qui était le médecin du PSG pendant très longtemps,
00:12:14 quand j'y étais, et puis aussi l'époque Qatari,
00:12:16 il m'a dit, les blessures de Neymar,
00:12:18 quand il se roule par terre, ce n'est pas du cinéma.
00:12:20 C'est que Neymar, il a un style de jeu,
00:12:22 qui fait que quand il va dribbler,
00:12:24 il ne dribble pas à 20 cm de l'adversaire,
00:12:26 il va dribbler dans les pieds de l'adversaire.
00:12:28 Et donc il se prend forcément des coups à chaque fois.
00:12:30 Voilà, sans que l'adversaire soit brutal,
00:12:33 mais c'est son jeu d'aller au contact,
00:12:35 et donc à force d'aller au contact, il a des problèmes,
00:12:37 et en plus, ses appuis,
00:12:39 enfin je ne peux pas parler aussi bien que lui,
00:12:40 mais ses appuis font qu'il se met en risque permanent,
00:12:43 ce qui explique qu'il a des douleurs,
00:12:45 et qu'il se roule par terre.
00:12:46 - Puisqu'on parle de foot,
00:12:48 une digression rapide,
00:12:50 mais l'ancien patron du PSG,
00:12:52 il le vit comment ce que vit le PSG aujourd'hui ?
00:12:54 - J'espère toujours qu'ils vont gagner la Ligue des champions,
00:12:58 parce qu'on ne peut pas dire qu'ils ne mettent pas la gomme pour le faire.
00:13:00 Voilà, après, vous savez,
00:13:03 je sais par expérience que quand on n'est pas dans un club,
00:13:06 à l'intérieur d'un club,
00:13:08 quand on est à l'extérieur, on ne peut pas dire grand chose,
00:13:10 on ne sait pas ce qui se passe à l'intérieur d'un club.
00:13:12 Il y a une communication sur ce qu'on a envie de communiquer,
00:13:15 mais comment ça se passe à l'intérieur, je n'en sais rien.
00:13:17 Et donc à partir de là, je ne peux pas dire grand chose.
00:13:19 - Une influenceuse qui poste une phrase hautement philosophique,
00:13:22 mais en string de dos, dans une piscine,
00:13:24 vous likez, vous partagez ou vous bloquez ?
00:13:26 - Je réfléchis.
00:13:28 - Lionel Messi qui pose avec le trophée de la Coupe du monde,
00:13:32 vous likez, vous partagez ou vous bloquez ?
00:13:35 - Je partage.
00:13:36 - Une pancarte de manifestants avec un slogan à jeu de mots,
00:13:39 comme "la retraite avant la retreat",
00:13:41 vous likez, vous partagez ou vous bloquez ?
00:13:43 - Si c'est drôle, je like.
00:13:46 - Un poste du rappeur Booba qui part en guerre
00:13:49 contre les arnaques des influenceurs,
00:13:51 vous likez, vous partagez ou vous bloquez ?
00:13:53 - Je like.
00:13:55 - Ce qui est quand même dingue, c'est qu'on le disait tout à l'heure,
00:13:58 on l'entend dans le petit son du départ de l'émission,
00:14:01 vous avez été le premier à faire une matinale à la télévision,
00:14:06 sur Canal au tout début, en 1984.
00:14:09 - Oui, tout à fait, j'ai fait l'ouverture de la chaîne en 1984,
00:14:11 j'ai fait la première matinale, donc effectivement,
00:14:13 j'ai eu deux bons moments.
00:14:15 C'est le jour où j'ai commencé, et le deuxième bon moment,
00:14:17 c'est quand ça s'est arrêté.
00:14:19 Il fallait se lever à 4h30.
00:14:21 - Je connais un peu l'exercice.
00:14:22 Non mais ce qui est dingue, c'est qu'en 1984, la télé était gratuite,
00:14:24 elle est devenue payante avec Canal+, et vous notamment,
00:14:27 et aujourd'hui Instagram est gratuite,
00:14:29 et vous vendez un livre avec des photos d'Instagram.
00:14:31 Est-ce que ce n'est pas le vrai sens du business, Michel ?
00:14:34 - Je ne sais pas,
00:14:36 pour moi ce livre n'est pas un business, je ne vais pas en dire plus.
00:14:40 - Je sais bien.
00:14:41 - Non, mais je vous réponds, ce n'est pas un business,
00:14:43 c'est pour cette bonne raison que je ne garde pas l'argent.
00:14:45 - C'est Michel Deniso qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL,
00:14:47 on va se retrouver dans quelques instants, à tout de suite.
00:14:49 Il y a des rencontres qui changent la vie.
00:14:57 Des instants qui remettent en question tout le reste de votre existence.
00:15:02 Bon, ça peut attendre un peu.
00:15:05 Pour l'instant, c'est le Bon Dimanche Show sur RTL.
00:15:10 Michel Deniso fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:15:14 Alors évidemment, on a l'auteur du livre, Michel Deniso,
00:15:17 "On peut rire de tout sauf en mangeant de la smoule".
00:15:20 J'aimerais m'adresser directement à l'intervieweur,
00:15:22 vous avez fait des dizaines et des dizaines d'interviews dans votre carrière.
00:15:26 - Il y a près de 15 000, oui.
00:15:28 - Notamment Zidane, après la Coupe du Monde,
00:15:30 où il a mis ce célèbre coup de tête à Materazzi,
00:15:33 on a tous ça en mémoire,
00:15:35 c'est chez vous qu'il avait présenté ses excuses.
00:15:38 - Oui, je me souviens de ça, oui.
00:15:40 Effectivement, tout le monde avait envie de l'entendre,
00:15:42 et j'ai trouvé une bonne relation avec lui,
00:15:45 une relation de confiance,
00:15:47 et donc c'était un moment assez...
00:15:49 Quand je dis que j'ai fait 15 000 interviews,
00:15:51 je ne me souviens pas évidemment de toutes.
00:15:53 Mais celle-là, je m'en souviens bien sûr,
00:15:55 parce qu'il était arrivé avec son frère,
00:15:58 c'était en direct à 8h moins le quart,
00:16:01 et il avait le masque de concentration,
00:16:07 et de souci de pouvoir bien exprimer ce qu'il avait envie de dire.
00:16:12 On ne s'est pas parlé beaucoup au maquillage,
00:16:15 alors que d'habitude, vous connaissez les maquillages d'avant Talk Show,
00:16:19 c'est souvent assez détendu, voire vanneur,
00:16:21 et là, ce n'était pas ça du tout, évidemment.
00:16:23 Et on a dû échanger trois mois avant l'interview,
00:16:28 et puis après on y était,
00:16:30 et c'était fort.
00:16:32 - Alors vous dites sur 15 000,
00:16:33 évidemment difficile de se souvenir de toutes les interviews
00:16:35 que vous avez pu faire,
00:16:36 mais est-ce que vous vous souvenez de la meilleure ?
00:16:37 Celle qui vous a le plus touché ?
00:16:38 - Alors je réponds toujours à la même chose,
00:16:41 je pense que la meilleure, c'est la prochaine,
00:16:42 parce que j'aime ça,
00:16:43 et donc je pense toujours que je vais avoir mieux,
00:16:45 que je vais encore faire autre chose.
00:16:46 Bon après, je peux évidemment rétro-pédaler,
00:16:48 et répondre aussi autrement à la question.
00:16:50 Bah celles qui sont les plus fortes,
00:16:54 j'en ai une de Mike Tyson à Phoenix,
00:16:56 après sa sortie de prison,
00:16:58 dans un gymnase glauque,
00:17:00 dans un contexte particulier.
00:17:02 On devait l'interviewer à New York,
00:17:04 il n'était pas là,
00:17:06 on nous dit il est à Phoenix,
00:17:07 on part à Phoenix,
00:17:08 c'était à l'époque où à Canal on pouvait faire beaucoup de choses.
00:17:10 Et puis on a attendu 24 heures,
00:17:12 c'était Jérôme Val qui travaillait avec moi à cette époque-là,
00:17:15 et qui négociait cette interview.
00:17:17 Et puis on est allé dans un gymnase
00:17:20 qui ne ressemblait pas à grand chose,
00:17:22 avec un type qui tenait le gymnase
00:17:24 comme dans les films de série B,
00:17:25 avec une vieille clope,
00:17:26 il manquait des dents et tout,
00:17:28 et un petit bureau craspec avec trois photos,
00:17:30 et puis sont arrivés trois vents,
00:17:32 toutes dans la poussière,
00:17:33 et sont descendus tout l'entourage de Mike Tyson,
00:17:36 et il avait un bouffon avec lui qui s'appelait Crocodile,
00:17:38 et qui était le mec qui faisait le clown autour tout le temps,
00:17:41 alors que Tyson était dans la ville,
00:17:43 il était comme tout le monde,
00:17:44 il n'est pas non plus...
00:17:45 Et il est arrivé, c'est vrai,
00:17:46 quand il arrive,
00:17:47 il arrive normalement et tout,
00:17:49 mais quand il arrive,
00:17:50 on fait forcément un pas en arrière,
00:17:51 il y a quelque chose,
00:17:53 il y a des gens qui ne sont pas comme nous,
00:17:55 et Tyson est différent,
00:17:57 et au-dessus de nous dans un certain secteur.
00:18:00 Et après, ils sont enfermés dans ce gymnase,
00:18:03 ils ont baissé les stores,
00:18:05 ils ont mis le chauffage à 40 degrés,
00:18:07 du rap à faire tomber les vitres,
00:18:09 et puis après, j'attendais au pied du ring,
00:18:11 et puis après j'ai fait l'interview,
00:18:13 et j'ai fait une interview assez longue,
00:18:15 donc j'avais mes fiches avec mes questions,
00:18:17 et une ou deux fois, j'ai regardé mes fiches,
00:18:19 et ils me tapaient sur le genou,
00:18:21 "look at me",
00:18:22 j'ai dit "oui d'accord".
00:18:23 - On a un petit extrait de cette interview, Michel.
00:18:25 - Nous sommes dans un gymnase qui porte un nom magnifique,
00:18:29 c'est le Madison Square Garden,
00:18:31 et il n'a rien à voir avec celui de New York,
00:18:33 il est très sommaire, très pauvre,
00:18:35 pourquoi avez-vous décidé de préparer votre retour ici ?
00:18:38 - C'est un gymnase génial,
00:18:40 l'atmosphère est géniale,
00:18:41 et il y a une mentalité de combat,
00:18:43 toute l'aura a une lutte,
00:18:45 vous n'avez pas de chance de penser à rien,
00:18:47 il n'y a pas de distraction,
00:18:48 et c'est pour ça que j'ai décidé d'venir ici.
00:18:50 - Pour vous, c'est quoi une bonne interview ?
00:18:53 Est-ce que ça vous est déjà arrivé de sortir de plateau
00:18:55 en me disant "ouais là je me suis foiré,
00:18:57 j'ai pas eu ce que je voulais avoir" ?
00:18:59 - Déjà la difficulté c'est de traiter tout le monde de la même façon,
00:19:04 quand on en fait beaucoup dans tous les domaines,
00:19:06 du sport, de la musique, de la politique,
00:19:09 c'est de toujours rechercher,
00:19:13 de satisfaire une curiosité sur l'actualité des gens,
00:19:17 la raison pour laquelle ils sont là,
00:19:19 et foirer, oui il y en a qui sont...
00:19:21 J'en ai une où j'ai foiré,
00:19:24 enfin foiré, oui j'ai foiré,
00:19:26 j'étais le dimanche après-midi,
00:19:28 j'ai fait une année le dimanche après-midi sur TF1,
00:19:30 un truc genre les rendez-vous du lendemain,
00:19:32 ou du lundi ou du dimanche,
00:19:35 et donc j'étais, je faisais le...
00:19:37 ça s'appelait Champion,
00:19:38 c'était juste avant le démarre Canal,
00:19:40 donc il y avait variété, cinéma, sport,
00:19:42 j'étais maison de la radio, public,
00:19:44 enfin truc,
00:19:46 et la première, je fais la première avec une productrice
00:19:48 qui démarre et qui s'appelle Dominique Cantien,
00:19:50 et on a Elton John, donc on démarre bien quoi.
00:19:52 - La classe !
00:19:53 - Et Elton John, c'était "I'm still tending",
00:19:56 et il était au piano, il commence son live,
00:19:59 et il doit venir me rejoindre pour l'interview,
00:20:01 et il vient pas me rejoindre.
00:20:03 Moi en anglais je suis très très très très moyen,
00:20:05 et j'avais une oreillette pour la traduction,
00:20:07 mais avec un fil,
00:20:09 et donc je vais pour aller vers lui,
00:20:10 et pan, l'oreillette ne va pas jusqu'au piano.
