Retrouvez toutes les émissions de France Bleu Picardie sur le site www.francebleu.fr/picardie
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00:00:00 Journée, nous sommes jeudi, et nous sommes le 13 avril.
00:00:04 Ici c'est France Bleu Picardie, à la radio, sur l'appli Ici, tous les réseaux, et sur
00:00:13 France 3.
00:00:14 Et merci pour votre fidélité à France Bleu Picardie, première radio de la Somme et numéro
00:00:17 1 à Amiens, il est 7h.
00:00:20 France Bleu, 100% Picardie.
00:00:25 Les températures sont fraîches ce matin, aux alentours de 7-8 degrés, on a du vent,
00:00:30 elles atteindront les 10-12 degrés cet après-midi, on y revient d'ici quelques minutes.
00:00:34 Florent Wautier, les victimes de violences conjugales, on les entend, on ne les écoute
00:00:37 pas.
00:00:38 C'est le constat que font régulièrement les associations qui accueillent la parole
00:00:41 de ces femmes.
00:00:42 En 2022, selon nous toutes, en France, 147 femmes sont mortes en raison de leur genre.
00:00:47 Certaines avaient déposé plainte, comme Fathia, 27 ans, tuée il y a un mois à Amiens par
00:00:52 son ex-conjoint qui avait pourtant interdiction de l'approcher.
00:00:55 Jusqu'à 9h, France Bleu Picardie consacre sa matinale à ses femmes mais aussi à ses
00:01:00 enfants, victimes de violences.
00:01:02 Karine Boucher, elle, a survécu à une tentative de meurtre de son ex-conjoint en 2010 dans
00:01:08 le Pas-de-Calais.
00:01:09 Un homme qui lui a tiré dessus, elle est aujourd'hui amputée d'un bras.
00:01:12 Cela fait 8 ans qu'elle témoigne inlassablement pour sensibiliser.
00:01:16 Elle intervient notamment auprès des gendarmes, référant sur ces questions de violences
00:01:20 intrafamiliales dans la Somme.
00:01:22 Pour Karine Boucher, cette formation est primordiale.
00:01:25 Ce sont des gens de proximité, donc ça peut être quelqu'un qui est dans la même ville
00:01:29 que nous, ou le même village.
00:01:31 C'est des gens qu'on peut croiser et qu'on n'ose pas forcément aller parce qu'on se
00:01:35 dit oui.
00:01:36 Oui mais est-ce que lui va pouvoir me comprendre ? Et quand la personne sait qu'elle va rencontrer
00:01:41 quelqu'un qui est spécialisé pour ça, c'est encore plus rassurant.
00:01:45 C'est réconfortant.
00:01:46 Quand vous allez en gendarmerie, ce n'est pas pour parler à quelqu'un qui va être
00:01:52 à l'accueil et qui va vous dire simplement comme moi je l'ai vécu à l'époque.
00:01:55 Je prends note.
00:01:56 Et je suis sortie de la gendarmerie, j'étais complètement démunie.
00:02:00 Aujourd'hui c'est tout à fait différent.
00:02:02 Et ils ont pris conscience aussi que c'est un travail de fourmi, c'est quelque chose
00:02:07 qu'il faut enrichir.
00:02:09 Et avec la parole des victimes, je pense que ça peut être encore plus enrichissant.
00:02:14 Karine Boucher qui interviendra à nouveau début mai auprès des gendarmes de La Somme.
00:02:18 L'un d'entre eux est notre invité ce matin jusqu'à 9h sur France Bleu Picardie.
00:02:22 Damien Charon, commandant de la maison de confiance et de protection des familles.
00:02:26 On le retrouve à 7h10.
00:02:28 Isabelle Boullant sera également avec nous ce matin.
00:02:30 Il y a trois ans, sa fille Manon est morte sous les coups de son compagnon à Alencourt
00:02:35 près d'Abbeville.
00:02:36 Elle a fondé l'association Un Regard Bleu Qui S'Envole, matinale spéciale consacrée
00:02:40 aux violences intrafamiliales.
00:02:42 On le retrouve aussi sur francebleu.fr où vous retrouvez la liste complète de nos invités
00:02:46 jusqu'à 9h.
00:02:47 France Bleu Picardie, les 7h02, douzième et peut-être dernière manifestation contre
00:02:51 la réforme des retraites.
00:02:52 Oui dernière, car la suite du mouvement dépend des neuf membres du Conseil Constitutionnel.
00:02:56 Ils vont se prononcer demain sur le texte et pourront décider ou non de le censurer
00:03:00 totalement ou partiellement.
00:03:02 Alors les syndicats espèrent une mobilisation massive aujourd'hui.
00:03:05 Chez nous, ils sont à nouveau sur les ronds-points ce matin.
00:03:08 Zac du Coquelicot est route de Bapôme à Albert.
00:03:11 A partir de 7h30, les militants amiénois sont appelés à rejoindre le rond-point près
00:03:15 du supermarché Carrefour dans la zone commerciale Nord.
00:03:17 Et puis manifestation ce matin 10h à Abbeville et à Albert.
00:03:21 Cet après-midi 14h à Amiens et 16h30 à Friville-Escarbottin.
00:03:25 Ce matin, dans la Somme, il va pour beaucoup d'entre vous falloir amener vos enfants à
00:03:28 l'école en voiture.
00:03:30 Les établissements scolaires de 32 communes du département ne sont pas desservis par
00:03:34 le réseau Trans 80.
00:03:35 Pas de perturbations en revanche sur le réseau de bus Amethyst à Amiens-Métropole.
00:03:39 Quelques services en moins dans les bus Coriolis à Beauvais.
00:03:42 Sur les rails, pas de chiffre pour la Picardie mais la moitié des TER supprimés au niveau
00:03:46 national et un TGV sur 4.
00:03:48 Dans les écoles à Amiens, deux accueils périscolaires et cinq cantines sont fermés.
00:03:52 Un accueil minimum est mis en place de 8h à 18h dans les centres de loisirs Notre-Dame
00:03:57 et Edgar-Kiné.
00:03:58 A Rouen, pas de manifestation contre la réforme des retraites mais une manifestation des commerçants
00:04:03 contre la taxe sur la publicité extérieure cet après-midi.
00:04:06 Un rassemblement baptisé « cortège funéraire » qui partira de 13h15 depuis deux grandes
00:04:11 surfaces direction le centre-ville.
00:04:13 Cette taxe existe depuis 2018 partout en France mais l'association qui organise cette manifestation
00:04:19 demande à la mairie de Rouen de reporter son application et ce afin de soulager un
00:04:23 secteur touché par le Covid puis par l'inflation.
00:04:25 Et puis l'absentéisme guette les lycéens de Terminal.
00:04:28 Oui, ils ont reçu hier après-midi les résultats de leurs épreuves de spécialité.
00:04:31 Elles étaient organisées en mars pour la première fois depuis l'entrée en vigueur
00:04:35 de la réforme du lycée en 2021.
00:04:37 Les notes comptent pour un tiers dans celles du bac.
00:04:40 Alors Nathalie Prost, proviseure au lycée de Lottier à Doulan et secrétaire dans la
00:04:44 Somme du principal syndicat des personnels de direction, estime que les élèves risquent
00:04:48 d'être absents régulièrement jusqu'à fin juin.
00:04:50 On s'attend à ce que les élèves sèchent les enseignements de spécialité.
00:04:56 Après sur la philosophie, je pense que les élèves seront présents parce que ça reste
00:05:00 quand même une épreuve qui intimide.
00:05:04 Mais il reste aussi le grand oral.
00:05:07 Et là, le grand oral, il y a quand même deux volets à travailler.
00:05:10 Il y a évidemment le fond, mais il y a la forme.
00:05:12 Donc toute la question de l'oralité, là, il faut absolument que les élèves soient
00:05:16 présents.
00:05:17 C'est quelque chose qui n'est pas beaucoup travaillé pendant l'année.
00:05:19 Et donc, il faut en profiter là sur cette dernière période.
00:05:23 Dans tous les établissements, dans les lycées, les enseignants sont en train de changer un
00:05:28 peu de stratégie pédagogique.
00:05:30 On a prévu des emplois du temps modifiés pour que les élèves puissent se préparer
00:05:35 leur grand oral.
00:05:36 Prochaine étape, la plus traditionnelle épreuve de philo.
00:05:39 Ça sera le 14 juin.
00:05:40 Puis c'est parti depuis ce matin pour les traditionnels aussi.
00:05:44 Déclaration de revenus en ligne, vous avez jusqu'au 8 juin.
00:05:47 Minuit dans la somme pour l'envoyer via le site impôts.gouv.fr.
00:05:51 C'est jusqu'au 22 mai pour les déclarations papier.
00:05:54 Quelques nouveautés cette année.
00:05:56 On vous les détaille dans le prochain journal à 7h30.
00:06:00 7h05 sur France Bleu Picardie.
00:06:03 On fait un point sur la météo de cette journée en Picardie avec vous Chloé.
00:06:07 Pas mal de grisailles attendues tout au long de la journée en Picardie.
00:06:09 On nous dit météo France.
00:06:11 On aura même quelques petites averses ce matin.
00:06:13 On pourrait avoir des éclaircies aussi cet après-midi, mais avec un risque d'orage.
00:06:17 On fait la météo avec Angélique qui est à Maraïc-Aubert et qui nous écrit sur notre
00:06:21 page Facebook et nous dit pas de pluie et un peu de vent.
00:06:23 Ça souffle un petit peu moins ce matin.
00:06:25 Les rafales devront atteindre les 65 km/h cet après-midi, nous dit météo France.
00:06:30 Donc ça baisse un petit peu par rapport à la journée de mercredi.
00:06:34 Pour cet après-midi, les températures maximales, on attend 11 degrés au Crotoy et à Merceles-Bain.
00:06:39 On aura 12 degrés à Abbeville, à Flixecours, à Amiens, à Albert, à Perronne.
00:06:43 11 degrés à Saint-Quentin, 12 à Lens et 12 degrés pour Breteuil ou encore Beauvais.
00:06:48 La météo en Picardie avec Dirui.
00:06:51 L'expert de votre terrasse, pergola, store et mobilier de jardin.
00:06:54 Plus d'infos sur dirui.com
00:06:56 Chaque jour et à tout moment, vous restez prioritaire sur France Bleu Picardie pour
00:07:00 signaler la moindre infotrafic 032292585858.
00:07:03 S'il y a un accident, des déviations, des ralentissements, vous nous passez un coup
00:07:06 de fil et on relaie l'information.
00:07:08 Pour le moment, ça a l'air de bien rouler partout en Picardie ce matin.
00:07:10 Pas de soucis à vous signaler.
00:07:12 En gare d'Amiens, le train de 7h08 pour Abbeville partira avec 15 minutes de retard.
00:07:16 Les autres trains prévus ensuite partiront à l'heure.
00:07:19 En gare de Beauvais, tout va bien et en gare TGV de Picardie aussi.
00:07:22 Matinale spéciale sur France Bleu Picardie depuis 6h et jusqu'à 9h.
00:07:27 Autour des violences intrafamiliales, on retrouvera notre invité dans un instant, Damien Charon
00:07:32 qui est gendarme et commandant de la maison de confiance et de protection des familles.
00:07:34 Il sera avec nous sur France Bleu Picardie et France 3 Picardie juste après Harry Styles
00:07:39 As It Was.
00:07:40 Bon début de journée !
00:07:41 - Come on Harry, we wanna say goodnight to you !
00:07:48 - Good night ! - Good night !
00:07:55 - Good night ! - Good night !
00:08:03 - Good night ! - Good night !
00:08:11 - Good night ! - Good night !
00:08:18 - Good night ! - Good night !
00:08:25 - Good night ! - Good night !
00:08:40 - Good night ! - Good night !
00:08:55 - Good night ! - Good night !
00:09:20 - Good night ! - Good night !
00:09:45 - Good night ! - Good night !
00:10:10 - Good night !
00:10:24 Harry Styles As It Was sur France Bleu Picardie et France 3 Picardie.
00:10:28 Les 7h10, il existe un lieu à Amiens entièrement dédié à l'écoute des victimes de violences
00:10:33 intrafamiliales et gérées par la gendarmerie.
00:10:35 Vous en parlez Céline Autain avec son commandant.
00:10:38 Chef Damien Charron qui va nous accompagner tout au long de cette matinale spéciale.
00:10:42 Bonjour ! - Bonjour !
00:10:43 - Et merci beaucoup de rester avec nous jusqu'à 9h45.
00:10:46 Un mot pour commencer de ce que vous faites au sein de la maison de confiance et de protection
00:10:50 des familles à Amiens.
00:10:52 Par quel biais on y arrive déjà ?
00:10:54 - Concrètement, une victime de violences conjugales, de violences intrafamiliales,
00:10:59 avec ou sans plainte, que ce soit la victime qui vienne porter ce signalement,
00:11:04 ou un tiers, une association ou un milieu institutionnel, saisit la gendarmerie.
00:11:09 Dès lors que la gendarmerie locale est saisie, revient vers la maison de confiance et de protection des familles.
00:11:14 Dès lors que la maison de confiance et de protection des familles est saisie,
00:11:17 l'accompagnement va se mettre en place.
00:11:19 - Et quel genre d'aide justement on peut trouver ?
00:11:21 - C'est là l'essentiel, c'est qu'il y a déjà l'écoute, l'orientation et surtout la protection.
00:11:27 On a tout un panel de mesures de protection à mettre en place et c'est là,
00:11:31 en fonction des victimes et des situations, qu'il peut être discuté les moyens de protection adéquats.
00:11:36 - Qui accueille les familles dans cette maison de confiance ?
00:11:38 - Nous sommes 7 gendarmes.
00:11:40 Nous ne nous ressemblons pas réellement physiquement ici à Amiens, nous nous déplaçons à domicile.
00:11:45 A domicile on voit beaucoup plus de choses.
00:11:47 C'est vrai que quand on se transporte sans prévenir, en plus dans les domiciles,
00:11:50 on constate parfois des mesures judiciaires non respectées par exemple,
00:11:54 ou une alcoolisation massive dès le matin.
00:11:56 Donc il y a plusieurs choses qui vont pouvoir se mettre en place dès lors qu'il y aura des constats faits à domicile.
00:12:01 - C'est tout le département qui est touché, vous vous déplacez où ?
00:12:03 - Partout, partout, tout le temps.
00:12:06 On est vraiment en permanence sur les routes pour aller à la rencontre des samaritans en difficulté.
00:12:11 - Et combien de familles vous êtes allé voir comme ça depuis le début de l'année dans la Somme ?
00:12:14 - Depuis le début de l'année nous approchons les 400 familles rencontrées.
00:12:17 - C'est un chiffre qui connaît quel genre d'évolution par exemple par rapport à l'année dernière ou l'année d'avant ?
00:12:22 - Concrètement je ne pourrais pas faire la différence, du moins la comparaison.
00:12:26 À titre d'exemple, l'année dernière nous étions à quasiment 1400 familles rencontrées à l'année.
00:12:30 - Quelles sont les violences les plus courantes dont on vous fait part ?
00:12:33 - Dans le cadre de nos missions, nous intervenons non uniquement sur des violences.
00:12:40 On est vraiment sur les difficultés éducatives, sur des problèmes financiers, des problèmes psychologiques.
00:12:45 On a vraiment un panel d'intervention.
00:12:47 Mais aujourd'hui on n'est plus sur la violence intrafamiliale, on est vraiment sur la violence conjugale.
00:12:52 La violence conjugale fait partie de la violence intrafamiliale et on est sur de la violence physique.
00:12:57 - La violence psychologique aussi ?
00:12:59 - Celle-ci justement, et c'est la plus vicieuse parce que la violence psychologique c'est la plus difficile à détecter.
00:13:04 Et prendre conscience que l'on est victime de violences psychologiques est le plus difficile.
00:13:09 - Si on se sent en danger immédiat, c'est quoi le réflexe ?
00:13:12 - Le 17. Concrètement, faites le 17.
00:13:15 Je sais que ce n'est pas évident de faire le 17, de raconter son histoire.
00:13:19 À l'ère du numérique, parce que maintenant on est tous derrière un ordinateur, derrière un téléphone,
00:13:23 sachez qu'il est possible de discuter en direct avec un policier ou un gendarme
00:13:26 qui sera en mesure d'évaluer la situation et de déclencher une intervention, si intervention il y a besoin.
00:13:31 - On vous reste avec nous Damien Charon, on va revenir sur ce qui se passe entre les murs de la maison de confiance
00:13:35 et de protection des familles qui se trouve à Amiens.
00:13:37 Vous nous accompagne jusqu'à 9h pour cette matinale spéciale consacrée à la lutte contre les violences intrafamiliales.
00:13:42 - Et dans moins de 3 minutes sur France Bleu Picardie, nous serons avec une nouvelle invitée, Isabelle Boulan.
00:13:47 Elle est fondatrice de l'association Un Regard Bleu Qui S'envole.
00:13:50 C'est une association qui vient en aide aux proches des victimes de violences intrafamiliales.
00:13:56 Vous écoutez le 6/9 France Bleu Picardie, le réveil numéro 1 dans la Somme et à Amiens.
00:14:03 France Bleu France 3 Matins revient dans un instant.
00:14:07 Cathy, Jessica et Aurélien sont chercheurs d'emploi.
00:14:14 Dans les Hauts-de-France, l'une des régions les plus touchées par le chômage, ils sont bien déterminés à surmonter cette épreuve.
