Le local de la Fédération des associations de Haute Bretagne (FAHB), candidate aux élections, a été endommagé, mardi 4 avril 2023, à l’université Rennes 2. Plusieurs adhérents, qui disent avoir été agressés, ont décidé de porter plainte. Juste en face de Sciences Po Lille, un "mur de la honte" a été tagué ce week-end. 11 noms d'étudiants y ont été inscrits. Ils s'opposaient au blocage de l'établissement.
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00:00 Dans cette université de Rennes, une cinquantaine de personnes tentent de s'introduire dans un local.
00:07 A l'intérieur, les étudiants peinent à bloquer la porte.
00:11 Ils sont accusés de soutenir Emmanuel Macron.
00:15 Malgré leurs efforts, les agresseurs parviennent à entrer.
00:19 Il y a une de nos militantes qui a subi une agression assez violente au niveau du visage, qui a donc du coup sept jours d'ITT de par ses violences.
00:30 Notre local a été saccagé, nos pulls ont été brûlés, des objets ont été volés.
00:36 Les étudiants ont porté plainte. La ministre de l'enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, condamne cette agression.
00:43 Inviter un terroriste à l'université, saccager des locaux, intimider des étudiants, brimer des associations, c'est intolérable et révoltant.
00:52 Climat tendu aussi, à Science Poly, l'Odéon a été tagué sur un mur de la honte pour intimider les soutiens du président.
00:59 Parmi eux, Alec, qui ne souhaite pas en rester là.
01:02 Il y a une forme de tension croissante, une forme d'escalade de climat qui n'est pas du tout agréable pour des gens comme nous,
01:07 qui osent avoir des idées un peu différentes de la norme.
01:10 On ne va pas se laisser abattre par ça, au lieu de se laisser intimider, on va faire les démarches nécessaires et on va en sortir grandi.
01:16 Une plainte a été déposée contre X avec le soutien du directeur de l'école.
01:20 Lorsque quelqu'un exprime une opinion dissonante ou un peu contraire, il aurait de questions de lui nier le droit de s'exprimer
01:27 ou de le renvoyer à un État, par exemple fasciste. C'est inacceptable.
01:32 À Lille comme à Rennes, des enquêtes sont en cours pour identifier les responsables.