00:20:12 Donc j'ai fait une interview extrêmement courte.
00:20:14 (rires)
00:20:17 - Bon, et là est-ce que pour le moment,
00:20:19 au bout de quelques minutes,
00:20:21 ça va, vous passez un bon moment,
00:20:22 l'interview à peu près bien demi ?
00:20:23 - C'est parfait.
00:20:24 - J'essaye de vous regarder dans les yeux aussi.
00:20:25 - Ah très bien !
00:20:26 - Même si vous n'avez pas le physique de Mac Tyson !
00:20:28 - Non non mais, vous avez tout, vous avez, vous avez...
00:20:31 L'interview c'est un travail en amont,
00:20:34 on travaille beaucoup,
00:20:35 on n'utilise que 10% de ce qu'on a fait dans l'interview,
00:20:38 et il ne faut pas que les gens voient qu'on a travaillé,
00:20:41 et c'est ce cas.
00:20:42 - Bon, on a récupéré un livre qui s'appelle "Bref de vie",
00:20:46 qui est sorti en 2014.
00:20:48 En fait on a un exercice ici dans cette émission,
00:20:50 qui s'appelle "Les critiques du web".
00:20:52 On récupère une des œuvres de la personne assise sur le fauteuil,
00:20:55 et puis on s'amuse à aller voir les critiques
00:20:57 laissées sur un site marchand.
00:20:58 On parlait d'Instagram,
00:20:59 si aujourd'hui vous allez sur Amazon,
00:21:01 pour ne pas le citer,
00:21:02 quand un livre ou un disque sort,
00:21:04 les gens qui l'achètent ont la possibilité de le noter,
00:21:06 c'est le système des étoiles,
00:21:07 et on dit "je mets une étoile, j'ai pas aimé à cause de ça",
00:21:10 ou "je mets cinq étoiles, j'ai adoré parce que ceci".
00:21:13 Nous ce qu'on aime c'est récupérer les critiques,
00:21:15 mais qui tombent à côté,
00:21:16 dans le bon comme dans le mauvais,
00:21:18 et alors de façon extrêmement simple,
00:21:20 je pourrais les lire en français,
00:21:21 mais comme c'est de la radio, ça n'a pas grande utilité.
00:21:23 Donc ce qu'on s'amuse à faire,
00:21:24 c'est qu'on récupère ces critiques,
00:21:25 et on les traduit dans une autre langue.
00:21:27 Je vais vous faire écouter dans une autre langue,
00:21:29 des critiques de ce livre "Bref de vie",
00:21:32 qui est en quelque sorte une biographie assez imagée,
00:21:34 avec des moments de votre carrière.
00:21:36 - Ouais, franchement, rien d'autre.
00:21:37 - Exactement.
00:21:38 Et donc, à l'oreille, vous allez me dire si oui ou non,
00:21:40 c'est une bonne critique.
00:21:41 La première, on l'a traduite en birman.
00:21:43 (Bref de vie traduite en birman)
00:21:51 - D'après vous, c'est une bonne ou une mauvaise critique ?
00:21:52 - Il y a une petite erreur dans le texte.
00:21:54 - Autant vous parlez pas anglais,
00:21:55 mais sur le birman, je sais que vous êtes incroyable.
00:21:57 - Birman, ouais.
00:21:58 - Bonne ou mauvaise critique ?
00:21:59 - J'en sais rien.
00:22:00 - Vous me dites.
00:22:01 - Bah, je dis mauvaise allée.
00:22:02 - Ouais, c'est une mauvaise critique.
00:22:03 Auguste Dussart vous a mis 1/5,
00:22:05 et il a mis cette critique.
00:22:07 "Mytho, j'ai du mal à croire qu'une seule et même personne
00:22:10 ait vécu toutes ces histoires dans sa vie."
00:22:12 (Rires)
00:22:14 La deuxième critique, on l'a traduite en serbe.
00:22:16 (Bref de vie traduite en serbe)
00:22:29 - Bonne ou mauvaise critique ?
00:22:30 - C'est épouvantable.
00:22:31 - Oui, le serbe est très loquace.
00:22:32 - Non, c'est une bonne critique.
00:22:33 - Ah bon ?
00:22:34 - Fortalambic vous a mis 4/5,
00:22:36 et en français, il a écrit
00:22:38 "Passionnante histoire de l'ancien dirigeant du PSG,
00:22:40 j'enlève un point pour l'erreur d'impression sur la couverture,
00:22:42 ils sont trompés, ils ont mis l'animateur de Canal+ à la place."
00:22:45 C'est des vraies critiques, ce que je suis en train de vous lire là,
00:22:47 c'est vraiment des gens qui tombent un peu à côté.
00:22:50 Troisième critique, on l'a traduite en turc.
00:22:53 (Bref de vie traduite en turc)
00:22:57 - Rapide et efficace.
00:22:58 - Oui.
00:22:59 - Bonne ou mauvaise ?
00:23:00 - Mauvaise.
00:23:01 - Ouais, mauvaise.
00:23:02 64 Lapin vous a mis 0/5,
00:23:04 avec ce commentaire, pas d'image. Point. Cordialement.
00:23:06 (Rires)
00:23:07 La quatrième et avant-dernière critique,
00:23:09 on l'a traduite en laiton.
00:23:10 (Bref de vie traduite en laiton)
00:23:23 - Ah ça, on se croirait dans un film du Splendid là.
00:23:24 - Oui, c'est vrai.
00:23:25 - Bonne ou mauvaise critique ?
00:23:27 - Sous les aisselles.
00:23:28 - Bonne ou mauvaise ?
00:23:30 - Ouais, très bonne.
00:23:31 Totalgaric vous a mis 5/5,
00:23:32 et sa critique était la suivante.
00:23:34 "Je suis admiratif.
00:23:35 Quand je vois tout ce que cet homme a vécu,
00:23:37 alors que moi mon dernier fait d'arme,
00:23:39 c'est d'avoir ouvert une brique de lait demi-écrémé sans renverser,
00:23:41 on ne boxe pas dans la même catégorie."
00:23:43 (Rires)
00:23:45 Et enfin, la dernière, on l'a traduite en coréen.
00:23:48 (Bref de vie traduite en coréen)
00:23:51 - Bonne ou mauvaise critique ?
00:23:52 - Moyenne.
00:23:53 - Elle est à 5/5, c'est une bonne critique.
00:23:56 Alors, il faudra l'expliquer, le mec a écrit
00:23:58 un livre qui donne envie d'être de droite.
00:24:00 Pfff, ça n'a pas de sens.
00:24:02 (Rires)
00:24:03 Ben, c'est Michel Deliso qui fait son bon dimanche chaud sur RTL,
00:24:06 dans quelques instants, c'est un camarade de jeu
00:24:08 à vous que nous allons recevoir, je le crains,
00:24:10 qui vous aime beaucoup, qui s'appelle Valéry Zetton.
00:24:12 A tout de suite.
00:24:13 Jusqu'à 15h30, la direction de RTL décline toute responsabilité
00:24:23 sur ce qui pourrait se passer à l'antenne.
00:24:25 Bruno Guillon, c'est le bon dimanche chaud.
00:24:28 Michel Deliso fait son bon dimanche chaud sur RTL,
00:24:32 on peut rire de tout, sauf en mangeant de la semoule.
00:24:36 C'est le livre qui est sorti il y a quelques jours chez Plon.
00:24:39 Et alors, à la fin du livre, puisqu'il y a beaucoup d'images
00:24:42 que vous avez prises sur Instagram,
00:24:44 et notamment de comptes que vous suivez,
00:24:46 et parmi les remerciements, il y a Valéry Zetton.
00:24:49 - Tout à fait.
00:24:50 - Valéry Zetton qui vient de nous rejoindre.
00:24:52 - Bonjour Valéry. - Bonjour Bruno.
00:24:53 - Bonjour Michel. - Bonjour Bruno.
00:24:55 - Bon, c'est pas très un secret de dire que vous êtes potes
00:24:57 dans la vie, Valéry et Michel.
00:24:59 - Potes ? On ne peut pas être potes avec Michel Deliso.
00:25:03 Mais nous sommes... Enfin, je l'aime beaucoup.
00:25:06 Il le sait, je lui dis tout le monde.
00:25:08 - On est potes, on est potes.
00:25:10 - Bon, alors, chaque dimanche, Valéry Zetton,
00:25:13 le producteur, devient chroniqueur,
00:25:15 pour notre plus grand plaisir.
00:25:17 Et donc, il a champ libre pendant trois minutes.
00:25:20 Et alors, aujourd'hui, on va parler de quoi, Valéry ?
00:25:23 - Et bien, aujourd'hui, puisque nous recevons le président Deliso,
00:25:27 je vais vous parler de mon club de foot de cœur,
00:25:30 le club qui me fait rêver depuis plus de 40 ans maintenant,
00:25:33 l'OM.
00:25:35 Non, je déconne. Chateauroux. Non, je déconne aussi.
00:25:38 Vous avez compris qu'on allait parler du Paris Saint-Germain.
00:25:43 Alors, j'appelle Michel Deliso président,
00:25:46 parce qu'il a écrit de magnifiques pages de l'histoire du club.
00:25:50 Il est donc président à vie pour moi.
00:25:53 Car c'est bien d'histoire qu'il s'agit dans le football, comme partout ailleurs.
00:25:57 Quand on aime un club, on a des images gravées à vie dans la mémoire.
00:26:01 Celle du président Boréli en 82, par exemple,
00:26:04 qui embrasse la pelouse, le cul en l'air,
00:26:07 lors de la première victoire du Paris Saint-Germain en Coupe de France
00:26:10 contre l'immense Saint-Étienne.
00:26:12 Puis, les souvenirs du PSG des années 90.
00:26:15 L'image du plat de la tête de Comboiré,
00:26:18 à la dernière minute, qui élimine le Grand Réal,
00:26:21 le 19 mars 1993, après un match complètement fou.
00:26:25 J'étais au stade et j'avais fini affaune, tellement j'avais gueulé mes émotions.
00:26:30 Le beat victorieux de N'Gothi,
00:26:32 qui nous fait gagner la finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe,
00:26:35 en 1996, est aussi un grand souvenir.
00:26:38 A cette époque, le PSG de Canal+ avait une âme.
00:26:41 L'âme de Deliso, qui avait fait de la très bonne télé,
00:26:44 avant de faire du très bon football.
00:26:47 On se souvient de Ray, de Jorge Ueha, de David Ginola, de Yuri Djorkaeff,
00:26:51 ou encore de Leonardo.
00:26:53 Mais aussi de Patrick Colter ou Vincent Guérin,
00:26:56 qu'on appelait avec tendresse les "Porteurs d'eau",
00:26:59 parce qu'ils bossaient pour et avec les stars,
00:27:01 et qu'ils étaient des incontournables de l'ombre.
00:27:03 Le PSG de Deliso, c'est 7 titres en 7 ans,
00:27:06 avec des succès, des défaites,
00:27:08 mais quoi qu'il arrive, une équipe qui ne laissait pas indifférent.
00:27:11 Même l'antagonisme PSG-OM n'existe que par la malice
00:27:15 de Bernard Tapie et de Michel Deniso.
00:27:18 Avant eux, le classico n'existait pas.
00:27:20 Mais en hommes d'entertainment qu'ils sont,
00:27:23 ils ont inventé cet événement qui met du sel dans le championnat de France,
00:27:27 comme les Barcelone Reale en Espagne,
00:27:29 les City United en Angleterre,
00:27:32 ou encore les AC Milan Inter en Italie.
00:27:35 Il faut sacrément aimer son club et le football
00:27:37 pour inventer un truc pareil.
00:27:39 Mais depuis 2011, le club a perdu son âme.
00:27:42 Le problème des nouveaux propriétaires,
00:27:44 c'est qu'ils pensent qu'avant eux, le club n'était rien et n'existait pas.
00:27:47 Ils n'ont pas compris dès le départ que dans un club de football,
00:27:50 les propriétaires passent, mais l'institution reste.
00:27:54 En 11 ans, si le club a progressé niveau financier,
00:27:57 il a stagné, donc régressé niveau sportif.
00:28:01 "Le PSG est devenu une énorme entreprise,
00:28:04 mais pas encore un grand club", avez-vous déclaré Michel,
00:28:07 à la suite de la énième humiliation en Champions League contre le Bayern,
00:28:11 et vous avez entièrement raison.
