Un manifestant s'exprime dans les rues de Paris, suite à la motion de censure rejetée : «Il y a des personnes qui sont au pouvoir, qui parlent en leurs noms et qui ne représentent personne. Nous les jeunes, on est obligé d'en arriver là pour se faire entendre, parfois il faut crier, et c'est malheureux».
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00:00 À l'Assemblée aujourd'hui, on voit des choses qui se passent qui sont extrêmes.
00:03 Personne dans un débat démocratique ne veut voir des gens qui se crient dessus,
00:07 des gens qui se huent à l'Assemblée.
00:09 C'est pas le propre de l'Assemblée.
00:10 Pour autant, on en arrive là.
00:12 Il faut se poser les bonnes questions.
00:13 Bien sûr qu'il y a des personnes aussi qui sont au pouvoir en tant que députés.
00:17 Je prends que l'Assemblée comme exemple.
00:19 Qui sont au pouvoir et qui font n'importe quoi.
00:21 Il faut le dire, qui parlent en leur nom et qui représentent personne.
00:24 Mais nous, en tout cas le peuple, et nous les jeunes,
00:26 moi je parle en tant que jeune, mais je m'allie aussi à tout le monde.
00:29 On est obligé d'en arriver là pour se faire entendre.
00:31 Parfois il faut crier.
00:32 Parfois il faut crier pour se faire entendre, c'est malheureux.
00:36 Mais là, tu vois ce qui se passe.
00:38 Et ça, tu comprends ?
00:41 Moi, je le comprends parce que c'est extrême.
00:44 Tout a été extrême.
00:45 Et je le partage parce que je le vis.
00:47 Je suis pas comme ça.
00:48 Moi, je travaille avec les universités, avec le gouvernement,
00:50 dans mes engagements associatifs.
00:52 Mais on en arrive là.
00:53 Merci beaucoup.
00:54 [Musique]