29e j. - Antonetti : "L'impression que le sort a choisi Monaco ce soir"
Au terme d'un match spectaculaire à Louis-II, Strasbourg est reparti avec aucun point dans ses valises suite à une défaite (3-4). Forcément frustré après la partie, Frédéric Antonetti est revenu sur les buts monégasques et les erreurs de ses hommes.
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00:00 Monaco ne domine pas, c'est-à-dire qu'ils ne déstabilisent pas.
00:03 S'ils nous déstabilisent, moi je joue bien.
00:05 C'est défait de jeu.
00:06 Le deuxième but est un coup franc.
00:08 Un coup franc qu'on peut éviter par naïveté parce que le petit jeune Habib Diarra, pour
00:14 vous le commenter, il n'a pas besoin de faire faute.
00:16 Il est dos au jeu.
00:17 Il veut prendre le ballon et il fait une faute qu'il peut facilement éviter.
00:22 Donc là, ça amène des conséquences.
00:24 Le ballon est renvoyé.
00:26 Quand il est renvoyé, on voit deux joueurs qui sont là mais sans être là.
00:32 Il faut déterminer.
00:33 C'est ce que je parle de notion de danger.
00:34 Ça, c'est le deuxième but.
00:35 Le troisième but, il y a un coup franc pour nous.
00:37 Je ne vois pas pourquoi on est aussi découvert.
00:42 À un moment donné, quand le ballon est parti, il doit avoir le côté gauche qui vient fermer.
00:47 On se fait prendre en compte.
00:48 Une fois qu'on ferme, c'est trop tard, ça va trop vite.
00:50 Donc voilà, je vous dis, c'est la déstabilisation.
00:54 Si Monaco nous avait déstabilisé, je vous dirais, oui, il y a eu un tour d'air.
00:58 On n'avait pas de tour d'air.
00:59 Il y a des fautes de naïveté et c'est une notion de danger qu'on ne ressent pas.
01:04 On ne ressent pas sur des actions anodines parce qu'il suffit d'être en place.
01:08 Il ne se passerait rien.
01:09 Donc voilà, après, le quatrième but est un… Vous savez, j'ai l'impression que
01:13 le sort a choisi Monaco ce soir.
01:15 Le quatrième but est un ballon dévié.
01:16 Parce que c'est une frappe que notre gardien prend facilement et elle prend de la vitesse
01:23 parce qu'elle est déviée.
01:24 Donc défait de jeu, contraire, ça arrive.
01:27 Tant pis pour Monaco, tant pis pour nous.