Partie 2 : http://www.dailymotion.com/video/x8jw24_sur-notre-temps-2sur2_news
Guy Debord dans son livre « La société du spectacle » paru en 1967:
http://classiques.uqac.ca/contemporains/debord_guy/societe_du_spectacle/societe_du_spectacle.pdf, donne les bases d’une critique de la société moderne. La fonction des « mass media », l’urbanisme, l’échec du mouvement ouvrier, la dégradation de la vie en contemplation d’une production aliénée, s’y trouvent considérés dans une perspective unifiée.
Guy Debord, directeur de la revue Internationale situationniste de 1957 à 1969 est l’auteur entre autre de « Commentaires sur la société du spectacle » en 1988:
http://pagesperso-orange.fr/dumauvaiscote/commentaire4.htm
et de « La planète malade » en 1971:
http://inventin.lautre.net/livres/La_planete_malade_Debord.pdf et aussi le réalisateur de films comme « In girum imus nocte et consumimur igni » en 1978…ici en extraits.
LE SPECTACLE, STADE SUPRÊME DE L’ ALIENATION
L’homme séparé de son produit, de plus en plus puissamment produit lui-même tous les détails de son monde, et ainsi se trouve de plus en plus séparé de son monde. D’autant plus sa vie est maintenant son produit, d’autant plus il est séparé de sa vie.
Le spectacle dans la société correspond à une fabrication concrète de l’aliénation. L’expansion économique est principalement l’expansion de cette production industrielle précise. Ce qui croît avec l’économie se mouvant pour elle-même ne peut être que l’aliénation qui était justement dans son noyau originel.
Le travailleur ne se produit pas lui-même, il produit une puissance indépendante. Le succès de cette production, son abondance, revient vers le producteur comme abondance de la dépossession. Tout le temps et l’espace de son monde lui deviennent étrangers avec l’accumulation de ses produits aliénés. Le spectacle est la carte de ce nouveau monde, carte qui recouvre exactement son territoire. Les forces mêmes qui nous ont échappé se montrent à nous dans toute leur puissance.
Guy Debord dans son livre « La société du spectacle » paru en 1967:
http://classiques.uqac.ca/contemporains/debord_guy/societe_du_spectacle/societe_du_spectacle.pdf, donne les bases d’une critique de la société moderne. La fonction des « mass media », l’urbanisme, l’échec du mouvement ouvrier, la dégradation de la vie en contemplation d’une production aliénée, s’y trouvent considérés dans une perspective unifiée.
Guy Debord, directeur de la revue Internationale situationniste de 1957 à 1969 est l’auteur entre autre de « Commentaires sur la société du spectacle » en 1988:
http://pagesperso-orange.fr/dumauvaiscote/commentaire4.htm
et de « La planète malade » en 1971:
http://inventin.lautre.net/livres/La_planete_malade_Debord.pdf et aussi le réalisateur de films comme « In girum imus nocte et consumimur igni » en 1978…ici en extraits.
LE SPECTACLE, STADE SUPRÊME DE L’ ALIENATION
L’homme séparé de son produit, de plus en plus puissamment produit lui-même tous les détails de son monde, et ainsi se trouve de plus en plus séparé de son monde. D’autant plus sa vie est maintenant son produit, d’autant plus il est séparé de sa vie.
Le spectacle dans la société correspond à une fabrication concrète de l’aliénation. L’expansion économique est principalement l’expansion de cette production industrielle précise. Ce qui croît avec l’économie se mouvant pour elle-même ne peut être que l’aliénation qui était justement dans son noyau originel.
Le travailleur ne se produit pas lui-même, il produit une puissance indépendante. Le succès de cette production, son abondance, revient vers le producteur comme abondance de la dépossession. Tout le temps et l’espace de son monde lui deviennent étrangers avec l’accumulation de ses produits aliénés. Le spectacle est la carte de ce nouveau monde, carte qui recouvre exactement son territoire. Les forces mêmes qui nous ont échappé se montrent à nous dans toute leur puissance.
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