La journaliste, Karima Brikh, au sujet du maintien de l'ordre face aux éléments radicaux : «Le maintien de l'ordre aujourd'hui doit tenir compte de cette gauche radicale violente de plus en plus présente, et qui veut affronter les policiers».
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00:00 - Quand on regarde les dernières semaines, et je pense que c'est là-dessus aussi qu'on doit se concentrer,
00:03 parce qu'il y aura d'autres manifestations, d'autres mobilisations,
00:06 c'est qu'il y a une réalité, effectivement, la violence de l'ultra-gauche,
00:09 avant on ne la nommait pas vraiment,
00:11 où on la cantonnait, on disait il y a des casseurs, quelques casseurs.
00:15 Et on se rend compte que cette menace, en ce moment, elle prend de l'ampleur,
00:17 parce que dans l'ultra-gauche, il y a une constellation, en fait, de toutes sortes de causes,
00:22 ça va des anticapitalistes, des antifascistes, des black blocs.
00:27 Donc vous avez un amalgame, c'est tout amalgamé dans ce qu'on appelle la gauche radicale violente, bien sûr,
00:34 et c'est ce qu'on voit de plus en plus dans les manifestations.
00:36 Donc le maintien de l'ordre, aujourd'hui, doit tenir compte de cette réalité,
00:39 de cette gauche radicale violente qui est de plus en plus présente,
00:43 et qui veut en découdre aussi, on parle des violences policières,
00:45 mais qui veut littéralement affronter les policiers.
00:48 Et je pense que c'est important qu'on la nomme cette violence,
00:51 parce qu'avant, on disait « c'est juste quelques individus ».
00:54 Je pense que c'est des individus qui sont de plus en plus violents, radicalisés,
00:58 qui veulent en découdre, qui veulent faire mal.
01:00 C'est une réalité, et au moins, aujourd'hui, je pense qu'on prend acte de la situation,
01:04 et les forces policières vont devoir s'adapter.
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