• l’année dernière
L'actu de la Formule 1 décryptée par Julien Fébreau 


Encore plus de Formule 1 sur myCANAL : https://www.canalplus.com/sport/formule1

Abonnez-vous pour suivre toute l’actu sport de CANAL+ !

CANAL+F1 sur les réseaux :
▸ Facebook : https://www.facebook.com/CanalplusF1
▸ Twitter : https://twitter.com/CanalplusF1
▸ Instagram : https://instagram.com/canalplussport/ 
▸ TikTok : https://tiktok.com/@canalplussport

#F1 #Formule1 #Formula1

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00 Le retour de rendez-vous au premier virage en Australie, on se met la tête à l'envers et je réponds à vos questions les amis.
00:06 On va pas se mentir, la pénalité de Red Bull, ça va pas changer grand chose en 2023.
00:19 En revanche, sur 2024, cela peut avoir un impact.
00:22 Il faut savoir que cette pénalité, cette limitation de temps en soufflerie sur les ordinateurs,
00:28 a commencé au mois d'octobre l'année dernière.
00:30 Donc, une petite influence sur la voiture de 2023, mais globalement, cette voiture qu'on voit cette année en piste,
00:37 elle était déjà faite, elle était déjà conçue, le concept était déjà posé.
00:41 Maintenant, le travail qui est en cours chez Red Bull, gentiment, il va basculer sur la voiture de 2024.
00:47 Et c'est peut-être à ce moment-là que ce temps limité en soufflerie va avoir une répercussion et un impact négatif pour Red Bull,
00:56 mais plutôt sur la voiture de l'an prochain que sur celle de cette année.
01:00 Puis vous le constatez, l'avance au chronomètre est important.
01:04 Même si Red Bull perdait un peu de performance et de terrain sur les autres qui ont plus de temps pour développer,
01:10 leur avance reste quand même considérable.
01:12 Lewis Hamilton chez Ferrari, c'est pas impossible.
01:20 Pourquoi Lewis Hamilton ne pourrait-il pas aller chez Ferrari ?
01:23 D'abord, il faudrait que les curies soient bien meilleures.
01:25 Je parle de Maranello, bien sûr, des rouges, pour motiver Lewis Hamilton à aller peut-être achever sa carrière là-bas.
01:32 Lui, ce qu'il veut, c'est un huitième titre.
01:33 Donc, il lui faut la meilleure voiture.
01:35 Si Ferrari l'a à l'avenir, il pourrait être intéressé d'aller piloter pour la Scuderia Ferrari,
01:40 surtout si Mercedes ne sort pas de ses problèmes.
01:43 Alors oui, les pilotes Ferrari à l'heure actuelle ont des contrats jusqu'à fin 2024,
01:47 que ce soit Charles Leclerc ou Carlos Sainz.
01:50 Voyons donc comment évoluera cette situation.
01:52 Et puis voyons aussi la décision de Lewis Hamilton.
01:55 Si celui-ci ne signe que pour une année supplémentaire, c'est-à-dire 2024, chez Mercedes,
02:00 là, ça commencera à vouloir dire quelque chose.
02:02 Ce sera une façon pour Lewis Hamilton de mettre la pression sur Mercedes en leur disant
02:07 « Ok, je reste en 2024, mais si ça ne va pas mieux dès l'année prochaine,
02:11 eh bien en 2025, peut-être que je m'habillerai en rouge le dimanche. »
02:15 Les modifications entre Q1 et Q3 viennent du pilote, principalement.
02:24 Je vous explique, en Q1, évidemment, les pilotes ont la possibilité de donner tout
02:28 ce qu'ils ont dans leur voiture, dans leur pilotage.
02:31 Mais c'est encore un petit peu tôt pour certains, surtout pour ceux qui jouent habituellement
02:35 la pole position ou les premières places sur la grille.
02:37 Donc Q1 peut servir pour les meilleures équipes à se caler, à s'organiser, à bien comprendre
02:43 et prendre la mesure du circuit et de son adhérence.
02:46 Niveau moteur, de toute façon, tout est gelé.
02:48 À partir du moment où les voitures quittent la voie d'estampe en qualification,
