Les 4 vérités - Sébastien Chenu

  • l’année dernière
Chroniqueur : Thomas Sotto

Thomas Sotto reçoit Sébastien Chenu, vice-président de l'Assemblée nationale et député RN du Nord, dans les 4 vérités. 

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Transcript
00:00 [Musique]
00:03 Bonjour et bienvenue dans les 4V, Sébastien Chenu.
00:05 Ce mardi marque donc la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
00:08 On en parlait à l'instant avec encore une fois des grèves, des manifestations,
00:11 un feuilleton qui commence à ressembler à un jour sans fin.
00:14 Est-ce que vous soutenez toujours le mouvement Sébastien Chenu ?
00:17 Évidemment, évidemment avec le Rassemblement National nous soutenons le mouvement social,
00:22 le pacifique, l'expression de ces millions de Français qui défilent pour la 10e fois,
00:27 pour la 10e fois consécutive à Paris et en province, qui sont issus du privé,
00:33 issus du public et qui contestent la réforme des retraites.
00:36 Car l'origine de ce que nous traversons actuellement, de ce que notre pays vit,
00:41 c'est une réforme des retraites qu'Emmanuel Macron veut imposer brutalement aux Français.
00:46 Donc oui, nous soutenons...
00:47 Démocratiquement aussi.
00:48 Ah bon, démocratiquement ?
00:49 Pas avec des outils démocratiques.
00:50 On n'a jamais voté sur ce texte.
00:51 Il y a eu le 49.3.
00:52 Non, le 49.3 n'est pas un vote sur le texte de la réforme des retraites.
00:55 La réforme des retraites n'a jamais été votée à l'Assemblée Nationale.
01:02 Et donc par conséquent, elle n'a pas de légitimité politique.
01:05 Nous n'avons jamais été consultés sur le texte, nous n'avons jamais voté sur ce texte.
01:10 Et d'ailleurs, il y aurait quelque chose de simple pour sortir de ce conflit,
01:14 puisque Emmanuel Macron a mis le pays dans l'impasse,
01:16 ce serait effectivement de consulter les Français par référendum,
01:19 après peut-être l'avis du Conseil constitutionnel que nous attendons.
01:23 Parce qu'on a déféré ce texte devant le Conseil constitutionnel.
01:26 Pour demander le référendum d'initiative partagée, c'est ça dont vous parliez.
01:29 Non mais le président de la République peut soumettre le texte,
01:31 il n'a pas besoin d'un référendum d'initiative partagée,
01:34 il peut lui-même soumettre le texte à référendum.
01:37 Vous demandez un retrait du texte ou une pause comme Laurent Berger ?
01:40 Nous demandons un retrait du texte.
01:42 Aujourd'hui, ce texte, les Français n'en veulent pas.
01:44 Vous avez vu d'ailleurs qu'à la fois les Français majoritairement sont favorables aux manifestations,
01:49 aux contestations populaires et pacifiques,
01:52 et puis majoritairement les Français sont hostiles à ce texte.
01:55 Et majoritairement, il y a à l'Assemblée une majorité hostile à ce texte.
01:59 En tous les cas, il n'y en a pas pour l'approuver.
02:01 Vous continuez à soutenir les manifestants, mais sans aller défiler,
02:03 vous êtes connu pour votre franc parler Sébastien Chenu,
02:05 est-ce que ça ne vous pose pas un problème de ne pas être les bienvenus dans ces cortèges ?
02:08 Parce que c'est ça la vérité, vous n'y allez pas parce que vous ne pouvez pas y aller.
02:11 Non mais monsieur, nous on a fait notre boulot et je crois qu'on l'a bien fait à l'Assemblée nationale.
02:14 Ceux qui ont tenté l'obstruction et qui défilent aujourd'hui et qui ont voté Emmanuel Macron,
02:18 il se faut rappeler que tout ce petit monde de Martinez et autres,
02:22 qui d'ailleurs eux-mêmes sont dans des histoires impossibles à la CGT, de succession, etc.