00:28:13 Bizarrement, du PSG version Qatar,
00:28:16 et malgré une domination importante dans l'Hexagone,
00:28:19 je n'ai que de mauvais souvenirs faits de remontada en tout genre,
00:28:22 de recrutements ratés, ou de gloires qui viennent encaisser leurs gros chèques
00:28:26 et s'entraîner en vue de la prochaine Coupe du Monde.
00:28:29 Des mercenaires qui flambent contre l'OM,
00:28:31 mais qui s'écroulent contre Barcelone ou Manchester City.
00:28:34 Même le Parc des Princes est devenu un endroit
00:28:37 où l'on vient se faire voir au lieu de voir un match.
00:28:40 Rihanna ou je ne sais quelle star internationale
00:28:43 qui n'en a rien à foutre du football,
00:28:45 ont remplacé les passionnés dans les tribunes VIP,
00:28:47 où on a plus l'impression d'assister à un défilé de mode
00:28:50 qu'à un match de football qui doit puer l'effort, la sueur et le vestiaire.
00:28:54 Ce PSG-là me fait penser à Stallone dans Rocky III,
00:28:58 où au début du film, il s'entraîne mollement au milieu de ses fans
00:29:01 qui achètent son peignoir et ses posters à la pelle,
00:29:04 pendant qu'Ivan Drago, lui, souffre le martyr
00:29:07 pour battre l'Américain, repu de pognon, qui a perdu l'œil du tigre.
00:29:11 Le PSG d'aujourd'hui, c'est le marketing qui gagne sur le sportif,
00:29:15 c'est la géopolitique française qui gagne sur l'amour du sport.
00:29:19 Le bling-bling et tout ce qui brille ne remplaceront jamais le beau football.
00:29:23 Malgré ce désastre grand guignolesque,
00:29:26 je reste quand même un fan de base de mon club et de mes couleurs.
00:29:30 Alors je lui souhaite naïvement, mais sincèrement,
00:29:34 de retrouver un nouveau Denis O, ou un nouveau Borelli comme président.
00:29:38 Un homme qui sait compter, bien sûr, dépenser aussi,
00:29:41 mais un homme qui aime le football et le beau jeu.
00:29:44 Un homme qui a des valeurs et qui saura reconstruire,
00:29:47 autour de notre prince Kylian Mbappé, une équipe qui retrouvera son âme
00:29:52 et qui sera surtout fière de son histoire.
00:29:54 Et pourquoi pas, avec certains jeunes joueurs français
00:29:57 qui nous ont tant fait rêver avec l'équipe de France
00:30:00 lors de la dernière Coupe du Monde.
00:30:02 Bon dimanche !
00:30:04 - Merci beaucoup Valéry !
00:30:06 Et vous voyez qu'on lui laisse vraiment libre en thème
00:30:08 puisque je suis supporter de l'Olympique de Marseille.
00:30:11 Et justement, Michel, moi j'ai déjà vu au parc
00:30:16 des banderoles avec marqué "Michel Denis O revient".
00:30:19 - Ah bon ? - Oui.
00:30:20 - Ça vous touche ce genre de message ou pas ? - J'ai pas vu.
00:30:22 - Moi j'ai vu. - J'y vais pas, donc je regarde les matchs chez moi.
00:30:26 Je trouve que Valéry est à la fois très aimable à mon égard
00:30:29 et un peu sévère vis-à-vis des dirigeants actuels.
00:30:33 Parce qu'ils importent énormément.
00:30:35 Après, comme je disais tout à l'heure, je suis pas à l'intérieur du club
00:30:38 pour savoir comment ça marche, pourquoi ça marche plus ou moins bien.
00:30:42 En Coupe d'Europe, et pas suffisamment aujourd'hui.
00:30:45 Non, non, moi maintenant, dans un mois, j'aurais plus le droit de lire Tintin.
00:30:51 Donc j'ai l'âge, à un moment donné, il faut passer à autre chose.
00:30:57 En tout cas, il n'y a pas question que je revienne dans le foot.
00:31:00 En tout cas, on vous a préparé une interview jour de match.
00:31:04 Et ça va être dans quelques instants sur RTL, vous allez comprendre tout de suite.
00:31:07 Au premier jour, Dieu créa l'homme et la femme.
00:31:17 Le reste de la semaine, il créa la nourriture, la nature, le soleil, les animaux,
00:31:24 le jet-ski, la gingivite, le moonwalk, un store.
00:31:29 Bref, après une semaine de boulot, rien de tel qu'un bon dimanche chaud.
00:31:35 Bruno Guillon sur RTL.
00:31:39 Et Michel Deniso qui est avec nous jusqu'à 15h30 en ce dimanche après-midi sur RTL.
00:31:44 Le livre "On peut rire de tout, sauf en mangeant de la Smoule" est désormais disponible chez Plon.
00:31:48 On parlait de foot tout à l'heure avec Valérie.
00:31:50 L'espace de quelques instants, cher Michel, vous allez devenir l'entraîneur du FC Deniso.
00:31:55 Je vous propose une interview jour de match.
00:31:58 On est juste avant le match, qu'est-ce qu'il faut dire à Michel Deniso pour le booster ?
00:32:02 Avant un événement important, vous l'avez compris,
00:32:05 quand il y a un moment important dans votre carrière, pour vous,
00:32:07 qu'est-ce qu'on peut vous dire pour vous booster ?
00:32:09 Une grosse interview ou un gros moment professionnel ?
00:32:11 Rien.
00:32:13 Dans les moments de grosses interviews, j'aime bien m'isoler dans ma tête.
00:32:18 J'aime bien m'isoler au milieu des gens.
00:32:23 J'aime bien être dans le contexte déjà,
00:32:26 de l'endroit où je vais faire l'interview,
00:32:28 il y a du monde, pas du monde.
00:32:30 Je suis là, mais je n'entends rien d'autre.
00:32:33 Je suis dedans, je suis prêt.
00:32:35 Première action, c'est quoi le truc qui peut vous accrocher dès la première seconde
00:32:38 quand vous rencontrez quelqu'un ?
00:32:40 Le truc qui match tout de suite ?
00:32:42 C'est le regard.
00:32:45 Souvent, je regarde les chaussures aussi.
00:32:49 Je peux comprendre, Dominique Farodja m'avait toujours dit
00:32:51 "je regarde en premier les chaussures et ensuite la montre".
00:32:54 J'en ai déjà parlé de ce sujet avec Dominique.
00:32:57 Je regarde souvent les chaussures en premier.
00:32:59 Si elles sont bien, je fais un compliment sur les chaussures.
00:33:03 Ce qui est toujours une surprise pour les gens,
00:33:05 parce que ce n'est pas fréquent.
00:33:06 On démarre par les pieds et après on avance.
00:33:10 J'adore vos naïfs.
00:33:12 Confronts en votre faveur à la neuvième minute.
00:33:15 Quelle action, quel moment a tout changé dans votre début de carrière Michel ?
00:33:21 Je me retrouve en 1974, je pense, propulsé à TF1,
00:33:29 qui était encore service public,
00:33:31 quand la création de TF1.
00:33:33 Avec Yves Mourouzi ?
00:33:34 J'ai commencé à faire le journal de 13 heures avec Yves Mourouzi.
00:33:37 Je pense que j'étais un peu au-dessus de mes moyens à l'époque journalistique.
00:33:41 Il fallait que je travaille comme un fou,
00:33:43 parce que je n'avais pas la culture, je n'ai pas fait d'école, rien du tout.
00:33:47 J'étais déjà journaliste depuis un moment,
00:33:51 mais faire le 13 heures, ce n'est pas rien.
00:33:54 A l'époque, il y avait deux chaînes, trois chaînes,
00:33:57 donc il n'y avait même pas de média mat,
00:33:58 mais c'était des millions de gens qui regardaient.
00:34:00 De toute façon, le journal, c'est le journal.
00:34:02 Je pense que j'étais ric-rac pour le faire.
00:34:04 J'ai beaucoup appris au contact de Yves pendant deux ans et demi.
00:34:07 J'ai l'impression d'avoir fait mon école de télévision avec Yves Mourouzi à ce moment-là.
00:34:11 En préparant l'émission, vous n'avez pas eu le bac,
00:34:14 vous l'avez tenté trois fois.
00:34:16 J'étais à une époque où on passait le bac deux fois.
00:34:21 Première partie en première, deuxième partie en terminale.
00:34:23 Donc, en première, j'ai passé une fois raté,
00:34:28 la première partie, deux fois raté.
00:34:30 Je triple, je vais dans la creuse d'un établissement qui veut bien me recevoir,
00:34:34 et ils suppriment la première partie à ce moment-là.
00:34:37 Je passe un examen probatoire que j'ai qu'à l'oral,
00:34:40 et en terminale, en philo, je ne faisais rien,
00:34:43 donc j'ai raté, doublé, bref, rien.
00:34:45 - Et comme quoi, à l'arrivée, ça marche quand même.
00:34:47 Carton Jaune, quel projet vous avez failli accepter,
00:34:50 mais vous vous êtes dit "finalement, non, j'y vais pas".
00:34:55 - Il n'y en a pas un qui me vient à l'esprit,
00:35:01 mais c'est vrai que je marche beaucoup au feeling.
00:35:03 - C'est vrai que vous avez été approché pour faire de la politique,
00:35:05 notamment par Emmanuel Macron.
00:35:07 - Oui, plusieurs fois, même jusqu'à ministre.
00:35:11 La dernière fois, je suis rentré chez moi en riant.
00:35:16 - C'était pour être ministre de quoi, si ce n'est pas discret ?
00:35:20 - Ce n'était pas des sports.
00:35:22 - D'accord.
00:35:23 - Je m'étais dit "ministre des sports, pourquoi pas".
00:35:25 - La culture ?
00:35:26 - Oui, voilà.
00:35:28 - Et ce n'est pas un truc qui vous aurait...
00:35:30 - Non, je ne suis pas André Malraux.
00:35:32 - Carton Rouge.
00:35:33 - C'est ce que m'a dit ma fille.
00:35:34 - Quel projet vous auriez vraiment dû refuser,
00:35:37 et vous regrettez de ne pas avoir dit non ?
00:35:39 - Quel projet ?
00:35:42 - Un truc qui a vu le jour et à l'arrivée,
00:35:44 vous vous êtes dit "ouais, j'aurais peut-être pas dû".
00:35:46 Après, on peut ne pas avoir de regret.
00:35:48 - Oui, oui.
00:35:49 Non, je ne vois pas.
00:35:51 Même si j'ai fait des trucs que je n'aurais pas dû faire.
00:35:53 Je n'ai pas de spécialité,
00:35:56 donc je suis allé naviguer dans beaucoup d'endroits.
00:35:58 Beaucoup de secteurs journalistiques, de radio, de télé,
00:36:00 le matin, le midi, le soir.
00:36:02 - Cinéma, réalisation.
00:36:04 - Diriger Vanity Fair.
00:36:06 J'ai fait des choses très différentes.
00:36:09 J'ai eu cette chance-là de pouvoir me promener
00:36:11 dans des activités diverses qui m'ont toujours intéressé.
00:36:15 Je suis intéressé, même si je n'ai pas forcément un talent au départ pour le faire.
00:36:20 Mais j'ai eu la chance aussi souvent d'être très bien entouré.
00:36:23 Même ce qui n'a pas bien marché, je ne regrette pas totalement.
00:36:27 Parce que soit on gagne, soit on apprend.
00:36:31 Et j'ai appris.
00:36:32 - C'est l'interview jour de match,
00:36:33 passe décisive dans votre vie professionnelle.
00:36:36 Qui a été votre meilleur camarade de jeu ?
00:36:39 Vous parliez de Mourouzi tout à l'heure.
00:36:43 Ça peut être aussi André Rousselet qui a fait appel à vos services pour la création de Canal.
00:36:47 - C'est le jour où Pierre Lescure m'a appelé pour entrer à Canal,
00:36:50 alors qu'on ne savait pas du tout où on allait.
00:36:52 On a failli aller dans le mur au bout de six mois.
00:36:54 Après, l'histoire est devenue magnifique.
00:36:57 Et oui, c'est ça.
00:36:58 - L'archive.
00:37:00 L'arbitre demande la vare.
00:37:01 Comment vous avez vécu les évolutions technologiques dans votre boulot ?
00:37:05 La multiplication des chaînes de télé,
00:37:07 l'arrivée d'Internet,
00:37:09 la façon de consommer les écrans qui a diamétralement changé depuis une dizaine d'années maintenant ?
00:37:13 - Ça m'intéresse.
00:37:14 La preuve, c'est que j'ai fait un bouquin à partir d'Instagram.
