Popcorn : Philippe Katerine

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Transcript
00:00 On voit mes testis, mais dans un angle, disons, contre-plongé.
00:04 Quand tu le vois sur un grand écran,
00:06 les testis font presque 5 mètres de large.
00:10 Quand j'étais à l'internat, chez les curés,
00:14 ils nous avaient montré au Ciné-Club un film de François Truffaut
00:18 qui s'appelle "La nuit américaine".
00:20 C'est sur un tournage.
00:21 J'ai complètement halluciné de voir ça.
00:22 Et il m'arrive, c'est vrai, de revoir ce film
00:25 avec beaucoup de délectation.
00:28 Alfred Hitchcock, au niveau de la mise en scène,
00:30 c'est toujours très clair, comme du Spielberg, quelque part.
00:32 On comprend tout de suite l'histoire.
00:33 Mais alors, les sous-couches sont spécialement tordues.
00:37 On est dans des fantasmes, inasouris, la frustration.
00:40 On joue avec nos nerfs.
00:41 C'est de la grande poésie, pour moi.
00:43 Il y a le Hamza aussi, que j'aime beaucoup.
00:45 Hamza, le dernier, que je trouve fabuleux.
00:47 J'ai vu "Babylone" à l'Arlequin.
00:53 Au début, j'ai vachement aimé,
00:54 puis à la fin, j'avais envie de rendre.
00:56 C'est pas moi qui décide, c'est pas moi qui écris,
00:59 c'est pas moi qui conçois les choses.
01:01 Je ne suis pas responsable au cinéma.
01:02 Je me sens irresponsable.
01:04 Il s'agit d'un couple qui n'est pas dans sa meilleure forme.
01:07 Ils ont un enfant, ils doivent trouver des solutions.
01:10 Ils pensent que c'est en partant en voyage
01:13 qu'ils vont se recoller, quelque part.
01:16 [Générique de fin]