Jean-Michel Fauvergue : «Il s’agit maintenant de déclarer la guerre à ces stups.»

  • l’année dernière
Jean-Michel Fauvergue : «Les choses n’ont fait qu’empirer. [...] Le ministre de l’Intérieur se bat vaillamment contre ça [...], mais il s’agit maintenant de déclarer la guerre à ces stups. [...] Ça touche tout le monde.»

Transcript
00:00 Auparavant, on avait des guerres de gang qui se passaient entre eux.
00:03 Et puis maintenant, ça se passe dans la rue et ça mitraille à tout va.
00:08 Et en particulier devant tout le monde, des consommateurs devant tout le monde,
00:11 des consommateurs et l'intégralité physique des passants.
00:16 On voit des voitures, n'est pas du tout assurée.
00:20 Donc, on arrive à un niveau supérieur.
00:23 Moi, j'étais chef des stups en 90, dans les années 90, en Seine-Saint-Denis.
00:29 C'est bien la raison pour laquelle je vous interroge sur ce sujet,
00:31 c'est un sujet que vous connaissez par cœur.
00:32 Oui, mais à cette époque-là, on luttait contre les stups,
00:36 mais les choses n'ont fait qu'empirer.
00:37 Ça veut dire qu'au fil du temps, et même avant les années 90,
00:41 au fil du temps, on est arrivé à ce cancer du trafic des stups
00:48 qui a pris de plus en plus d'ampleur.
00:49 Alors, le ministre de l'Intérieur se bat vaillamment contre ça.
00:53 Et effectivement, les instructions qu'il a données et les actions
00:57 des policiers et des gendarmes et des douaniers qui sont faites,
01:00 ce sont des bonnes actions qu'il faut continuer.
01:02 Mais il s'agit maintenant, à mon avis, de déclarer la guerre à ces stups.
01:08 Vous disiez tout à l'heure, quand est-ce que ça s'arrêtera ?
01:11 Ça s'arrêtera quand l'État fort aura décidé de l'arrêter en faisant,
01:16 et si possible, en ayant un consensus politique derrière ça,
01:20 parce que ça touche tout le monde.
01:22 Et vous l'avez dit, toutes les petites communes,
01:25 au niveau rural maintenant.
01:27 [Musique]
01:30 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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