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En 2016, Tony un enfant de 3 ans est battu à mort par le compagnon de sa mère, au sud de Reims. Un voisin de l'enfant sera jugé pour "non-dénonciation de mauvais traitements sur mineur" devant la cour d'appel de Reims, ce mercredi. L'homme a déjà été relaxé deux fois lors des précédents procès.

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Transcription
00:00 Un immeuble au sud de Reims, c'est là que vivait Tony, 3 ans, battu à mort en 2016 par le nouveau compagnon de sa mère.
00:07 C'est là qu'habitait également l'homme qui sera jugé aujourd'hui un étage en dessous.
00:12 Le calvaire du petit garçon dure 2 mois. Des cris, des scènes de violence répétées que le voisin entend, mais pour lesquelles il n'appelle pas la police.
00:20 Jugé pour non-dénonciation de crime, cet homme a déjà été relaxé 2 fois. Nous l'avions rencontré à l'époque au tribunal.
00:28 Je me rends compte qu'il y a quand même une justice. J'ai fait quelques démarches, mais apparemment ce n'étaient peut-être pas les bonnes.
00:37 J'ai fait ce que j'ai pu.
00:39 Mais à chaque fois, le parquet a fait appel. L'affaire est même allée devant la cour de cassation.
00:44 Pour nous, il a bien commis une faute pénale et n'a pas rempli son devoir de citoyen. Il faut une condamnation, même symbolique.
00:51 Mais l'avocate du voisin assure que son client n'est pas resté les bras croisés face à cette terrible situation.
00:58 Monsieur Lautour a effectivement agi puisqu'il s'est rendu chez le bailleur social, qu'il a cherché à informer le bailleur social de l'environnement malsain qui entourait cet enfant,
01:14 sans pour autant savoir ce qui se passait dans l'appartement. Mais il a agi avec les moyens dont il disposait et ses capacités qui lui sont propres et qui ne sont pas les mêmes chez tout le monde.
01:25 S'il devait être condamné aujourd'hui, son cas ferait jurisprudence, un jugement qui sera regardé de près par les associations de protection de l'enfance.

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