Karima Brikh : «Les éléments radicaux ont carrément le champ libre»

  • l’année dernière
Invitée de Soir Info sur CNEWS, Karima Brikh s'est exprimée sur les violences dans les rues de Paris. Selon la journaliste, les manifestations sont passées à un autre niveau. «On était, ces dernières semaines, dans des manifestations pacifiques et les syndicats avaient réussi à mettre un peu de côté les éléments radicaux. Maintenant, ils ont carrément le champ libre», estime-t-elle.
Transcript
00:00 - Oui, tout à fait. Ça contribue, en fait,
00:01 cette fameuse complaisance à l'égard de la violence
00:04 d'extrême gauche, quand on va même encourager
00:06 la désobéissance civile et on va dire...
00:09 Bien, vous savez, par exemple, le mouvement
00:10 pour les violences policières, on va même mettre ça
00:12 d'un aura presque romantique, hein, comme quoi la cause
00:15 est juste et que tout est permis.
00:17 On encourage aussi, j'allais dire, une certaine violence,
00:20 ou à tout le moins, en ne condamnant pas
00:23 cette violence-là. On fait rien pour l'arrêter.
00:26 Et ce qui est très inquiétant aussi,
00:27 vous regardez ces images, c'est vrai qu'on a passé
00:29 à un autre cap. On était, au cours des dernières semaines,
00:32 dans des manifestations pacifiques et on avait réussi,
00:34 les syndicats aussi, à mettre un peu de côté
00:37 ces éléments radicaux et maintenant,
00:38 ils ont carrément le champ libre.
00:41 Ils font peur et ils sont peut-être minoritaires,
00:43 mais ils ont une puissance d'intimidation,
00:45 de confusion qui est énorme... - Et d'organisation.
00:48 - ... d'organisation aussi et de déstabilisation.
00:50 ♪ ♪ ♪
00:54 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

Recommandée