Materazzi révèle (enfin) ce qui a fait craquer Zidane avant son coup de boule !

  • l’année dernière
Le talk-show le plus populaire de France est de retour sur C8 pour une nouvelle saison de divertissement et de surprises. Au programme : de la darka, des scoops, des infos médias, du show et bien sur la bande réunie autour de Cyril Hanouna.

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Transcript
00:00 Vous connaissez la NBA, ça se provoque sur le terrain.
00:03 Moi j'ai rien dit à côté.
00:06 J'ai pas touché à sa mère, j'ai rien fait.
00:09 Il m'a proposé son maillot et je lui ai répondu "non non, je préfère ta sœur".
00:14 Il t'a fait vraiment mal ou alors ça allait ?
00:18 Sur le moment j'ai rien senti.
00:21 Mais après son carton rouge tu t'es pas dit "waouh j'ai sorti Zidane" ?
00:25 En fait je m'y attendais même pas, c'était dingue.
00:29 Quand j'étais au sol, il était hors de question pour moi que je me relève s'il ne prenait pas de carton rouge.
00:34 C'est pas mal ce qu'il dit.
00:40 C'est fort. Non mais il était sympa.
00:43 Il a pas l'air sympa de ouf.
00:45 Non franchement ça allait mais on a pas fait de plus d'arcade.
00:48 Del Piero beaucoup plus d'arcade.
00:50 C'est la classe.
00:51 Non mais lui il était sympa, il était à fond dans le match.
00:53 J'ai joué avec lui vraiment, il était à fond.
00:55 Il était persuadé qu'il pouvait me fourrer.
00:57 Après c'est des compétiteurs.
00:59 Je suis sûr que c'est vrai, l'histoire est vraie.
01:01 En plus vraiment l'histoire est vraie.
01:02 Il y avait un traducteur et je lui ai dit "la vérité, dis à ton pote, c'est pas la peine qu'il soit à fond frère".
01:07 C'est le quiche.
01:08 Il a pas du tout le même niveau.
01:10 Je m'amuse avec lui, je suis sympa, ne m'oblige pas parce que je vais lui mettre moi aussi un coup de boule.
01:14 Non mais il était sympa, franchement il était sympa.
01:24 Il débute.
01:25 Ce jour-là Zidane avait pété les plombs parce qu'il se trouve que le jour de la finale, sa maman n'allait pas bien.
01:30 Et c'est sa soeur qui s'occupait justement de sa maman.
01:33 Et toute la journée il avait eu sa soeur au téléphone pour prendre des nouvelles de sa maman.
01:36 Et quand Materazzi lui a dit "je préfère ta soeur à ton maillot", il a complètement pété les plombs.
01:40 Moi je suis pro Zidane.
01:42 Moi aussi, j'ai toujours trouvé qu'il y avait une sorte de, bon c'est pas bien, mais de noblesse dans ce coup de boule.
01:47 Voilà, c'est Zidane, il a le droit de faire ça.
01:49 Thomas Négif et les coups de boule.
01:51 Tu es le meilleur joueur de paddle dans le foot.
01:53 Ça reste Didier Deschamps, si vous me regardez mon chéri.
01:55 Ça reste Didier Deschamps.
01:56 Je te le dis mon Didier, tu es le meilleur joueur de paddle dans le foot.
01:59 Mais moins bien que vous quand même.
02:01 Est-ce que vous l'avez battu ?
02:02 Mais arrêtez, mais qu'est-ce que j'ai battu ?
02:03 Vous êtes quitte.
02:04 Mais qu'est-ce qu'on est quitte ?
02:05 On est quitte, on est quitte, on n'est pas quitte du tout.
02:07 Mais c'est quoi la différence ?
02:08 Tu me regardes, trois matchs partout c'est pas quitte pour moi, c'est moi qui ai gagné.
02:12 Ah, c'est vraiment ça.
02:14 Non mais c'est...
02:15 Quoi ?
02:16 Il a raison.
02:17 Non, on était quitte cet été frère, il s'est passé quand même plein de...
02:21 Beaucoup de mois.
02:22 Peut-être que lui aussi il a progressé.
02:23 Oui, il s'entraîne tous les jours.
02:25 Je le sais, je connais Didier.
02:26 Fréro, à ton âge tu ne progresseras plus, ton merde.
02:28 Réjouis-le à toi, c'est mon ami.
02:31 Il a aimé.
02:32 Il a aimé.
02:33 Physiquement il est monstrueux.
02:36 Non, non, non.
02:37 En plus il a dit qu'il allait se préparer.
02:39 Il va se préparer, il va mettre un costume la première fois, la prochaine fois qu'on se rencontre.
02:42 On verra si ça change quelque chose.
02:43 Est-ce qu'il est aussi mauvais joueur que vous ?
02:45 Ah bah oui.
02:46 Ah oui.
02:47 Le problème c'est qu'il s'insulte.