00:14:20 - On est juste des gens empêchés, énormément empêchés en fait.
00:14:24 Tout ça finit par te dévaluer même quand toi t'as envie de croire en tes capacités quand même.
00:14:29 - Moi maintenant j'ai 50 ans, je suis fatiguée de tout ça.
00:14:34 Ils sont chercheurs d'avenir. Et c'est ce soir à 22h45 sur France 3 Hauts-de-France.
00:14:40 Merci d'avoir choisi France Bleu Picardie et France 3 Picardie. Il est 7h14.
00:14:50 C'est la suite de notre matinale spéciale consacrée à la lutte contre les violences intrafamiliales.
00:14:55 On donne aussi la parole ce matin aux proches des victimes avec vous Céline Autain.
00:14:58 - Oui, des proches désemparés qui n'ont plus que le combat judiciaire pour tenter d'obtenir justice.
00:15:03 Ça ne vous a même pas été accordé Isabelle Boulan, bonjour.
00:15:06 - Bonjour.
00:15:07 - Votre fille Manon est morte sous les coups de son compagnon il y a quasiment 3 ans à Alencourt au sud d'Avil.
00:15:12 Il s'est donné la mort, ensuite en prison, non lieu prononcé dans l'affaire, aucun espoir de procès.
00:15:17 Comment fait-on pour aller de l'avant après cela ?
00:15:20 - En fait on ne vit pas en survie.
00:15:23 Suite à ça j'avais besoin de donner aux autres personnes ce que je n'ai pas eu.
00:15:31 Le soutien, l'organisation, comment aller contacter les organismes, comment faire.
00:15:41 Suite à ça j'ai créé mon association au mois d'octobre, un regard bleu qui s'envole,
00:15:47 pour pouvoir venir en aide aux familles de victimes.
00:15:50 - Et vous continuez à faire vivre la mémoire de votre fille Manon avec des marches blanches chaque année.
00:15:55 Cette association, ça veut dire quoi être accompagnée après un féminicide ?
00:16:00 - Ça veut dire de pouvoir les aider.
00:16:05 - Qu'est-ce qui vous a manqué vous, il y a 3 ans ?
00:16:08 - Il m'a manqué ce soutien.
00:16:10 - De la part de qui ?
00:16:12 - De tout le monde.
00:16:13 - Des proches, de la justice ?
00:16:15 - De la justice, des proches, parce qu'on est éloignés du coup.
00:16:21 J'avais besoin de pouvoir être orientée et d'être écoutée.
00:16:28 - Depuis le mois de novembre dernier, vous êtes rentrée en contact avec d'autres familles en Picardie ou ailleurs ?
00:16:35 Est-ce qu'elles vous contactent, comment ça se passe très concrètement ?
00:16:37 - Elles me contactent et il y a beaucoup aussi de jeunes filles qui aujourd'hui m'appellent pour des violences conjugales.
00:16:47 - Et comment vous réagissez à ça ?
00:16:49 - J'essaye de les écouter et de pouvoir les orienter vis-à-vis des professionnels.
00:16:54 Et de pouvoir s'en sortir avant qu'il arrive un drame.
00:17:00 - C'est aux associations de se saisir de ça, aux particuliers de se saisir de ce problème aujourd'hui, Isabelle Boulon.
00:17:06 Vous trouvez que ça ne se passe pas très bien dans la Somme en ce moment pour cet accompagnement ?
00:17:12 Il y a des manques ?
00:17:13 - Il y a énormément de manques.
00:17:14 - Est-ce que vous avez essayé de contacter des élus, des parlementaires, des représentants, des députés pour tenter de parler de ça aussi ?
00:17:20 - J'ai essayé de prendre contact avec les élus des communes.
00:17:26 Parce que dans les grandes villes il y a énormément de choses, mais dans les communes il n'y a rien.
00:17:30 Donc j'essaye de mettre en place des choses avec les élus pour pouvoir venir en aide aux familles de victimes.
00:17:36 - À Vignacourt, à Alencourt, ça représente quoi ? Qu'est-ce que vous essayez de mettre en place ?
00:17:41 - Je fais beaucoup aux alentours de Vignacourt, les petites communes, Montigny-les-Jongleurs, tout ce qui est vilaires, Bocca-Jalut.
00:17:51 Et de pouvoir mettre des permanences.
00:17:58 - Des permanences d'écoute ?
00:17:59 - D'écoute.
00:18:00 - Une dernière question pour finir. Isabelle Boulan qui a trait à ce qu'on fait là, en ce moment même.
00:18:04 Quel regard vous portez sur le traitement médiatique des violences intrafamiliales en toute franchise, par rapport aussi à ce qui s'est passé pour vous il y a trois ans ?
00:18:12 - Je pense qu'on n'en parle pas assez.
00:18:15 - Il faudrait en parler plus ?
00:18:16 - Oui.
00:18:17 - Et c'est ce qu'on fait effectivement ce matin sur France Bleu Picardie.
00:18:19 On rappelle ces numéros très utiles, le 3919 numéro d'appel national gratuit d'écoute pour les femmes qui se sentent victimes.
00:18:28 Le 119 aussi pour la prévention, la protection des enfants endogés ou en risque de l'être.
00:18:34 C'est très important d'entendre votre voix ce matin Isabelle Boulan.
00:18:37 Merci beaucoup d'avoir accepté, d'avoir eu le courage aussi de participer à cette matinale autour de la lutte contre les violences intrafamiliales.
00:18:43 Bonne journée.
00:18:44 - Merci.
00:18:45 - Cette matinale spéciale continue sur France Bleu Picardie et France 3 Picardie.
00:18:49 Notre prochain invité ce sera Frédéric Duhart, il est psychologue clinicien.
00:18:53 Il est basé à Salouel et travaille avec une association, l'association France Victimes 80.
00:18:58 On l'entendra juste après, David Hallyd est le plus heureux des hommes.
00:19:01 Le 6/9 France Bleu Picardie se mobilise contre les violences intrafamiliales.
00:19:05 Émission spéciale.
00:19:08 J'ai cru en des églises, admirer des palais.
00:19:23 Toute des âmes en errance, des hommes qui se perdaient.
00:19:34 Là où d'autres en lisent, je savais où j'allais.
00:19:38 En portant ma croyance, tout est pas qui dé.
00:19:45 Et pourtant, et pourtant, j'ai failli un instant, une absence, un oubli, mais j'ai compris.
00:19:53 Le plus heureux des hommes ne cherche pas à voir.
00:20:01 Le plus heureux des hommes est celui, celui qui sait croire.
00:20:08 Et tu as fait de moi, cet homme là, tu as fait de moi, celui que tu vois.
00:20:16 J'ai construit toute ma vie d'avoir ainsi douté.
00:20:28 Reconnaître mon tort et qu'on peut se tromper.
00:20:36 Parce que j'avais compris qu'une faiblesse avouait.
00:20:43 Peut-on rendre plus fort quand on est pardonné ?
00:20:51 Et pourtant, et pourtant, j'ai failli un instant, une absence, un oubli, mais j'ai compris.
00:20:59 Le plus heureux des hommes ne cherche pas à voir.
00:21:06 Le plus heureux des hommes est celui, celui qui sait croire.
00:21:13 Et tu as fait de moi, cet homme là, tu as fait de moi, celui que tu vois.
00:21:22 A la confiance aveugle, le temps de comprendre.
00:21:27 Comprendre qu'il ne faut pas attendre pour refermer les yeux.
00:21:31 Je crois ce que mes yeux me disent.
00:21:34 Et quand ils se taisent, j'écoute, j'écoute qu'enfin se lève le doute.
00:21:40 Et pourtant, et pourtant, j'ai failli un instant, une absence, un oubli, mais j'ai compris.
00:21:50 Le plus heureux des hommes ne cherche pas à voir.
00:21:57 Le plus heureux des hommes est celui, celui qui sait croire.
00:22:04 Et tu as fait de moi, cet homme là, tu as fait de moi, celui que tu vois.
00:22:12 Le plus heureux des hommes ne cherche pas à voir.
00:22:20 Le plus heureux des hommes est celui, celui qui sait croire.
00:22:27 Et tu as fait de moi, cet homme là, tu as fait de moi, celui que tu vois.
00:22:36 Le plus heureux des hommes avec David Hallyday sur France Bleu Picardie, 7h22.
00:22:40 Matinelle spéciale sur France Bleu Picardie, jusqu'à 9h consacrée à la lutte contre les violences intrafamiliales.
00:22:47 Plusieurs associations prennent sur elles l'accompagnement des victimes.
00:22:50 C'est le cas notamment de votre nouvel invité Céline Otin.
00:22:53 Bonjour Frédéric Duhart, vous êtes psychologue clinicien installé à Selwell et vous travaillez notamment avec l'association France Victime 80 depuis une dizaine d'années.
00:23:01 Alors on a entendu déjà sur France Bleu Picardie le témoignage d'Alice Girard, victime d'une tentative de féminicide à Abbeville il y a 4 ans,
00:23:07 qui parle des signes avant-coureurs et elle dit "à l'époque je ne me rendais pas compte, j'aurais pu réagir avant".
00:23:13 Qu'est-ce qui fait qu'on reste avec un conjoint violent ?
00:23:16 Alors ce qui est évidemment du coup très très compliqué avec un conjoint violent, c'est que finalement du coup vous êtes aux prises en fait avec déjà des sentiments du coup amoureux.
00:23:24 C'est pas la même chose du coup des victimes de violences de la part de quelqu'un avec lequel vous êtes affectivement lié,
00:23:29 qu'un inconnu du coup dans la rue avec lequel il est beaucoup plus facile du coup d'identifier en fait la gravité en fait des faits subis.
00:23:36 C'est ce qu'on appelle l'emprise, c'est ça le phénomène d'emprise ?
00:23:38 Tout à fait, effectivement. C'est l'entremêlement quelque part en fait du coup des éléments du coup amoureux,
00:23:43 des éléments affectifs avec véritablement du coup des violences subies, rend la tâche beaucoup plus compliquée pour les victimes.
00:23:49 Et donc contrairement du coup à cette idée reçue selon laquelle du coup une femme victime de violences du coup
00:23:54 resterait du coup parce que quelque part elle y trouverait du coup son compte, absolument pas.
00:23:59 Moi j'ai jamais rencontré du coup une victime de violences du coup masochiste.
00:24:02 On a aussi évoqué dans cette matinale spéciale le cas des enfants victimes directes ou indirectes de violences intrafamiliales.
00:24:08 On estime leur nombre à 400 000 dans toute la France actuellement.
00:24:11 Vous vous intervenez auprès des jeunes qui sont témoins, qu'est-ce que vous constatez auprès chez ces enfants ?
00:24:17 Ce qu'il est important de dire à ce niveau là c'est qu'en fait ce sont des victimes indirectes en fait.
00:24:20 Moi je parle de façon de violences indirectes. Véritablement on a effectivement du coup des femmes et des hommes aussi
00:24:25 qui peuvent être victimes de violences conjugales.
00:24:27 Effectivement du coup les enfants qui voient, qui entendent des violences se commettre entre les parents sont eux aussi du coup impactés.
00:24:33 On peut appeler ça du coup des victimes collatérales mais ce sont des victimes aussi à part entière en fait.
00:24:37 Donc c'est un sujet qu'on n'a pas voulu voir pendant très longtemps.
00:24:39 On avait tendance à considérer que finalement du coup l'angoisse et la souffrance ressenties par ces enfants
00:24:43 allait finir du coup par s'envoler de manière magique.
00:24:46 Pas du tout, ce sont les enfants qui sont vraiment impactés durablement dans leur développement.
00:24:50 Quand on a été témoin de violences au sein de la famille, est-ce qu'on est davantage susceptible plus tard de reproduire des gestes violents ?
00:24:56 Alors c'est un facteur de risque mais moi je ne crois pas du tout au fatalisme.
00:25:01 Et donc effectivement dans certaines situations si on n'est pas accompagné, si on ne rencontre pas les bons interlocuteurs,
00:25:07 c'est un risque mais il n'y a absolument pas du coup de chemin qui est pré-tracé ou quoi que ce soit, sûrement pas.
00:25:12 Et c'est ça le message ce matin, il faut se faire aider.
00:25:15 Frédéric Duart, vous réalisez aussi des stages de sensibilisation auprès d'auteurs de violences conjugales à Beauvais.
00:25:21 Comment on travaille avec des hommes violents ?
00:25:24 On travaille du coup avec des hommes violents en fait.
00:25:26 Du coup moi je le travaille de la même manière entre guillemets, avec l'écoute, avec de l'empathie.
00:25:31 L'objectif c'est vraiment du coup de les écouter, de déconstruire un certain nombre de fausses croyances.
00:25:35 Ils sont réceptifs en général ?
00:25:37 Alors il y en a effectivement qui sont réceptifs. Comme tout être humain finalement on ne peut pas faire du coup de généralité.
00:25:41 Mais le but c'est de les rendre réceptifs en fait.
00:25:44 C'est d'écouter du coup véritablement ce qu'ils ont à dire.
00:25:47 Et c'est véritablement de leur faire prendre conscience des conséquences de leurs actes sur les victimes.
00:25:53 La Picardie est particulièrement touchée par le phénomène de violences intrafamiliales.
00:25:57 La Somme fait même partie du trio des départements qui compte le plus de féminicides selon les derniers chiffres avec la Gironde et le Nord.
00:26:04 Pourquoi ? Est-ce qu'il y a des problématiques particulières chez nous en termes de psychologie ou encore d'addiction par exemple ?
00:26:09 Alors moi je ne pense pas effectivement qu'il y ait vraiment une particularité du coup à ce niveau là.
00:26:13 Parce qu'en fait je pars vraiment du principe si vous voulez que la problématique des violences conjugales
00:26:16 elle concerne véritablement du coup tous les acteurs, elle concerne du coup toute la société.
00:26:19 Et moi c'est le message que j'ai vraiment envie d'envoyer ce matin.
00:26:22 C'est que chaque citoyen doit se sentir co-concerné par cette problématique.
00:26:26 Finalement du coup vous voyez, vous en parlez effectivement du coup ce matin, les journalistes, les politiques, l'associatif et tous les citoyens.
00:26:32 Parce qu'on est tous en fait concernés par cette situation, on a tous quelqu'un dans son entourage qui est directement ou indirectement impacté par cette problématique.
00:26:39 Je me tourne vers vous Damien Charron, je rappelle vous êtes commandant de la maison de confiance et de protection des familles à Amiens.
00:26:45 Même question, est-ce qu'il y a des problématiques particulières à notre territoire qui expliquent qu'on soit particulièrement exposé à ce genre de violences ici dans la Somme ?
00:26:53 L'humain, travailler avec l'humain est imprévisible.
00:26:56 Vous parliez d'alcool tout à l'heure, est-ce qu'il y a des liens ?
00:26:58 Mais oui, encore une fois, l'alcool est un médicament pour cacher une souffrance.
00:27:03 C'est vrai qu'on en parlait un peu hors antenne, c'est qu'on boit parce qu'on ne va pas bien.
00:27:07 Et cette prise en charge psychologique, comme l'expliquait monsieur, est très importante.
00:27:12 Et encore une fois, je rebondis sur ce qu'a dit monsieur, plus on va en parler, plus on va démocratiser la situation et mieux ce sera.
00:27:19 Quand on se retourne, on regarde en arrière, on voit qu'il y a un sacré chemin qui a été fait par les professionnels de santé,
00:27:25 par les institutions, par les associations. On avance, on avance, on avance.
00:27:29 Et vous voyez avec madame Boulan qui est passée juste avant et qui parlait de son association, on va avancer comme ça, en en parlant.
00:27:35 Ça avance aussi au sein de la gendarmerie, vous accueillez les travailleurs sociaux justement pour accueillir les familles.
00:27:42 Est-ce que vous travaillez aussi avec des psychologues comme monsieur Duarte ?
00:27:45 Nous sommes en lien avec les psychologues des associations justement.
00:27:48 On les oriente, quand je vous disais on allait à domicile, dès lors qu'on perçoit une fragilité, on oriente.
00:27:55 On a le centre de prise en charge des auteurs de violences conjugales maintenant qui a été mis en place,
00:27:59 une orientation soit volontaire ou soit judiciaire.
00:28:02 Nous avons les associations aussi où nous savons que les psychologues peuvent recevoir.
00:28:07 Ce sont encore plusieurs cartes dans nos mains qui vont permettre d'aiguiller les victimes et les auteurs.
00:28:13 On vous restait avec nous Frédéric Duarte, je le rappelle vous êtes psychologue clinicien à Salwell,
00:28:18 vous travaillez notamment avec France Victime 80.
00:28:20 Si certains auditeurs, certaines de nos auditrices souhaitent contacter l'association,
00:28:24 il suffit d'appeler le standard de France Bleu Picardie.
00:28:26 Merci beaucoup Frédéric Duarte.
00:28:28 Merci à vous.
00:28:29 Et cette matinale spéciale continue sur France Bleu Picardie et France 3 Picardie.
00:28:34 Nous serons tout à l'heure avec Laurence Rossignol, sénatrice de l'Oise,
00:28:37 puisque les parlementaires eux aussi ont un rôle important sur la question.
00:28:41 Avant 8h, nous allons jouer également avec le jeu du coffre-fort.
00:28:44 Il y a 110 euros de chèques cadeaux à dépenser à Shopping Promenade.