02:28 C'est un congrès quoi.
02:29 Oui, enfin un peu compliqué. Ils ont appelé à voter Emmanuel Macron.
02:32 Donc si vous voulez défiler bras-dessus-bras-dessous avec des gens qui sont de ce genre d'hypocrisie,
02:36 ce n'est pas très intéressant.
02:37 Mais nous, on a fait notre boulot à l'Assemblée nationale, 267 amendements,
02:41 et on a permis de mettre dans la lumière, je crois, les difficultés que posait cette réforme des retraites.
02:46 Donc on continuera à le faire. On a déféré la réforme des retraites devant le Conseil constitutionnel.
02:51 C'est-à-dire qu'on travaille sérieusement, de façon apaisée,
02:54 mais avec un seul objectif, le retrait de la réforme des retraites.
02:59 Emmanuel Macron peut-il apaiser sans reculer pour reprendre la formule du monde aujourd'hui ?
03:03 C'est vrai, Emmanuel Macron allume des incendies, il est le responsable numéro un de tout cela.
03:08 Il allume des incendies et ensuite il vient benoîtement à la télévision nous dire que
03:12 les pauvres n'ont jamais été aussi heureux, que tout va bien, que cette réforme est nécessaire.
03:17 Or, on voit bien, non seulement la réforme n'est pas nécessaire, elle est totalement injuste,
03:21 et en plus financièrement, elle ne remplit pas sa mission de rééquilibrage des comptes.
03:25 Donc Emmanuel Macron va devoir sortir de l'impasse qu'il a lui-même créée,
03:29 parce que les Français attendent, je crois, et aspirent à une France apaisée.
03:34 Personne ne se satisfait de voir notre pays dans cet état-là.
03:37 Comment on fait, là c'est une question qui est presque d'union nationale,
03:39 comment on fait pour apaiser le pays ? On sent que tout le monde redoute des violences,
03:42 elles ont commencé jeudi dernier, dans un registre différent il y a eu Sainte-Soline ce week-end,
03:46 aujourd'hui tout le monde est extrêmement inquiet de tout bord politique,
03:49 comment on fait pour sortir de là ?
03:51 Vous savez, ses prédécesseurs ont été confrontés à ce genre de choses,
03:55 de François Mitterrand à Jacques Chirac, François Mitterrand l'école libre, Jacques Chirac le CPE,
03:59 presque tous les présidents de la République ont à un moment vu des réformes qui étaient contestées
04:03 par les Français, ils les ont retirées, et le pays s'est apaisé.
04:07 Ça c'est la première des choses.
04:09 Après sur les violences, on peut en parler, il y a évidemment des coupables, ce sont les casseurs.
04:14 Qui est responsable de ces violences ?
04:15 Le responsable de la situation que nous traversons, c'est Emmanuel Macron.
04:18 C'est lui qui a appuyé sur le bouton réforme des retraites, et c'est lui qui est entêté.
04:22 Il n'est pas responsable des Black Blocs quand même ?
04:24 Il y a des coupables, ce sont les Black Blocs, ce sont ces casseurs d'extrême gauche
04:28 et qui ont des complices, des complices qui relaient leurs paroles,
04:32 qui relaient les attentions qu'on peut leur prêter.
04:34 Vous pensez à qui ?
04:35 Aux gens qui peuvent leur prêter la France insoumise, les Verts,
04:38 tous ces élus qui allument les feux, qui soutiennent les casseurs,
04:42 au moins par le verbe, ou qui leur trouvent des circonstances atténuantes.
04:45 Oui, il y a un responsable de la situation, Emmanuel Macron,
04:48 des coupables des violences, les casseurs, et puis des complices qui entretiennent,
04:53 qui jettent de l'huile sur le feu du matin au soir,
04:56 et qui donnent des coups de boutoirs dans les institutions de notre pays
04:59 pour que celui-ci dégringole.