02:48 Ah oui, il déteste ça.
02:49 Comme moi je l'insulte.
02:50 Que lui il s'insulte, tout le monde vient suivre.
02:52 Non, non, non, je l'adore.
02:54 Il dit pardon.
02:55 C'est un super mec, vraiment, et je l'adore.
02:57 Mais il est faire paix, quand il perd, il perd, et quand il gagne, par contre il t'appelle beaucoup de fois après.
03:01 Non, non, mais vraiment c'est vraiment un ami, et je suis un mec extraordinaire Didier, vraiment, et je l'aime vraiment fort.
03:06 Et là il a progressé.
03:07 Non mais arrête de dire qu'il a progressé.
03:09 Cyril aussi du coup.
03:10 Il a progressé en plein ravel.
03:12 Le problème qu'il a, et je le dis, voilà, si vous regardez.
03:15 Il a un problème ?
03:16 Il est bon physiquement, il est bon dans la tête, il a le terrain dans la tête, mais techniquement...
03:20 Techniquement il est au dessous.
03:21 Techniquement, on n'est pas frère.
03:23 Mais peut-être qu'il est meilleur là où vous, vous êtes moins bon.
03:28 Mais où je suis moins bon ?
03:29 Il a la gagne, mais vous aussi.
03:32 Il chambre aussi, il chambre comme vous, parce qu'il chambrait sur les terrains.
03:34 Ah bah il fait que de chambrer.
03:35 Ah bah oui, il fait que de chambrer.
03:36 Tout le match il fait que de chambrer.
03:37 Toujours.
03:38 Il fait beaucoup de chambrage en plus.
03:39 La prochaine fois pense plutôt à jouer au lieu de chambrer.
03:40 Je rigole, ça va, c'est un ami, c'est bon.
03:43 Est-ce qu'il est classé comme vous ?
03:44 Non il ne fait pas, il ne fait pas.
03:45 Il n'a pas le temps.
03:46 Il n'a pas le temps.
03:47 Un jour on a fait un match, on était tous les deux ensemble.
03:49 On ne jouera plus jamais tous les deux.
03:51 On s'est dit, on a joué deux meufs, ils jouaient très bien d'ailleurs.
03:54 On a joué les deux ensemble.
03:56 On s'est dit, on va faire un match, on va se mettre tous les deux ensemble pour une fois.
03:59 Oui, alors ?
04:00 Ça n'a pas duré dix minutes.
04:01 Vous vous êtes engueulé ?
04:02 T'es une chèvre, arrête, laisse-moi cette balle.
04:04 Mais arrête, qu'est-ce que tu prends la balle là ? Pourquoi tu ne me la pas laissée ?
04:06 Mais toi, c'est toi la chèvre.
04:07 Vas-y, c'est toi la chèvre.
04:08 Ça n'a pas duré dix minutes.
04:09 On a dit, on ne jouera plus jamais tous les deux ensemble.
04:10 C'est fini.
04:11 Et t'es une chèvre, t'es une pipe.
04:13 Arrête, tu vas retourner jouer au foot.
04:15 Et toi, vas-y, retourne sur les plateaux de télé.
04:17 Ça a duré dix minutes, on arrête.
04:20 C'est bon, on a pris 6-1, 6-1.
04:21 C'est terminé, on est rentré comme des cons.
04:23 Allez, l'histoire est vraie.
04:26 On a arrêté direct.
04:27 Jacqueline, je ne t'ai pas entendue là.
04:31 Moi, j'adore Zidane évidemment, mais je pense qu'on paie un joueur aussi cher pour, évidemment, son talent,
04:36 mais aussi pour savoir se maîtriser.
04:38 Non, mais arrête.
04:39 Mais si, parce qu'il a mis en danger son équipe en faisant ça et tout ça.
04:41 C'est un match hyper important.
04:43 C'est aussi pour tenir ses nerfs.
04:44 Voilà, donc je trouve que...
04:46 Moi, je défendrais toujours Zidane.
04:48 Je défendrais toujours Zidane.
04:49 Je peux comprendre qu'on ait des coups de sang.
04:51 Moi, ça ne m'arrive jamais.
04:52 Non, c'est vrai.
04:53 Je peux le comprendre.
04:54 Je peux le comprendre.
04:55 Ils sont habitués, normalement, sur le terrain, on n'arrête pas de leur...
05:01 Ils se disent des trucs.
05:03 Moi, à l'époque, vous savez comment ça se passe.
05:06 Je vous le dis.
05:07 C'est vrai.
05:08 Raymond, tu le sais.
05:09 Quand tu es en défense, quand tu es avec des gars, tu leur dis des trucs dans l'oreille.
05:12 Bien sûr.
05:13 Moi, je disais ta mère en short au fond pris.
05:14 C'est vrai.
05:15 Il n'y a pas ta mère dans les tribunes.
05:17 Moi, si j'avais été Zidane, j'aurais filé le numéro de téléphone de ma soeur.
05:23 Allez.
05:25 On y va.
05:27 On y va.
05:28 On est prêts.
05:29 C'est Zidane.
05:30 Allez.
05:30 [Musique]

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