00:28:47 Amien a gagné ce matin le code du jour 14 49.
00:28:50 Notez-le bien, allez vous inscrire sur francebleu.fr
00:28:52 et c'est peut-être vous que l'on appellera aux alentours de 7h50 tout à l'heure
00:28:56 pour repartir peut-être avec ces 110 euros de chèques cadeaux à dépenser à Shopping Promenade.
00:29:00 On vous souhaite bonne chance.
00:29:01 Dans une minute, ce sera l'info, le journal de 7h30 sur France Bleu Picardie.
00:29:05 Chaque jour, l'équipe du 6/9 France Bleu Picardie réveille les Picards.
00:29:11 France Bleu France 3 Matins revient dans un instant.
00:29:16 Ce soir sur France 3.
00:29:18 André Savignat, 75 ans, maire de Saint-Guilhem.
00:29:21 Qu'est-ce que lui a fait à la PG sur un suicide ?
00:29:23 Nous allons devoir travailler ensemble, capitaine.
00:29:26 Si vous aimez les duos bien assortis.
00:29:28 On a besoin de savoir si ton père subissait des pressions.
00:29:30 Si vous aimez les enquêtes en terre méconnues.
00:29:33 Il a été assassiné et son crime a été maquillé en suicide.
00:29:36 Si vous aimez remonter aux sources du mal.
00:29:39 Vous faisiez quoi exactement au fond du diable ?
00:29:42 Aventurez-vous dans ce pays de mystères.
00:29:45 Oserez-vous traverser le pont du diable ?
00:29:48 Ce soir à 21h10 sur France 3 et déjà sur la plateforme France.tv.
00:29:52 Ce programme est disponible en audio description.
00:29:56 Très bon jeudi à l'écoute de France Bleu Picardie, les 7h30.
00:30:09 La température est de 6 à 8 degrés en moyenne ce matin en Picardie.
00:30:12 Avec un ciel assez variable, on a des nuages, quelques éclaircies.
00:30:15 On attend des averses mais aussi des orages.
00:30:17 Peut-être cet après-midi nous dit Météo France.
00:30:19 Pour les températures maximales, on attend jusqu'à 13 degrés dans la région.
00:30:22 Florent Bautier, la justice française est-elle à la hauteur sur les violences intrafamiliales ?
00:30:26 C'est l'une des questions que l'on va se poser ce matin sur France Bleu Picardie.
00:30:29 Pour cette matinale spéciale jusqu'à 9h, des violences plus nombreuses chez nous.
00:30:33 Dans la somme, les violences conjugales ont augmenté de 15% l'an dernier par rapport en 2021.
00:30:38 Cela reste une priorité de la justice selon Coralie Bruno, vice-présidente du tribunal judiciaire de Lens
00:30:44 et déléguée régionale du syndicat de la magistrature.
00:30:47 Mais selon elle, il ne faut pas non plus agir trop vite.
00:30:50 On ne peut pas aborder cette question-là uniquement sous le prisme de la répression et du juge pénal.
00:30:55 Mais il faut pouvoir, nous, à la fois au sein de l'institution,
00:30:58 entre les différents magistrats qui ont différentes casquettes,
00:31:01 mais également nous au sein des juridictions, mais aussi à l'extérieur,
00:31:05 avec tous les autres partenariats qu'on peut avoir avec d'autres intervenants extérieurs,
00:31:09 il faut que ce soit des approches qui soient pluridisciplinaires.
00:31:11 Parce qu'au-delà de la réponse qu'on donne à un acte qui a été commis,
00:31:14 il faut qu'on puisse aussi travailler sur la question de la prévention de la récidive.
00:31:17 C'est aussi ça, notre rôle, nous, au sein de la justice.
00:31:19 Et la prévention de la récidive, ça passe nécessairement par pouvoir évaluer une situation dans sa globalité
00:31:25 et ensuite proposer des approches, des mesures d'accompagnement, d'encadrement
00:31:31 qui vont permettre justement de travailler à protéger la victime, à prévenir la récidive et puis à réinsérer les auteurs.
00:31:39 Vous venez de l'entendre, la justice tente donc de se mobiliser.
00:31:42 À 8h10, nous recevrons le procureur de la République de Saint-Lys, dans l'Oise, Loïc Abrial.
00:31:46 Il y a deux ans, alors en poste à Orléans, il avait signé un appel de la Conférence des procureurs
00:31:51 pour demander plus de moyens contre les violences conjugales.
00:31:54 On parlera aussi de la réponse politique à apporter à cette violence.
00:31:58 À 7h40, avec la sénatrice socialiste de l'Oise, Laurence Rossignol.
00:32:02 Et puis on vous rappelle aussi le numéro d'écoute pour les femmes victimes de violences, le 3919.
00:32:07 Il y a aussi un numéro d'écoute pour les enfants victimes de violences, c'est le 119.
00:32:12 C'est une nouvelle journée nationale de mobilisation contre la réforme des retraites.
00:32:15 Oui, la douzième depuis le début du mouvement, mi-janvier, et peut-être la dernière,
00:32:20 car le Conseil constitutionnel rendra sa décision sur le texte demain.
00:32:23 Censure totale ou partielle ou validation du texte.
00:32:28 Emmanuel Macron a fait une promesse aux syndicats hier, celle de les rencontrer après cette décision,
00:32:32 dans un esprit, dit-il, de concorde.
00:32:34 "On se moque un peu de nous", dit François Omrile, le président de la CFE-CGC.
00:32:39 Les syndicats qui optent donc aujourd'hui pour une nouvelle démonstration de force dans les rues.
00:32:43 Chez nous, manifestation à Abbeville et Albert ce matin.
00:32:47 Cet après-midi à Amiens et Fréville-Escarbotin, sur les Rompons.
00:32:50 Il y a des barrages filtrants en ce moment.
00:32:53 Zac Pey du Coquelicot est route de Bapôme à Albert.
00:32:55 Et puis depuis quelques minutes, des militants arrivent sur le Rompon de la zone commerciale nord à Amiens.
00:32:59 Des perturbations aussi dans les transports Picard.
00:33:02 Aujourd'hui, 32 communes de la Somme ne seront pas desservies par l'écart scolaire du réseau Trans 80.
00:33:07 A Beauvais, plusieurs services non assurés sur le réseau Coriolis.
00:33:11 Pas de perturbations en revanche dans les bus à métis.
00:33:14 La métropole d'Amiens part pendant la manifestation cet après-midi.
00:33:18 Côté TER, pas de chiffre au niveau régional.
00:33:21 Mais un TER sur 2 supprimant en moyenne en France et un TGV sur 4.
00:33:25 A vos ordinateurs pour déclarer ce que vous avez gagné l'année dernière.
00:33:28 Oui, la campagne en ligne démarre aujourd'hui pour les revenus de 2022 sur le site impot.gouv.fr.
00:33:34 Dans l'Aisne, ça se termine le 25 mai à minuit.
00:33:37 Même heure le 8 juin pour l'Oise et la Somme.
00:33:40 Mais attention, cette année, nos déclarations changent un peu Manon Derdeveil.
00:33:45 D'abord, cette bonne surprise pour de nombreux contribuables.
00:33:48 A cause de l'inflation, le barème de l'impôt est revalorisé de 5,4%.
00:33:53 Du coup, si votre salaire a augmenté cette année moins que l'inflation, vous paierez moins d'impôt.
00:33:58 Concrètement, pour un couple marié avec deux enfants qui gagnent chaque mois 5000 euros net et dont le salaire n'a pas augmenté,
00:34:04 l'impôt va baisser cette année de 325 euros par rapport à l'année dernière.
00:34:08 Autre nouveauté, le plafond du crédit d'impôt pour la garde d'enfants de moins de 6 ans,
00:34:12 en crèche ou chez une assistante maternelle va augmenter jusqu'à 1750 euros par enfant.
00:34:18 Pour les salariés, les heures supplémentaires et les RTTRHC pourront être défiscalisées jusqu'à 7500 euros.
00:34:25 Et puis, autre changement pour les propriétaires de biens immobiliers, il faudra remplir une nouvelle déclaration.
00:34:31 Elle doit permettre d'identifier les habitations encore soumises à une taxe
00:34:35 après la suppression de la taxe d'habitation pour tous les Français.
00:34:39 Pour ceux qui préfèrent encore le papier, il y en a, il faut envoyer sa déclaration,
00:34:43 attention par courrier, donc avant le 22 mai à minuit.
00:34:47 On vous le rappelle, en ligne pour l'Aisne c'est le 25 mai et pour l'Oise et la Somme le 8 juin.
00:34:52 Tout le calendrier et les nouveautés de cette année c'est à lire sur francebleu.fr.
00:34:56 7h34 sur France Bleu, Picardie, il a beaucoup plu cette nuit, il y a eu beaucoup de vent.
00:35:03 Qu'est-ce que ça donne pour cette nouvelle journée Chloé ?
00:35:06 A priori le vent s'est un petit peu calmé ce matin en Picardie, c'est ce que vous nous dites en tout cas sur notre page Facebook.
00:35:11 Brigitte nous écrit depuis Rennes-Ville ce matin où il fait 7 degrés, le vent est calme.
00:35:16 Annie est à Billy-sur-Renne, 7 degrés là aussi.
00:35:18 Puis Nelly nous écrit depuis Saint-Quentin où il fait 6 degrés, un ciel bien gris et le vent est tombé.
00:35:23 On pourra avoir à nouveau des rafales de vent aujourd'hui, nous dit Météo France, jusqu'à 65 km/h,
00:35:28 notamment à l'Ouest d'Amiens.
00:35:30 Les températures, vous l'avez compris, ce matin sont plutôt entre 6 et 8 degrés,
00:35:33 et donc temps variable tout au long de la journée, entre averses et clercies,
00:35:36 risque d'orage cet après-midi.
00:35:38 Et pour les températures maximales, on attend à cet après-midi 11 degrés au Crotoy, à Saint-Valéry-sur-Somme et à Holt.
00:35:44 12 degrés pour Abbeville, Doulan, Amiens ou encore à Lens, Albert, Perronne et Beauvais.
00:35:49 11 degrés à Saint-Quentin et ça grimpera aussi jusqu'à 13 degrés pour Saint-Lycée-Soissons.
00:35:53 L'Infotrafic en Picardie avec Marie Automobile, votre concessionnaire Peugeot Citroën, DS, Opel, Hyundai, Skoda en Picardie
00:36:01 et sur marieautomobile.fr.
00:36:03 Tous les jours et à tout moment, vous êtes prioritaire sur France Bleu Picardie pour signaler le moindre incident sur nos routes et autoroutes.
00:36:09 03 22 92 58 58. Si vous êtes témoin d'un accident, s'il y a des déviations, des ralentissements inhabituels,
00:36:15 vous nous passez un coup de fil et nous relais l'information immédiatement.
00:36:18 Pour le moment, ça roule bien sur nos routes et autoroutes, pas de difficultés à vous signaler,
00:36:22 ça roule bien dans le centre-ville d'Amiens, ça roule bien à Beauvais, sauf au sud de la commune.
00:36:27 On n'est pas très loin d'Alone, sur le bas de l'avenue Kennedy, où il y a eu un accident.
00:36:32 Soyez prudent en passant dans le secteur.
00:36:34 Partout ailleurs, circulation fluide dans nos gares Picardes.
00:36:37 Il y a quand même pas mal de trains ce matin en gare d'Amiens et ils sont tous à l'heure,
00:36:40 en gare de Beauvais, tout va bien et en gare TGV Hautes-Picardie aussi.
00:36:44 À suivre sur France Bleu Picardie, nous allons jouer au jeu du coffre-fort.
00:36:49 Avant 8h, il y a 110 euros de chèque cadeau à dépenser à Shopping Promenade à Amiens à gagner ce matin
00:36:54 grâce au code A4chiffres qui vous est dévoilé chaque jour sur France Bleu Picardie.
00:36:58 Il peut tomber à tout moment de la journée et c'est à vous de le noter dans un coin de votre tête,
00:37:02 sur un bout de papier, pourquoi pas sur votre téléphone, chacun a sa méthode.
00:37:06 En tout cas, ce matin, il y a 110 euros à gagner, c'est ce qu'on vous souhaite de gagner.
00:37:10 Et puis avant 8h, on parlera de cidre. Aussi, on ira au domaine de Saint-Thibault dans l'Oise avec Hubert Corpé.
00:37:15 Il sera aux côtés de Patrick Vincent, donc dans notre rendez-vous circuit court.
00:37:21 Il est 7h37 et on continue notre matinale spéciale sur France Bleu Picardie.
00:37:25 Matinale spéciale autour de la lutte contre les violences intrafamiliales, Céline Hottin.
00:37:29 Oui, avec nous tout au long de cette matinale, l'adjudant-chef Damien Charon,
00:37:33 qui commande la maison de confiance et de protection des familles à Amiens.
00:37:36 C'est une unité de prévention et de protection des victimes.
00:37:40 Damien Charon, qu'est-ce que vous avez appris, vous-même, au long de ces années,
00:37:44 à force de commander la maison de protection et de confiance des familles ?
00:37:47 Qu'est-ce qui a pu aussi vous faire changer, peut-être, d'avis dans le traitement des violences intrafamiliales ?
00:37:51 La relation avec les victimes, le fait de les comprendre.
00:37:57 Parce que c'est ce qui a manqué pendant de longues années, c'était de comprendre réellement le cheminement de la victime.
00:38:02 Nous avons reçu récemment le psychologue, et c'est vrai que ça a été aussi un travail en gendarmerie,
00:38:06 de verbaliser les choses. Quel est le cheminement d'une victime ?
00:38:10 On parlait d'emprise tout à l'heure, et de cette histoire où elle y retourne.
00:38:14 Pourquoi elle y retourne ? On ne comprenait pas. Mais voilà, les choses sont posées, les mots sont posés.
00:38:18 On a entendu tout à l'heure Karine Boucher, qui était victime d'une tentative de féminicide en 2010,
00:38:22 et qui aujourd'hui intervient avec la gendarmerie dans la Somme.
00:38:26 Elle disait à l'époque, on m'a dit "ok, je note, c'est plus possible aujourd'hui, ce genre de réaction".
00:38:30 Non, tous les gendarmes de la Somme, et je vais parler également pour les camarades de la police,
00:38:34 parce qu'on échange régulièrement avec les camarades de la police, tous les intervenants sont formés.
00:38:39 Alors comment ça se passe, cette formation, justement ?
00:38:41 Elle commence en école. Dès lors que vous arrivez en école, vous avez un module de formation
00:38:45 en matière de prise en charge des violences conjugales, des violences intrafamiliales.
00:38:48 Comprendre la victime, c'est déjà ne pas se mettre à sa place, mais faire preuve d'empathie,
00:38:53 de pouvoir écouter sa parole, ne pas être jugeant.
00:38:56 Et ensuite, tout le long de votre carrière, vous avez des modules de formation continu.
00:39:00 Avec cette possibilité également d'avoir la maison de confiance et de protection des familles en soutien,
00:39:05 pour accompagner les victimes et les protéger encore une fois.
00:39:08 On l'évoquait dans le journal, le mois dernier, on a enregistré un nouveau féminicide à Amiens,
00:39:12 Fatia, 27 ans, tuée par son ex-conjoint, qui avait interdiction de l'approcher.
00:39:17 Ça aurait pu se passer aussi en zone gendarmerie.
00:39:20 Quand vous entendez ce genre de nouvelles, comment le gendarme que vous êtes réagit ?
00:39:24 Froid dans le dos. Sincèrement, froid dans le dos.
00:39:27 Déjà, on pense à cette victime, et on se dit "Est-ce que c'est chez nous ? Est-ce qu'on a tout fait ?"
00:39:34 C'est vraiment la crainte.
00:39:36 - A chaque fois, c'est la question que vous vous posez ? Est-ce qu'on a fait le maximum ?
00:39:39 - Tout le temps. Dès que vous entendez le mot féminicide, mais pour n'importe quel gendarme,
00:39:42 vous entendez le mot féminicide, ça fait froid dans le dos.
00:39:45 Même homicide au final. Dès lors qu'on touche à l'être humain,
00:39:48 vous vous dites "Est-ce qu'on a eu affaire à cette situation-là ? Qu'est-ce qu'on a fait ? Qu'est-ce qu'on aurait pu faire ?"
00:39:53 Ça remet en question. Des travaux sont faits.
00:39:56 Je sais qu'à l'issue des féminicides, les institutions se réunissent et essayent de voir ce qui pourrait être amélioré.
00:40:02 - Pour qu'on comprenne bien, puisqu'on n'est pas forcément familier du fonctionnement, de la justice,
00:40:07 de l'application des peines, de comment vous intervenez,
00:40:10 quand un auteur de violences conjugales a interdiction de s'approcher de sa victime,
00:40:14 comment ça se passe très concrètement dans les faits ?
00:40:16 Est-ce que vous, en tant que gendarme, vous devez contrôler cet homme régulièrement ?
00:40:20 Comment ça se passe ? Comment on applique ça ?
00:40:22 - L'individu qui a interdiction d'approcher une victime est inscrit au fichier des personnes recherchées.
00:40:29 Le gendarme connaît ses communes, connaît sa population,
00:40:33 et sait pertinemment que tel individu n'a pas le droit de se trouver à tel endroit.