05:01 Nous, nous ne pouvons pas et nous n'acceptons pas cette situation.
05:04 Nous, nous travaillons à une France apaisée.
05:06 Vous savez, Marine Le Pen l'avait dit bien souvent,
05:08 elle souhaite une France apaisée.
05:10 Elle en avait fait un slogan à un moment de campagne, une France apaisée.
05:13 Eh bien, je pense qu'il est temps d'avoir une France apaisée et ordonnée.
05:17 Et quel message vous passez aux policiers dont quelques-uns,
05:20 visiblement, perdent leur nerfs ?
05:21 Quelques-uns, je n'ai pas dit tous, mais il y en a quand même
05:22 quelques-uns qui dérapent, là.
05:23 Non, mais moi, un policier qui dérape, un policier, c'est quelqu'un
05:26 qui est là pour faire respecter la loi, la police républicaine de notre pays.
05:30 Moi, je la soutiens.
05:32 Il y a parfois des gens, évidemment, qui peuvent déroger,
05:35 des gens qui peuvent s'égarer, des gens qui peuvent mal se tenir.
05:39 Ils seront et ils doivent être sanctionnés durement
05:42 parce que c'est un exemple, la police républicaine.
05:44 Donc, évidemment, moi, ceux qui s'égarent et ceux qui se comportent mal,
05:48 il faut les sanctionner.
05:49 Mais je rappelle que les fonctionnaires de police, c'est le corps le plus inspecté,
05:52 le plus contrôlé et donc aussi le plus sanctionné de fonctionnaires de notre pays.
05:56 Mais je n'oublie pas que derrière ça, les policiers, c'est des hommes
05:59 et des femmes qui appliquent des ordres, mais qui vivent la même chose que les Français
06:04 et qui, eux aussi, vont subir cette réforme des retraites.
06:07 On va reparler politique avec Elisabeth Borne, qui a donc une nouvelle feuille de route.
06:10 Déjà, elle a dit qu'à priori, le 49-3, c'est terminé.
06:13 Est-ce que ça, c'est une bonne nouvelle pour vous ? Comment vous recevez cette... ?
06:15 Écoutez, après l'avoir utilisée 11 fois, je pense que...
06:18 Elisabeth Borne sait effectivement de quoi elle parle.
06:21 Mais s'il lui faut ce type de situation pour découvrir qu'on ne brutalise pas la France,
06:26 qu'on ne gouverne pas la France ainsi, c'est bien dommage.
06:29 Je pense que Mme Borne est au bout du rouleau.
06:31 Enfin, sincèrement, elle est en train de terminer le boulot et puis ensuite, elle partira.
06:36 Elle n'a plus aucune autorité.
06:38 Comment peut-elle imaginer mener une quelconque politique pour le pays ?
06:41 Elle n'a pas su trouver.
06:42 Vous n'êtes pas prêts, vous qui voulez apaiser le pays, vous le disiez tout à l'heure,
06:44 vous n'êtes pas prêts à prendre sa main tendue quand elle veut une nouvelle méthode de gouvernement,
06:47 construire des majorités texte par texte, alors peut-être avec le plus petit dénominateur commun,
06:51 ça sera non pour vous, pour en clairir.
06:52 Mais c'est quoi ce blabla, en fait, en réalité ?
06:54 Construire des majorités texte par texte.
06:56 Donc en fait, elle va découper des lois en morceaux pour essayer d'en faire voter des petits bouts avec la gauche,
07:01 des petits bouts avec les LR qui sont toujours là pour rendre service, on a bien vu,
07:04 les LR toujours présents pour dépanner le gouvernement.
07:06 C'est ça gouverner le pays ?
07:10 C'est ça gouverner le pays ? Non.
07:12 Mme Borne n'a aucune autorité.
