Jean-Louis Debré, ancien ministre de l’Intérieur, ancien président du Conseil constitutionnel, est l’invité de 90 Minutes sur BFMTV.
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00:00 Oui, l'époque a changé. D'abord, un, en tant qu'ancien ministre de l'Intérieur, ancien magistrat, je voudrais qu'on remette les choses en place.
00:11 Le droit de manifester, tout le monde l'a dit, est un droit constitutionnel. Parfait. Le droit de gueuler dans la rue, c'est parfait.
00:20 Mais le droit de casser, il n'y a pas de violence légitime. Arriver dans les manifestations, non pas avec des portevoix pour crier les slogans,
00:30 mais avec des haches, des pavés, des couteaux, c'est pas qu'on veut manifester sur des idées. On veut casser.
00:43 D'ailleurs, je suis très frappé de voir combien les manifestations organisées par les syndicats ont été sérieusement organisées
00:51 et que tous ces casseurs sont en train de porter un coup terrible aux revendications des organisations professionnelles.
00:58 Ce que je veux dire simplement, c'est que n'ayons pas de faiblesse à l'égard de celles et ceux qui n'ont qu'un objectif, c'est le bordel.