François Tremblay, coordonnateur des services en santé mentale et population vulnérable pour Jardin-Roussillon et David Gaulin, directeur des services de santé mentale-dépendance explique en quoi cet entente sera bénéfique pour les citoyens.
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00:00 En fait, on l'entend d'avoir aidé la population parce qu'on va aller vers les gens directement.
00:08 On va rencontrer des gens qui normalement ne viendraient peut-être pas d'eux-mêmes chercher des services,
00:12 qui ne sont peut-être pas au fait, qui peuvent recevoir des services,
00:16 donc on peut aller directement vers eux pour leur proposer des services et aller les aider.
00:21 Leur aider va diminuer leur détresse parce qu'ils ne peuvent plus recevoir des services.
00:27 C'est dans ce contexte-là qu'on va pouvoir aller les aider.
00:30 On va pouvoir aussi aider dans l'intervention des policiers,
00:34 on va rencontrer des gens qui vivent de la détresse, qui peuvent vivre des problèmes de santé mentale.
00:38 Les intervenants vont pouvoir aussi les soutenir dans les interventions qu'ils font
00:43 parce que c'est des gens souvent qui reviennent, les policiers interviennent, tout ce que nous voulons.
00:48 On espère pouvoir de cette façon-là mieux intervenir pour mieux répondre à leurs besoins.
00:53 Ce que je pourrais peut-être dire en complément aussi, on parle souvent de nos intervenants qui viennent soutenir les policiers,
00:57 mais il y a une expertise que les policiers ont développée aussi avec les années.
01:01 Je pense qu'il y a un effet de contamination qui peut être là.
01:04 Je pense que les policiers peuvent aussi influencer la façon dont nos intervenants vont intervenir.
01:09 Il y a une richesse, il y a quelque chose qui est en train d'émaner de ça.
01:13 Évidemment, développer des services de proximité près de la communauté, avec le tissu social, avec les familles,
01:19 je pense que c'est une approche qui est assez novatrice et on peut juste être gagnant de ça.