Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Retrouvez "La session de rattrapage" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-session-de-rattrapage
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00:00 Jean-Luc, Jean-Luc Lemoine, tous les jours vous intéressez à un programme pour nous, c'est votre session de rattrapage.
00:05 And today, my sweet little dog, I don't know what you're going to talk but I am already salivating.
00:11 Oh I'm so glad to speak in English with you, dear Philippe,
00:14 because comme ça we can speak tranquille, without Annie ça nous comprenne.
00:18 I think she speaks English like a Spanish cow.
00:22 Oui, comme une vache espagnole.
00:24 Elle a dû apprendre l'anglais au Jean-Pierre Raffin Institute.
00:29 Tu sens quand même qu'elle fait genre que tout va bien,
00:32 comme quand on parlait du film qui a raffé tous les Oscars cette année.
00:35 Et ce film dont on parle c'est Everything and Everywhere, All I Want.
00:38 All I Want.
00:40 Il faut laisser Lisa Azuelos parler anglais.
00:44 Oui, il vaut mieux surtout partir sur des titres plus simples.
00:47 Alors, je ne vous cache pas que j'étais inquiet quand on a demandé à Anissa d'annoncer la chanson
00:52 Free Little Birds de Bob Marley.
00:54 Tu sentais arriver l'accident, le GPS indiqué à 50 mètres, un mur.
00:58 Et finalement, on a pris une leçon.
01:00 Je vous propose un petit peu de douceur, avec les trois petits oiseaux de Bob Marley and the Whalers.
01:06 On a le droit de faire ça ?
01:08 Un refus d'obstacle comme ça ?
01:10 Parce que si on commence à traduire tous les titres,
01:12 j'ai hâte qu'on programme Né pour être vivant de Patrick Hernandez.
01:15 Ou YMCA, des gens du village.
01:18 Alors, heureusement, en France, les gens ne parlent pas bien la langue de Shakespeare.
01:22 Et tant mieux, ça évite des dépressions.
01:24 Parce que dans The Voice, la voix pour Anissa,
01:27 quand un candidat est chaud aux auditions,
01:29 quand il est bien tricard, et qu'aucun coach ne sait retourner,
01:32 est-ce que vous avez entendu la musique qu'ils mettent en fond sonore pour les raccompagner en coulisses ?
01:36 Non.
01:37 N'abandonne pas car tu as des amis.
01:55 Autant envoyer la marche funèbre à une corde.
01:57 Donc, comme on n'est pas très forts en anglais,
01:59 j'ai regardé un programme bien français, voir Françouillard,
02:01 le JT de 13h de TF1.
02:03 Mardi, j'étais dessus.
02:04 La motion de censure avait été évitée de justesse,
02:06 le pays s'embrasait.
02:07 J'attendais de voir comment ils allaient traiter ça.
02:09 Bonjour à toutes et à tous,
02:11 ravie de vous retrouver,
02:13 actualité chargée ce mardi.
02:14 On commence tout de suite avec les prévisions météo de Louis Baudin.
02:18 Bon, à la limite, on sait qu'en France, il n'y a pas plus important que la météo.
02:21 Mais quand même, Marisse Sophie Lacarole a dit elle-même,
02:24 il y avait quand même une actualité chargée.
02:25 Donc, j'avais hâte de découvrir ce qui allait enchaîner
02:27 après les prévisions météo.
02:28 19 degrés, vous le voyez, à Marseille.
02:31 Le printemps étant là, cela vous donne peut-être envie...
02:34 De manifester ?
02:35 Ah, c'est habilement amené.
02:37 J'étais mauvaise langue.
02:38 Je jouais sur la météo pour annoncer un printemps français,
02:40 un vent de contestation populaire.
02:42 Je me suis dit, c'est brillant, réécoutons ça.
02:44 Le printemps étant là, cela vous donne peut-être envie
02:47 de sortir un peu plus et d'aller par exemple à la pêche à pied.
02:51 Non, finalement, c'était la pêche à pied.
02:53 Franchement, quand tu ouvres ton journal par la pêche à pied,
02:56 alors que les Français sont dans la rue,
02:57 c'est que l'actualité n'est pas si chargée que ça.
02:59 Les idées de 13h, c'est vraiment un monde à part.
03:02 Une bulle qui fait du bien.
03:04 Je ne vais pas vous mentir.
03:05 Sur les chaînes info, c'est la course au scoop.
03:07 Ils ne savent plus où envoyer leurs reporters.
03:08 Aux 13h de TF1, ils sont moins débordés.
03:11 Et on arrive au reportage inattendu de ce journal
03:14 quand on vient à votre rencontre
03:16 en lançant une fléchette sur notre carte de France.
03:18 Nos journalistes ne savent pas où ils vont se rendre
03:21 ni ce que vous allez leur raconter ou leur montrer.
03:23 Pardon, mais ça, ce n'est pas un reportage, c'est un week-end.
03:26 Donc là, tu as une équipe de journalistes
03:30 qui débarquent dans un village de Savoie.
03:31 Tu as l'impression qu'ils font rendez-vous en terre inconnue.
03:33 Dans une ruelle du village, nous sommes attirés par l'odeur.
03:37 Ah, ça, c'est les gens dans les petits villages, ils ne se lavent pas.
03:40 Donc après, évidemment, ça sent fort.
03:42 Moi, j'étais impatient.
03:44 Ce n'était pas ça.
03:48 Mais moi, j'étais impatient de savoir
03:49 ce que les journalistes allaient bien pouvoir apprendre auprès des locaux.
03:51 Ils ont été boire un couac avec une dame.
03:53 Et ils ont eu de la chance.
03:54 Parce que, je vous le rappelle, c'est le hasard tout ça.
03:57 Mais elle avait une histoire palpitante à raconter.
03:59 Pour faire sécher mes chaussures, qu'est-ce que j'ai fait ?
04:02 J'ai mis les chaussures dans le four.
04:04 Depuis le matin, je n'ai toujours pas trouvé mes chaussures.
04:07 Et quand je suis arrivée à 11h30, j'ai compris.
04:09 Les chaussures, elles avaient grillé dans le four.
04:12 Merci à tous pour votre accueil.
04:15 Voilà, voilà.
04:18 Après un reportage pareil,
04:20 quand tu ramènes tes frais kilométriques à la compta,
04:22 tu serres un peu les fesses.
04:23 Mais je vous rappelle, Philippe, que le JTTF1
04:25 fait 4,7 millions de téléspectateurs tous les jours.
04:28 Alors vive le journalisme au hasard.
04:30 Merci beaucoup, Jean-Luc Léaumagne.
04:32 Quel régal, une fois encore, à lundi et avant lundi.
04:34 16h18 avec Stéphane Merne sur Europe 1, historiquement vôtre.
04:37 Quel bonheur.
04:38 Laurent Mariotte, merci.