Les abeilles ne supportent pas les très grosses chaleurs au point de se donner la mort !
En juin 2021, en Colombie-Britannique où les températures ont atteint 49,6°C (un record au Canada), le taux de mortalité chez les abeilles a bondi.
"Nous savons qu’après six heures à 42 degrés, la moitié des abeilles mourront de stress thermique. Les plus sensibles commencent à périr au bout de deux à trois heures." Dr Alison McAfee pour Ouest France.
Les pollinisateurs, sous l’effet du choc provoqué par la chaleur, peuvent alors expulser une partie de leur abdomen.
Les chercheurs ont également constaté que durant ces périodes, les chances de réussite d’un accouplement s’amenuisent à 40% (contre 75 à 80% en temps normal).
Ce phénomène est particulièrement inquiétant en sachant que les abeilles sont indispensables au fonctionnement de notre écosystème.
La population d’abeilles s’est déjà réduite de 25% en Europe en 30 ans et le réchauffement climatique
devrait aggraver ce bilan.
Il est donc urgent de trouver des solutions viables.
Les chercheurs suggèrent de disposer un mangeoire de sirop dans la ruche.
"Les abeilles vont naturellement chercher de l’eau pour la ramener à la ruche et la ventiler avec leurs ailes pour se rafraîchir, ce qui permet un refroidissement par évaporation, un peu comme nous le faisons lorsque nous transpirons. Leur donner du sirop à proximité devrait leur permettre de faire la même chose, et le sucre qu’il contient les motive à descendre plus vite." Chercheurs de l'étude.
Cela permettrait de gagner jusqu’à 1,1°C.
Plus efficace encore, l’installation de couvercles en polystyrène sur les ruches permet de faire baisser la température de la ruche de 3,5°C.
En juin 2021, en Colombie-Britannique où les températures ont atteint 49,6°C (un record au Canada), le taux de mortalité chez les abeilles a bondi.
"Nous savons qu’après six heures à 42 degrés, la moitié des abeilles mourront de stress thermique. Les plus sensibles commencent à périr au bout de deux à trois heures." Dr Alison McAfee pour Ouest France.
Les pollinisateurs, sous l’effet du choc provoqué par la chaleur, peuvent alors expulser une partie de leur abdomen.
Les chercheurs ont également constaté que durant ces périodes, les chances de réussite d’un accouplement s’amenuisent à 40% (contre 75 à 80% en temps normal).
Ce phénomène est particulièrement inquiétant en sachant que les abeilles sont indispensables au fonctionnement de notre écosystème.
La population d’abeilles s’est déjà réduite de 25% en Europe en 30 ans et le réchauffement climatique
devrait aggraver ce bilan.
Il est donc urgent de trouver des solutions viables.
Les chercheurs suggèrent de disposer un mangeoire de sirop dans la ruche.
"Les abeilles vont naturellement chercher de l’eau pour la ramener à la ruche et la ventiler avec leurs ailes pour se rafraîchir, ce qui permet un refroidissement par évaporation, un peu comme nous le faisons lorsque nous transpirons. Leur donner du sirop à proximité devrait leur permettre de faire la même chose, et le sucre qu’il contient les motive à descendre plus vite." Chercheurs de l'étude.
Cela permettrait de gagner jusqu’à 1,1°C.
Plus efficace encore, l’installation de couvercles en polystyrène sur les ruches permet de faire baisser la température de la ruche de 3,5°C.
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