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LIGUE 1 – C’est le gros choc de la 31e journée de Ligue 1. Le PSG, leader du championnat, reçoit son dauphin lensois, qui compte six points de retard. Peut-on parler de match décisif pour le titre ? Ce n’est pas si évident que cela pour notre spécialiste Elton Mokolo, qui nous en parle dans Tour d’Europe. L'émission est à retrouver en podcast tous les lundis. (Real : A.Thirion / Q.Guichard).

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Transcription
00:00 énorme choc de la 31e journée de Ligue 1.
00:03 Ma première question, elle est toute simple, Pelton.
00:05 Est-ce que selon toi, c'est la dernière chance de voir
00:08 un sprint final complètement fou dans la course au titre ?
00:12 Et avant même ce match, est-ce que tu crois, toi, encore
00:15 en un vrai duel pour la course au titre ?
00:17 Tu nous as déjà dit que tu ne croyais plus en l'OM à ce niveau-là,
00:20 mais est-ce que tu crois à une vraie bataille avec le RC Lens,
00:22 avant même cette rencontre ?
00:23 Vraie bataille, ça me paraît compliqué.
00:25 Je le dis avant la rencontre, parce qu'il ne faut pas oublier que du côté de Lens,
00:28 on est quand même sur un calendrier qui est très, très dense,
00:31 à savoir qu'après le PSG, il y aura Monaco, il y aura Toulouse.
00:36 Toulouse, il faudra voir notamment par rapport à la Coupe de France
00:38 et il y aura l'Olympique de Marseille, en plus de Lorient à l'extérieur.
00:42 Donc, le calendrier ajouté au fait que voilà,
00:45 il va y avoir une pression notamment pour le RC Lens,
00:48 enfin une pression relative par rapport au PSG, mais une pression quand même
00:51 pour Lens qui n'est pas forcément habitué à jouer à ses hauteurs de compétition.
00:55 Tout ça me fait dire que du côté du PSG,
00:57 en plus d'avoir six points, on aura quand même une marge confortable.
01:00 Et donc, par rapport à ça, même si dans le pire des scénarios,
01:04 Paris devait perdre, il serait capable de se relancer
01:07 parce qu'ils ont un calendrier qui est sur le papier.
01:09 Et je dis bien sur le papier, très abordable avec beaucoup de candidats au maintien.
01:13 Et donc, par rapport à ça, moi, je vois le PSG s'imposer.
01:16 En plus, c'est vrai que Lens a une série de victoires,
01:19 mais il faut aussi voir le contenu et ça s'explique.
01:22 Attention, ce n'est pas une critique, mais qui est peut-être moins aboutie
01:25 précisément parce qu'il y a cette forme de pression.
01:28 Le match face à Strasbourg est l'incarnation de ce que je dis,
01:30 à savoir que Lens est beaucoup plus réaliste dans le jeu que magnifique dans le jeu.
01:35 Mais à cette période de la saison, c'est quand même quelque chose qui est très important.
01:39 Alors, j'allais justement venir au contenu des matchs des Lens,
01:43 soit et des Parisiens, et me concentrer un petit peu sur ce qu'on a vu ce week-end.
01:48 Tu viens de commencer à le dire contre Strasbourg, on a un Lens plus réaliste.
01:52 Mais est-ce que, selon toi, Lens ne reste pas globalement plus sûr de ses forces
01:56 et plus sûr de son plan collectif que le PSG, qui, lui, de l'autre côté,
02:00 a semblé un peu chanceux par moments contre Nice parce que le match aurait pu tourner
02:05 d'une toute autre manière ?
02:07 Qu'est-ce que disent ces deux derniers matchs
02:10 sur le rapport de force qu'on a avant ce choc ?
02:13 Alors, le collectif Lens, pour moi, affiche beaucoup plus de conviction
02:18 que le collectif parisien précisément, parce qu'il y a une continuité
02:21 du côté du RC Lens.
02:23 On est très compétitif.
02:24 On a encore battu le record de points par rapport à la saison dernière.
02:27 Donc, ça fait très vite.
02:29 Alors que du côté du PSG, le collectif, on sent qu'il n'est pas abouti.
02:33 Mais après, j'ai envie de dire sur ce type de rencontre,
02:35 la balance individuelle peut beaucoup plus peser que la balance collective.
02:39 Et donc, par rapport à ça, on sait que le PSG, on l'a encore vu face à Nice,
02:43 est capable justement de gagner ses matchs face à des individualités
02:46 qui peuvent, au-dessus du lot, je fais référence à Donnarumma
02:49 sur la globalité de la rencontre, comme je fais référence à Lionel Messi
02:52 sur le premier but.
02:53 La question sera de savoir si justement la structure collective de Lens
02:57 va mettre à mal ces fameuses individualités parisiennes.
03:00 Et là, pour le coup, on est sur deux conceptions différentes
03:03 et on va voir quelles conceptions vont s'imposer samedi soir.
03:06 Alors, tu as parlé de ces individualités parisiennes qui font la différence,
03:09 qui peuvent en tout cas la faire dans les grands matchs,
03:11 parce que ça n'a pas toujours été le cas cette saison.
03:13 Lens, d'un côté, est excellent contre le top 5, top 6 du championnat.
03:18 Paris, on ne peut pas en dire tout à fait la même chose.
03:21 Le PSG avait perdu le match aller.
03:24 Est-ce que tu sens un PSG plus friable dans ces grosses affiches,
03:27 tout du moins en Ligue 1 ?
03:29 Oui, plus friable, parce que j'ai évoqué la structure collective lençoise.
03:33 On l'avait vu dès le match aller.
03:35 Et donc, cette saison, il ne faut pas être extraordinaire pour battre le PSG.
03:39 C'est l'information qu'on a retenue cette année.
03:42 Et donc, par rapport à ça, on voit que le PSG,
03:43 même si j'ai parlé des individualités qui pouvaient être au-dessus du lot,
03:47 sur ce type de match-là, même s'il y avait eu des déçus,
03:50 notamment sur ces matchs-là, peut être en difficulté.
03:53 Donc, par rapport à ça, oui, le PSG, pour moi, est friable sur ce type de rencontre.
03:56 [Générique]

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