02:51 les maps et les cartographies moteurs ne peuvent plus changer.
02:54 Par contre, la manière dont est délivrée la puissance électrique, ça, ça peut évoluer.
02:59 Donc entre Q1, Q2 et Q3, la piste s'améliore, elle a généralement plus de grippe.
03:04 Les pilotes sont de plus en plus en confiance à mesure qu'ils effectuent des tours.
03:08 Et puis certains gardent cette puissance électrique supplémentaire uniquement pour la dernière
03:14 partie des qualifications.
03:15 Mais sinon, en termes de réglages, eh bien rien ne change parce que la règle du parc
03:19 fermé s'applique dès le début de la qualification.
03:21 Clem, ce qui n'a pas été clair effectivement, c'est de réussir à bien se positionner sur la grille.
03:31 Enfin, la plupart des pilotes y sont parvenus, mais que ce soit Esteban Ocon, Abahain ou
03:36 Fernando Alonso lors du Grand Prix à Jeddah, effectivement ils se sont légèrement décalés.
03:40 La règle a légèrement évolué elle aussi.
03:43 Autant les pilotes ont toujours le droit de mettre leur roue avant sur la ligne blanche
03:47 qui se trouve juste sous le nez de leur voiture, autant ils n'ont plus le droit de dépasser de la case.
03:52 Et pour les y aider, à partir de l'Australie ce week-end, l'AFI a décidé d'élargir
03:57 cette fameuse grille, cette case dans laquelle vient s'arrêter chaque monoplace, 20 cm
04:03 de largeur supplémentaire pour des voitures qui font 2 m de large, ne l'oubliez pas.
04:07 Et puis ils devraient également tester ce week-end un trait blanc qui sera centré
04:13 par rapport à la position de grille et qui donnera un fil conducteur, une ligne à suivre
04:18 pour que le pilote puisse être parfaitement au centre de cette boîte, ce qu'on appelle
04:22 cette boîte sur la grille de départ.
04:24 Voilà pour ce qui est de la grille, pour ce qui est des pénalités dans la voie d'estande.
04:27 Lorsqu'un pilote reçoit 5 secondes ou 10 secondes de pénalité, c'est au mécanicien
04:32 à faire très attention, à respecter ce chronomètre avant d'intervenir sur la voiture.
04:37 Le règlement dit qu'on n'a pas le droit de travailler sur la voiture pendant qu'une pénalité est servie,
04:42 mais il n'est pas dit qu'on n'a pas le droit de la toucher.
04:44 C'est comme ça que rétrospectivement, Fernando Alonso a pu récupérer son podium de JEDA,
04:49 puisque les mécaniciens, oui, avaient pour l'un d'entre eux touché la voiture,
04:53 mais ils n'avaient pas commencé à travailler sur la voiture pendant que la pénalité s'écoulait.
04:58 Le gel des moteurs, ça signifie simplement que depuis début 2022, les moteurs ne peuvent
05:08 plus progresser dans leur configuration pour aller chercher de la performance pure.
05:13 Pour autant, et on vous le répète régulièrement, pour des raisons de fiabilité,
05:16 un motoriste peut demander à la FIA d'effectuer certaines modifications,
05:20 mais il doit être en mesure, ce motoriste, de justifier de ces demandes
05:24 et qu'elles soient véritablement à des fins de fiabilité.
05:27 Mais plus vous gagnez en fiabilité, plus vous pouvez solliciter votre moteur,
05:31 donc vous gagnez également en performance.
05:33 C'est un petit jeu malin que les motoristes jouent avec la FIA.
05:37 Cependant, et là aussi on vous l'a souvent rappelé, les motoristes, lorsqu'ils veulent
05:40 faire des évolutions pour raison de fiabilité, doivent obtenir l'accord de tous les autres motoristes.
05:46 Et évidemment, on évite de trop se tirer dans les pattes les uns les autres,
05:48 parce que en disant oui à Mercedes, Ferrari sait que lorsqu'elle demandera quelque chose
05:54 un peu plus tard dans la saison, Mercedes sera plus enclin à dire oui également.
