• l’année dernière
Emmanuel Macron s’exprime à l’issue de la Convention citoyenne sur la fin de vie. 

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Transcription
00:00 On ne peut tolérer cette inégalité selon laquelle
00:02 on est accompagné vers la mort différemment,
00:05 dans de plus ou moins bonnes conditions,
00:07 selon le lieu où l'on vit, le lieu où l'on est soigné,
00:10 la direction de ces dernières volontés.
00:12 C'est une inégalité fondamentale que nous devons corriger.
00:16 Concrètement, il nous faudra donc avancer
00:19 dans les prochaines semaines
00:21 pour mieux garantir l'égalité d'accès
00:24 et développer la prise en charge des soins palliatifs.
00:27 Cela signifie adapter les réponses
00:29 en fonction des publics et des lieux,
00:32 mieux intégrer à l'hôpital les soins palliatifs
00:34 dans le parcours de soins,
00:37 former les professionnels,
00:39 fixer un seuil de lit identifié par territoire
00:42 et un meilleur maillage par des équipes mobiles,
00:45 poursuivre le développement des soins palliatifs à domicile.
00:50 Un accent particulier devra aussi être mis en oeuvre
00:54 avec la prise en charge pédiatrique de la douleur
00:57 et dans le milieu médico-social.
01:00 Ensuite, il nous faut mieux accompagner les aidants,
01:03 bénévoles ou familles, offrir du répit
01:06 à ceux qui vouent leur vie à leurs proches
01:07 en train de la quitter.
01:09 Enfin, il nous faut, et c'est sans doute le moins aisé,
01:13 conduire chacun à la perspective de se déterminer par avance,
01:16 apprivoiser un peu de cette part impensable,
01:19 engager une appropriation de la culture palliative
01:22 auprès de nos soignants, des travailleurs sociaux
01:25 et de chacun d'entre nous.
01:28 Cela, c'est un travail de la société,
01:31 souterrain, philosophique, médical,
01:34 que l'Etat peut seulement accompagner.
01:37 Sur le reste, c'est-à-dire la garantie
01:39 d'un accès effectif et universel aux soins d'accompagnement
01:42 à la fin de vie, l'Etat a une obligation de résultat.
01:46 Aussi, je veux que nous avancions avec détermination,
01:48 et pour cela, il nous faut bâtir dans la durée.
01:52 C'est pourquoi je veux que nous élaborions
01:54 un plan décennal national pour la prise en charge de la douleur
01:57 et pour les soins palliatifs,
01:59 avec les investissements qui s'imposent.

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