00:37:17 Donc, je passe du temps sur les écrans multiples qu'on a aujourd'hui
00:37:24 et tout ce qui les approvisionne.
00:37:27 Donc, j'essaye de suivre à peu près.
00:37:29 Je ne suis pas un champion d'Internet.
00:37:30 Mais je suis curieux de tout ce qui transmet de l'information, de l'actualité,
00:37:36 quel que soit le réseau, soit Twitter, Instagram en particulier.
00:37:41 - Changement à la 87ème minute.
00:37:43 S'il faut vous remplacer, qui pourrait vous succéder là maintenant ?
00:37:47 - Là, ici, Valérie Zetoun.
00:37:52 - Fin de match.
00:37:53 Est-ce qu'un jour, vous avez planifié le moment où vous allez arrêter ?
00:37:58 - Je pense que le moment, c'est...
00:38:04 Arrêter quoi ? Arrêter de vivre ?
00:38:06 - Non, arrêter de bosser, vous poser.
00:38:09 - Là, en ce moment, je travaille...
00:38:11 - La retraite, on en parle beaucoup en ce moment.
00:38:13 Est-ce que c'est un truc qui vous...
00:38:15 - Je ne vais pas entrer, je serai indécent de ma part,
00:38:17 vu la vie que j'ai, de parler d'interférer dans le débat sur la retraite
00:38:20 par rapport à des gens qui ont des vies qui sont beaucoup plus dures que la mienne.
00:38:23 Donc, je ne vais pas faire ça.
00:38:25 Mais moi, effectivement, j'ai largement dépassé l'âge de la retraite.
00:38:27 J'ai largement mes cotisations.
00:38:30 Mais, m'arrêter...
00:38:33 En ce moment, j'ai ce livre qui sort,
00:38:36 et puis je fais un documentaire pour la 2,
00:38:38 qui sera diffusé le 28 mai,
00:38:40 sur la dynastie Rassam-Berri.
00:38:42 J'y passe beaucoup de temps,
00:38:44 90 minutes, donc je suis là-dedans en ce moment.
00:38:46 Puis après, je verrai, peut-être que je ferai autre chose.
00:38:50 Je suis grand-père aussi.
00:38:52 - Troisième mi-temps, il est comment le Michel Deniso ?
00:38:54 Il se lâche en fin de soirée ou pas ?
00:38:56 - Il est en train de se tourner vers Valérie Zetounes, ça veut tout dire.
00:39:00 C'est Michel Deniso qui fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL.
00:39:03 Merci d'être avec nous, on va se retrouver dans quelques instants.
00:39:05 A tout de suite !
00:39:07 (Générique)
00:39:12 Le Bon Dimanche Chaud sur RTL,
00:39:14 noté 4,5/5 sur TripAdvisor,
00:39:17 et fourchette d'or sur Marmiton.
00:39:20 Jusqu'à 15h30, Bruno Guillon sur RTL.
00:39:24 - Michel Deniso fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL.
00:39:27 On peut rire de tout, sauf en mangeant de la s'moule.
00:39:30 Le livre est sorti chez Plon, de page en page.
00:39:34 On voit les choses qui vous ont fait rire en surfant sur Instagram.
00:39:38 - C'est drôle parce que les choses drôles,
00:39:41 il y a des choses qui vous font rire une fois, d'autres deux fois,
00:39:43 puis il y en a qui vous font rire à tous les coups.
00:39:45 - Oui, ça marche à chaque fois. J'en ai quelques-unes que j'ai sélectionnées.
00:39:47 Votre préférée, ce serait laquelle dans le livre ?
00:39:49 - Mon préféré, c'est, je voulais la raconter à Valérie Zetounes,
00:39:51 c'est que aux îles Canaries, il n'y a pas de Canaries.
00:39:54 Aux îles Vierges, c'est pareil, il n'y a pas de Canaries.
00:39:57 (Rires)
00:39:59 - Alors évidemment, c'est très visuel, mais moi ça m'amuse beaucoup.
00:40:03 On voit une photo de Michel Drucker,
00:40:05 avec une jeune demoiselle, rare photo de Jeanne Calment,
00:40:08 jeune, en compagnie de Michel Drucker.
00:40:11 Il y en a plein.
00:40:14 Philippe Lachaud, qu'on voit tous physiquement,
00:40:17 qui dit "Quelle chaleur", et juste à côté, il y a la photo du Gaufret qui fait "Moi ça va".
00:40:21 L'association des deux est très drôle.
00:40:24 Un panneau qui nous avait fait beaucoup rire,
00:40:27 c'est le département du Cher,
00:40:30 qui avait voulu, à l'instar de beaucoup de villes,
00:40:32 "J'aime New York", "J'aime Nice", etc.
00:40:34 Le "I love", ils ont mis "J'aime le Cher",
00:40:36 mais comme il n'y a pas trop d'espace entre "le" et "cher",
00:40:39 quand on voit l'affiche tout de suite, on pense à autre chose.
00:40:42 C'est toute cette compile de moments de vie sur Instagram,
00:40:46 postée par Michel Deniso.
00:40:49 Est-ce que du coup, si ça marche, vous êtes déjà en train de vous dire
00:40:51 "J'en ai quelques autres en stock pour un deuxième" ?
00:40:54 - Oui, on va voir ça, on va déjà faire vivre celui-là,
00:40:59 et on verra ce que ça donne.
00:41:01 - Il est temps d'accueillir, cher Thierry, le plus petit chroniqueur de cette émission.
00:41:05 Vous connaissez Siri, qui a réponse à tout sur votre iPhone.
00:41:08 Je vous présente Thierry,
00:41:12 qui est là-bas, qu'on garde précieusement.
00:41:14 Merci Véronique.
00:41:16 Thierry, c'est un peu l'intelligence artificielle de l'émission,
00:41:19 mais de la loose.
00:41:20 Il faut savoir que tous les moyens sont donnés en semaine sur RTL,
00:41:24 pour Laurent Henruquier, pour Julien Courbet.
00:41:25 Nous, on prend les restes, donc on a Thierry, mais vous allez voir.
00:41:28 Il a un point fort, il est capable de tout dire.
00:41:31 Il a un défaut, il le fait.
00:41:34 Bonjour Thierry.
00:41:35 - Exactement, je tiens mes promesses.
00:41:38 Je n'ai pas peur du leadership.
00:41:40 Thierry 2027, un pari pour la France.
00:41:44 - Oui, merci Thierry.
00:41:45 Avant 2027, on va déjà parler des 4 minutes qui viennent.
00:41:50 On commence par le foot.
00:41:51 On a posé la question tout à l'heure,
00:41:53 mais en fait, vu que vous récupérez tous les articles de presse,
00:41:56 quel est le regard de Michel Deniso sur le PSG ?
00:41:59 Par exemple, lui qui l'a bien connu.
00:42:01 - Il y a cette interview très récente, qui date de janvier dans Ouest France.
00:42:06 Je cite, "Dans une énorme entreprise comme le PSG,
00:42:10 certains recrutements sont moins faits pour l'aspect sportif
00:42:14 que pour la visibilité et le marketing."
00:42:17 - Là, ça se tient.
00:42:18 Ça correspond à ce qu'on disait tout à l'heure, quand on en a parlé.
00:42:20 Si on parle télé, quel est le regard de Michel sur sa carrière ?
00:42:24 - Dans Corse Matin en novembre 2016, il disait,
00:42:28 "Côté télé, j'ai été bien servi et même rassasié toute ma vie.
00:42:33 À un moment, il m'aurait peut-être même fallu une cure de désintox."
00:42:38 - Oui, oui, oui.
00:42:41 C'est chargé.
00:42:42 Quand ça marche, qu'on vous propose de faire de la télé et de la radio,
00:42:47 on est sur des rythmes quand même un peu forts.
00:42:50 Il y a quand même 4 ou 5 spécimens dans les médias aujourd'hui
00:42:53 qui ont beaucoup de succès à la télé, qui font de la radio tous les jours,
00:42:56 de la télé tous les jours.
00:42:57 C'est des vies très, très intenses.
00:43:00 Quand je disais tout à l'heure que j'en ai sûrement peut-être trop fait
00:43:03 à un moment donné par rapport à un équilibre de vie.
00:43:05 Bon, je n'ai pas perdu les pédales grâce à ma famille,
00:43:08 mais oui, ça peut arriver.
00:43:11 Des moments, il faudrait faire une pause peut-être.
00:43:13 - Michel Denizo et la télé, ce ne sont que des bons souvenirs Thierry ?
00:43:16 - Pas tout à fait.
00:43:18 D'ailleurs, la peur de sa vie, il l'a eue à la télé.
00:43:22 Il l'a racontée à Gala en mai 2013.
00:43:25 "La pire peur de ma vie, c'est quand un homme a tiré des coups de feu en pleine émission."
00:43:31 - C'est quoi cette histoire ?
00:43:33 - C'était à Cannes, on faisait l'émission Grand Journal sur la plage
00:43:38 et puis il y a quelqu'un qui est arrivé en tirant un coup de feu, une grenade.
00:43:43 Et donc on nous a évacués évidemment tout de suite.
00:43:47 Et je pense que si c'était aujourd'hui, cet homme-là aurait été abattu tout de suite.
00:43:52 Ce n'était pas le cas, c'était avant beaucoup de choses,
00:43:56 des drames qu'on a connus.
00:43:57 Donc il a été arrêté, je pense que c'est quelqu'un qui était dérangé.
00:44:01 Je n'ai pas suivi la suite, on a été enfermés.
00:44:03 Je sais qu'en plateau, il y avait Daniel Auteuil
00:44:07 et un acteur de Tarantino, je ne sais pas si le nom va me revenir.
00:44:11 Enfin bref, on a été enfermés dans des locaux pendant un quart d'heure
00:44:14 en se demandant ce qui se passait.
00:44:17 On ne sait pas ce qui se passe.
00:44:20 Et après coup, c'est vrai que ça m'a...
00:44:23 C'est facile après de rire en disant que c'était des trucs à blanc et tout,
00:44:27 mais quand ça se passe, ce n'est pas marqué dessus.
00:44:30 Et donc ça m'a fait beaucoup réfléchir sur l'idée d'arrêter le Grand Journal.
00:44:35 J'ai vu Daniel Auteuil dans la soirée qui me disait
00:44:37 "Ah, ça me donne envie de tout arrêter aussi".
00:44:39 Enfin ça fait un pète quoi.
00:44:41 Bien sûr, après je n'y pense plus aujourd'hui,
00:44:44 mais sur le coup, c'est vrai que c'était assez violent.
00:44:46 Plus récemment, il y a le premier film de Michel Deniso
00:44:48 en tant que réalisateur sorti en 2019, Thierry.
00:44:51 Et pourtant, le projet date de bien plus longtemps.
00:44:55 J'ai retrouvé une interview d'octobre 2014
00:44:58 où il racontait déjà au magazine Public.
00:45:01 J'ai un projet de film, j'ai écrit un scénario
00:45:05 qui se déroule dans le monde de la télévision.
00:45:08 Oui, alors ça c'est une histoire un peu compliquée
00:45:11 parce que ce n'est pas bien terminé cette histoire-là.
00:45:13 Mais le scénario que j'ai écrit au début,
00:45:16 après, je n'avais jamais fait de film,
00:45:19 donc j'ai écouté tous les gens qui étaient autour du film.
00:45:23 Et donc on l'a fait changer beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup.
00:45:26 Au montage, on me l'a fait changer beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup.
00:45:29 Si je devais en refaire un, je ne ferais pas pareil.
00:45:31 - Tu veux dire qu'à l'arrivée, le film qui a été projeté dans les salles
00:45:34 n'était pas celui que vous aviez imaginé ?
00:45:35 - Non, non.
00:45:36 - Thierry, une année ? - Le premier quart d'heure.
00:45:38 Mais il faisait 1h20.
00:45:39 - Ouais.
00:45:40 Une anecdote justement sur ce film de Michel Deniso, réalisateur, Thierry ?
00:45:45 - En novembre 2019, il a raconté à BFM TV,
00:45:50 Alain Delon m'a dit,
00:45:52 "écris-moi une scène dans ton film, je la ferai."
00:45:56 J'ai imaginé une interview muette.
00:45:59 - Oui, c'est vrai.
00:46:01 J'ai un bon contact avec Alain Delon
00:46:04 et il me dit, "alors tu fais un film..."
00:46:07 Je me laissais en blanc, je ne pouvais pas lui parler que je fais un film,
00:46:10 je devais lui parler d'Alain Delon.
00:46:11 - Bien sûr.
00:46:12 - Et puis je sens qu'il...
