Invité de l'Heure des Pros sur CNEWS, Didier Raoult s'est exprimé sur sa mise en avant dans la scène publique. Le professeur indique qu'il n'avait «pas l’intention de devenir une vedette».
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 - Je sais pas, encore une fois, c'était pas...
00:03 Moi, j'avais pas l'intention de devenir une vedette, je vous assure.
00:06 Ça faisait pas partie des éléments de l'estime de moi.
00:10 Oui.
00:12 - Et vous ne l'aviez pas pris ?
00:13 - Ça, pardonnez-moi, là, moi, je pense qu'on va jamais à la lumière par hasard.
00:17 Ça, c'est ma conviction, c'est mon intuition.
00:19 On n'y va jamais.
00:20 Que le journaliste, le comédien, l'homme politique, etc., qui me dit...
00:25 Vraiment, j'ai été connu par hasard.
00:27 C'était vraiment... Bon, je méfie toujours un peu.
00:30 Le sport, c'est différent parce que le sport, la lumière vient sur toi malgré toi,
00:35 j'ai envie de dire, parce que tu joues et puis bon.
00:37 Mais...
00:38 - On peut pas dire sportif de haut niveau, on peut pas l'être par hasard non plus.
00:40 - Mais... Je suis d'accord.
00:42 Mais le but, c'est d'être le numéro un et puis la lumière vient après.
00:46 Dans ces autres métiers, les avocats, tout ça...
00:48 - Il y a deux choses qui, pour moi, au moins celles sur lesquelles je suis lucide.
00:52 La première, si vous voulez,
00:54 quand j'étais jeune, j'étais président de l'université.
00:58 Un certain nombre de choses que j'avais notées,
01:00 j'ai essayé de faire passer ces messages au niveau politique, si vous voulez.
01:03 Et j'étais chargé de mission de ministère de la recherche et de l'enseignement, de la santé.
01:10 Et je me suis rendu compte que je pouvais faire, j'ai compris,
01:12 j'ai fait un rapport de 450 pages que j'ai écrit tout seul.
01:15 J'ai pas fait ça avec des énarques autour de moi, j'ai fait tout seul.
01:17 - D'ailleurs, ce bouquin, vous l'avez écrit tout seul.
01:19 - Non, j'ai un de vos collègues journalistes qui l'a...
01:23 - Revraité ?
01:24 - Oui, et puis, il l'a pas entièrement revraité, mais il en a revraité une partie.
01:28 Et puis, surtout, qui me permettait d'avoir un interlocuteur...
01:31 - Ah bon ?
01:31 - Qui me posait des questions...
01:33 - Ah oui, Hervé Vaudois, vous avez raison.
01:34 - Qui me posait des questions pour...
01:36 Comme ça, on pourra pas dire que je déteste tous les journalistes.
01:40 C'est la preuve, vous voyez, j'apporte la preuve de ce que je dis.
01:43 Donc, il y avait une chose, c'est que je me suis rendu compte que dans le ministère,
01:46 la santé ou le ministère de la recherche, la seule chose qui comptait,
01:49 alors, c'était, je parle d'il y a 20 ans,
01:51 c'était le matin, on lisait Le Figaro, le soir, on lisait Le Monde,
01:55 et le mardi soir, on lisait Le Canard Enchaîné.
01:57 Le matin, à la réunion de cabinet, on parlait de ce qu'avait dit TF1.
02:00 Donc le reste, moi, les rapports, les dossiers que je faisais,
02:03 les chiffres que je donnais, tout le monde s'en foutait.
02:04 Ils travaillent pas.
02:05 [Musique]
02:09 [SILENCE]