• l’année dernière
Imen Es nous emmène dans son « Train de vie ». Entre amour, personnes toxiques et haters, elle revient sur son dernier album qu’on ne se lasse pas d’écouter ! 

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Transcription
00:00 Il n'y a pas beaucoup de monde qui parle des personnes toxiques.
00:02 Moi, c'est ma spéciale, on va dire.
00:04 Hello tout le monde, c'est Imane Wes, c'est la tracklist de Train de Vie.
00:08 J'avais fait l'album.
00:18 On allait faire la cover, mais je n'avais pas le titre.
00:21 La cover de l'album, je voulais vraiment que ce soit un truc
00:24 vraiment là où j'ai grandi, dans la cité dans laquelle je suis née.
00:26 Un truc en rapport avec la vie normale, la vie de tous les jours.
00:29 Et on parlait d'arrêt du bus, non, à la gare.
00:31 Après, je me disais, mais attendez, moi, j'ai un truc dans la tête,
00:33 parce que chaque morceau, c'est un arrêt.
00:35 Pourquoi on ne l'appellerait pas Train de Vie ?
00:37 Comme si tu sortais de chez toi, tu vois, l'arrêt du bus, c'est un train de vie.
00:40 C'est ce que les gens font tous les jours pour aller au travail, à l'école.
00:42 Du coup, je dis, vous savez quoi, moi, c'est ce que je veux.
00:44 Je ne veux pas qu'on oublie d'où je viens.
00:45 Du coup, je veux que ça soit comme ça.
00:46 Cette question, elle revient souvent.
00:52 Je pourrais y répondre oui, parce que moi, de base, je suis chanteuse.
00:54 Je n'arrive pas à parler sur les réseaux, mettre un tweet ou mettre un commentaire.
01:04 Non, je fais de la musique, je te réponds en musique.
01:06 C'est plus facile pour moi.
01:07 Et puis, ça donne encore plus un sens à ma réponse.
01:10 Oui, bien sûr.
01:14 C'est mon mari, aujourd'hui, je suis prête à tout pour lui.
01:17 Je suis une amoureuse de l'amour.
01:19 Chaque humain vit l'amour différemment, tu vois.
01:22 Du coup, c'est plus facile d'avoir des situations différentes.
01:24 Moi, j'ai toujours été libre.
01:29 C'est juste que moi, des fois, tu vois, il y a des termes que je n'aime pas trop aborder,
01:33 tu vois, comme genre, c'est de la grossièreté ou un truc comme ça.
01:35 Non, dans la vraie vie, je vais utiliser ces termes que si, je suis vraiment trop énervée.
01:39 Mais dans la musique, non, je suis plutôt joyeuse, plutôt loveuse, on va dire.
01:43 Le titre, il en parle de lui-même.
01:49 C'est un titre qui est dédié à mon petit-père, papa.
01:52 Qui est décédé.
01:53 C'est dur de parler de ce morceau parce que c'est quelque chose qui me fait un peu de peine.
02:03 Mais je suis très, très fière d'avoir collaboré déjà avec Sopra,
02:06 qui lui a rajouté un truc de fou, tu vois, dans le morceau.
02:09 De voir que nos deux univers se mélangent, c'est cool.
02:12 Que quelqu'un te comprenne, que quelqu'un dise des choses que tu veux dire aussi.
02:16 Mais en masculin, parce que moi, je suis une fille, mais j'ai des frères qui le vivent autrement.
02:21 Tu vois, nous, c'est plus on a besoin du réconfort, du papa, tout ça,
02:24 mais mon frère, il avait besoin d'un exemple.
02:26 C'était magnifique.
02:31 Franchement, c'est quelqu'un de très humble, de très, très naturel, de très...
02:34 Tout ce que j'aime.
02:35 Vraiment, il n'y a pas de superficiel, il n'y a pas de "moi, je, moi, je".
02:37 J'ai beaucoup aimé le personnage.
02:39 Vu qu'il est d'origine comorienne, comme mon mari, il se connaissait d'avant.
02:42 Durant un voyage au Comores, j'avais dit "Franchement, j'ai trop envie de faire amour".
02:44 Mais tu vois, moi, je l'ai sorti comme ça, mais il ne s'est pas rentré dans l'oreille d'un sourd.
02:47 Il était en pleine tournée à ce moment-là.
02:49 Dès qu'il a fini sa tournée, il nous a contactés.
02:51 Il a dit "Bon, écoutez, moi, ça y est, j'ai fini, je suis là".
02:52 Du coup, moi, ça m'a fait plaisir.
02:53 Je me suis dit "Tu vois, il n'a pas oublié, tu vois, il y a des artistes,
02:55 ils essayent de t'endormir et tout".
02:56 Genre...
02:57 Mais lui, non, pas du tout.
02:58 C'est lui, il est revenu vers nous et franchement, ça m'a fait super plaisir.
03:00 Il n'y a pas beaucoup de monde qui parle de...
03:05 Tu sais, des personnes toxiques.
03:07 Moi, c'est ma spéciale, on va dire.
03:09 Je trouve que c'est plus simple de parler des personnes toxiques.
03:12 Enfin, ce n'est pas plus simple.
03:13 Il y a tellement de choses à dire.
03:14 Il suffisait de mettre deux, trois paroles sur les réseaux
03:17 histoire que les gens écoutent un peu le morceau
03:19 et le morceau a pris tout son.
03:21 Je ne sais pas comment dire, Vita, c'est la personne de quand
03:25 tu voulais pleurer, tu voulais souffrir.
03:28 Tu regardais les sons et les clips de Vita.
03:31 Là, je me suis dit "Elle va vraiment avec le thème, tu vois".
03:33 Du coup, je lui ai proposé et elle a accepté.
03:35 Et franchement, j'ai été agréablement surpris
03:36 parce qu'elle sort super bien aux images et tout.
03:38 J'ai trop aimé.
03:39 Minuit, c'est mon préféré.
03:44 Je ne suis pas objective.
03:50 Si je parle de minuit, on va encore dire "Tout le temps, tu parles de minuit".
03:53 Du coup, je ne préfère pas parler, que je me taise
03:55 et que je laisse les gens écouter et qu'ils me disent ce qu'ils en pensent.
03:58 ♪ Comme c'est le premier rendez-vous ♪

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