00:40:36 Parce que peu de temps avant, il aurait été placé en garde à vue,
00:40:38 donc il y a toujours l'histoire de la brigade.
00:40:40 Dès lors que la mesure n'est pas respectée, il sera représenté devant le procureur
00:40:45 et il prendra la sanction adéquate.
00:40:48 - Il y a un écart encore assez vertigineux entre les signalements et les violences commises.
00:40:53 On est sur une moyenne, en France, de 11% d'adultes
00:40:56 qui déclarent avoir subi au moins une fois des violences sexuelles ou physiques par un partenaire.
00:41:00 Seulement 21% de plaintes enregistrées en 2021.
00:41:04 Comment vous expliquez cet écart ?
00:41:06 - Difficile de livrer sa parole. Très difficile.
00:41:10 On avance, encore une fois, on le disait tout à l'heure, on avance réellement.
00:41:13 Et quand on voit ces chiffres faramineux, on se dit "Ouh là là, mais qu'est-ce qui nous arrive ?"
00:41:17 Moi je dis, tant mieux, la parole se libère.
00:41:20 Alors peut-être que ces violences ont déjà été du passé,
00:41:23 mais la parole se libère et tant mieux.
00:41:25 - La parole se libère, c'est ce qu'on entend depuis à peu près 5 ans, le mouvement #MeToo.
00:41:29 Vous avez vu aussi une évolution avec ces 5 dernières années,
00:41:33 avec ce mouvement-là, dans la Somme, ici chez nous ?
00:41:35 - Il y a eu le #MeToo, il y a eu une prise de conscience aussi.
00:41:38 Le psychologue le disait tout à l'heure, la société a également fait un pas en avant.
00:41:41 Et on le disait tout au début de l'émission, une pléiade d'outils maintenant pour signaler.
00:41:46 Il est plus facile derrière un écran d'expliquer une situation
00:41:49 que d'aller voir un gendarme ou un policier et lui expliquer "Voilà, je suis victime de..."
00:41:52 On parlait des femmes victimes, on parle aussi des hommes victimes,
00:41:55 on a des couples homosexuels, hétérosexuels, voilà.
00:41:58 Il y a aussi cette crainte de se dire "Est-ce que je vais être jugé ?"
00:42:02 Donc les gens comprennent au fur et à mesure que toutes ces barrières se lèvent
00:42:06 et qu'il est possible de parler, d'aller se livrer.
00:42:08 - Alors il y a plein de moyens effectivement de signaler aujourd'hui.
00:42:11 Comment malgré tout, quand on est gendarme, on favorise le dépôt de plaintes ou les signalements ?
00:42:16 - C'est-à-dire ?
00:42:17 - C'est quoi votre...
00:42:18 Quand vous avez une victime par exemple devant vous qui hésite, qui dit "Je ne suis pas très sûre,
00:42:22 malgré tout je ressens ça, je vis ça au quotidien, mais je ne sais pas si je suis prête à porter plainte."
00:42:26 C'est quoi le message ? Qu'est-ce que vous lui dites ?
00:42:29 - La prise de conscience. On essaie de faire prendre conscience à la victime.
00:42:32 Ce qu'il faut savoir aussi, et ce qui est important aussi, que tout le monde comprenne,
00:42:36 c'est qu'avec ou sans plainte, le procureur de la République peut décider de poursuivre.
00:42:40 Et c'est ce qu'on explique parfois aux victimes parce qu'elles disent
00:42:42 "Oui mais moi je l'aimais, pourquoi il est poursuivi ? J'ai pas déposé plainte."
00:42:45 Oui, mais il y a eu une infraction, le procureur de la République a décidé de poursuivre l'infraction.
00:42:50 - Ces dernières années dans la SEM, on a aussi vu des dispositifs d'alerte et de signalement
00:42:54 s'implanter un peu partout dans le département.
00:42:56 Pas simplement aller à la gendarmerie ou au commissariat, mais par exemple signaler,
00:43:01 déposer plainte dans des supermarchés, dans des hôpitaux, voire dans les pharmacies.
00:43:06 Ça fait partie aussi de vos attributions d'aller sensibiliser d'autres publics susceptibles de détecter des violences ?
00:43:11 - Tout à fait. Nous participons à la formation continue, par exemple des enseignants.
00:43:15 Nous participons à plusieurs forums de prévention des violences intrafamiliales.
00:43:20 Dès lors que nous recevons une sollicitation, nous l'étudions et tentons de répondre favorablement à cet acte de prévention.
00:43:27 - Damien Charon, je le rappelle, vous êtes gendarme, commandant de la maison de confiance et protection des familles à Amiens.
00:43:34 Vous restez avec nous pour la suite de cette matinale spéciale jusqu'à 9h45 sur France Bleu Picardie.
00:43:38 - Matinale spéciale consacrée à la lutte contre les violences intrafamiliales qui continue d'ici quelques minutes sur France Bleu Picardie et France 3 Picardie.
00:43:46 On va jouer au jeu du coffre-fort aussi. Il y a 110 euros de chèque cadeau à dépenser à Shopping Promenade à gagner ce matin, à condition d'avoir le code du coffre.
00:43:54 - S'informer, écouter, soutenir, alerter. Le 6/9 France Bleu Picardie se mobilise contre les violences intrafamiliales.
00:44:04 - France Bleu France 3 Matin revient dans un instant.
00:44:08 - Cathy, Jessica et Aurélien sont chercheurs d'emploi. Dans les Hauts-de-France, l'une des régions les plus touchées par le chômage, ils sont bien déterminés à surmonter cette épreuve.
00:44:21 - On est juste des gens empêchés, énormément empêchés en fait. Tout ça finit par te dévaluer même quand toi, t'as envie de croire en tes capacités quand même.
00:44:30 - Moi maintenant j'ai 50 ans, je peux plus, je suis fatiguée de tout ça.
00:44:34 Ils sont chercheurs d'avenir. Et c'est ce soir à 22h45 sur France 3 Hauts-de-France.
00:44:53 - Merci d'avoir choisi France Bleu Picardie et France 3 Picardie. Les 7h44, et ces Picardies sports et Abbeville croient de plus en plus à ses chances pour la montée en Régionale 1.
00:45:02 - Derrière les Portugais d'Amiens, leaders et favoris du championnat, les Abbevillois sont actuellement deuxième de Régionale 2, une place synonyme d'accession en fin de saison.
00:45:11 Il y a eu la relégation il y a un an, le projet de fusion des clubs abbevillois finalement abandonné il y a quelques semaines par le maire d'Abbeville, Pascal Demarte.
00:45:19 Mais le SCA ne s'est pas laissé déstabiliser et l'entraîneur Mathieu Valois, vous allez l'entendre, est convaincu que ses joueurs ont une belle carte à jouer en cette fin de saison.
00:45:27 - C'est la dernière ligne droite aujourd'hui, on y est, on est dans les objectifs, on est deuxième.
00:45:32 - Après il y a les Portugais d'Amiens qui sont pour moi au-dessus, maintenant il y a une bataille avec Saint-Maximin, avec Chevrières, avec Montaterre.
00:45:40 Une bataille qu'il va falloir gagner, on apprend au niveau de l'état d'esprit, les derniers résultats prouvent que tout est bon.
00:45:46 Quand on arrache le match nul à Aït-sur-Somme à la 95ème, quand on arrache le match nul à Outreaude à la 95ème, on va chercher le point du match nul à Chevrières à la 88ème je crois.
00:45:57 Les garçons sont prêts physiquement, sont prêts mentalement au niveau de l'état d'esprit, maintenant je pense qu'il faut qu'ils se libèrent davantage et qu'ils soient plus joueurs pour pouvoir faire voir à tout le monde les qualités qu'ils ont.
00:46:09 - Mathieu Valois, ça veut dire que vos jeunes joueurs, votre équipe, l'ensemble du club n'a pas été perturbés par le projet de fusion ?
00:46:15 - Si, il y a eu une période où je pense qu'on en a énormément parlé dans le vestiaire, un peu trop à mon goût.
00:46:21 Maintenant c'est normalement terminé, c'est derrière nous, maintenant à nous d'aller jusqu'au bout avec cet effectif et de choper la deuxième place, voire la première si possible pour aller en R1 dès la saison prochaine.
00:46:33 - La remontée immédiate un an après la relégation, ce serait quelque chose de très fort pour vous ?
00:46:37 - C'est ce qu'on avait déjà fait l'année où j'arrive. Le club descendait, on a remonté aussitôt de R2 à R1 l'année suivante, après il y a eu ce Covid qui a embêté un petit peu le monde.
00:46:47 Maintenant on vient de descendre et oui en effet on va tout faire pour remonter tout de suite.
00:46:51 - Ça doit être au moins la place de la ville ?
00:46:52 - Au moins, je pense que oui, notre place est en R1. Il y a des clubs, des Hauts-de-France et notamment du Nord Pas-de-Calais qui ont des infrastructures et des budgets qui sont tout autres que le nôtre.
00:47:04 Il y a beaucoup plus de possibilités. Maintenant je pense qu'avec le travail qui est fait en amont avec tous nos éducateurs, je pense que l'ESCA est capable aussi de sortir de très bons jeunes.
00:47:14 C'est la clé de la réussite abbevilloise, il n'y a pas à chier, il faut qu'on continue à travailler sur notre formation, mais aussi voir ailleurs ce qui peut nous aider à nous renforcer et pouvoir se pérenniser en R1.
00:47:25 - Mathieu Valois, le coach de l'ESCA Abbeville, avec Mathieu Dubru, le prochain match pour l'ESCA, ce sera dimanche en déplacement à Nogent-sur-Oise en région parisienne.
00:47:33 - Et Picardie Sports est à retrouver sur votre application ici, ICI.
00:47:37 Le jeu du coffre-fort arrive sur France Bleu Picardie, ça grimpe aujourd'hui, on est à 110 euros de chèque cadeau à dépenser à Shopping Promenade à gagner dans un instant à condition d'être inscrit sur Francebleu.fr et d'avoir le code du jour et bien sûr de décrocher votre téléphone.
00:47:49 On voit ça ensemble juste après les Rolling Stones, Start Me Up.
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00:51:02 Start Me Up avec les Rolling Stones sur France Bleu Picardie et France 3 Picardie.
00:51:07 Il est 7h51, le jeu du coffre-fort est là comme chaque matin sur France Bleu Picardie.
00:51:12 Un code à quatre chiffres qui vous est dévoilé à plusieurs reprises dans la journée, c'est à vous de le noter, de le mettre de côté et de le retenir puisqu'on vous appelle au hasard chaque matin à condition de vous être inscrit sur Francebleu.fr.
00:51:23 Ce code à quatre chiffres c'est à vous de nous le donner et surtout c'est à vous de décrocher votre téléphone pour qu'on puisse vous avoir.
00:51:29 Et si vous êtes inscrit sur Francebleu.fr, c'est peut-être vous que l'on va appeler ce matin.
00:51:34 Vous êtes très nombreux à vous être inscrit forcément depuis le début de l'année.
00:51:37 Et ce matin c'est à Moliandreuil que l'on va décrocher ce matin.
00:51:43 Ça n'a pas beaucoup décroché ces derniers jours.
00:51:48 C'est pour ça qu'on est à 110 euros.
00:51:51 Moliandreuil chez Eleonore.
00:51:56 Bon on va lui faire un petit message à Eleonore.
00:51:59 Moliandreuil ne répond plus.
00:52:01 Que se passe-t-il à Moliandreuil ?
00:52:03 Bonjour Eleonore, c'était toute l'équipe de France Bleu Picardie, l'équipe du 6/9.
00:52:07 On vous appelait pour le jeu du coffre-fort.
00:52:09 Il y avait 110 euros de chèques cadeaux à dépenser à Shopping Promenade à Amiens à gagner ce matin.
00:52:13 Malheureusement vous n'avez pas décroché pour nous donner le code.
00:52:15 Vous restez inscrite bien sûr jusqu'à la fin de la saison, jusqu'à temps que le jeu du coffre-fort existe bien sûr.
00:52:20 Pour repartir avec ces chèques cadeaux à dépenser à Shopping Promenade.
00:52:23 Mais malheureusement les 110 euros ne sont pas pour vous ce matin.
00:52:25 On vous fait de gros bisous et on vous souhaite une bonne journée.
00:52:28 Et la bonne nouvelle c'est qu'on rajoute 10 euros pour demain.
00:52:30 110 + 10 ça nous fait donc...
00:52:32 Ça ne grimpe pas encore.
00:52:33 10 + 10 = 20.
00:52:34 120 euros de chèques cadeaux à dépenser à Shopping Promenade à Amiens.
00:52:38 On vous le rappelle en plus, il y a la grande braderie samedi à Shopping Promenade à Amiens.
00:52:42 Ça pourrait vous permettre de vous faire plaisir.
00:52:44 Donc on espère que ça décrochera demain sur France Bleu Picardie.
00:52:48 En attendant vous pouvez aller vous inscrire sur francebleu.fr.
00:52:51 Bonne chance à vous !
00:52:52 Il est 7h52.
00:52:58 Merci d'avoir choisi France Bleu Picardie et France 3 Picardie.
00:53:01 Ils et elles font changer la loi qui définit notamment des peines pour les auteurs de violences intrafamiliales.
00:53:07 Les parlementaires jouent un rôle important dans la réponse de l'Etat.
00:53:10 Vous en parlez Céline Nottin avec la sénatrice socialiste de l'Oise,
00:53:13 ancienne ministre de la Famille, de l'Enfance et des Droits des Femmes.
00:53:16 Bonjour Laurence Rossignol.
00:53:17 Bonjour.
00:53:18 On a évoqué il y a une poignée de minutes sur France Bleu Picardie
00:53:20 et les conséquences psychologiques des violences intrafamiliales sur les enfants.
00:53:24 Le Sénat vient justement de valider une proposition de loi pour mieux les protéger.
00:53:28 Vous pouvez nous rappeler ce qui ressort de cette première lecture ?
00:53:31 En fait dans cette proposition de loi qui venait effectivement de l'Assemblée Nationale
00:53:36 et qu'on connaît sous le nom de proposition de Santiago, du nom de son auteur,
00:53:39 il est prévu que les parents, le père le plus souvent, parce qu'il s'agit des pères,
00:53:45 qui sont mis en cause ou condamnés pour avoir provoqué et exercé des violences sur la mère de l'enfant
00:53:55 ou alors sur des violences sexuelles sur leurs enfants, perdent l'autorité parentale.
00:54:00 Parce qu'on a vu des situations absolument aberrantes dans lesquelles des pères condamnés,
00:54:08 des hommes violents, continuaient d'exercer l'autorité parentale.
00:54:12 Ça veut dire quoi qui exerce l'autorité parentale ?
00:54:14 Ça signifie qu'ils pouvaient toujours donner leur avis sur est-ce que l'enfant peut être sur la photo de classe,
00:54:20 est-ce que l'enfant peut partir en volée de vacances,
00:54:24 qui choisit l'école dans laquelle l'enfant va aller.
00:54:28 C'est-à-dire qu'on avait des situations qu'on pourrait qualifier de perverses
00:54:32 avec des hommes violents, abuseurs, qui en même temps continuaient d'exercer leur emprise sur l'enfant
00:54:40 et aussi, et c'est une situation très fréquente, utilisent leur autorité parentale
00:54:50 pour continuer d'exercer des pressions et des violences psychologiques sur les mères
00:54:55 ou aussi pour les retrouver quand elles se cachent.
00:54:57 - Laurence Rossignol, vous avez aussi poussé un amendement sur les ordonnances de protection qui a été adoptée.
00:55:03 Qu'est-ce qu'il prévoit ?
00:55:05 - Dans la dernière proposition de loi, j'ai poussé un amendement sur l'ordonnance de protection qui...
00:55:14 Vous avez une call là ?
00:55:16 - Il prévoit notamment qu'un parent bénéficiaire d'une ordonnance n'ait pas tenu de communiquer à l'autre parent
00:55:22 tout changement de résidence.
00:55:24 - Ah, voilà, c'est bien.
00:55:26 J'ai une série d'amendements sur l'ordonnance de protection que je présente systématiquement à chaque fois qu'il y a un texte.
00:55:31 Effectivement, à cette lecture-là a été adoptée la dissimulation de l'adresse.
00:55:36 C'est très important puisque c'est ce que j'évoquais il y a un instant.
00:55:39 - Ça a l'air évident, mais ce n'était toujours pas le cas, c'est ça ?
00:55:42 - Ce n'était toujours pas le cas.
00:55:43 De même que dès lors que le père exerce l'autorité parentale,
00:55:46 il peut savoir dans quelle école les enfants sont scolarisés, c'est son droit.
00:55:50 Et à partir de l'école, il peut retrouver l'enfant et la mère
00:55:54 et identifier là où la mère se cache avec les enfants.
00:55:58 Donc on a vraiment une protection supplémentaire à mettre sur les femmes et les enfants victimes d'hommes violents ou de pères abusifs.
00:56:07 - Il est 7h56, vous écoutez France Bleu Picardie.
00:56:09 Nous sommes avec Laurence Rossignol, sénatrice socialiste de l'Oise, ancienne ministre du droit des femmes.
00:56:14 - Il y a un pays européen qu'on prend de plus en plus pour modèle.
00:56:17 Laurence Rossignol, c'est l'Espagne qui a mis en place des tribunaux spécialisés dans les violences intrafamiliales.
00:56:22 Une mission parlementaire en France doit rendre ses conclusions sur le sujet très bientôt.