07:13 Elle nous avait raconté d'ailleurs qu'elle avait une majorité pour la réforme des retraites.
07:16 Elle a évidemment pipoté les Français.
07:18 Mme Borne n'a ni autorité, ni majorité.
07:21 Nous, on lui demande, je lui ai demandé d'ailleurs personnellement de partir.
07:25 Mme Borne devrait rendre service à notre pays en partant avec la réforme des retraites sous le bras.
07:30 Mais c'est Elisabeth Borne ou c'est Emmanuel Macron ?
07:32 Je pensais que c'était Emmanuel Macron qui était l'auteur du...
07:34 Emmanuel Macron, c'est le grand décideur.
07:36 C'est celui qui appuie sur le bouton.
07:37 Elisabeth Borne, elle exécute les bases œuvres.
07:39 Donc aujourd'hui, on demande le retrait de la réforme des retraites et le départ d'Elisabeth Borne avec,
07:43 puisque c'est elle qui la porte.
07:45 Mais à la fin, Emmanuel Macron, il est élu pour cinq ans,
07:48 à moins qu'il ne décide de dissoudre et de se donner une nouvelle majorité.
07:51 Nous, on est prêt, si les Français le veulent, à assumer des responsabilités.
07:54 Mais évidemment, Emmanuel Macron est le responsable numéro un de tout ça.
07:58 Elisabeth Borne exécute.
07:59 Marine Le Pen a eu cette formule pour qualifier la Première ministre la semaine dernière.
08:02 Elisabeth Borne sort pulvérisée de cette séquence.
08:05 Est-ce que ce mot "pulvérisé" vous choque pas Sébastien Cheney ?
08:07 Non, pourquoi ?
08:08 Il porte une violence dans une époque qui n'en manque pas, non ?
08:10 Non, non, non, je crois qu'il ne faut pas se choquer du vocable.
08:15 Je pense qu'Elisabeth Borne n'a aucune autorité.
08:18 Elle est moquée par sa propre majorité.
08:23 Elle ne réussit pas à faire aboutir les politiques du président de la République
08:27 qui pourtant nous avait indiqué qu'il ferait cette réforme des retraits.
08:30 Donc cette Première ministre, effectivement, sort pulvérisée,
08:34 sort fracassée de cette séquence politique.
08:37 Fracassée politiquement, évidemment.
08:39 Si on prend un cas concret, aujourd'hui, en principe,
08:41 c'est aujourd'hui qu'il devait arriver au Sénat le texte sur l'immigration,
08:43 qui a été reporté à plus tard.
08:45 Sur la partie lutte contre l'immigration clandestine,
08:48 pour vous ce sera non, quoi qu'il y ait dans le texte,
08:51 parce que vous ne voulez pas de cette méthode de découpe par appartement des textes de loi, en quelque sorte ?
08:54 Non, ce sera non, parce que si ce texte un jour arrive devant nous,
08:57 c'est sur le fond, parce qu'il ouvre une nouvelle voie d'immigration.
09:00 Ce texte, en fait, ouvre à travers le travail la possibilité de régulariser
09:04 les cas de sans-papier.
09:05 Ça ne sera pas forcément dans la même partie du texte, c'est ça que je veux dire.
09:07 Oui, mais sur la partie Gérald Darmanin, il dit "moi j'ai besoin d'outils
09:10 pour expulser 4000 délinquants clandestins supplémentaires par an".
09:13 Il n'y a pas tout ça, dans ce projet de loi, il n'y a pas tout ça.
09:16 D'ailleurs, le projet de loi, il faudrait qu'on puisse le voir devant notre Assemblée
09:19 pour l'examiner, mais il n'y a pas tout ça.
09:21 C'est un texte administratif, il n'y a rien qui réduise l'immigration illégale,
09:24 on ne parle pas du regroupement familial, on ne parle pas des expulsions,
09:28 on ne parle pas de la délivrance de visas, on ne parle pas de l'acquisition de la nationalité,
09:31 il n'y a rien de tout ça.
