• il y a 2 ans
William Mourrière a lancé il y a quelques mois "Flamingo Box". Avec ce projet, il a pour objectif de récupérer les colis non livrés et en faire des boîtes mystères d'une dizaine de kilogrammes, qu'il revend ensuite à des particuliers.

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Transcription
00:00 sont décapollués pour créer l'article.
00:02 Mais après, ils repolluent pour le détruire.
00:04 C'est assez fou.
00:05 Je suis William Mourier,
00:14 fondateur de Femme Proct.
00:17 On s'est retrouvés dans un entrepôt
00:18 où il y avait des centaines de palettes
00:20 et là, je lui ai demandé à personne
00:21 qu'est-ce qu'il allait faire de toutes ces palettes
00:23 et il me dit "tout ça, ça part à destruction".
00:26 Les fournisseurs ne récupèrent pas cette marchandise
00:28 parce que ça coûte trop cher de les rapatrier.
00:32 Donc, ils préféraient à l'époque détruire.
00:34 Sauf que depuis 2022,
00:35 il est interdit de détruire d'articles
00:37 autres que alimentaires.
00:39 Malheureusement, l'alimentaire est encore détruit.
00:40 C'était important que ces articles qui étaient détruits
00:45 devaient repartir dans le système.
00:46 On s'est dit "mais dans ce cas,
00:47 moi ce que je fais, c'est que je te les rachète
00:50 et je te rachète au kilo".
00:51 Et voilà comment c'est arrivé.
00:53 Et au bout d'un certain temps, je me suis dit
00:54 "il faut faire repartir dans le système
00:57 tout ce gâchis qui est colossal".
01:01 Il y a quelque chose de complètement incohérent
01:03 dans notre système,
01:04 c'est qu'il y a certaines marques
01:05 qui préfèrent détruire la marchandise
01:07 que de le remettre dans le système.
01:08 Pourquoi ? Parce que si on le remet dans le système,
01:09 il va être vendu d'occasion.
01:11 Enfin, au principe d'occasion, pratiquement neuf.
01:13 Eux, ils ont tout intérêt à le vendre
01:15 de nouveau à plein pot.
01:17 Ils ont des cartes polluées pour créer l'article,
01:19 mais après ils repolluent pour le détruire.
01:21 C'est assez fou.
01:23 Ça, c'est des cartons qu'on reçoit.
01:25 On reçoit comme ça.
01:26 Et à l'intérieur, il y a plein de choses.
01:28 Là, ça doit être des vêtements,
01:29 ça, je ne sais pas ce que c'est.
01:31 Il y a plein, plein de choses.
01:32 Et derrière, nous, on fait des cartons de 10 kg.
01:36 Ils achètent 108 euros,
01:37 ils peuvent le revendre 170,
01:39 200 euros, 220 même.
01:41 Au-delà, tant mieux,
01:42 et c'est déjà arrivé à beaucoup de clients, à nous,
01:45 tant mieux, mais je préfère dire ça
01:47 que derrière, leur dire
01:48 "vous avez gagné 400, 500 euros sur le carton",
01:51 et qu'en finalité, ce ne sera pas le cas.
01:53 On sait que ce ne sont pas des articles d'occasion,
01:57 ou un box fourre-tout.
02:00 Là, on sait que ce sont obligatoirement
02:02 des articles qui ont été achetés
02:04 et qui sont d'actualité,
02:05 et qui sont neufs,
02:07 c'est ça, que les gens ont acheté.
02:09 Donc, c'est des produits tout neufs.
02:11 Il y a des gens qui sont revenus trois fois.
02:12 Ils me disent "je suis venu à Crocs,
02:14 j'ai l'impression, quand j'étais petit,
02:15 d'avoir la pochette surprise avec plein de trucs dedans".
02:17 On a aussi à peu près la même typologie
02:20 des personnes qui, vous savez,
02:22 achètent des boxes à l'aveugle,
02:24 ou des conteneurs à l'aveugle.
02:26 Sans pouvoir rentrer dans le conteneur,
02:28 ils doivent dire s'ils l'achètent aux enchères.
02:31 Nous, on ne l'achète pas aux enchères,
02:32 mais c'est un peu dans le même style.
02:33 Les gens nous comparent un peu à ça.
02:35 Ça a complètement explosé.
02:36 On arrête même les ventes sur notre site
02:38 en mettant hors stock,
02:39 parce que sinon, on serait complètement débordé.
02:42 Déjà là, on est en retard de livraison,
02:44 mais là, on arrête
02:46 parce qu'il y a un engouement tellement important.
02:47 ♪ ♪ ♪

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