00:46:14 Je lui dis, "mais tu voudrais faire quelque chose ?"
00:46:17 Il me dit, "oui, si tu veux, bien sûr, écris-moi une page."
00:46:19 Donc je lui ai écrit une page où il n'y avait pas de texte,
00:46:21 il ne disait rien.
00:46:22 Et donc il est venu,
00:46:24 et après, c'était le dernier jour de tournage.
00:46:27 Et il me dit, tu sais dans le cinéma, ce qui compte c'est moi, ma carrière,
00:46:31 enfin bon, ma carrière qui est extraordinaire.
00:46:33 Il me dit, "ce n'est pas que moi, c'est parce que j'ai tourné qu'avec des grands réalisateurs."
00:46:36 Il me dit, "le problème aujourd'hui, c'est que je tourne avec Denis Zorro."
00:46:39 [Rires]
00:46:41 - C'est bien, ça me met en place tout de suite.
00:46:43 Thierry, pour faire briller un peu cette séquence,
00:46:45 il me faudrait une star internationale.
00:46:47 - J'ai ça.
00:46:48 Dans Madame Figaro en juin 2020,
00:46:51 il a livré cette anecdote.
00:46:53 Un jour, Rihanna a fait un live en venant s'asseoir sur mes genoux.
00:46:58 Derrière, j'ai fait le beau et montré la photo à tout le monde.
00:47:02 - Oui, bon.
00:47:04 [Rires]
00:47:05 Non mais c'est vrai que ce n'était pas prévu du tout.
00:47:07 Elle répète dans l'après-midi vers 5h.
00:47:12 Et le live arrive, elle descend de la scène qu'il y avait,
00:47:16 elle vient vers moi, elle s'assied sur mes genoux,
00:47:18 elle me prend par le cou, elle me chante,
00:47:19 elle était à 5 cm.
00:47:22 - Du divorce ?
00:47:23 Elle était à 5 cm du divorce.
00:47:25 [Rires]
00:47:27 - Et donc elle me chantait vraiment tout proche.
00:47:31 C'est vrai que dans ces cas-là, ça va très vite dans la tête.
00:47:35 Et voilà.
00:47:36 [Rires]
00:47:37 - Bon Thierry, merci beaucoup.
00:47:38 Beaucoup d'infos qu'on n'avait pas forcément.
00:47:40 On se revoit la semaine prochaine ?
00:47:42 - Et je vous proposerai un nouveau concept.
00:47:45 Une reprise de Nicole Croisi en coréen,
00:47:48 jouée au banjo et au maracas.
00:47:51 Ne dites pas non tout de suite.
00:47:53 Prenons le temps d'y réfléchir et vous verrez ce que ça donne en live.
00:47:57 - On va faire ça.
00:47:58 Merci beaucoup Thierry.
00:47:59 Pour rester sur RTL, c'est Michel Deniseau qui fait son Bon Dimanche Chaud.
00:48:02 On se retrouve dans quelques instants.
00:48:03 A tout de suite.
00:48:04 - Avec Michel Deniseau qui est avec nous pendant encore une demi-heure.
00:48:21 On parle du livre Michel Deniseau, on peut rire de tout,
00:48:24 sorti chez Plon.
00:48:25 Et puis on parle de tout d'ailleurs,
00:48:26 puisque en préparant cette émission,
00:48:28 Michel, alors évidemment il y a votre carrière,
00:48:30 il y a même des choses dont je n'avais jamais entendu parler,
00:48:32 par exemple votre passion pour le miel.
00:48:34 - Ah oui, j'ai une ruche chez moi.
00:48:36 - C'est même votre femme qui vous a offert la ruche ?
00:48:39 - Oui, j'avais une passion un peu pour les ruches et les abeilles,
00:48:46 comment ça vit, c'est un monde,
00:48:49 et c'est un peu aussi un baromètre de l'état de la planète.
00:48:52 Et donc ma femme m'a offert une ruche il y a un certain temps.
00:48:55 Je suis aidé par un apiculteur de temps en temps,
00:48:57 parce que je ne suis pas non plus un expert,
00:48:59 c'est comme tout ce que je fais.
00:49:01 Mais je produis 25 kilos de miel par an.
00:49:04 - Ah bien !
00:49:05 - Une ruche qui tourne bien, ça fait en moyenne 20-25 kilos,
00:49:09 après il y a des années meilleures que d'autres.
00:49:11 - Ça vous fait une passion que vous avez en commun avec Elysee Moon,
00:49:14 Elysee Moon également qui fait son propre miel.
00:49:16 Cher Michel, évidemment tout au long de vos années de télé,
00:49:20 vous avez croisé et interviewé les plus grands.
00:49:23 J'aimerais qu'on revienne, si vous le voulez bien,
00:49:25 avec certains extraits sur certains moments de votre carrière,
00:49:28 et qu'on en parle ensuite tous les deux.
00:49:30 Le premier souvenir nous amène en 1984,
00:49:33 c'est dans la matinale de Canal+
00:49:35 où vous ouvrez une bouteille de rouge
00:49:37 avec Gérard Depardieu et Jean-Pierre Coff.
00:49:40 - Il faut le mâcher, il faut le...
00:49:44 - Un peu mordre de dents, c'est très bien.
00:49:47 - Ça sent le fruit, c'est quand même bien agréable.
00:49:49 - Et ça ne fait pas de mal finalement le matin ?
00:49:51 - Non, pas du tout.
00:49:53 - Gérard Depardieu et Jean-Pierre Coff sur un plateau,
00:49:55 c'est que du bonheur.
00:49:57 - Oui, oui, rien qu'en 10 secondes on a soif.
00:50:01 Je crois que c'était même le premier matin de Canal,
00:50:05 parce que j'ai démarré beaucoup d'émissions sur Canal,
00:50:09 où on avait beaucoup de liberté.
00:50:11 La plupart du temps mon premier invité était Gérard Depardieu,
00:50:13 parce qu'on se connaît depuis l'âge de 14 ans.
00:50:15 - De la même région.
00:50:17 Deuxième extrait, on est en 1986,
00:50:20 émission culte, mon zénith à moi.
00:50:22 1986, vous receviez Serge Gainsbourg.
00:50:26 - Vous êtes dégueulasse.
00:50:28 - Bah oui.
00:50:29 - Je vous trouve dégueulasse.
00:50:30 - Ça c'est l'aventure moderne.
00:50:31 - Non, non, l'aventure moderne n'est pas dégueulasse.
00:50:34 Nous avons des éthiques.
00:50:36 - Mais vous avez l'air d'un vrai dégueulasse.
00:50:38 Mais c'est vrai, depuis des années, moi quand j'étais petite,
00:50:40 tout le monde disait ça de vous, que vous étiez un vrai dégueulasse.
00:50:42 - J'ai jamais montré ma queue.
00:50:44 - Il est face à Catherine Ringer, la chanteuse d'Erita Mitsouko.
00:50:47 - C'est ça, donc c'était l'émission zénith,
00:50:49 et d'un seul coup, c'est parti, de toute façon inattendu.
00:50:53 Donc Catherine Ringer, qui dans sa vie avait tourné dans des films X,
00:50:58 ou peut-être un seul, j'en sais rien, en tout cas,
00:51:00 il a attaqué là-dessus, et je trouve qu'elle s'est plutôt bien défendue.
00:51:03 - Et dans ces cas-là, on se positionne comment,
00:51:05 quand on se retrouve entre les deux, en tant qu'animateur ?
00:51:09 - Je crois qu'il ne faut pas forcément se mettre au milieu tout de suite,
00:51:15 il faut laisser la conversation s'établir,
00:51:18 même si elle est un peu rude,
00:51:20 et j'ai trouvé qu'elle s'était bien déroulée,
00:51:23 parce que Gainsbourg, je trouvais, était un peu inhabituel,
00:51:27 dans sa leçon de morale,
00:51:29 et Catherine Ringer, c'était un épisode de sa vie,
00:51:31 quand elle a parlé, de toute façon, très assumée,
00:51:34 et elle a très bien répondu.
00:51:36 - On craint dans ces cas-là, le "après",
00:51:38 c'est-à-dire quand les lumières s'éteignent,
00:51:39 et les caméras sont coupées, ou pas ?
00:51:41 - Non, non, après chacun part de son côté,
00:51:43 et puis c'est fini, mais c'est vrai que ça marque.
00:51:45 - Autre moment, on est en 1986,
00:51:47 toujours dans Zénith,
00:51:49 vous recevez Coluche,
00:51:51 je vous l'avais interviewé en costume au fond d'une piscine,
00:51:53 c'était quelques jours avant sa disparition.
00:52:15 - Oui, c'est parti d'une blague,
00:52:17 je faisais donc l'émission,
00:52:19 c'était la première année où il y avait des émissions de canal à Cannes,
00:52:21 et il n'y avait pas d'autres émissions d'ailleurs,
00:52:23 c'était un autre univers,
00:52:25 et on était au bord de la piscine de Martinez,
00:52:27 tous les soirs, et puis on dit "qu'est-ce qu'on fait demain ?"
00:52:29 si on allait dedans, alors que
00:52:31 ni lui ni moi, on met la tête sous l'eau d'habitude,
00:52:33 et donc la prod a trouvé un scaphandre,
00:52:37 et on est parti en smoking,
00:52:39 et on a plongé, et ça marchait,
00:52:41 le son marchait, on a pu faire une interview,
00:52:43 de quelques minutes là,
00:52:45 et c'est vrai que c'était un peu de temps avant la fin de sa vie,
00:52:47 donc c'est quelque chose
00:52:49 qui a pris une autre tournure aujourd'hui.
00:52:51 - 1991,
00:52:53 "Mon Zénith à moi, toujours",
00:52:55 vous recevez Joey Starr et le groupe NTM,
00:52:57 c'est le premier album qui vient de sortir en juin de cette année-là.
00:53:11 - C'était déjà très développé !
00:53:13 Joey Starr m'a dit que c'était fait engueuler par son père en rentrant.
00:53:19 - Mais non !
00:53:21 - On aurait pu être plus poli !
00:53:23 - Vous vous êtes déjà retrouvé déstabilisé en interview,
00:53:25 Michel, à un moment où vous sentiez
00:53:27 que vous étiez en train de perdre pied,
00:53:29 à un moment où on se dit "ouh là là, ça va pas être simple"
00:53:31 - Déstabilisé non,
00:53:33 quand on est fatigué, il m'est arrivé une ou deux fois
00:53:37 d'être fatigué,
00:53:39 et de plus me souvenir du nom
00:53:41 de la personne qui était en face de moi
00:53:43 et c'était Stallone !
00:53:45 - Alors Arnold !
00:53:49 - Ça m'est arrivé une fois, oui.
00:53:53 - C'est vrai que vous le disiez tout à l'heure,
00:53:55 quand on prépare des émissions, des interviews,
00:53:57 ça prend beaucoup de temps,
00:53:59 et c'est vrai que des fois on peut tomber sur des invités
00:54:01 qui ne sont pas extrêmement loquaces,
00:54:03 et on se rend compte que sur 3-4 pages,
00:54:05 on se dit "oui, je peux tenir un entretien d'une heure",
00:54:07 et au bout d'un quart d'heure, on est grillé toutes ces cartouches,
00:54:09 parce qu'on n'est pas face à un invité
00:54:11 forcément généreux.
00:54:13 Ce qui est loin d'être votre cas Michel d'ailleurs, et je vous en remercie.
00:54:15 - Mais d'accord, ça m'est arrivé une fois aussi,
00:54:17 j'ai fait une fois
00:54:19 l'interview de Nicolas Sarkozy,
00:54:21 président de la République,
00:54:23 à l'Elysée,
00:54:25 avec David Pujadas et Claire Chazal,
00:54:27 donc ça passe sur toutes les chaînes,
00:54:29 donc c'est la première fois que Canal avait accès à
00:54:31 être invité à cette table là.
00:54:35 Il n'y a pas d'écran de retour,
00:54:37 j'avais jamais fait ça, les autres étaient habitués,
00:54:39 et puis il y a juste
00:54:41 un moment donné, je me dis,
00:54:43 on avait convenu, il y avait 5 thèmes,
00:54:45 alors c'est toi qui commence celui-là,
00:54:47 après c'est toi, après c'est toi,
00:54:49 j'ai vu très vite que la règle du jeu qui avait été convenue
00:54:51 n'était respectée par personne,
00:54:53 c'est-à-dire que d'abord ils se sont battus
00:54:55 pour savoir qui disait bonjour, qui disait au revoir,
00:54:57 je me disais "mon frère, je ne suis pas dedans, j'arrive, hop"
00:54:59 donc je devais démarrer le premier thème,
00:55:01 et la première question,
00:55:03 j'ai posé ma première question,
00:55:05 puis Jadda s'est plongé pour quasiment me couper,
00:55:07 donc j'ai dit "ok, il n'y a pas de règle, on y va"
00:55:09 et puis au bout d'un moment,
00:55:11 je pense que j'ai fini,
00:55:13 je regarde, je vois le chrono, 20 minutes,
00:55:15 et on devait faire 1h30,
00:55:17 et en fait ça s'est bien passé après.