00:56:25 La ministre à l'égalité femmes-hommes Isabelle Longuisserome y est favorable.
00:56:29 Qu'est-ce que vous en pensez vous ?
00:56:31 - Moi j'y suis très favorable.
00:56:33 Je pense qu'il faut aujourd'hui casser les murs qu'il y a entre les différents couloirs de justice.
00:56:40 Pour être plus précise, je dirais que les femmes qui ont besoin à la fois du juge aux affaires familiales
00:56:48 pour leur séparation ou organiser le droit de visite du père et la garde des enfants,
00:56:54 sont aussi parfois amenées à déposer plainte contre le père,
00:57:00 le plus souvent pour des faits de violence ou de violence sexuelle commis pendant le droit de visite et d'hébergement.
00:57:06 Et à ce moment-là, elles rentrent dans un labyrinthe judiciaire qui les rend totalement folles,
00:57:14 qui rend dingues, je ne peux pas le dire autrement, tellement c'est violent pour elles psychologiquement,
00:57:21 où ce qui se passe chez un juge n'est pas connu de ce qui se passe chez l'autre juge,
00:57:25 où un juge attend que l'autre...
00:57:27 - Casser les murs entre les juges aux affaires familiales, les juges des enfants, le procureur de la République, on le comprend bien.
00:57:32 - Le parquet.
00:57:34 - On quitte très rapidement le champ de la définition de la loi pour parler du cas Adrien Quatennens,
00:57:39 le député du Nord qui fait son retour au sein du groupe de la NUPES à l'Assemblée
00:57:43 après une condamnation pour violence conjugale. Vous y êtes favorable vous à ce retour ?
00:57:47 - Écoutez, non, je pense que le groupe La France Insoumise à l'Assemblée Nationale a commis une véritable faute politique.
00:57:55 - Il a purgé sa peine ?
00:57:57 - Oui, mais...
00:57:59 - Il n'y a pas de pardon possible ?
00:58:01 - Non, mais nous les personnalités politiques, on n'est pas exactement soumis aux droits communs en matière d'exigence à notre égard.
00:58:08 Et nous avons notre propre déontologie.
00:58:10 Lorsqu'il s'agit des violences sur les femmes, plus de 200 000 femmes par an qui en sont victimes en France,
00:58:17 et il y a eu des propos quand même d'Adrien Quatennens qui étaient vraiment...
00:58:21 qui prouvaient qu'il n'avait pas tout compris à l'époque,
00:58:23 et surtout pour un groupe parlementaire, est-ce qu'on peut faire une amnistie politique
00:58:28 alors que le devoir d'exemplarité qui pèse sur nous devrait être l'élément principal de notre jugement ?
00:58:35 - Et la réponse est non, on l'entend bien pour vous, Laurence Rossignol.
00:58:38 - Merci beaucoup, je le rappelle, vous êtes sénatrice socialiste de l'Oise, ancienne ministre chargée du droit des femmes.
00:58:42 Merci d'avoir répondu aux questions France Bleu Picardie ce matin, bonne journée.
00:58:45 - Merci de votre invitation, bonne journée.
00:58:47 - Et notre matinale spéciale continue sur France Bleu Picardie et France 3 Picardie,
00:58:51 matinale spéciale autour de la lutte contre les violences intrafamiliales.
00:58:54 On recevra le procureur de la République de Sanlis juste après le journal de 8h qui arrive dans une minute.
00:59:00 Émission spéciale, le 6/9 France Bleu Picardie donne la parole à ceux qui luttent contre les violences intrafamiliales.
00:59:08 France Bleu France 3 Matins revient dans un instant.
00:59:13 Pour fêter notre région européenne de la gastronomie,
00:59:18 - On va y avoir des aventures extraordinaires, il y a poule ma poule.
00:59:21 Simon et Pépé sillonnent les Hauts-de-France.
00:59:24 Leur objectif est simple, rencontrer éleveurs et producteurs locaux pour deviner la recette du chef.
00:59:29 - L'objectif en fait c'est d'avoir que des produits qui viennent d'ici.
00:59:31 - Concentrer le local.
00:59:32 - Pépé c'est la pro des crêpes, je les retourne en 3 secondes.
00:59:35 - T'as ta sorte, quand même je te retourne aussi.
00:59:37 Alors c'est quoi la recette ?
00:59:39 - Moi ça m'a plu, puis moi je continue, tu crois pas que je vais laisser la moitié ?
00:59:43 Votre nouvelle émission gourmande c'est samedi à 11h25 sur France 3 Hauts-de-France.
00:59:49 - C'est un nouveau parti,
00:59:52 - C'est un nouveau début.
00:59:55 Ici c'est France Bleu Picardie.
01:00:04 - Excellent début de journée à l'écoute de France Bleu Picardie,
01:00:07 première de la somme et numéro 1 à Amiens, c'est un bon début de journée, il est 8h.
01:00:16 France Bleu 100% Picardie.
01:00:19 - Le temps sera assez variable pour cette journée de jeudi en Picardie,
01:00:22 on a 6 à 8 degrés en moyenne ce matin, on attend des rafales de vent jusqu'à 65 km/h,
01:00:26 même si ça s'est un peu calmé ce matin.
01:00:28 Des averses, des éclaircies, même un risque d'orage cet après-midi.
01:00:31 11 à 13 degrés pour les maximales cet après-midi.
01:00:33 Florent Wautier, en France une femme meurt tous les 3 jours sous l'écout de son conjoint.
01:00:37 - Et chaque année ce sont plus de 200 000 femmes qui sont victimes de violences conjugales.
01:00:42 - France Bleu Picardie leur donne la parole ce matin à l'occasion de cette matinale spéciale jusqu'à 9h.
01:00:47 En 2019, le compagnon d'Alice Girard tente de la tuer dans leur appartement à Abbeville.
01:00:53 Elle venait de lui annoncer sa volonté de se séparer.
01:00:56 Après cette agression très violente, elle est restée plusieurs mois dans le coma.
01:01:00 Son conjoint, lui, a été condamné en janvier dernier à 15 ans de prison.
01:01:03 Même si la justice est passée, Alice Girard regrette un manque d'accompagnement
01:01:08 pour qu'elle et sa fille puissent se reconstruire.
01:01:10 Pierre-Antoine Lefort.
01:01:11 - Quand Alice Girard sort de l'hôpital 3 mois après avoir été laissée pour morte,
01:01:15 elle est d'abord hébergée chez des proches.
01:01:17 Puis un an plus tard, les scellés de l'appartement où elle a failli mourir sont levés.
01:01:21 - Là on se retrouve avec un appartement en scène de crime, rempli de sang,
01:01:25 qui est resté comme ça pendant un an et c'est à nous de le nettoyer.
01:01:28 C'est à nous de payer quelqu'un pour venir nettoyer ou de le faire nous-mêmes.
01:01:31 - Seule aussi face aux factures qui se sont accumulées, le loyer, la box internet,
01:01:35 et puis il faut surtout se reconstruire psychologiquement.
01:01:38 - Ma fille, par exemple, c'est moi qui ai dû aller chercher un accompagnement
01:01:42 une fois que j'étais remise pour qu'elle ait un suivi par la pédopsychiatre.
01:01:46 Pour moi, pareil.
01:01:47 - Aujourd'hui, elle a déménagé pour que son ex-conjoint ne les retrouve pas
01:01:50 à sa sortie de prison, elle et sa fille, qui est encore très marquée.
01:01:54 - Elle dort toujours pas la nuit, ça fait 3 ans qu'elle se réveille, qu'elle veut pas aller se coucher.
01:01:59 Et après, il faut expliquer aux enfants pourquoi papa est en prison
01:02:03 et pourquoi j'ai des grosses cicatrices comme ça.
01:02:05 Encore une fois, il faut savoir expliquer à ses enfants pourquoi et comment
01:02:10 et ce qui n'est pas normal.
01:02:12 Et en fait, tout ça, personne ne le fait, c'est à moi de le faire et c'est difficile.
01:02:15 - Alice Girard appelle à des mesures généralisées pour que les victimes ne restent pas seules
01:02:20 et à toujours plus de sensibilisation dès le plus jeune âge
01:02:23 pour que ce qui lui est arrivé ne se reproduise plus.
01:02:26 - La justice accompagne-t-elle suffisamment les victimes
01:02:29 et est-ce qu'elle sanctionne aussi suffisamment les auteurs de violences intrafamiliales ?
01:02:33 On pose la question juste après ce journal au procureur de la République de Sanlis, Loïc Cabrial.
01:02:38 Nos élus aussi se mobilisent sur la question de ces violences.
01:02:41 On entendait la sénatrice de l'Oise, Laurence Rossignol, il y a quelques instants.
01:02:45 L'été dernier, Béatrice Lejeune, la maire de Bayeul-sur-Terrain, toujours dans l'Oise, près de Beauvais,
01:02:51 a créé avec une dizaine d'autres femmes élues un groupe de travail
01:02:55 pour mieux soutenir les femmes victimes et notamment sur la question de l'hébergement d'urgence.
01:03:00 - Nous constatons en milieu rural que la plus grosse problématique pour les femmes
01:03:05 est de quitter leur territoire pour partir en milieu urbain.
01:03:09 C'est un frein énorme de faire partir les enfants de l'école
01:03:13 et de quitter d'une certaine manière un cocon familial et amical.
01:03:18 On constate un manquement énorme en termes d'accueil d'urgence en milieu rural.
01:03:24 Je rappelle quand même qu'en France, il y a un féminicide sur deux qui se passe en milieu rural.
01:03:29 Il y a une réalité du fibre qui s'impose à nous.
01:03:33 - Béatrice Lejeune, la maire de Bayeul-sur-Terrain, près de Beauvais,
01:03:36 invitée de notre matinale spéciale ce matin sur France Bleu Picardie consacrée aux violences intrafamiliales.
01:03:41 Sur la question de l'hébergement d'urgence des femmes victimes,
01:03:44 on entendra aussi à 8h40 Claire Dias-Corn, la directrice du Centre d'information sur les droits des femmes et des familles dans la Somme.
01:03:51 Et puis deux numéros de téléphone à retenir ce matin, le 3919 pour les femmes qui sont victimes de violences conjugales
01:03:57 et le 119 à destination des enfants victimes.
01:04:00 - 12e journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites aujourd'hui.
01:04:03 - Pesse la dernière, alors que demain le Conseil constitutionnel rend sa décision sur ce texte.
01:04:08 Hier, Emmanuel Macron a promis aux syndicats après cette décision un échange dans un esprit, dit-il, de concorde.
01:04:15 Certains manifestants sont présents dans les cortèges depuis le début mi-janvier.
01:04:19 Chez nous, c'est le cas par exemple de Christophe Giffard,
01:04:22 ouvrier chez le fabricant de pneus Goodyear d'Unlop à Amiens et délégué syndical Force ouvrière.
01:04:28 Pour lui, ce combat reste totalement légitime.
01:04:31 - Quand on voit certains camarades qui arrivent à 57, 58 ans, qui sont bien usés,
01:04:36 on n'a pas les moyens de les reclasser ou de leur donner la possibilité d'être un petit peu plus tranquille en fin de carrière.
01:04:43 On a vu des gens aussi qui ont disparu parce qu'ils sont partis à 61, 62 ans.
01:04:47 Je ne mets pas forcément ça sur le dos du travail, mais c'est la réalité de voir 61, 62 ans et à 63, 64,
01:04:53 on apprend qu'une personne est décédée.
01:04:55 Partir à 64 maintenant, ça veut dire que ces gens-là n'auraient même pas vu l'ombre d'une journée de retraite.
01:05:01 Enfin, c'est pas tolérable.
01:05:02 Reprendre deux ans de plus, c'est énorme pour nous, ouvriers, salariés.
01:05:06 Et là, tout ça fait que les gens se mobilisent pour avoir une retraite décente, financière certes, mais aussi en bonne santé.
01:05:14 On va avoir des salariés dans quelles conditions de travail ? C'est ça aussi la réalité.
01:05:19 Christophe Giffard, ouvrier chez Gouddhier, Dunlop à Amiens, qui sera dans la manifestation amiénoise cet après-midi à 14h.
01:05:25 Manifestation aussi ce matin à Abbeville et Albert.
01:05:28 Cet après-midi, Afriville, Escarbotin.
01:05:30 L'intersyndical met en place depuis ce matin également des barrages filtrants.
01:05:34 C'est le cas depuis 4h30 à Albert, dans la ZAC, pays du Coquelicot et routes de Papaume.
01:05:38 Et puis depuis 7h30 dans la zone commerciale d'Amiens Nord.
01:05:41 Et puis cette journée de mobilisation a un impact dans les transports Picard.
01:05:44 32 communes de la Somme ne sont pas desservies par l'écart scolaire du réseau Trans80.
01:05:49 À Beauvais, plusieurs services ne seront pas assurés sur le réseau de bus Coriolis.
01:05:53 Pas de perturbations en revanche chez Amethyst dans la métropole d'Amiens, à part cet après-midi pendant la manifestation.
01:05:59 Côté TER, pas de chiffres au niveau régional, mais un TER sur 2 supprimé en moyenne en France et un TGV sur 4 dans les écoles à Amiens.
01:06:06 5 cantinées, 2 accueils périscolaires sont fermés. Un accueil minimum est mis en place de 8h à 18h au centre de loisirs Edgar Kiné et Notre-Dame.
01:06:15 Il est 8h06 sur France Bleu Picardie. On fait un point sur la météo en Picardie aujourd'hui.
01:06:22 On fait la météo avec vous aussi sur notre page Facebook France Bleu Picardie.
01:06:25 Chaque matin, Laurent est à Oreimo. Il fait 5 degrés ce matin, ciel dégagé, avec beaucoup de vent.
01:06:30 Pas de pluie pour l'instant et le soleil arrive.
01:06:33 On a un message aussi de Sylvie qui nous écrit depuis Compiègne dans l'Oise, où il fait 7 degrés ce matin avec un vent à 33 km/h ce matin.
01:06:41 Et souhaite un bon mercredi à tout le monde. On est jeudi, Sylvie, faut faire attention.
01:06:45 On a un petit peu de retard.
01:06:47 Muriel est à Aubin-Saint-Bas ce matin avec 7 degrés, un petit vent faible mais frais.
01:06:52 On aura toujours du vent aussi aujourd'hui avec des rafales jusqu'à 65 km/h, nous dit Météo France.
01:06:57 Un vent qui va rester variable tout au long de la journée. On pourra avoir à la fois des éclaircies, des averses, mais aussi un risque d'orage pour cet après-midi.
01:07:04 On attend pour les maximales 11 degrés au Crotoy, à Mers-les-Bains et Saint-Quentin, 12 à Abbeville, à Doulon, à Amiens, Albert, Péronne, Lens et Beauvais.
01:07:11 13 degrés pour Chantilly ou encore Soissons.
01:07:14 La météo en Picardie avec Dirui, l'expert de votre terrasse, pergola, store et mobilier de jardin.
01:07:20 Plus d'infos sur dirui.com
01:07:22 Chaque jour et à tout moment vous restez prioritaire sur France Bleu Picardie au 03 22 92 58 58
01:07:28 pour signaler la moindre infotrafic et le moindre souci sur nos routes et autoroutes.
01:07:32 Ca s'est un peu chargé à Amiens ce matin, vous avez un petit peu de monde rue Saint-Fucien, Chaussée Jules-Ferry, rue Alexandre Dumas.
01:07:37 Et puis attention à cet accident au niveau de l'avenue des Facultés, donc au sud d'Amiens, à hauteur de l'UPJV, de Staps notamment, juste avant d'arriver à Selwell.
01:07:46 Soyez prudent. Ca coince un petit peu aussi boulevard de Beauvilais, boulevard d'Alsace-Lorraine.
01:07:50 Partout ailleurs dans Amiens, pour le moment, ça roule bien.
01:07:53 A Beauvais, vous êtes ralenti sur la N31 en arrivant de Ouagicourt et Therdon.
01:07:56 Et puis on vous rappelle cet accident en bas de l'avenue Kennedy quand vous arrivez depuis Allonne.
01:08:00 Accident léger, mais soyez prudent, ça occasionne quelques ralentissements.
01:08:03 Partout ailleurs, en Picardie, sur nos routes et autoroutes, a priori, ça roule bien.
01:08:06 Mais vous restez bien sûr prioritaire à tout instant en gare d'Amiens, en gare de Beauvais.
01:08:10 Les prochains trains au départ sont à l'heure, tout comme en gare TGV ou de Picardie.
01:08:14 Il est 8h08, notre matinale spéciale consacrée à la lutte contre les violences intrafamiliales continue
01:08:20 sur France Bleu Picardie et France 3 Picardie.
01:08:22 Et puis nous retrouverons Zeph aussi pour ses Check News avant 8h30.
01:08:26 Vous allez pouvoir aussi jouer avec nous pour repartir avec le jeu Coulon Coulon
01:08:29 pour jouer autour de la langue Picard et des mots Picard.
01:08:31 Et en plus, ce matin, on vous rajoutera une carte carburante d'une valeur de 50 euros.
01:08:35 Merci d'avoir choisi France Bleu Picardie.
01:08:40 Les violences intrafamiliales sont punies par la loi, qu'elles soient physiques, psychologiques ou sexuelles.
01:08:45 Les victimes sont normalement protégées.
