Philippe Vigier, député MoDem d'Eure-et-Loir, était l'invité de BFMTV ce lundi soir. Il s'est exprimé sur la réforme des retraites et la mobilisation contre le texte.
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00:00 Comment on en sort ? Il faut de la désescalade.
00:01 Moi, j'entends la souffrance, j'entends les inquiétudes.
00:04 C'est le temps du dialogue qui est là.
00:05 Il faut que ce dialogue soit renoué.
00:07 Et en particulier, je le dis très fermement,
00:09 et avec beaucoup de détermination avec les partenaires sociaux.
00:12 Vous savez, moi, je n'ai pas oublié...
00:13 - Donc vous êtes pour la pause dans l'argent des retraites ?
00:16 - Premièrement, on reparle avec les syndicats.
00:18 On ne peut pas rester dans une société...
00:20 - Si on parle, on parle des retraites, Philippe Digé.
00:22 - On parle des retraites, mais il y a les retraites, naturellement.
00:24 Il y a tout le reste.
00:25 Il y a eu Laurent Berger ce matin,
00:27 mais il semble qu'il fait une ouverture en expliquant
00:30 qu'il fallait se remettre autour d'une table,
00:32 discuter des retraites et discuter d'autres sujets.
00:34 - Mais il n'y a pas réellement une pause.
00:36 - Mais sur les retraites, je me permets de vous dire une chose.
00:38 Tout le monde a oublié qu'il y a un élément fondamental dans cette loi.
00:42 C'est la fameuse clause de revoyure.
00:43 C'est quoi la clause de revoyure ?
00:45 En clair, il est prévu,
00:46 j'étais à la commission amix paritaire,
00:48 donc je sais très bien ce qui a été écrit dedans,
00:49 qu'au 15 septembre 1927, on regardait où on en était.
00:52 Et on avait dit quoi ?
00:53 C'est moi qui ai écrit l'amendement.
00:55 Quand on interrogerait les syndicats,
00:57 quand on interrogerait le Parlement,
00:58 il y aurait un débat au Parlement.
00:59 Et qu'il y avait donc cette possibilité de faire cette photo.
01:01 - C'est dans 4 ans, Philippe Vigée, on n'en sera pas.
01:04 - Oui, mais pas qu'on sera à la 214e zone de mobilisation.
01:07 - La clause de revoyure de 2027,
01:08 vous voyez, je ne suis pas sûr que ça calme.
01:09 - Je vous réponds très rapidement.
01:11 Est-ce que l'année prochaine, en 2024, on est à 64 ans ?
01:15 Non. Les 64 ans de cette loi, c'est quand ?
01:19 - Non, mais ça commence pour ceux qui sont proches de leur tête.
01:21 Ils vont travailler longtemps.
01:22 - Je suis d'accord avec vous,
01:23 mais actuellement, vous savez très bien qu'il y a une loi
01:25 qui est en train de se dérouler, c'est la loi Touraine.
01:28 La loi, tel qu'une la vont voter, c'est quoi ?
01:30 C'est une accélération de la loi Touraine.
01:32 Donc que l'on dise aux syndicats, on a...
01:34 - La loi Touraine ne prévoyait pas 64 ans.
01:36 - Elle prévoyait quoi ?
01:37 - 63.
01:38 - 63 ans en 2030. Exactement.
01:41 Donc en fait, on accélère la loi Touraine.
01:43 Ce que je dis, c'est qu'il faut entendre naturellement ces inquiétudes.
01:45 Il faut se remettre autour de la table avec les syndicats.
01:48 Par exemple, l'affaire de la pénibilité, juste un mot.
01:50 La pénibilité, la transformation des métiers les plus pénibles,
01:52 c'est peut-être de dire aussi à ces travailleurs-là concernés,
01:55 vous partirez plus tôt parce que vous avez des métiers pénibles.
01:58 Donc ce dialogue social, l'urgence absolue,
02:00 c'est de remettre tous les partenaires sociaux autour de la table.
02:02 Et la seconde chose, c'est de clôturer le voyage.
02:04 Il ne faut pas l'abélir à la rivière de Main.
02:05 C'est la première fois que dans une voie sur les retraites, il existe.