00:55:19 - Dernier extrait, on est en 1998,
00:55:21 c'est dans "À part ça"
00:55:23 et vous interviewez le Daïlaïlam.
00:55:25 - Pourquoi tenez-vous avec tant de constance
00:55:29 à la non-violence,
00:55:31 et que certains préconisent des actions
00:55:33 plus violentes contre les chinois ?
00:55:35 - J'ai tout d'abord des raisons
00:55:41 conceptuelles et spirituelles,
00:55:43 mais j'ai aussi des raisons pratiques.
00:55:45 Du point de vue conceptuel,
00:55:49 je pense que l'amour
00:55:51 est inhérent à l'être humain,
00:55:53 et reflète sa nature véritable.
00:55:55 - Alors ça c'était un séjour à Dharamsala,
00:55:59 où séjourne le Daïlaïlama
00:56:01 avec le gouvernement en exil tibétain.
00:56:03 C'est en Inde,
00:56:07 dans la montagne très haut,
00:56:09 et on avait fait 12h15
00:56:11 pour y arriver,
00:56:13 conduit par un Sikh qui était tout seul
00:56:15 pour conduire.
00:56:17 Un séjour mystique,
00:56:19 j'étais parti avec une équipe de prod'
00:56:21 assez importante,
00:56:23 on est tous revenus marqués
00:56:25 par cette rencontre avec le Daïlaïlama.
00:56:27 Alors ça n'a évidemment rien à voir avec Tyson,
00:56:29 mais ça a à voir quand même.
00:56:31 Quand on rencontre Tyson,
00:56:33 on a l'impression de rencontrer quelqu'un qui est dans l'extrême
00:56:35 de l'exercice d'une certaine violence.
00:56:37 Et quand on rencontre le Daïlaïlama,
00:56:39 on a l'impression de rencontrer quelqu'un
00:56:41 qui est dans l'extrême de la spiritualité.
00:56:43 Et c'est vrai que, pareil, quand il arrive,
00:56:45 on fait un pas en arrière.
00:56:47 Quand je l'ai vu arriver,
00:56:49 et après je ne suis pas sûr
00:56:51 de croire en la réincarnation,
00:56:53 et je lui ai offert un pot de miel d'ailleurs,
00:56:55 il m'a dit "je serai réincarné en abeille".
00:56:57 Il m'a dit ça quand je l'ai vu.
00:56:59 Et c'est vrai que quand il arrive,
00:57:01 ça impressionne.
00:57:03 Quand on rencontre,
00:57:05 notre boulot,
00:57:07 je vous l'ai dit tout à l'heure, c'est de parler
00:57:09 de la même façon à tout le monde.
00:57:11 Mais il y a des gens qui vous impressionnent plus que d'autres.
00:57:13 Celui qui m'a le plus impressionné,
00:57:15 ça a été Prince dans mes rencontres,
00:57:17 mais le Daïlaïlama fait partie aussi
00:57:19 des rencontres qui, à un moment donné,
00:57:21 on a le sentiment
00:57:23 d'être face à quelqu'un d'exceptionnel.
00:57:25 - Est-ce que vous êtes déjà interdit des questions ?
00:57:27 Souvent quand on reçoit, notamment des artistes internationaux,
00:57:29 vous parliez tout à l'heure de Prince,
00:57:31 il n'est pas rare d'avoir des attachés de presse
00:57:33 qui viennent vous voir en amont
00:57:35 et qui vous disent "il ne faut pas parler de ça, ça, ça et ça".
00:57:37 - Oui, ça arrive.
00:57:39 - C'est quelque chose que vous avez suivi
00:57:41 en respectant une certaine...
00:57:43 - Oui, il y a une règle du jeu.
00:57:45 On ne va pas faire le contraire.
00:57:47 C'est vrai qu'autant avec les politiques,
00:57:49 c'est libre, avec beaucoup de gens, c'est libre.
00:57:51 Dans le monde...
00:57:53 Quand on invite des gens pour la sortie d'un film,
00:57:55 en télé, on ne dit jamais de mal du fait.
00:57:57 On ne critique pas le film quand on dit...
00:57:59 Moi, j'avais une phrase passe-partout,
00:58:01 parce que j'en ai vu beaucoup.
00:58:03 - Et puis vous en avez vu des films de merde aussi, peut-être ?
00:58:05 - Oui.
00:58:07 J'ai deux blagues là-dessus.
00:58:09 Pour un, je disais "c'est un film très réussi".
00:58:11 Donc là, boum, au revoir.
00:58:13 C'est bien, pas de problème, je ne m'étais pas trop engagé.
00:58:15 Et puis, la dernière année du Grand Journal,
00:58:17 la 9ème,
00:58:19 je voyais 5-6 films par semaine,
00:58:21 40 semaines.
00:58:23 Et la dernière année,
00:58:25 quand c'était des projos que pour moi,
00:58:27 on y allait à deux,
00:58:29 et puis je m'en allais au milieu du film.
00:58:31 Et à l'interview, après en plateau,
00:58:33 je racontais avec beaucoup de détails
00:58:35 les 45 premières minutes,
00:58:37 et à chaque fois je disais "est-ce qu'on raconte la suite ?"
00:58:39 - Non, non, non, non, non.
00:58:41 - Bonne méthode.
00:58:43 - Et à chaque fois ça marchait.
00:58:45 - C'est vrai que c'est un film qui est très réussi.
00:58:47 - Et à chaque fois ça marchait.
00:58:49 - C'est Michel Deniso qui fait son Bronx du Monde show sur RTL.
00:58:51 Et tiens, vous savez quoi ?
00:58:53 On parlait de Prince, il y a quelques instants,
00:58:55 on va écouter "Sign of the Times" dans quelques instants sur RTL.
00:58:57 A tout de suite.
00:58:59 - Le Dalaï Lama a dit
00:59:05 "Sème un acte, tu récolteras
00:59:07 une habitude".
00:59:09 Et il a ajouté "Mais avant,
00:59:11 écoute Bruno Guion sur RTL".
00:59:13 Et puis il a repris
00:59:15 "Un peu de céleri rémoulade".
00:59:17 Jusqu'à 15h30,
00:59:19 Bruno Guion sur RTL.
00:59:21 - Ça s'appelle la réactivité, Michel.
00:59:23 Vous étiez en train de parler du Dalaï Lama il y a quelques instants.
00:59:25 Et bien, ma jingle, c'est Michel Deniso qui fait son
00:59:27 Bronx du Monde show sur RTL.
00:59:29 Michel, c'est le moment, à l'instar de ce que
00:59:31 vous pouviez faire à l'époque du Grand Journal,
00:59:33 où nous accueillons
00:59:35 une humoriste qu'on adore ici sur RTL,
00:59:37 qui s'appelle Thaïs.
00:59:39 Thaïs Bocchière,
00:59:41 qui comme chaque dimanche, vient faire
00:59:43 le portrait de l'invité. Bonjour Thaïs.
00:59:45 - Hello tout le monde, ça va ?
00:59:47 Putain, quelle ambiance !
00:59:49 Qu'est-ce qui se passe ? Il y a quelqu'un qui a offert un Virginie Despentes
00:59:51 à Valérie Zetounes ?
00:59:53 Alors, j'espère que vous allez tous passer...
00:59:55 Ça va mon Valéry ?
00:59:57 Ça va, il ne comprend pas.
00:59:59 Vous avez passé une bonne semaine tout le monde ?
01:00:01 Oui ? Michel, vous avez passé une bonne semaine ?
01:00:03 - Ça va. - Ça va. Ouh là, toujours aussi...
01:00:05 Moi, j'étais en tournée
01:00:07 internationale, voilà, au Mans
01:00:09 et à Auxerre.
01:00:11 Ibiza, hein ? En fait, les 24h du Mans,
01:00:13 c'est pas une course, c'est le temps max que t'as envie d'y rester.
01:00:15 C'est très compliqué, le Mans.
01:00:17 Vous aussi, vous avez la grève des éboueurs ? Ils m'ont dit non.
01:00:19 Bref, je plaisante.
01:00:21 Je plaisante, évidemment.
01:00:23 J'ai pas envie de me fâcher avec le Mans.
01:00:25 Puisqu'ils étaient très sympas.
01:00:27 Mais c'est vrai que la tournée en One Woman Show,
01:00:29 c'est pas facile. C'est assez solitaire,
01:00:31 je vous cache pas.
01:00:33 Pendant une heure, le public te fait sentir comme une star.
01:00:35 Ils sont là, "Bravo, on ne vous connaissait pas,
01:00:37 mais je vais vous envoyer du monde,
01:00:39 Maïs." Je suis là, "Merci beaucoup."
01:00:41 Et puis, 20 minutes après, t'es toute seule
01:00:43 au quick avec un ballon sur lequel t'as rayé
01:00:45 "Quick-Ause" pour écrire "Monsieur Wilson".
01:00:47 Et puis voilà, tu rentres chez toi dans ton Ibis
01:00:49 qui t'ont mis près de la gare, histoire que ce soit
01:00:51 plus pratique pour prendre ton train qui a été annulé par la grève.
01:00:53 Et puis voilà, tu te mates le docu
01:00:55 de Fourniret, parce que tu veux pas te faire spoiler en rentrant.
01:00:57 Mais comme j'avais peur, j'alternais
01:00:59 avec "Lol, qui ressort ?" Voilà.
01:01:01 Ce qui fait que, vraiment, j'étais à moitié défoncée et tout.
01:01:03 J'étais là, "Putain, François Damiens, il va un peu loin dans ses persos."
01:01:05 Bref !
01:01:07 Écoutez, je suis
01:01:09 ravie d'être rentrée pour vous voir, Michel.
01:01:11 D'ailleurs, je pense que vous, dans "Lol, qui ressort ?",
01:01:13 vous les fumez tous, un par un.
01:01:15 Parce qu'entre nous, on se rappelle
01:01:17 la dernière fois qu'on a vu à la télé une expression sur
01:01:19 votre visage, ça remonte à 2004, quand même.
01:01:21 Et il s'agissait d'un reflux gastrique dû
01:01:23 à une mauvaise panacotèle à Cantoche-de-Canal.
01:01:25 Donc, vraiment... Mais en fait, vous êtes
01:01:27 un marrant, et ça se voit pas sur votre visage.
01:01:29 Voilà. C'est un peu votre côté Stéphane Hockyn.
01:01:31 Et...
01:01:33 Ça tombe bien, parce que vous venez nous voir pour votre
01:01:35 livre "On peut rire de tout,
01:01:37 sauf en mangeant de la s'moule ou des petits pois",
01:01:39 ou une blague de texte. Bref !
01:01:41 Mais dans la même collection que celui
01:01:43 d'Anouna, qui avait écrit "On peut chier sur tout le monde,
01:01:45 sauf Bolloré". Et...
01:01:47 Vous voilà, mon cher Michel,
01:01:49 devenu Instagrammeur, quand même.
01:01:51 Voilà. Voir influenceur.
01:01:53 Vous avez pas peur que Booba vous fasse chier ?
01:01:55 Non ? Je pense que ça va aller. - Non, mais je me considère
01:01:57 pas comme influenceur. - C'est vrai ? - Non.
01:01:59 Bah je vous ai vu faire des petites pubs, quand même.
01:02:01 On va pas se mentir. Vous avez dit "Salut les bébéants". C'est pas vous ?
01:02:03 Non. - Ah. Non, j'ai dû confondre.
01:02:05 Ok. En plus, au pire,
01:02:07 vous pouvez faire quoi ? Une pub pour un lissage brésilien
01:02:09 et finir au gouvernement ? C'est compliqué. Bref !
01:02:11 D'autant plus que vous n'hésitez pas à avoir
01:02:13 parfois des positions un peu fortes.
01:02:15 Puisque, on se souvient, une fois, vous avez
01:02:17 balancé comme ça à la télé, on vous a demandé "Qui vous détestez
01:02:19 le plus ?" Et vous avez répondu...
01:02:21 Hitler !
01:02:23 Et là, boum ! Tout le monde était en délire !