01:08:47 Dans les faits, comment la justice fait-elle son travail au quotidien ?
01:08:50 Vous posez la question au procureur de Sanlis dans l'Oise, Céline Huttin.
01:08:53 - Bonjour Louis-Cabriel. - Bonjour.
01:08:55 - Et merci d'avoir fait tout ce chemin ce matin pour porter effectivement une voix très importante, celle de la justice.
01:09:01 Pour commencer, quelle part représentent les affaires de violences intrafamiliales au parquet de Sanlis ?
01:09:06 - Alors, au niveau du parquet de Sanlis, les affaires de violences intrafamiliales représentent une part importante de notre quotidien
01:09:13 puisque dans ces dossiers, les garde-à-vue sont désormais quasi systématiques
01:09:19 et nous avons 2600 garde-à-vue par an et 600 personnes présentées au niveau du parquet.
01:09:26 - Dans quel délai ces affaires sont-elles traitées ?
01:09:28 - Ces affaires sont traitées en priorité.
01:09:30 Ce qu'il faut savoir, c'est que depuis quelques années, les violences intrafamiliales font l'objet d'un traitement prioritaire,
01:09:37 de circuits plus courts, avec la volonté de juger tous ces dossiers rapidement
01:09:41 ou, s'ils ne sont pas jugés avant plusieurs mois, qu'il y ait des mesures de protection pour les victimes dans l'intervalle.
01:09:49 - Alors effectivement, qu'en est-il des suites quand on porte plainte ?
01:09:51 Une fois qu'on a porté plainte, le procureur de la République que vous êtes peut décider de ne pas poursuivre l'auteur de violences.
01:09:57 Il peut aussi faire un rappel à la loi ou bien ordonner un stage de responsabilisation.
01:10:01 Comment vous décidez-vous ?
01:10:03 - Le rappel à la loi maintenant est interdit pour les violences intrafamiliales.
01:10:08 Nous faisons donc nécessairement des réponses qui seront à minimum à visée pédagogique,
01:10:13 avec des stages de sensibilisation comme vous l'évoquez.
01:10:16 Mais tout d'abord, il faut que l'infraction soit caractérisée.
01:10:19 Et bien souvent, quand nous ne pouvons pas poursuivre, quand nous ne pouvons pas donner de réponse,
01:10:24 c'est parce que l'infraction n'est pas caractérisée.
01:10:26 - À ce moment-là, vous classez sans suite ?
01:10:28 - Nous sommes obligés de classer sans suite pour des motifs juridiques,
01:10:31 mais ça n'empêche pas un accompagnement et une protection à la victime.
01:10:34 Et là, je suis très clair là-dessus.
01:10:36 C'est-à-dire que même si l'infraction ne va pas permettre des poursuites contre l'auteur,
01:10:40 on peut protéger la victime, notamment avec des dispositifs de type téléphone grave danger,
01:10:45 qui peut être déployé même si on ne poursuit pas.
01:10:48 - C'est important de le rappeler, parce que les classements sans suite au niveau national,
01:10:51 ça concerne 30% des plaintes.
01:10:53 C'est important selon les derniers chiffres qu'on a, qui datent de 2020.
01:10:56 Vous venez d'évoquer ces dispositifs, par exemple, de téléphone grave danger.
01:10:59 Combien il y en a dans l'Oise, enfin à disposition ?
01:11:02 Comment vous décidez finalement d'équiper ces victimes ?
01:11:05 - Ce qu'il faut savoir sur les téléphones graves danger, c'est que par exemple,
01:11:08 sur le tribunal de Saint-Lys, en 2018, il y en avait trois.
01:11:11 Nous allons en avoir 20 en 2023.
01:11:14 C'est dire la progression, alors que les critères d'attribution sont toujours les mêmes,
01:11:17 elles n'ont pas évolué.
01:11:19 Nous pouvons déployer ces téléphones très rapidement.
01:11:22 En quelques heures, une femme peut être protégée par ce type de dispositif
01:11:25 qui est très efficace.
01:11:27 - Il est 8h11, vous écoutez France Bleu Picardie,
01:11:30 matinale spéciale consacrée à la lutte contre les violences intrafamiliales.
01:11:33 Notre invité est Loïc Abrial, procureur au parquet de Saint-Lys.
01:11:36 - On essaie de comprendre avec vous comment on juge ces affaires de violences intrafamiliales,
01:11:40 comment on punit les auteurs.
01:11:42 On parle beaucoup du modèle espagnol, Loïc Abrial l'Espagne,
01:11:45 où il existe désormais des juridictions spécialisées dans le traitement
01:11:48 des violences intrafamiliales.
01:11:50 Il y a des parlementaires en France qui souhaitent s'en inspirer, qu'en pensez-vous ?
01:11:53 - Sur le modèle espagnol, il est certain que c'est un modèle qui nécessairement nous inspire.
01:12:00 Il faudrait aussi que budgétairement, nous soyons inspirés par ce qui se passe en Espagne.
01:12:05 Parce qu'aujourd'hui, nous avons certes eu quelques moyens supplémentaires depuis deux ans,
01:12:09 mais je constate par exemple que le parquet de Beauvais, celui d'Amiens, celui de Saint-Lys,
01:12:13 est toujours en sous-effectifs, il manque 20% des effectifs.
01:12:16 Ceci étant dit, en effet, il faut que les magistrats soient davantage spécialisés,
01:12:21 mais si je prends le parquet de Saint-Lys, c'est la moitié de mes effectifs
01:12:25 qui dans ces cas-là rejoindraient un pôle spécialisé, il faudrait au moins 3 personnes pour l'animer.
01:12:30 Donc moi je suis plutôt favorable à ce que tous les magistrats, en tout cas les magistrats du parquet,
01:12:34 soient spécialisés, sensibilisés et capables de traiter ces procédures,
01:12:37 qui sont, je le rappelle, la première des priorités.
01:12:40 - Mais vous communiquez suffisamment avec par exemple le juge aux affaires familiales,
01:12:43 le juge des enfants, le juge pénal, il y a suffisamment de va-et-vient entre vous ?
01:12:47 - Nous avons mis en place ce qu'on appelle les circuits courts,
01:12:50 c'est-à-dire qu'en effet une information qui doit être transmise d'un service à un autre
01:12:53 va l'être en temps réel, et on est certain que l'information va être regardée par un magistrat le jour même.
01:13:01 Comme pour les signalements pour les mineurs en danger par exemple.
01:13:04 - Alors vous venez de le dire, la question cruciale c'est bien sûr aussi celle des moyens.
01:13:08 Quand on entend votre constat d'un manque de moyens quand même assez crucial ici à Saint-Lys, à Amiens ou à Beauvais,
01:13:15 comment est-ce qu'on peut encore avoir foi dans la capacité de bien juger ?
01:13:19 Comment on croit encore dans la justice quand vous-même vous êtes là à nous dire "on manque de moyens" ?
01:13:24 - Parce qu'heureusement ce n'est pas qu'une question de moyens,
01:13:27 c'est une question de volonté et c'est une question, je le disais, de priorité.
01:13:32 Et forcément si on traite en priorité ce contentieux, et c'est vrai aussi pour la police et la gendarmerie,
01:13:37 et bien il y a des choses qui vont être traitées plus lentement ou en mode dégradé.
01:13:42 Il faut l'assumer aussi. Mais là, lutte contre les violences intrafamiliales,
01:13:46 donc pas simplement les violences conjugales mais aussi pour protéger les enfants, pour protéger les personnes âgées,
01:13:50 c'est la priorité des parquets, des tribunaux, et c'est bien pour ça qu'on les fait passer avant tout le reste.
01:13:56 - Vous avez évoqué aussi la question de la formation.
01:13:58 Quelle formation vous-même vous avez reçue par exemple pour traiter les affaires de violences intrafamiliales ?
01:14:03 - Alors s'agissant de la formation, l'école de la magistrature en propose des formations spécialisées
01:14:09 et en plus au niveau local, nous finalement construisons une formation permanente,
01:14:14 notamment avec les associations, je pense aux associations d'aide aux victimes.
01:14:18 Il y avait encore par exemple la semaine dernière une sensibilisation avec le parquet
01:14:23 et plus de 30 intervenants autour de France Victime.
01:14:26 Ça s'est tenu dans l'Oise la semaine dernière.
01:14:29 - Et la France Victime 80 aussi qu'on avait tout à l'heure à travers le psychologue Frédéric Duhart.
01:14:34 On vous a donné, on a les contacts qu'on peut vous donner si vous le souhaitez, au standard de France Bleu Picardie.
01:14:39 Louis Cabrial, vous êtes je le rappelle le procureur de Sanlis dans l'Oise.
01:14:42 Merci beaucoup d'avoir fait tout le chemin jusqu'à nous.
01:14:44 - Merci à vous.
01:14:45 - Et notez que le procureur de la République, Damien, que nous avons sollicité,
01:14:48 n'a pas souhaité participer à cette émission spéciale sur France Bleu Picardie.
01:14:51 - Et cette interview est à retrouver sur francebleu.fr.
01:14:54 Notre matinale spéciale consacrée à la lutte contre les violences intrafamiliales continue jusqu'à 9h sur France Bleu Picardie.
01:15:00 Puis Zeph aussi va nous rejoindre pour ses check news et vous allez pouvoir tenter votre chance
01:15:03 et jouer avec nous pour partir ce matin avec une carte carburant d'une valeur de 50 euros.
01:15:08 Un petit coup de pouce à la pompe on en a besoin en ce moment.
01:15:10 Émission spéciale, le 6/9 France Bleu Picardie, mobilisé contre les violences intrafamiliales.
01:15:16 France Bleu France 3 Matins, revient dans un instant.
01:15:22 - Cathy, Jessica et Aurélien sont chercheurs d'emploi.
01:15:28 Dans les Hauts-de-France, l'une des régions les plus touchées par le chômage,
01:15:31 ils sont bien déterminés à surmonter cette épreuve.
01:15:34 - On est juste des gens empêchés, énormément empêchés en fait.
01:15:37 Tout ça finit par te dévaluer même quand toi t'as envie de croire en tes capacités quand même.
01:15:43 - Moi maintenant j'ai 50 ans, je peux plus, je suis fatiguée de tout ça.
01:15:47 Ils sont chercheurs d'avenir et c'est ce soir à 22h45 sur France 3 Hauts-de-France.
01:15:53 Pour fêter notre région européenne de la gastronomie,
01:15:57 - On va y avoir des aventures extraordinaires.
01:15:59 - La poule ma poule.
01:16:01 Simon et Pépé sillonnent les Hauts-de-France.
01:16:03 Leur objectif est simple, rencontrer éleveurs et producteurs locaux pour deviner la recette du chef.
01:16:08 - L'objectif en fait c'est d'avoir que des produits qui viennent d'ici.
01:16:11 On concentrait le local.
01:16:12 Pépé c'est la pro des crêpes, je les retourne en 3 secondes.
01:16:14 - Fais ta sorte, quand même je te retourne aussi.
01:16:16 - Alors c'est quoi la recette ?
01:16:18 - Moi ça me va plus, moi je continue. Tu crois pas que je vais laisser la moitié ?
01:16:22 Votre nouvelle émission gourmande c'est samedi à 11h25 sur France 3 Hauts-de-France.
01:16:44 Très bon début de journée, l'écoute de France Bleu Picardie sur France 3 Picardie, 8h16.
01:16:48 Il est temps de jouer, jouer comme chaque matin avec Pigeon Pigeon.
01:16:52 C'est ce jeu de société créé par un picard et qui a regroupé des informations insolites,
01:16:57 un petit peu loufoques, dénichées sur internet, dans les journaux.
01:17:00 Des informations qui nous font rire chaque matin.
01:17:03 On pioche une carte dans le jeu, on vous pose une question, on vous fait trois propositions
01:17:07 et c'est à vous d'identifier la bonne réponse.
01:17:09 À gagner ce matin, et bien comme chaque matin que vous soyez gagnant ou perdant à la question,
01:17:13 France Bleu Picardie vous offre votre jeu Coulon Coulon.
01:17:16 C'est la version 100% picarde du jeu Pigeon Pigeon, où on s'amuse avec les mots picards,
01:17:21 la langue picarde et aussi les particularités qu'on peut retrouver dans notre région.
01:17:25 Dans tous les cas, ce jeu vous repartez avec bonne ou mauvaise réponse.
01:17:28 Et si en plus vous avez la bonne réponse ce matin, on vous offre un petit coup de pouce
01:17:32 pour aller faire le plein avec une carte carburant d'une valeur de 50 euros.
01:17:37 50 euros de carte carburant à gagner. Vous inscrivez maintenant au 03 22 92 58 58
01:17:42 pour participer et jouer avec nous.
01:17:44 Salut Zeph !
01:17:45 Salut, comment ça va ?
01:17:47 Bien et vous ?
01:17:48 Bien, impeccable !
01:17:50 Comme un jeudi ?
01:17:51 C'est ça.
01:17:52 Une veille de week-end ou presque ?
01:17:55 Avant veille, avant veille.
01:17:57 Avant veille, oui.
01:17:58 Elle est pas comme ça, elle regarde pas de géant.
01:18:00 C'est demain soir le week-end, et vacances aussi, les vacances scolaires.
01:18:03 Oui, c'est vrai.
01:18:04 On parle de quoi dans nos check news ce matin ?
01:18:06 On va parler du président, on va parler des invités royales et puis une reine de la chanson.
01:18:13 Ah, très bien.
01:18:14 Que des rois.
01:18:15 Un peu de royauté ce matin en tant que sur France Bleu Picardie dans les check news.
01:18:19 Ce sera dans 3 minutes sur France Bleu Picardie.
01:18:21 Vous inscrivez en attendant pour repartir avec le jeu Coulon Coulon.
01:18:24 Et votre carte carburant d'une valeur de 50 euros, 03 22 92 58 58.
01:18:28 Bonne chance à vous !
01:18:31 France Bleu Picardie, première radio de la Somme.
01:18:36 [Musique]
01:18:54 Mon cœur, mes mains, mes yeux, mes reins, plus rien ne m'appartient.
01:19:01 Je me fais du mal pour faire du bien.
01:19:05 J'oublie comme si ce n'était rien.
01:19:09 Dans mon jardin d'enfer, tous tes fleurs, que j'arrose de mes rêves, de mes pleurs.
01:19:18 Mon amour, sur le doigt, tu montes.
01:19:22 On ne peut toucher le ciel de toi.
01:19:30 Évidemment, toutes ces belles promesses que j'entends, ce n'est que du vent.
01:19:38 Évidemment, car après le beau temps vient la pluie.
01:19:44 C'est ce qu'on oublie, c'est toujours trop beau pour être vraie.
01:19:50 Mais je n'ai jamais trop l'air pour être pro.
01:19:54 Évidemment, elle ne sera plus jamais la même, c'est évident.
01:20:03 Je vends de manger chez Pierre, le temps est incessant.
01:20:11 Je cherche l'amour, je ne trouve rien, comme dans mon sac à main.
01:20:18 Dans ma tête, ce n'est pas tant évident. Je cherche la vérité tout en l'évitant.
01:20:26 Mon amour, sur le doigt, tu montes. On ne peut toucher le ciel de toi.
01:20:34 Évidemment, toutes ces belles promesses que j'entends, ce n'est que du vent.
01:20:44 Évidemment, elle ne sera plus jamais la même, c'est évident.
01:20:52 Car moi je chante, ma vie la vautrait un peu de romance.
01:20:59 Je suis une devant vous, donnez-moi donc une chance.
01:21:03 De vous à moi, de moi, pourrais-je réussir à chanter ?
01:21:08 À chanter la grande française.
01:21:15 C'est toujours trop l'air pour être pro.
01:21:19 Mais c'est jamais trop l'air pour être pro.
01:21:23 Évidemment, elle ne sera plus jamais la même, c'est évident.
01:21:31 Évidemment.
01:21:34 Lazara, évidemment, sur France Bleu, Picardie, on joue avec vous dans un instant.
01:21:38 Mais d'abord, ce sont les check news de Zeph, comme chaque matin.
01:21:41 Sur France Bleu, on vérifie l'info avec vous, Zeph.
01:21:43 Et aujourd'hui, au menu, le retour du président.
01:21:45 Les invités du Roi ont enfin répondu.
01:21:47 Et la grande annonce de la star mondiale de la chanson.
01:21:51 Zeph, on a donc des nouvelles d'Emmanuel Macron, de retour des Pays-Bas.
01:21:55 Ah bon ? Vous êtes bien vu, vous ? Parce que moi, je n'ai rien, moi.
01:21:59 Bravo ! Vous êtes jaloux, les journalistes ?
01:22:01 Même pas de carte de presse, ni d'abattement fiscal.
01:22:03 Et hop, voilà des nouvelles du président.
01:22:05 En tout cas, je crains le pire, parce que je commence à me demander s'il ne porte pas la poisse.
01:22:10 Un coup de téléphone à Poutine pour arrêter la guerre, ça fait un an que ça dure.
01:22:14 Une visite en Chine et ils encerclent Taïwan.
01:22:17 Alors là, les Hollandais sont peut-être à deux doigts d'envers la Belgique.
01:22:21 S'ils avaient une armée, bien sûr.
01:22:23 Ah, on me dit dans l'oreillette qu'il existe effectivement une armée néerlandaise.
01:22:28 J'imagine que c'est une armée de naturistes qui se baladent à vélo,
01:22:31 un rouleau de PQ à la main et une tulipe où je pense.
