• l’année dernière
Le talk-show le plus populaire de France est de retour sur C8 pour une nouvelle saison de divertissement et de surprises. Au programme : de la darka, des scoops, des infos médias, du show et bien sur la bande réunie autour de Cyril Hanouna.

Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.mycanal.fr/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste

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Transcription
00:00 J'essayais de cacher ce problème,
00:02 et puis ça s'accélérait, tous les jours.
00:06 Et lors d'une émission avec Cyril Hanouna,
00:10 je faisais le "ni oui ni non".
00:12 Et c'était pendant la soirée...
00:15 -C'est la grande rigolade.
00:17 -Et je passais en 1h du matin,
00:19 et les comprimés que j'avais pris n'avaient plus d'effet.
00:22 C'est là que ça s'est révélé et que je ne pouvais pas le cacher,
00:26 car les caméras sont là, et à chaque instant,
00:29 elles peuvent déceler un mouvement inopiné.
00:32 -C'est un beau témoignage et c'est courageux.
00:35 -Oui. -C'est incroyable.
00:37 -C'est très triste, émouvant,
00:39 mais aussi, comme vous l'avez expliqué, courageux,
00:42 car il dit qu'il faut résister, ne pas tomber dans l'isolement.
00:45 Ses proches ne voulaient pas qu'il ait témoigné,
00:48 mais il s'est dit que c'était bien.
00:50 Et pour tous les malades qui sont atteints...
00:53 -Il y a 177 000 personnes. -Exactement.
00:55 C'est très bien d'en parler et de ne pas rester caché.
00:58 -Il y a des progrès en plus. -Oui.
01:00 -Je suis un peu mal à l'aise avec ce type d'intervention,
01:03 car je trouve qu'on le voit extrêmement diminué,
01:06 donc ça fait beaucoup de peine,
01:08 et je ne comprends pas l'utilité pour lui
01:10 de se mettre à nu face à des téléspectateurs.
01:13 Et les téléspectateurs, je trouve qu'il y a
01:15 une sorte de voyeurisme un peu malsain,
01:18 de le regarder comme ça.
01:19 -Je pense qu'il le fait pas pour lui,
01:21 mais pour passer un message.
01:23 Moi aussi, ça me fait peine, mais justement,
01:26 il faut vivre avec la maladie, vivre avec aussi parler,
01:29 comme le disait pour une fois, je suis d'accord avec Gilles Verdez.
01:32 -Il pourrait s'être ouvert à travers un livre.
01:35 -Il y a 30 ans, quand une star mourait de cancer,
01:38 on disait qu'elle avait une maladie.
01:40 On dit qu'elle a un cancer.
01:42 Pour les gens qui sont atteints de la même maladie,
01:45 c'est un bon message.
01:46 -Moi, j'ai un problème avec l'image.
01:48 Il le ferait à la radio ou à travers un livre,
01:51 ce serait différent.
01:52 Il y a un rapport avec l'image qui est parti.
01:55 -Je suis d'accord, ça fait partie de lui,
01:57 donc il doit se montrer dans tous les cas.
02:00 C'est un handicap, ça reste une maladie.
02:02 Pour moi, ça veut pas dire que comme on la porte,
02:05 on ne la montre pas.
02:06 -On l'a connu extrêmement bien, on le voit diminuer.
02:09 C'est compliqué.
02:10 -C'est ça, c'est précisément ça.
02:12 -C'est ça, c'est la maladie.
02:14 -Amélie, c'est un peu ce que pensaient ses proches,
02:17 qui n'étaient pas pour qu'il témoigne sur la maladie.
02:20 -Peut-être.
02:21 -Quand on a dit "papa, c'est pas la peine",
02:24 tout le monde va devoir un peu diminuer.
02:26 C'est peut-être pas une image, tu ne devrais peut-être pas le faire.
02:30 Ma femme, bien sûr.
02:32 -Elle ne voulait pas. -Elle ne voulait pas.
02:34 Mais moi, j'ai dit "je veux quand même y aller,
02:37 "il faut que je vois",
02:38 et donc je me suis accrochée,
02:40 et j'ai tenu le coup pour arriver
02:42 et avoir le plaisir d'être avec vous aujourd'hui.
02:45 -Voilà. Oui ?
02:46 -Il faut savoir que la maladie de Parkinson,
02:48 ma mère est atteinte, c'est une maladie dégénérative,
02:51 et il y a un traitement qui est très lourd.
02:54 Quand il parle des médicaments qui ne font plus d'effet,
02:57 elle est obligée de prendre des médicaments
03:00 quasiment toutes les heures.
03:01 Il y a des piluliers énormes.
03:03 Je trouve ça bien de le voir à la télévision,
03:06 parce que tu le vois diminuer,
03:07 je comprends que ça puisse mettre mal à l'aise,
03:10 et je comprends que sa famille, aussi,
03:13 ait peut-être une certaine réserve là-dessus,
03:15 parce qu'on peut s'exposer à certaines moqueries,
03:18 mais c'est la vie, c'est comme ça,
03:20 et la maladie, ça fait partie de la vie.
03:23 Je crois que ça peut faire du bien, effectivement,
03:25 aux gens qui vivent la même chose.