01:02:25 Le Snowden du PAF,
01:02:27 le lanceur d'alerte, le Jerem Star du
01:02:29 journalisme, qui dit tout haut ce qu'on pense tout bas.
01:02:31 Après, on vous arrêtait plus. Vous étiez là
01:02:33 "Stalin, il était pas poli",
01:02:35 "Mao Tse-tung, il était pas gentil avec
01:02:37 tout le monde", et puis "Bechel,
01:02:39 c'est pas un très bon journaliste". Enfin bref, que des trucs
01:02:41 qu'on avait jamais entendus. Mais vous,
01:02:43 le journalisme, par contre, ça vous connaît. Et vous faites d'ailleurs
01:02:45 vos armes avec Yves Morosy.
01:02:47 Et vous apprenez alors que tout était information.
01:02:49 Donc je vous cite "Y a pas d'hierarchie, elle est changeante
01:02:51 tout le temps". Puisque avant, l'info
01:02:53 apparemment, c'était d'abord le Conseil des Ministres
01:02:55 puis le reste. Et que lui, il a dit "Allez,
01:02:57 on y va dans l'ordre qu'on veut". Et tout le monde a suivi.
01:02:59 Et c'est vrai d'ailleurs, puisque Jean-Pierre Parneau
01:03:01 l'a suivi, mais peut-être un peu trop loin,
01:03:03 dans l'ordre des titres. Puisqu'on se souvient
01:03:05 de cette ouverture de journal sur la fête du printemps
01:03:07 avec Jacqueline, qui nous propose pour l'occasion
01:03:09 une nouvelle recette de coquillettes aux oeufs. Festival
01:03:11 qui commence aujourd'hui, ce 11 septembre 2001.
01:03:13 On regarde.
01:03:15 Bref, écoutez,
01:03:17 en passant d'un journal à un
01:03:19 autre, vous finissez un grand sur Canal
01:03:21 en 2004. Et puis en 2013, vous dites que
01:03:23 vous êtes lassés, puisque au bout d'un moment, vous en avez
01:03:25 marre de croiser toujours les mêmes. Alors,
01:03:27 vous, quand même, la barre des gens qui vous saoulent, elle est haute.
01:03:29 Parce que, nous,
01:03:31 on se tape Cathy de la Conta, qui nous coinçait
01:03:33 la machine à café pour nous expliquer que le stepper,
01:03:35 ça lui a changé la vie, alors qu'elle prend l'ascenseur
01:03:37 pour les interpalier. Mais vous, vous êtes là,
01:03:39 c'est vrai que Brad Pitt et les Strokes, ils commencent
01:03:41 à me faire chier. Mais bon, écoutez, on n'a pas la même
01:03:43 vie. Michel, vous avez une vie tellement
01:03:45 remplie entre les journaux,
01:03:47 les paillettes, le ciné, le foot. En fait, vous êtes
01:03:49 un peu Bernard Tapie, mais dans le légal.
01:03:51 Donc, bravo. Et puis, vous avez surtout
01:03:53 le privilège d'être la seule personne que quand le clou arrive
01:03:55 à peu près à imiter. Et ça, c'est quand même
01:03:57 vachement bien fait. Enfin, on comprend surtout parce qu'il
01:03:59 commence toujours par "Salut, c'est Deniso".
01:04:01 Mais bon.
01:04:03 Michel, donc,
01:04:05 l'homme à tout faire, de lance, toujours
01:04:07 plus loin que le bout de son nez, plongé dans son bouquin,
01:04:09 dans lequel vous ouvrez les vannes et vous égayez
01:04:11 sans les paver, dans la page, un même
01:04:13 pour son auteur, pourtant
01:04:15 si changeant, suivant son
01:04:17 flair, Michel Denisophile,
01:04:19 respectant chacun et sans cracher dans
01:04:21 la soupe des messieurs et surtout des dames. Et ça, c'est
01:04:23 pas souvent, puisque Michel drôle, mais
01:04:25 Michel, pas de misogynes
01:04:27 dans ce livre. Rare fois où
01:04:29 d'ailleurs, vous ramenez un peu la couverture à vous.
01:04:31 Donc, bravo. - Merci beaucoup.
01:04:33 - Moi, j'ai pas trop compris ce que j'ai dit.
01:04:35 Quant à vous, chers auditeurs
01:04:37 et auditrices, je ne vous ai pas oubliés.
01:04:39 Le 10 avril, c'est la journée
01:04:41 internationale des frères et sœurs.
01:04:43 Et comme vous l'appelez, dans le Nord Nord,
01:04:45 la deuxième Saint-Valentin de l'année. - Merci,
01:04:47 Thaïs, mais vous allez revenir avant
01:04:49 le week-end prochain, vous serez là ? - C'est pas vrai !
01:04:51 Je suis là tous les week-ends ? - Mais oui, bien sûr !
01:04:53 - C'est quoi, c'est une pyjama party ou quoi ?
01:04:55 Je peux pas, j'ai une soirée. C'est une soirée
01:04:57 bien reménaisse. On boit des Corona, on se prend des mains au cul
01:04:59 par des mecs qui aiment le foot. C'est ma journée.
01:05:01 - Merci beaucoup, Thaïs.
01:05:03 - Merci. - Merci beaucoup, Thaïs.
01:05:05 Alors tiens, justement, cette
01:05:07 petite musique, on va
01:05:09 parler de ce running
01:05:11 gag, à l'époque du Grand Journal,
01:05:13 qui vous considérait un peu
01:05:15 comme un garçon sage. Restez ici,
01:05:17 on se retrouve dans quelques instants sur RTL.
01:05:19 *Musique*
01:05:33 Si j'étais docteur,
01:05:35 comme prescription, je vous mettrais un bon dimanche
01:05:37 chaud tous les dimanches, dès 14h.
01:05:39 Et ensuite, je me ferais
01:05:41 probablement radier de l'ordre des médecins.
01:05:43 Normal. Bruno Guillon,
01:05:45 sur RTL.
01:05:47 *Musique*
01:05:49 Michel Deniso est notre invité pendant encore
01:05:51 quelques minutes sur RTL. On parle de
01:05:53 Michel Deniso, on peut rire de tout. Le livre est
01:05:55 sorti chez Plon. Voilà, c'est le genre
01:05:57 de livre qu'on peut poser partout et on sait que quand
01:05:59 on se met dedans, on peut le lire facilement
01:06:01 et on passe un bon moment.
01:06:03 C'est toutes ces captures d'écran que vous avez pu faire sur
01:06:05 Instagram, avec des gens qui vous ont soit inspiré,
01:06:07 soit fait rire, avec des choses que vous avez
01:06:09 récupérées de ci, de là, sur
01:06:11 les réseaux sociaux. Michel,
01:06:13 on a parlé beaucoup de votre carrière depuis
01:06:15 le début de l'émission. Il y a un truc
01:06:17 quand même qui est assez dingue, c'est qu'avec Canal
01:06:19 en 84, vous avez fait la première
01:06:21 matinale télé. On écoutait un extrait
01:06:23 tout à l'heure avec Gérard Depardieu.
01:06:25 Vous êtes également un des
01:06:27 instigateurs de la grande messe des talk-show.
01:06:29 Alors évidemment, il y a eu nulle part ailleurs
01:06:31 à l'époque avec Gildas et
01:06:33 De Cône, mais vous avez amené
01:06:35 un truc qui ne se faisait pas avant, c'est que vous avez amené
01:06:37 un petit peu de politique également avec
01:06:39 le grand journal.
01:06:41 Quel regard vous avez aujourd'hui sur
01:06:43 justement ces talks qui sont
01:06:45 faits en télé ? Est-ce que vous les suivez ? Je vous ai vu
01:06:47 récemment passer chez Quotidien.
01:06:49 - Oui, je ne regarde pas tous
01:06:51 les jours, mais
01:06:53 oui, je regarde.
01:06:55 Ma vie
01:06:57 personnelle a été bloquée jusqu'à
01:06:59 21h pendant des années quand je faisais
01:07:01 le grand journal, donc je me suis
01:07:03 un peu libéré de cette attache.
01:07:05 Donc je ne regarde pas tous les jours les talk-show
01:07:07 de 19h, 21h.
01:07:09 Je regarde, oui, Quotidien, c'est à vous.
01:07:11 Je regarde aussi plus tard, c'est ce soir sur La 5.
01:07:13 Les politiques, oui,
01:07:15 on a amené de la politique, mais c'est pareil,
01:07:17 on parlait du cinéma tout à l'heure,
01:07:19 quand on fait ça tous les jours, au bout d'un moment,
01:07:21 on a
01:07:23 besoin de
01:07:25 faire de petites choses
01:07:27 piquantes pour y arriver. Et les
01:07:29 dernières années, pour les politiques,
01:07:31 je devais caser des mots pendant
01:07:33 l'interview des politiques,
01:07:35 des mots qui n'avaient rien à voir évidemment
01:07:37 avec le sujet. - Mais qui étaient donnés par qui ?
01:07:39 - Des gens de mon équipe.
01:07:41 Et donc j'ai casé des mots
01:07:43 totalement désuets dans des conversations,
01:07:45 notamment, celui que je préfère,
01:07:47 c'est avec Jospin, Lionel Jospin,
01:07:49 je devais caser Tartiflette.
01:07:51 - Et donc comment on le loge avec Jospin ?
01:07:53 - J'y suis arrivé, très bien.
01:07:55 - Autant avec François Hollande, ça paraît être une évidence.
01:07:57 - Non mais ce qui est drôle,
01:07:59 c'est que les politiques, ils sont là
01:08:01 pour délivrer un truc, donc
01:08:03 ils écoutent nos questions, mais enfin,
01:08:05 ils ne font pas une analyse de texte.
01:08:07 Donc j'avais dit, oui, le Parti socialiste
01:08:09 en ce moment, c'est un peu un mélange de tout,
01:08:11 c'est un peu comme une tartiflette et tout, et c'est passé.
01:08:13 - C'est passé crème. - Il n'a pas bougé un sourcil,
01:08:15 très bien. Et je me suis fait choper
01:08:17 une fois avec Gad Elmaleh,
01:08:19 je devais caser Baluchon.
01:08:21 Donc j'ai dit, vous allez partir
01:08:23 en tournée, vous allez prendre votre Baluchon,
01:08:25 il s'arrête, il me fait Baluchon. Vous avez fait un pari ou quoi ?
01:08:27 (rires)
01:08:29 - Michel,
01:08:31 vous avez longtemps eu
01:08:33 une image de Garcon Sage,
01:08:35 ce n'est pas une mauvaise image, mais c'était d'ailleurs
01:08:37 un des running gag à l'époque
01:08:39 du Grand Journal.
01:08:41 Moi, j'ai un peu envie de craquer ce vernis,
01:08:43 on vous a fait une interview, Garcon Sage,
01:08:45 Michel. Votre dernier gros
01:08:47 mensonge, c'est quoi ?
01:08:49 - Je mentais déjà,
01:08:51 j'ai menti très tôt, mais je mens mal.
01:08:53 J'aime mentir aux gens très importants,
01:08:57 je ne suis pas très bon
01:08:59 dans le mensonge de la vie quotidienne,
01:09:01 mais j'ai menti quand j'étais...
01:09:03 Je ne sais pas si je dois raconter ça, quand même.
01:09:05 J'étais pendant quelques années dans
01:09:09 une école religieuse à Châteauroux,
01:09:11 et il fallait se confesser, et je n'aime pas ça.
01:09:13 Et donc je...
01:09:15 C'est vraiment pas bien ce que je vais raconter.
01:09:17 Je me confessais,
01:09:19 mais comme je ne voulais pas tout dire,
01:09:21 je terminais toujours par "j'ai menti".
01:09:23 - Ah bon ?
01:09:25 - Je terminais mes péchés en disant,
01:09:27 je ne sais pas si vous avez déjà confessé,
01:09:29 j'ai terminé l'énumération de mes péchés en disant "j'ai menti",
01:09:31 comme ça, ça couvrait que j'avais menti sur tout.
01:09:33 - D'accord !
01:09:35 - Et que j'étais à jour quand même, parce que j'avais dit que j'avais menti.
01:09:37 - Ça vous permettait de faire paille blanche, quoi.
01:09:39 - Voilà, ouais.
01:09:41 - Très bien, un "reset" comme on dirait aujourd'hui.
01:09:43 Michel, attention, un gros mot, là maintenant, tout de suite.
01:09:45 - Un gros mot ?
01:09:47 - Trop tard.
01:09:49 - Ouais.
01:09:51 - Michel, c'est quoi votre...
01:09:53 - Là, je n'ai pas envie de vous dire un gros mot.
