Pour Olivier Mateu (CGT) "on peut parler de radicalisation" au vu de "l'isolement" et de "l'entêtement" du gouvernement

  • l’année dernière
À la veille de la 11e journée de mobilisation et après la réunion entre l'intersyndicale et la Première ministre, Élisabeth Borne, BFMTV propose une émission spéciale "Retraites: à quitte ou double". Olivier Mateu de la CGT Bouches-du-Rhône, fait partie des nombreux invités venus réagir à la crise que traverse le pays.

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Transcription
00:00 C'est pas compliqué à comprendre quand on a un président, un gouvernement et sa minorité aussi isolée
00:10 et qu'on voit le niveau d'entêtement dont ils font preuve.
00:14 On peut parler là de radicalisation, mais je pense que c'est pas non plus une surprise.
00:21 Ils sont en mission pour d'autres intérêts que ceux du pays, ces jeunes-là, et ça se vérifie.
00:27 J'attire leur attention sur les conséquences de leur choix.
00:34 Ils ont tué la démocratie parlementaire, ils sont en train de tuer la démocratie sociale.
00:41 Qu'est-ce qui va rester aux travailleurs, au peuple, comme moyen d'expression ?
00:45 Il ne faudra pas venir après se plaindre d'un niveau de tension qu'on n'a pas encore forcément connu jusqu'à maintenant.
00:52 Il ne faudra pas se tourner vers les organisations syndicales en leur disant "maintenant il faut calmer le jeu".
00:57 Ce matin, c'était l'occasion pour la première ministre de s'en sortir par le haut,
01:01 en donnant les gages qu'il fallait à l'intersyndical et en faisant en sorte qu'il y ait tout un tas de sujets qui viennent sur la table.
01:10 Il y a l'inflation, il y a le pouvoir d'achat, le montant des salaires, des pensions,
01:15 sur lesquels il y a matière à au moins une tente de débattre, puisque ça fera de toute façon aussi l'objet de confrontations.
01:24 Mais il y avait de quoi faire en sorte de remettre les choses sur les bons rails.

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