01:22:34 Ah non, on me dit dans l'oreillette qu'ils ont décidé plutôt d'envahir la France.
01:22:39 Non, France Bleu Picardie plutôt.
01:22:41 Ah ben non !
01:22:43 Harry et Mégane mettent fin au suspense quant à leur présence au couronnement.
01:22:47 Ah enfin !
01:22:49 J'étais à deux doigts de me remettre aux anxiolytiques à force d'attendre.
01:22:53 Il faut qu'ils arrêtent de nous faire ça.
01:22:55 C'était insoutenable !
01:22:57 Ils l'ont dit.
01:22:58 Donc vous voulez savoir ?
01:22:59 - Ah oui !
01:23:00 - Ah ben oui !
01:23:01 Ah ben je me doute.
01:23:02 C'est aussi excitant que de voir ce qu'il y a dans un œuf Kinder.
01:23:05 On est là, qu'est-ce qu'il peut y avoir ?
01:23:07 Ah je suis excité !
01:23:08 Et hop, c'est encore une merde en plastique.
01:23:10 Bref, viendront-ils, viendront-ils pas ?
01:23:13 Et ben ils viennent !
01:23:15 Enfin, ils viennent.
01:23:17 - Ah, tout seuls ?
01:23:18 - Oui, ils viennent tout seuls.
01:23:20 Il vient Sansa Mégane.
01:23:21 Elle est en révision, ou faut qu'elle passe le contrôle technique, je sais pas.
01:23:24 Il vient, il vient tout seul.
01:23:25 Alors la version officielle que j'ai entendue ce matin, c'est qu'elle reste à la maison
01:23:29 pour garder les enfants.
01:23:30 Garder les enfants !
01:23:34 Elle emploie 12 personnes à temps plein pour l'assister au jour le jour.
01:23:38 Un cuisinier, un attendant, un jardinier, un homme à tout faire, un assistant paternel,
01:23:41 deux femmes de ménage, un garde du corps.
01:23:43 Alors garder les enfants !
01:23:44 Et Innocent Nacana, moi je n'ai deux.
01:23:46 Alors, elle veut surtout rester pour garder l'homme à tout faire pour elle et un garde du corps.
01:23:51 Il sera au couronnement et elle se fera des soirées sandwich.
01:23:55 Et je sais qui fera la tranche de jambon !
01:23:58 - Céline Dion a annoncé sortir un nouveau morceau demain.
01:24:01 - Alors, c'est pas la journée des bonnes nouvelles ?
01:24:05 Macron est revenu des Pays-Bas, il va au couronnement et Céline sort un morceau.
01:24:10 Aujourd'hui même, je crois, c'est aujourd'hui.
01:24:13 Je suis sûr que ce matin vous vous êtes dit "ça va, t'as encore une belle journée de merde".
01:24:17 Et ben non !
01:24:19 Zeph est là pour vous remonter le moral.
01:24:21 Céline sort un nouveau morceau aujourd'hui à 14h.
01:24:24 Voilà !
01:24:25 Ça c'était pour vous préparer psychologiquement à l'entendre 4500 fois par jour pendant un mois.
01:24:29 Je suis trop là pour vous aider en fait.
01:24:32 - Rendez-vous à 14h ce jeudi.
01:24:35 Les check-news sont à retrouver sur francebleu.fr.
01:24:39 8h24, allez, il est temps de jouer comme chaque matin avec Pigeon Pigeon.
01:24:44 C'est ce jeu de société Epic Arc qui a été créé dans l'Oise.
01:24:47 On retrouve des informations assez insolites, assez absurdes aussi parfois.
01:24:51 On vous pose une question, on vous fait trois propositions.
01:24:53 C'est à vous d'identifier la bonne réponse.
01:24:55 France Bleu Picardie vous offre la version 100% locale de ce jeu, c'est Coulomb Coulomb.
01:24:59 Et c'est déjà gagné pour Alain qui est à Condéfolie ce matin et qui est notre auditeur du jour.
01:25:03 Bonjour Alain !
01:25:04 - Bonjour Alain !
01:25:05 - Comment ça va ce matin ?
01:25:06 - Ça va bien, sous la pluie mais ça va.
01:25:08 - Ah il pleut ce matin à Condéfolie ?
01:25:10 - Oui, c'est pas très loin de Flixecourt.
01:25:12 - Oui, vous êtes pas très loin de Flixecourt.
01:25:14 - C'est ça.
01:25:15 - Bon ben on va avoir quelques averses dans la journée, il faudra faire avec mais bon, temps assez variable.
01:25:19 - Ça sera mieux la semaine prochaine disons.
01:25:21 - Oui, la semaine prochaine il devrait faire beau, c'est vrai, vous avez raison.
01:25:24 Vous avez prévu quoi de votre journée ?
01:25:26 - Aujourd'hui rendez-vous chez le podologue et puis après des courses sur Amiens.
01:25:31 - Bon, bonne journée logistique et sérieuse.
01:25:34 - Oui, journée bien remplie.
01:25:35 - On va jouer et tenter avec vous de vous offrir cette carte carburante d'une valeur de 50 euros.
01:25:41 Zeph est de votre côté pour tenter de vous donner un petit coup de pouce, on vous le souhaite en tout cas,
01:25:45 pour repartir donc avec cette carte carburant.
01:25:48 Mon cher Alan, est-ce que vous êtes prêt ?
01:25:50 - Oui, je suis prêt.
01:25:51 - Vous allez avoir une minute pour répondre à cette question.
01:25:53 On part en Pérou, on est en 2018.
01:25:55 Le maire du village de Tibidio a vendu un de ses administrés à la commune d'à côté,
01:26:01 a été élu à Piloufas ou alors n'a jamais visité le Pérou.
01:26:07 - Vous pouvez répéter la question ?
01:26:10 - Alors la question c'est au Pérou, on est en 2018, le maire du village de Tibidio,
01:26:14 trois petits points, les trois propositions sont,
01:26:17 a vendu un de ses administrés à la commune d'à côté,
01:26:20 a été élu à Piloufas ou alors n'a jamais visité le Pérou.
01:26:25 - Le maire de la ville péruvienne de Tibidio n'a jamais visité le Pérou.
01:26:33 - Ouais, c'est ça, je dirais ça.
01:26:35 - Vous diriez ça ?
01:26:36 - Je dirais qu'il n'a jamais visité le Pérou.
01:26:38 - Et qu'il a quand même été élu maire du village ?
01:26:40 - Voilà, tout à fait.
01:26:41 - Et vous êtes ?
01:26:43 - Ça peut être, j'en sais rien du tout en fait.
01:26:46 Voilà, voilà, donc je vais suivre Alan.
01:26:49 - Oui, c'est ça.
01:26:51 - Oui, oui.
01:26:52 - Alors ?
01:26:55 - Alors, attends.
01:26:56 - Qu'il ait jamais visité le Pérou, c'est quand même bizarre,
01:27:00 parce qu'il est maire d'un village au Pérou.
01:27:02 - Ah oui, oui, exactement.
01:27:04 - Bah oui.
01:27:05 - Je vais te le dire en trois choses alors.
01:27:07 - Il y a les Piloufaces tout à côté.
01:27:09 - Est-ce qu'il a vendu, sinon, un de ses administrés à la commune d'à côté ?
01:27:12 - Bah au Pérou quand même, c'est...
01:27:14 - La traite d'être humain, c'est interdit par la loi même au Pérou.
01:27:16 - Ouais, donc Piloufaces.
01:27:17 - Bon alors, a été élu à Piloufaces ?
01:27:20 - Ouais, c'est ça.
01:27:21 - Pourquoi pas, allez, pourquoi pas, allez.
01:27:22 - On va regarder.
01:27:23 - Mais oui !
01:27:24 Heureusement que vous avez changé d'avis Alan.
01:27:26 - Merci beaucoup de vous, merci beaucoup.
01:27:29 - J'ai pas fait exprès, mais ça me semblait bizarre quand même qu'ils connaissent pas le Pérou.
01:27:32 - La question n'est pas évidente, franchement.
01:27:36 - Ce sont des esprits tordus, mais je les connais.
01:27:38 - C'est vrai que, en faisant la déduction, vous avez raison, en effet, oui.
01:27:41 Non mais c'est gentil, merci beaucoup.
01:27:43 - Je vous en prie.
01:27:44 - Alan, c'est gagné pour vous, vous repartez avec votre carte carburante d'une valeur de 50 euros
01:27:48 et le jeu Coulon-Coulon pour vous amuser avec sa version, donc, locale de Pigeon-Pigeon.
01:27:53 Bravo Alan !
01:27:54 - Ça me fait très plaisir, merci à vous.
01:27:56 - Bah nous aussi, ça nous fait très bien vous faire plaisir.
01:27:58 Bonne journée et bon courage.
01:28:00 - Oui, merci.
01:28:01 Bonne journée à vous, au revoir.
01:28:02 - À très bientôt.
01:28:03 Zeph, vous revenez demain ?
01:28:04 - Oui, à demain, tout le monde.
01:28:05 - On tire un petit loup-face pour savoir si vous revenez ?
01:28:07 - Non, vous revenez quand même.
01:28:08 - Ah, vous êtes méchante, qu'est-ce que vous êtes méchante.
01:28:11 Vous avez mauvais fond.
01:28:12 - Non, je vous aime bien.
01:28:13 - Merci, allez à demain, bonne journée.
01:28:15 - A demain, Zeph, bonne journée.
01:28:16 - Ciao, ciao.
01:28:17 - Dans moins de deux minutes, ce sera l'info à 8h30 sur France Bleu Picardie,
01:28:20 puis notre matinale spéciale continue, bien sûr, dédiée à la lutte contre les violences intrafamiliales.
01:28:25 On sera tout à l'heure avec la directrice du Centre d'information sur les droits des femmes et des familles de la Somme.
01:28:29 Elle sera avec nous aux alentours de 8h40.
01:28:33 France Bleu Picardie.
01:28:35 Fier d'être Picard.
01:28:37 France Bleu France 3 Matins.
01:28:42 Revient dans un instant.
01:28:44 - Ce soir, sur France 3...
01:28:48 - André Salignat, 75 ans, maire de Saint-Guilhem.
01:28:50 - Qu'est-ce que lui a fait à la PG sur un suicide ?
01:28:52 - Nous allons devoir travailler ensemble, capitaine.
01:28:55 - Si vous aimez les duos bien assortis...
01:28:57 - On a besoin de savoir si ton père subissait des pressions.
01:29:00 - Si vous aimez les enquêtes en termes inconnus...
01:29:02 - Il a été assassiné et son crime a été maquillé en suicide.
01:29:05 - Si vous aimez remonter aux sources du mal...
01:29:08 - Vous faisiez quoi exactement au pont du diable ?
01:29:11 - Aventurez-vous dans ce pays de mystère.
01:29:14 Oserez-vous traverser le pont du diable ?
01:29:17 Ce soir à 21h10 sur France 3 et déjà sur la plateforme France.tv.
01:29:21 Ce programme est disponible en audio description.
01:29:25 - Pour fêter notre région européenne de la gastronomie...
01:29:28 - On va y avoir des aventures extraordinaires.
01:29:30 - La poule, ma poule !
01:29:32 Simon et Pépé sillonnent les Hauts-de-France.
01:29:34 Leur objectif est simple, rencontrer éleveurs et producteurs locaux
01:29:38 pour deviner la recette du chef.
01:29:40 - L'objectif, en fait, c'est d'avoir que des produits qui viennent d'ici.
01:29:42 - On va concentrer le local.
01:29:43 - Pépé, c'est la pro des crêpes. Je les retourne en 3 secondes.
01:29:45 - Fais ta sorte, quand je te retourne aussi.
01:29:47 Alors, c'est quoi la recette ?
01:29:49 - Moi, ça m'a plu, puis moi, je continue.
01:29:51 Tu crois pas que je vais laisser la moitié ?
01:29:53 Votre nouvelle émission gourmande, c'est samedi à 11h25
01:29:57 sur France 3 Hauts-de-France.
01:30:00 [♫ Musique ♫]
01:30:10 Bon début de journée avec France Bleu Picardie et France 3 Picardie,
01:30:13 les 8h30.
01:30:14 - France Bleu 100% Picardie.
01:30:16 - 6 à 8 degrés en moyenne ce matin.
01:30:18 Picardie avec un temps variable qui nous attend tout au long de la journée.
01:30:20 Des averses, des éclaircies, voire des orages cet après-midi.
01:30:23 On aura 11 à 13 degrés pour les maximales.
01:30:25 Florent Bautier, la parole des femmes victimes de violences conjugales
01:30:28 n'est pas suffisamment écoutée.
01:30:30 - Un constat fait régulièrement par les associations qui accueillent cette parole.
01:30:33 En 2022, selon nous toutes en France,
01:30:36 elles sont 147 femmes tuées en raison de leur genre.
01:30:40 Certaines avaient déposé plainte, comme Fatia, 27 ans,
01:30:43 tuée il y a un mois à Amiens par son ex-conjoint,
01:30:46 qui avait pourtant interdiction de l'approcher.
01:30:48 Jusqu'à 9h, France Bleu Picardie consacre sa matinale
01:30:51 à ses femmes, mais aussi à ses enfants, victimes de violences.
01:30:54 Karine Boucher, elle, a survécu à une tentative de meurtre
01:30:57 de son ex-conjoint, c'était en 2010, dans le Pas-de-Calais.
01:31:00 Un homme qui lui a tiré dessus.
01:31:02 Aujourd'hui, elle est amputée d'un bras.
01:31:04 Ça fait donc 8 ans qu'elle témoigne inlassablement pour sensibiliser.
01:31:08 Elle intervient notamment auprès des gendarmes,
01:31:10 référant sur ces questions de violence dans la Somme.
01:31:13 Pour Karine Boucher, c'est un retour d'expérience nécessaire.
01:31:16 - Entendre une victime, c'est aussi leur donner des solutions
01:31:21 ou des choses à renforcer ou à construire
01:31:24 par rapport au parcours dans mon accompagnement.
01:31:27 La première fois où je les ai rencontrés à nouveau,
01:31:29 j'ai été hospitalisée, j'ai été hospitalisée très longtemps.
01:31:32 Ils sont venus me voir pour me prendre en photo.
01:31:35 Donc pensez bien, eux, ils font leur boulot,
01:31:37 mais moi, je suis dans mon lit, dans l'état dans lequel je me trouve.
01:31:40 Je vois arriver deux gendarmes, moi, je ne comprends pas, en fait.
01:31:43 Même si elles m'expliquent que c'est la réutilisation du parquet,
01:31:46 il faut qu'on vous prenne en photo.
01:31:47 Dans mon état d'esprit, je ne comprends pas, moi.
01:31:49 Donc ça aussi, je l'explique, le fait qu'eux font leur travail,
01:31:53 mais moi, dans ma place de victime, je ne comprends pas.
01:31:56 Et apporter cette vision, ce retour, je pense que c'est très important.
01:32:00 Karine Boucher qui interviendra à nouveau début mai
01:32:03 auprès des gendarmes de La Somme.
01:32:05 C'est les femmes victimes, il faut évidemment accueillir leurs paroles,
01:32:08 mais aussi leur trouver un hébergement en urgence.
01:32:11 On en parle juste après ce journal avec Claire Dias-Korn,
01:32:14 la directrice du Centre d'information sur les droits des femmes et des familles dans La Somme.
01:32:18 Si vous êtes une femme victime de violences conjugales,
01:32:21 il existe un numéro de téléphone, le 3919,
01:32:24 numéro qui existe aussi pour les enfants victimes, c'est le 119.
01:32:29 France Bleu Picardie, 8h30, deuxième et peut-être dernière manifestation
01:32:33 contre la réforme des retraites.
01:32:34 Oui, dernière, car la suite du mouvement dépend des neuf membres du Conseil constitutionnel.
01:32:39 Demain, ils vont se prononcer sur le texte
01:32:42 et pourront décider ou non de le censurer totalement ou partiellement.
01:32:45 Alors, les syndicats espèrent une mobilisation massive.
01:32:48 Aujourd'hui, chez nous, ils sont à nouveau sur les ronds-points.
01:32:51 Ce matin, Jacques Ducos-Clicquot est route de Bapôme à Albert
01:32:56 et puis près du supermarché Carrefour dans la zone commerciale Nord d'Amiens.
01:32:59 Manifestation ce matin 10h à Abbeville et Albert
01:33:03 et puis cet après-midi 14h à Amiens et 16h30 à Friville-Escarbottin.
01:33:07 Et ce matin, dans La Somme, pour beaucoup d'entre vous,
01:33:10 il faut amener vos enfants à l'école en voiture.
01:33:13 Les établissements scolaires de 32 communes du département
01:33:16 ne sont pas desservis par le réseau Trans80.
01:33:19 Pas de perturbations en revanche sur le réseau Amethyst à Amiens-Métropole.
01:33:22 Quelques services en moins dans les bus Coriolis à Beauvais.
01:33:25 Sur les rails, pas de chiffre pour la Picardie, mais la moitié des TER sont supprimés au niveau national.
01:33:30 Un TGV sur 4 dans les écoles à Amiens.
01:33:33 Deux accueils périscolaires et cinq cantines sont fermés.
01:33:36 Un accueil minimum est mis en place de 8h à 18h dans les centres de loisirs Notre-Dame et Edgar-Kiney.