03:27 -Je suis d'accord avec elle.
03:29 -Je suis d'accord.
03:30 -On le voit sourire, on voit que la vie continue,
03:33 et donc la vie gagne, malgré tout, il vient, il s'exprime,
03:36 il sourit, et effectivement, ça peut mettre mal à l'aise,
03:40 mais c'est la vie.
03:41 -On est toujours mal à l'aise avec la maladie.
03:43 -Et pour les gens qui ont atteint cette maladie.
03:46 -Je crois que Jean-Pierre, au début,
03:48 pour lui, c'était très compliqué.
03:50 Il avait fait une dépression, parce qu'il faut accepter
03:53 d'être diminué et de voir son état de santé qui va de mal en pire.
03:57 -Et puis surtout, on a toute sa tête.
03:59 Parfois, c'est couplé avec Alzheimer,
04:01 souvent, d'ailleurs, Parkinson,
04:03 mais souvent, on a toute sa tête aussi,
04:06 donc on est très conscients de ce qui se passe.
04:08 -Tout va mal, tout va pas bien le jour et le lundi,
04:11 mais il faut être plus fort que ça.
04:13 Je m'adresse à tous ceux qui ont le Parkinson.
04:16 Il faut résister.
04:17 Et quand on résiste, on est heureux de résister.
04:20 Voilà.
04:21 Il faut pas cesser de faire.
04:23 Il y a des médicaments,
04:24 mais le meilleur médicament, c'est là-dedans.
04:27 -C'est dans la tête. -C'est d'avoir une occupation.
04:30 -C'est un vrai bon message.
04:32 -C'est un très bon message. C'est très courageux.
04:34 -C'est un intellectuel aussi.
04:36 C'est un cerveau, ce type.
04:38 Donc, effectivement, pour lui, c'est terrible
04:41 de se voir diminué, mais d'avoir toute sa tête.
04:43 -On le voit se battre contre une maladie et gagner.
04:46 Il gagne en venant nous parler.
04:48 C'est un message d'espoir magnifique.
04:50 -On va revoir Jean-Pierre.
04:52 Il a commencé dans les Jeux de 20 heures.
04:54 Ca a duré quasiment 20 ans, cette émission.
04:57 C'était un événement quasiment 20 ans.
04:59 -Tatatin, dans le 67.
05:01 -Il y avait Maître Capello.
05:02 -Oui.
05:03 -Il mettait Guy Franc dans le noir.
05:06 -Oui.
05:07 -C'est un jeu qui se baladait dans toute la France.
05:10 Il restait une semaine dans chaque ville.
05:12 Les gens venaient jouer.
05:14 Il y avait des vedettes, de mémoire,
05:16 j'ai oublié leur nom, mais ça va me revenir.
05:18 -Micheline Dax.
05:20 -Vous voulez savoir ?
05:21 -Il y avait qui, mamie ?
05:23 -Robert Roca, Micheline Dax.
05:24 -Des vraies vedettes.
05:26 -Jean Valton, c'était mon premier amour.
05:28 -Jean Valton !
05:29 -Jean Valjon ou Jean Valton ?
05:31 -Jean Valton, c'était mon premier amour.
05:34 Quand il est mort, je me suis effondrée.
05:36 -Sacré Jeannot !
05:37 -Et Jean Valton ?
05:38 -Il était très âgé.
05:40 En 70. Il est mort en 80, début.
05:43 -D'accord. Qui d'autre ?
05:45 -Des gens qu'on aurait pu connaître ?
05:47 -Gérard Hernandez.
05:49 C'était une des stars de Jean-Marie Prollier.
05:51 -Ah oui, Jean-Marie Prollier.
05:53 -Les chouchous.
05:54 -Les moins de 30 ans qui nous regardent,
05:57 ils savent...
05:58 -Le taux dans la barre.
06:00 -Qui d'autre ?
06:01 -Euh...
06:02 -Sophie Garel.
06:03 -Sophie Garel.
06:04 -Evelyne Grandjean.
06:06 -Evelyne Grandjean ?
06:07 -Ah oui !
06:08 -Evelyne Grandjean, celle-là, non plus.
06:11 -Celle-là, non plus.
06:12 -Evelyne Grandjean, bien sûr.
06:14 -Toujours pas.
06:15 -Catherine Avegray.
06:17 -Catherine Avegray ?
06:18 -Oui.
06:19 -Sa mère avait 20 ans.
06:21 -Je me rappelle.
06:22 -Jamine Brisard aussi.
06:24 -Jamine Brisard, oui.
06:25 -C'était des gens qui avaient un tel humour.
06:28 -C'est vrai.
06:29 -On perd tout le monde.
06:31 -C'est une autre époque.
06:32 -On va avancer, les amis,
06:34 après cette évocation.
06:36 Est-ce qu'on a un extrait de "La grande rigolade" ?
06:39 Oui, oui. On l'a ou pas ?
06:40 Avec des cons, on va se refaire un mini-long.
06:43 -On va terminer sur une note positive.
06:46 Regardez.
06:47 -On va parler chapeau.
06:48 -C'est parti, une minute.
06:50 -On va parler chapeau.
06:51 -Que portait Maurice Chevalier ?
06:54 -Que quoi ?
06:55 -Que portait Maurice Chevalier ?
06:57 -Un chapeau.
06:58 -Un chapeau melon.
06:59 -Non, c'est toi !
07:01 -Vous avez dit le mot qu'il fallait pas dire.
07:03 -Il a ri !
07:05 -Il est possédé, lui, mon frère !
07:07 Rires
07:08 -Un canotier !
07:09 -Un canotier.
07:10 -Un canotier.
07:11 -D'accord.
07:13 -Ah, merde !
07:14 -Chut !
07:15 -Chut !
07:16 Rires
07:17 -C'est clair.
07:18 -Un embrasse, Jean-Pierre Descombes.
07:21 [Musique]

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