05:58 Voilà comment ça marche.
06:04 Oui Tristan, une Écurie de Formule 1 peut se présenter sur un Grand Prix
06:07 avec deux configurations de voitures différentes.
06:09 Ce qui ne doit pas changer, ce sont les couleurs de la voiture qui,
06:12 de l'une à l'autre, doivent rester en grande partie les mêmes.
06:15 Le chiffre du pilote peut changer, un ou deux sponsors peuvent être légèrement différents,
06:20 mais globalement les deux voitures doivent être identiques pour ce qui est des couleurs.
06:24 Par contre, en termes de configuration technique,
06:26 rien n'impose aux équipes d'apporter deux voitures identiques.
06:30 On pourrait envisager que dans les prochains Grand Prix, par exemple,
06:33 Mercedes conserve une voiture avec des pontons extrêmement réduits,
06:37 les fameux zéro ponton, et que l'une des deux voitures,
06:39 celle d'Hamilton ou de Russell, soit équipée de nouveaux pontons beaucoup plus larges.
06:43 Ça, ce serait totalement autorisé et ça permettrait à l'Écurie
06:46 d'effectuer des comparaisons en temps réel sur la piste.
06:49 Xavier, non, le pilote de réserve ne peut pas prendre la place d'un titulaire
06:58 s'il n'a pas au moins participé à la séance de qualification.
07:02 Ça, c'est dans le cas d'un week-end de Grand Prix sans course sprint.
07:06 Donc, on peut remplacer un pilote titulaire jusqu'à l'heure des qualifications,
07:10 le samedi, sur un week-end classique.
07:12 Après, il est trop tard.
07:14 Si le pilote qui a participé à la qualification ne peut pas être au départ de la course,
07:18 il ne peut pas non plus être remplacé par un troisième pilote.
07:21 Sur les week-ends au format sprint, il y en a six cette année,
07:25 un pilote peut être remplacé jusqu'à la deuxième séance d'essai qui a lieu le samedi matin.
07:30 Ça veut dire que le remplaçant doit au moins participer à cette séance d'essai libre du samedi matin.
07:36 Pour ce qui est des règles des pilotes, sachez que par année,
07:38 une écurie peut faire appel à quatre pilotes titulaires différents.
07:42 Ça n'englobe pas les pilotes du vendredi qui sont souvent des jeunes pilotes en FP1,
07:47 mais quatre pilotes maximum autorisés par écurie et par année.
07:55 Oui, les écuries clientes ont exactement le même moteur que son fournisseur principal.
08:01 Mercedes ne peut pas, comme Ferrari, comme Renault ou comme Red Bull,
08:06 ne peuvent pas fournir des moteurs différents à leurs clients.
08:09 C'est la règle de l'AFIA qui l'impose.
08:11 Le moteur doit strictement être identique et la façon dont il fonctionne,
08:15 le logiciel pour le faire fonctionner, les cartographies pour le faire fonctionner,
08:19 doivent elles aussi être identiques.
08:21 Ce qui peut varier, ce sont les fluides, le carburant, l'huile,
08:25 les refroidissements peuvent être différents.
08:28 La seule chose qui change, c'est que pour une écurie cliente,
08:32 il est plus difficile d'insérer et de positionner son moteur
08:36 reçu par le manufacturier principal dans sa propre monoplace.
08:40 Vous imaginez bien que Mercedes conçoit d'abord son moteur et ses éléments périphériques
08:45 pour l'intégrer à son propre châssis.
08:47 On est là dans de l'optimisation.
08:49 Le client qui reçoit ce moteur Mercedes, lui,
08:52 doit faire avec sa forme, ses volumes et doit l'intégrer dans sa monoplace
08:56 sans avoir véritablement pu décider.
08:58 Voilà ce qui donne un avantage à l'écurie motoriste principale face à sa cliente.
09:02 Mais pour ce qui est des performances, ce sont exactement les mêmes moteurs.
09:06 [Musique]
09:09 [SILENCE]

Recommandations