• l’année dernière
Est-on entré dans une nouvelle vague de Covid ? Le nombre de cas remonte. Cette vague est difficilement comparable aux précédentes car le nombre de tests s’est effondré et les mesures ont été levées dans la plupart des pays. Heureusement le virus n’a plus le même impact à l’hôpital mais les patients n’ont pas disparu pour autant.   

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Transcription
00:00 Après trois semaines de hausse, cela ne fait plus aucun doute,
00:03 la reprise épidémique se confirme.
00:05 Santé publique France signale une hausse du taux d'incidence
00:08 et de positivité dans l'ensemble des classes d'âge,
00:11 mais aussi une augmentation des passages aux urgences.
00:14 Pour cet épidémiologiste, c'est ce qu'on peut appeler une nouvelle vague.
00:18 Alors là, on est dans la vague et le pic n'est pas pour tout de suite.
00:21 Donc depuis fin février, on a observé cette remontée du nombre de reproductions,
00:26 c'est-à-dire, vous savez, quand il est strictement supérieur à 1,
00:28 il y a une reprise là, il est entre 1,1 et 1,2.
00:32 On a clairement une vague avec une incidence qui augmente.
00:37 Et la France n'est pas la seule concernée.
00:39 Tous les pays européens aujourd'hui connaissent cette nouvelle vague.
00:43 Le Royaume-Uni, qui a probablement l'épidémiologie la plus précise de toute l'Europe,
00:48 montre très clairement une vague qui a à peu près la même taille que les précédentes,
00:52 avec toujours un petit peu moins d'hospitalisation que la fois passée.
00:56 C'est désormais le recombinant XBB qui est majoritaire, un descendant du variant Omicron.
01:01 Avec cette spécificité depuis maintenant un peu plus d'un an,
01:04 qui est que nous restons toujours dans la famille Omicron,
01:07 mais que ce sont des sous-variants d'Omicron,
01:10 figurez-vous qu'il y en a plus de 1 000 aujourd'hui qui ont été recensés dans le monde.
01:13 Il est extrêmement transmissible, mais au moins, on peut être rassuré,
01:17 il répond très bien à la vaccination.
01:19 Les gestes barrières restent recommandés, notamment pour protéger les plus fragiles,
01:23 D'autant plus que l'épidémie de grippe n'est toujours pas terminée.

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