Dominique Tapie pousse un coup de gueule dans C à vous

  • l’année dernière
Invitée de C à vous, Dominique Tapie, la femme de Bernard Tapie, a poussé un coup de gueule et a pris à partie Gabriel Attal.

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00:00 cet homme que vous avez aimé avec beaucoup de lucidité,
00:02 vous reconnaissez dans ce livre l'avoir parfois maudit
00:06 et détesté après sa disparition.
00:09 Oui, ça m'est arrivé, c'est plus le cas.
00:13 Mais c'est vrai que quand je me suis retrouvée
00:16 dans une situation plus que difficile, précaire,
00:19 qu'il fallait que je quitte mon domicile conjugal
00:23 après 35 ans et que je n'avais plus de ressources du tout,
00:28 j'ai pas compris, comme beaucoup de gens d'ailleurs,
00:31 parce que tout le monde se demande
00:32 comment cet homme qui était si intelligent
00:34 a-t-il pu laisser sa femme,
00:36 mais simplement, il pouvait pas prévoir
00:38 ce qui allait se passer derrière.
00:40 Mais vous avez découvert, après sa disparition,
00:44 que vous étiez solidaire d'une dette colossale,
00:46 649 millions d'euros.
00:49 Rien ne vous préparait à cette idée-là.
00:52 Vous n'en aviez absolument aucune idée.
00:54 Mais non, et lui non plus, il n'en aurait pas eu l'idée,
00:57 puisque ça s'est accumulé.
01:00 Ce sont des intérêts qu'on me demande.
01:03 La dette initiale a été remboursée intégralement.
01:08 Bon, je veux pas faire du misérabilisme,
01:11 je suis pas à plaindre.
01:13 Il y a des gens, avec ce qui se passe,
01:15 qui sont dans des situations plus que précaires,
01:18 donc j'ai pas...
01:19 Mais voilà, c'est un fait, je suis dans cette situation.
01:23 -Vous avez découvert que, contrairement à ce que vous disiez,
01:26 votre mari, rien n'était à votre nom.
01:28 Vous ne possédiez rien.
01:30 Vous étiez d'abord furieuse de voir que Paris Match évoquait
01:33 à sa une votre situation financière,
01:34 avant de vous dire qu'il n'y avait pas de raison d'avoir honte
01:37 et de se cacher que beaucoup de femmes sont, dans votre cas,
01:40 solidaires de leur mari.
01:42 -Exactement.
01:43 Je trouve ça même un peu désespérant.
01:47 Je comprends pas.
01:48 On est sous le code Napoléon, encore, en France ?
01:52 Je comprends pas.
01:53 Il y aurait peut-être quand même quelque chose à faire
01:56 pour les femmes qui, en effet, sont comme moi,
02:00 l'ancienne génération,
02:02 et qui n'étaient absolument pas au courant.
02:04 J'ai jamais fait attention à ces affaires.

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