09:32 Ça sera votre travail parlementaire d'amender tout ça.
09:34 Mais nous on a un projet de loi sur l'immigration qui est ficelé, il est tellement bien ficelé
09:38 que Marine Le Pen a proposé qu'on soumette aux Français à travers un référendum
09:42 si on nous fait confiance pour gouverner le pays.
09:44 Je vois qu'on se dise quelques mots de l'inflation, Sébastien Chenu,
09:47 qui est présente tous les jours dans la vie des consommateurs,
09:49 +6,2% au mois de février sur un an, +15% quasiment sur les produits de l'alimentation.
09:54 Est-ce qu'il faut bloquer certains prix ?
09:56 Il faut faire ce que Marine Le Pen propose depuis les élections présidentielles,
10:00 c'est-à-dire que sur des produits de première nécessité, il faut mettre une TVA à 0% le temps de cette inflation.
10:06 Je note que l'Espagne l'a fait, que le Portugal vient de le faire hier.
10:10 Donc ça veut dire que ce qui est possible quelque part est possible chez nous.
10:13 Il faut bien entendu faire baisser aussi la TVA à 5,5% sur les énergies.
10:17 Bruno Le Maire dit en général quand on baisse la TVA, ça ne profite pas aux consommateurs, ça profite aux distributeurs.
10:23 Oui mais on connaît cette chanson, c'est pour ça que les autres pays le font,
10:26 et que visiblement ça a du succès et de l'effet.
10:28 Ils ne sont pas mieux que nous sur l'inflation, on est plutôt mieux placé sur l'inflation.
10:31 Oui mais on est toujours mieux que les autres, on le sait bien quand on écoute le gouvernement.
10:34 Ce sont des chiffres de lycée.
10:35 Tout va bien madame Lamartine, mais je ne suis pas persuadé que les effets de moyenne
10:39 et les chiffres qui sont souvent des moyennes puissent satisfaire les Français.
10:43 Le gouvernement nous a dit toutes les semaines "nous sommes au pic de l'inflation"
10:47 et nous n'avons toujours pas été au pic de l'inflation, ou dans tous les cas celle-ci continue.
10:51 Il faut prendre des mesures pérennes, des mesures concrètes.
10:55 La politique du chèque, drôle d'idée d'ailleurs de donner des chèques pour payer des taxes,
10:59 n'est pas une politique d'accompagnement du pouvoir d'achat des Français.
11:02 Nous avec Marine Le Pen on a proposé des choses qui durent dans le temps,
11:05 les énergies à 5,5% de TVA, et puis des choses qui momentanément donnent une bouffée d'oxygène aux Français.
11:11 Aux Français évidemment les plus modestes, parce que ce sont eux qui sont les plus impactés
11:15 par la difficulté à consommer.
11:18 Et vous allez le proposer, le reproposer à l'Assemblée cette TVA ?
11:20 Nous n'aurons de cesse que de le proposer parce que nous pensons que ce sont des mesures de bon sens.
11:24 Si les autres le font, nous devons pouvoir le faire.
11:26 Un dernier mot, vous êtes inquiet pour cette journée de mardi ou pas globalement ?
11:29 Quel est votre état d'esprit ?
11:30 Je suis inquiet parce que je sais que l'extrême gauche pourrit tout, l'extrême gauche casse tout,
11:34 l'extrême gauche casse à coups de boutoirs le mouvement social,
11:38 veut casser le message qui est porté par les Français.
11:41 Moi j'ai confiance dans les Français, je sais qu'ils vont aujourd'hui se faire entendre,
11:44 dans une immense majorité, très pacifiquement,
11:47 et que j'espère encore une fois que le Président de la République entendra ce message
11:51 qui est celui de retirer la réforme des retraites.
11:53 – Merci Sébastien Julliud d'être venu nous voir dans les 4B.

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