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Vendredi soir, le préfet de police Laurent Nuñez a annoncé avoir saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) après la diffusion d'un enregistrement audio, obtenu par Le Monde et Loopsider, dans lequel on entend des policiers, présentés comme des membres de l'unité Brav-M, tenir des propos insultants et humiliants envers sept jeunes manifestants qu'ils venaient d'interpeller.

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Transcription
00:00 Mélanie Bertrand est avec nous du service Police Justice de BFMTV.
00:02 Mélanie, il y a désormais deux enquêtes ouvertes concernant cette affaire de la brave M révélée vendredi.
00:07 Oui, exactement, parce qu'il y avait déjà une enquête administrative qui avait été déclenchée dès vendredi,
00:13 d'ailleurs par le préfet de police de Paris, Laurent Nouniez, qui avait annoncé saisir l'IGPN
00:17 dès la diffusion dans les médias de ces enregistrements révélés par Le Monde et par l'Obsider, où l'on entend ces policiers.
00:23 Laurent Nouniez avait d'ailleurs dénoncé des propos inacceptables, je cite,
00:27 qui posent de graves problèmes déontologiques. Donc l'enquête administrative, elle est confiée à l'IGPN, la police des polices,
00:33 et elle va se passer comment ? Les policiers vont être entendus, vont être interrogés par les policiers de l'IGPN
00:40 pour comprendre dans quelles circonstances ils ont tenu ces propos,
00:43 et s'il y a eu manquement déontologique dans l'exercice de leur métier, ça peut engendrer des sanctions administratives
00:50 qui peuvent aller de l'avertissement jusqu'à la révocation.
00:53 Et désormais, il y a donc une enquête judiciaire qui a été ouverte par le Parquet de Paris, là encore confiée à l'IGPN,
00:59 enquête ouverte pour violence volontaire par personne dépositaire de l'autorité publique, par les policiers.
01:04 Et le but ici, c'est de voir s'il y a eu une infraction pénale, et forcément les conséquences ne sont pas les mêmes,
01:09 parce que ça peut engendrer une réponse pénale. Les policiers peuvent se retrouver demain en garde à vue,
01:14 en mise en examen, et éventuellement un jour devoir comparaître devant un procès.
01:18 Au total, on en est à 12 enquêtes IGPN sur de potentiels cas possibles de violences policières,
01:23 ça concerne aussi bien Paris que les régions.

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