01:09:55 - C'est quoi votre défaut que tout le monde ignore ?
01:09:57 Est-ce que vous avez un petit défaut ?
01:09:59 - Euh...
01:10:01 Ouais, c'est...
01:10:03 J'en ai pas qu'un petit, j'en ai beaucoup.
01:10:05 Le premier qui peut me venir à l'esprit,
01:10:07 justement, c'est mon défaut, c'est ça, c'est de ne pas les dire.
01:10:09 - Est-ce que vous avez tous vos points de permis, Michel ?
01:10:11 - Non.
01:10:13 - Vous en avez combien ? - J'ai déjà fait deux stages.
01:10:15 - De récupération ? - Ouais, de récupération.
01:10:17 Il faut que j'en fasse un troisième, il ne me reste que six.
01:10:19 Et en fait, je me suis fait choper uniquement...
01:10:21 Maintenant, j'aime beaucoup la voiture, je suis une génération
01:10:23 où la voiture comptait beaucoup, et maintenant, c'est différent.
01:10:25 Donc, c'est pas que des excès de vitesse,
01:10:27 c'est beaucoup de téléphones au volant.
01:10:29 - D'accord. - Et j'ai fait deux stages,
01:10:31 vous en avez fait des stages ? - Oui, oui, j'en ai fait, ouais.
01:10:33 Je peux vous dire que...
01:10:35 C'est-à-dire qu'on sent qu'il n'y a pas que des gens
01:10:37 qui se sont fait arrêter parce qu'ils avaient le téléphone au volant...
01:10:39 - Non, non, on a l'impression d'être aux Alcoholics Anonymes.
01:10:41 - C'est ça, exactement.
01:10:43 - Vous les avez faits à Paris ? - J'ai faits à Paris, ouais.
01:10:45 - J'en ai fait un à Paris, c'était vraiment lourd, quoi.
01:10:47 Comme vous dites.
01:10:49 Et j'en ai fait un autre dans l'Inde, on s'est marrés.
01:10:51 Est-ce que vous avez déjà fait le coup,
01:10:53 et soyez très honnête, Michel,
01:10:55 votre portable sonne,
01:10:57 vous regardez qui c'est,
01:10:59 vous le reposez, vous décrochez pas ?
01:11:01 - Ah bah oui. - C'était qui ?
01:11:03 - C'est le numéro inconnu.
01:11:05 - Non mais moi je parle de numéro connu !
01:11:07 Vous vous en tirerez pas comme ça !
01:11:09 - Numéro connu...
01:11:11 En ce moment,
01:11:13 tout le monde peut m'appeler, y'a pas de problème,
01:11:15 je leur raconterai que j'ai un livre
01:11:17 qui est formidable.
01:11:19 - Est-ce que vous avez déjà interviewé quelqu'un
01:11:21 en lui disant que son disque ou son film
01:11:23 était vraiment "fantastique"
01:11:25 et "profond"
01:11:27 alors qu'il venait pour les "Bronzés 3" ?
01:11:29 - Parfois, oui, ça peut.
01:11:31 Ça dépend si l'invité
01:11:33 est dans un mode, comme vous dites,
01:11:35 si on a affaire à...
01:11:37 Bon, y'a quand même des types très forts en promo.
01:11:39 Thierry Lhermitte est très fort en promo, il est très drôle.
01:11:41 D'abord parce qu'il fait lui aussi des paris
01:11:43 avant de venir avec des gens pour dire des mots.
01:11:45 Donc il commence à, quelle que soit votre question,
01:11:47 il passe le mot tout de suite, il dit "bon ça c'est fait".
01:11:49 J'ai eu des fourrures,
01:11:51 j'ai eu un gros fourrure avec Josiane Balasco
01:11:53 et Thierry Lhermitte au Venezuela.
01:11:55 A l'époque, on faisait des émissions,
01:11:57 Thierry Lhermitte faisait le tour du monde
01:11:59 en bateau avec sa famille, et je faisais
01:12:01 un mont Zénith à moi, je suis allé le faire au Venezuela.
01:12:03 Il était en escale, on était avec
01:12:05 Balasco, Josiane Balasco,
01:12:07 y'avait Gérard Juniau,
01:12:09 et on a eu un fourrure, ouais ouais,
01:12:11 mais alors, j'ai eu plusieurs fourrures.
01:12:13 - Mais fourrures naturelles ou fourrures parce que
01:12:15 vous aviez un peu picolé avant ?
01:12:17 - Naturelles. - Naturelles.
01:12:19 - Parce que c'est Thierry qui nous racontait une anecdote de promo en province
01:12:21 avec un journaliste qui avait
01:12:23 un défaut.
01:12:25 - Qu'est-ce que vous écoutez comme musique en cachette
01:12:27 quand personne ne vous entend ?
01:12:29 - Alors j'écoute pas en cachette, j'écoute
01:12:31 de la musique tous les matins pendant
01:12:33 à peu près 45 minutes,
01:12:35 pendant que je fais ma toilette.
01:12:37 J'écoute,
01:12:39 je me mets sur Spotify ou Deezer,
01:12:41 et j'écoute les nouveautés tous les matins.
01:12:43 J'aime beaucoup ça. Et sinon,
01:12:45 ce matin, qu'est-ce que j'ai écouté ? J'ai écouté
01:12:47 DJ Snake pendant une demi-heure.
01:12:49 - On a notre punchline pour les réseaux sociaux.
01:12:51 Michel Deniso, deux points, je fais ma toilette
01:12:53 pendant 40 minutes, pas mal ça
01:12:55 je trouve comme accroche.
01:12:57 C'est Michel Deniso qui fait son Bon Dimanche Show,
01:12:59 on est encore là pendant quelques minutes, la dernière
01:13:01 interview elle va arriver après la pause,
01:13:03 et vous allez voir, il va falloir
01:13:05 être manichéen, c'est l'interview des
01:13:07 20 dernières secondes, en 20 secondes je vais vous demander de faire des choix,
01:13:09 et vous aurez à choisir sans
01:13:11 avoir à m'expliquer le pourquoi de votre choix.
01:13:13 C'est à tout de suite, c'est tout de suite sur RTL.
01:13:15 Michel Deniso fait son Bon Dimanche Show
01:13:31 sur RTL pendant encore
01:13:33 quelques minutes. Michel, je le disais
01:13:35 en préambule quand je vous ai accueilli,
01:13:37 j'ai reçu des gens ici qui font
01:13:39 de la télé, et pour moi je disais
01:13:41 vous êtes la télé, est-ce que vous avez conscience quand même
01:13:43 d'être un personnage un peu culte
01:13:45 dans le monde de la télévision ?
01:13:47 Non, je pense pas, je pense qu'on laisse pas beaucoup de traces
01:13:49 parce qu'on a fait de la télé, c'est justement
01:13:51 Bernard Tapie qui m'avait dit ça
01:13:53 il y a quelques temps, il m'avait dit "tu peux
01:13:55 avoir interviewé la terre entière, on te parlera toujours d'abord
01:13:57 du PSG", d'ailleurs vous l'avez fait,
01:13:59 et puis moi... - J'ai pas commencé avec ça !
01:14:01 - Ouais, ouais...
01:14:03 Et je me compare pas du tout à Bernard Tapie
01:14:05 mais lui c'est pareil, il me dit
01:14:07 "j'ai fait des tas de trucs" mais on parle toujours de l'OM
01:14:09 c'est ça, la télé
01:14:11 oui j'ai eu la chance de pouvoir
01:14:13 faire... j'ai eu la chance de démarrer
01:14:15 j'ai démarré quasiment
01:14:17 en même temps que la télé, donc
01:14:19 j'ai démarré en noir et blanc et j'ai fini en couleur.
01:14:21 - Vous avez déjà eu le syndrome de l'imposteur ou pas ? On le disait tout à l'heure
01:14:23 vous avez pas eu votre bac, vous avez
01:14:25 cravaché dur et peut-être souvent beaucoup
01:14:27 plus que les autres pour
01:14:29 prouver votre légitimité
01:14:31 est-ce qu'il y a eu un moment dans votre carrière
01:14:33 où vous aviez l'impression de pas être à votre place ?
01:14:35 - Oh quelquefois oui,
01:14:37 quelquefois, sur les...
01:14:39 les...
01:14:41 moi j'ai fait des
01:14:43 trucs à la radio aussi
01:14:45 des tournées en province
01:14:47 voilà, c'était
01:14:49 avec des jeux du public, je pense que je suis pas
01:14:51 fait pour aller sur scène et dire, faire applaudir
01:14:53 les gens et tout, c'est pas dans ma nature
01:14:55 mais je l'ai fait pas mal de fois hein, donc
01:14:57 voilà, et non
01:14:59 ben ici RTL j'ai des bons souvenirs, j'ai des bons souvenirs
01:15:01 j'ai fait RTL cinéma avec
01:15:03 quelqu'un que j'aimais beaucoup qui est Rémy Faulani
01:15:05 - Bien sûr, qui a beaucoup marqué
01:15:07 l'histoire de RTL - Ouais, donc c'était autre chose
01:15:09 - Et d'ailleurs, puisqu'on parle de RTL
01:15:11 vous vous souvenez aussi
01:15:13 parce qu'il a fait ses premiers pas en télé
01:15:15 avec vous, c'était Dominique Faroult qui était standardiste
01:15:17 ici RTL - Oui, il y a beaucoup de gens qui ont démarré
01:15:19 avec Canal, donc avec moi à un moment ou à un autre
01:15:21 parce que j'étais le matin, le midi, le soir
01:15:23 j'étais un peu tout, et ouais il y a beaucoup de gens
01:15:25 qui ont démarré, mais je touche rien sur leur
01:15:27 carrière - Bon, on va
01:15:29 finir si vous le voulez bien Michel avec l'interview
01:15:31 20 dernières secondes, on va lancer un chrono
01:15:33 je vous donne deux propositions, c'est un choix moniquéen
01:15:35 c'est le principe du blanc ou noir, du oui ou non
01:15:37 vous répondez, et vous n'avez pas
01:15:39 besoin de m'expliquer le pourquoi du comment
01:15:41 - Ça tombe bien - Top chrono
01:15:43 Paris Saint-Germain
01:15:45 ou Châteauroux ?
01:15:47 - Châteauroux - Canal+
01:15:49 ou TF1 ? - Canal+
01:15:51 - La Boîte à Questions ou La Boîte de Nuit ?
01:15:53 - La Boîte à Questions - Gérard Depardieu
01:15:55 ou Robert Deniro ?
01:15:57 - Gérard Depardieu
01:15:59 - Couche-tard ou ?
01:16:01 - Je suis une blague sur Depardieu, sur
01:16:03 Jean Reno, et c'est le seul acteur au monde qui peut
01:16:05 jouer une scène de deux façons, avec ou sans lunettes
01:16:07 - Couche-tard ou lève-tôt ?
01:16:09 - Maintenant plutôt lève-tôt
01:16:13 et couche-tard en même temps
01:16:15 - Télé ou radio ?
01:16:17 - Radio
01:16:19 - Bon, ça tombe bien puisque vous venez d'en faire pendant une heure et demie
01:16:21 c'est un plaisir de vous avoir, Michel
01:16:23 vraiment
01:16:25 j'étais très fier de vous voir dans la liste des invités
01:16:27 j'étais très fier que vous acceptiez de venir
01:16:29 Michel Denison pour Rire de Tout, c'est sorti
01:16:31 chez Plon, merci
01:16:33 beaucoup d'avoir passé cette heure et demie avec nous
01:16:35 cher Michel, merci à ceux qui m'ont aidé
01:16:37 pour la préparation de cette émission
01:16:39 Karina Sciammer, Thaïse Wauquière, Agathe Deschamps
01:16:41 Véronique Millou
01:16:43 François Touchard et
01:16:45 Valérie Zetoun
01:16:47 et là Véro, j'ai complètement oublié
01:16:49 qu'il y en avait la semaine prochaine, c'est Catherine Larra
01:16:51 c'est ça ! La semaine prochaine
01:16:53 dans le fauteuil du Bon Dimanche Show, c'est Catherine Larra
01:16:55 qui sera notre invité, merci
01:16:57 bonne vanne de Catherine Larra, une fois dans une émission à Canal
01:16:59 j'ai demandé "qu'est-ce que vous regardez
01:17:01 en premier chez un homme ?"
01:17:03 elle m'a répondu "sa femme"
01:17:05 magnifique, évidemment
01:17:07 ce sera la semaine prochaine à partir de
01:17:09 14h, tout de suite, les meilleurs moments
01:17:11 des Grosses Têtes sur RTL
01:17:13 *Musique*