01:33:41 Et puis les lycéens de Terminal vont-ils devenir déserteurs ?
01:33:44 On a vu hier après-midi les résultats de leurs épreuves de spécialité.
01:33:47 Des épreuves organisées en mars pour la première fois cette année
01:33:50 depuis l'entrée en vigueur de la réforme du lycée en 2021.
01:33:53 Les notes de ces épreuves comptent pour un tiers dans la note du bac.
01:33:57 Alors il reste encore un trimestre de cours.
01:34:00 Mais dans certaines disciplines, pas sûr que tout le monde soit là jusqu'à la fin de l'année.
01:34:04 Chez ces élèves de Terminal croisés à Amiens,
01:34:07 à la question "continuerez-vous à aller en cours de spécialité ?"
01:34:10 les réponses sont mitigées.
01:34:12 Il y a des matières où on a fini le programme et en cours on ne fait vraiment rien.
01:34:15 Là on est sur nos téléphones donc en vrai ce n'est pas forcément utile d'y aller.
01:34:18 C'est un peu inutile pour certains maintenant.
01:34:20 Depuis le début de l'année je n'ai pas séché un cours donc je serai à tous les cours.
01:34:23 Ah oui oui je vais y aller. Je n'ai pas le choix de toute façon, j'ai des parents sur le dos.
01:34:26 J'ai des difficultés donc moi je trouve que ça ne sert à rien que je n'aille pas en cours.
01:34:28 Comme ça si les prochaines par malchance je redouble, au moins j'aurai déjà des acquis.
01:34:32 Après les matières générales oui parce qu'il y a le contrôle continu mais sinon ça ne sert à rien d'aller en spé.
01:34:36 L'an dernier après les résultats des examens de spécialité, un quart des terminales manquaient à l'appel.
01:34:41 Dans la classe de Rémi Baudry, enseignant en sciences économiques au lycée Lamarque d'Albert,
01:34:46 le co-secrétaire du syndicat Sud 80 appelle les élèves à quand même venir en cours de spécialité.
01:34:52 On ne prépare pas simplement les élèves à une épreuve qui serait le bac.
01:34:55 On va les entraîner sur des méthodes de travail qui peuvent les préparer à l'enseignement supérieur,
01:34:59 de la fac au BTS, aux écoles etc.
01:35:02 Et puis il y a la préparation du grand oral, ça s'évalue surtout par des compétences langagières,
01:35:07 s'exprimer à l'oral.
01:35:08 Cette épreuve du grand oral comme celle de philosophie se tiendront en juin, ce sera la clôture du bac 2023.
01:35:14 Et l'épreuve de philo justement la prochaine étape.
01:35:16 Donc pour ce bac 2023 ça sera très précisément le 14 juin.
01:35:21 Il est 8h35 sur France Bleu Picardie.
01:35:25 Alors les révisions des lycéens aujourd'hui vont-elles se passer au soleil ou sous la pluie Chloé ?
01:35:31 Disons que ce serait une bonne excuse pour réviser s'il y a des averses.
01:35:34 Ça pousse à rester à la maison.
01:35:36 On a 8 degrés ce matin à Moyenneville, c'est Angélique qui nous le dit sur notre page Facebook.
01:35:40 Avec un ciel nuageux et toujours la présence du vent.
01:35:43 Charlotte nous dit qu'à Sourdonze il y a du soleil ce matin après une nuit agitée.
01:35:48 Le vent s'est calmé, le ciel est clair et il fait 5 degrés pour le moment.
01:35:52 Et puis on a un petit message aussi de Bernard à Le Hamel en Val de Somme.
01:35:55 6,3 degrés ce matin, il n'y a plus une grande partie de la nuit.
01:35:58 5,5 millimètres au pluviomètre et un ciel à dégager.
01:36:01 Le temps va rester assez variable, on l'entendait tout à l'heure, il y avait une averse à Condé-Folly.
01:36:05 Donc on attend des averses au cours de la journée, des éclaircies aussi.
01:36:08 Voir un risque d'orage pour cet après-midi.
01:36:10 Des rafales de vent sont attendues jusqu'à 65 km/h nous dit Météo France.
01:36:14 Pour les températures maximales, 11 degrés au meilleur de la journée au Crotoy, à Merse-les-Bains et à Saint-Quentin.
01:36:20 12 pour Abbeville, Doulan, Amiens, Albert, Perronne, Lens et Beauvais.
01:36:23 13 degrés à Chantilly et à Soissons.
01:36:25 L'infotrafic en Picardie avec Marie Automobile.
01:36:28 Votre concessionnaire Peugeot Citroën, DS, Opel, Hyundai, Skoda en Picardie et sur marieautomobile.fr.
01:36:35 0322 92 58 58 tous les jours et à tout moment.
01:36:39 Vous restez prioritaire pour signaler le moindre incident sur nos routes et autoroutes.
01:36:42 Deux accidents vous signalez ce matin à Amiens, un rue Valentin à Huy, au nord de la ville.
01:36:48 Et puis un autre au sud tout proche de Salouel sur la rue des Facultés.
01:36:51 Soyez prudent dans ces deux secteurs.
01:36:53 Rue Saint-Fucien ce matin à Amiens, du monde boulevard de Saint-Quentin, rue Alexandre Dumas, boulevard de Beauvillet ou encore chaussée Saint-Pierre.
01:37:01 Voilà pour les principales difficultés.
01:37:03 A Beauvais, vous êtes ralenti sur la ligne 31 en arrivant depuis Ouagicourt et Tardonne.
01:37:06 Ça coince aussi rue d'Amiens, avenue Jean-Mère-Mose.
01:37:08 Et toujours cet accident aussi en bas de l'avenue Kennedy pour rejoindre Alonne.
01:37:13 Ça occasionne des difficultés de circulation dans ce secteur.
01:37:16 Partout ailleurs ça roule bien ce matin.
01:37:18 Pas de soucis à vous signaler sur les routes et autoroutes ailleurs.
01:37:21 A Beauvais, rue Alexandre Dumas, rue Alexandre Dumas.
01:37:23 A Amiens, les prochains trains en départ sont à l'heure.
01:37:25 Tout comme en gare de Beauvais et en gare TGV de Picardie.
01:37:28 Notre matinale spéciale continue jusqu'à 9h sur France Bleu Picardie.
01:37:31 Autour de la lutte contre les violences intrafamiliales.
01:37:34 On va parler d'un acteur important dans ce domaine, le CIDFF.
01:37:38 On verra comment ce centre d'information qui est en aide aux femmes fonctionne aussi.
01:37:42 Avec Claire Dias-Korn qui sera notre invitée.
01:37:45 C'est la directrice du CIDFF de la Somme.
01:37:47 Elle sera avec nous sur France Bleu Picardie.
01:37:49 Le point sur l'aile, ça sera à 8h50.
01:37:51 On écoute tout de suite Jane et son titre comme...
01:37:53 Le 6/9, France Bleu Picardie.
01:37:57 [Musique]
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01:40:25 [Musique]
01:40:30 Jane, comme sur France Bleu Picardie et France 3 Picardie.
01:40:39 8h40, les violences conjugales ont augmenté de 15% en un an de 2021 à 2022.
01:40:45 Dans la Somme, dans le même temps, notre département compte aussi 20 places d'hébergement d'urgence de plus
01:40:50 par rapport à l'année dernière pour les victimes.
01:40:52 Vous parlez des moyens mis sur la table.
01:40:54 C'est Linota avec la directrice du Centre d'information sur les droits des femmes et des familles dans la Somme.
01:40:58 Bonjour Claire Dias-Corne.
01:40:59 Bonjour.
01:41:00 Alors vous suivez en moyenne 300 femmes chaque année dans la Somme.
01:41:03 Pourquoi viennent-elles chez vous ?
01:41:04 Elles viennent chez nous pour des problématiques parfois variées.
01:41:07 Ça peut être une problématique de logement, de travail.
01:41:11 Et en fait, en les écoutant, en creusant un petit peu le sujet, on se rend compte qu'elles ne sont pas là par hasard finalement
01:41:18 et qu'elles subissent des violences.
01:41:21 Alors parfois elles arrivent et elles nous disent clairement qu'elles subissent des violences et qu'elles n'en peuvent plus.
01:41:25 Mais parfois c'est un peu plus caché et c'est à nous de déceler ces violences.
01:41:30 Le siège du CIDFF se trouve à Amiens.
01:41:32 Vous avez également deux antennes à Péronne et à Ville.
01:41:34 C'est suffisant pour couvrir tout le département ?
01:41:37 C'est déjà pas mal.
01:41:41 On aimerait bien être plus déployés.
01:41:43 Après on intervient en permanence, donc une fois par mois ou une fois tous les 15 jours dans différentes villes de la Somme.
01:41:50 Donc ça nous permet d'être pas mal présents sur tout le territoire.
01:41:54 On n'est jamais assez présents, j'ai envie de dire, sur ces thématiques-là.
01:41:57 On pourrait toujours être plus partout et souvent les victimes nous le disent.
01:42:01 Pourquoi on ne vous connaissait pas ? Pourquoi vous n'étiez pas proche de nous ?
01:42:04 On fait du mieux qu'on peut.
01:42:06 On aimerait bien être plus présents.
01:42:08 Après ce n'est pas évident, autant en termes de moyens humains que financiers.
01:42:11 Et combien vous êtes justement pour s'occuper de ces 300 femmes ?
01:42:13 On est une équipe de 10 plus deux services civiques.
01:42:16 Comme on l'a dit, le nombre de places d'hébergement d'urgence dans le département est passé de 27 à 47 en un an.
01:42:22 Donc 20 places de plus.
01:42:23 Qu'est-ce que ça représente par rapport à la demande ?
01:42:26 Puisque c'est une thématique dont on vous parle quand on vient vous voir au CIDFF.
01:42:29 Où est-ce que je peux aller si je pars du domicile ?
01:42:32 Bien sûr, c'est une thématique qui n'est pas tout le temps présente.
01:42:35 Puisque parfois il y a de la famille, il y a des amis.
01:42:38 Mais c'est une thématique qui est prégnante au sujet.
01:42:42 C'est toujours bien qu'il y ait des logements d'urgence qui soient sur le territoire.
01:42:46 Il n'y en a jamais assez.
01:42:47 Ils sont bien répartis ou pas ?
01:42:49 C'est ce que j'allais dire. Jamais suffisamment bien répartis sur tout le territoire.
01:42:51 On a par exemple Toulès-de-la-Somme qui est très très mal desservie.
01:42:54 Je parle au niveau de Péronne notamment où on a un de nos accueils de jour.
01:42:58 C'est très compliqué pour les habitants de Péronne de pouvoir être hébergés proche de chez eux.
01:43:04 Ou pas trop loin, tout du moins.
01:43:05 Il faudrait que les communes, que les maires se mobilisent sur le sujet.
01:43:09 Qu'est-ce qu'on pourrait faire ?
01:43:11 Toutes les bonnes volontés, que ce soit les communes, le département.
01:43:14 N'importe qui qui a les moyens, que ça peut être une maison ou un logement vacant, puisse s'engager.
01:43:23 Là ça peut être aussi les bailleurs sociaux qui sont les premiers à avoir les hébergements sur le territoire de la Somme.
01:43:28 Donc n'importe qui qui aurait envie de s'engager, allez-y.
01:43:32 Quitter un conjoint violent c'est le premier pas.
01:43:34 Ça coûte de l'argent.
01:43:35 Ensuite il faut réfléchir aux suites judiciaires.
01:43:37 Là aussi ça coûte de l'argent.
01:43:38 Il y a aussi la question de l'emploi, de la prise en charge éventuelle des enfants.
01:43:41 Et c'est encore un coût financier.
01:43:42 Qu'est-ce qui est prévu pour les victimes en termes d'accompagnement financier ?
01:43:46 Pour les victimes, la CAF de la Somme a été remarquable.
01:43:51 C'est pour les allocataires de la CAF uniquement.
01:43:55 Elle déploie une aide au départ d'urgence qui est donnée grâce aux associations,
01:44:02 donc aux différentes associations sur le territoire.
01:44:05 Et c'est sans condition, j'ai envie de dire, juste de quitter le domicile conjugal.
01:44:11 Et on peut financer beaucoup, beaucoup de choses.
01:44:14 C'est-à-dire autant une aide alimentaire parce qu'on part de chez soi
01:44:17 et on n'a plus du tout, même le minimum, des pâtes, de l'huile, enfin bref.
01:44:21 Mais ça peut aussi financer un billet de train pour aller rejoindre,
01:44:24 si on est par exemple à Péronne, aller rejoindre sa famille à Abbeville ou en Baie de Somme.
01:44:29 Et du coup s'éloigner du conjoint violent.
01:44:32 Alors il y a cette aide de la CAF dans la Somme, il y a aussi cette aide universelle d'urgence
01:44:36 qui vient d'être créée au début du mois de mars.
01:44:38 Alors ça va mettre plusieurs mois à rentrer effectivement en jeu, à devenir réalité.
01:44:43 Mais on parle d'un prêt au niveau national sans intérêt ou d'une aide non remboursable,
01:44:48 financée par l'État.
01:44:50 Damien Charon, je me tourne vers vous.
01:44:51 Vous êtes, je le rappelle, le commandant de la maison de protection et de confiance des familles à Amiens.
01:44:55 Vous travaillez souvent avec Claire Diascon, vous me l'aviez dit avant qu'on rentre en studio.
01:44:58 Comment ça se passe cette collaboration ? Qu'est-ce que vous faites ensemble ?
01:45:01 Concrètement, nous orientons les victimes vers les associations.
01:45:05 Donc on a le CIDFF, on a Génard, on a la Maison des Familles, AYLF.
01:45:09 On a vraiment tout un panel d'associations pour nous aider.
01:45:12 Et je vais quasiment dire qu'on se voit trop régulièrement peut-être.
01:45:16 Mais voilà, on est vraiment complémentaires.
01:45:19 On s'échange des informations concrètement.
01:45:21 Claire Diascon, je le rappelle, vous êtes la directrice du Centre d'information sur les droits des femmes et des familles,
01:45:25 le CIDFF, qu'on trouve à Amiens, Péronne et Abbeville dans la Somme.
01:45:28 Merci beaucoup. On se retrouve juste après pour un mot de conclusion.
01:45:31 Pour cette matinale spéciale autour de la lutte contre les violences intrafamiliales sur France Bleu Picardie et France 3 Picardie.
01:45:36 Bon début de journée.
01:45:37 Le 6/9 France Bleu Picardie se mobilise contre les violences intrafamiliales.
01:45:41 Émission spéciale.
01:45:43 France Bleu France 3 Matin revient dans un instant.
01:45:48 Ce soir sur France 3.
01:45:52 André Savignat, 75 ans, maire de Saint-Guilhem.
01:45:55 Qu'est-ce que lui a fait à la PG sur un suicide ?
01:45:57 Nous allons devoir travailler ensemble, capitaine.
01:45:59 Si vous aimez les duos bien assortis.
01:46:02 On a besoin de savoir si ton père subissait des pressions.
01:46:04 Si vous aimez les enquêtes en termes éconnus.
01:46:06 Il a été assassiné et son crime a été maquillé en suicide.
01:46:09 Si vous aimez remonter aux sources du mal.
01:46:12 Vous faisiez quoi exactement au pont du diable ?
01:46:15 Aventurez-vous dans ce pays de mystère.
01:46:18 Oserez-vous traverser le pont du diable ?
01:46:21 Ce soir à 21h10 sur France 3 et déjà sur la plateforme France.tv.
01:46:25 Ce programme est disponible en audio description.
01:46:29 Oh mon château !
01:46:32 Du lundi au vendredi.
01:46:34 Partez à la rencontre de ceux qui font battre le cœur de nos régions.
01:46:38 Merci d'avoir choisi France Bleu Picardie et France 3 Picardie.
01:46:42 Les 8h46, il est temps de conclure pour nous cette émission spéciale
01:46:45 consacrée à la lutte contre les violences intrafamiliales.
01:46:48 C'est l'inotant.
01:46:49 Avec Damien Charron, commandant de la maison de confiance et de protection des familles
01:46:52 et Claire Dias-Corn, directrice du CIDFF.
01:46:55 Alors on est loin d'avoir appusé le sujet des violences intrafamiliales ce matin.
01:46:58 Mais je voulais qu'on entende à nouveau pour terminer Alice Girard,
01:47:01 victime d'une tentative de féminicide à Abile il y a 4 ans.
01:47:04 Si aujourd'hui on explique aux enfants et aux adultes de demain,
01:47:08 c'est les hommes de demain, c'est les femmes qui sauront que ça c'est pas normal.
01:47:12 Et c'est pas assez fait. C'est pas fait.
01:47:15 Il y a plein d'associations qui interviennent dans les écoles.
01:47:19 C'est à la demande. À la demande en fait.
01:47:21 Ça devrait être obligatoire.
01:47:22 Dire aux enfants ce qui est pas normal, leur expliquer.
01:47:25 Parce que c'est toute la question évidemment.
01:47:27 Comment on éduque nos fils et nos filles ?
01:47:29 Quelle est la réponse du gendarme que vous êtes Damien Charron ?
01:47:32 L'éducation parentale, on commence déjà par là.
01:47:34 Et ensuite on est en soutien.
01:47:36 On est en soutien.
01:47:37 On est présent sur les forums.
01:47:39 On est présent dans les écoles.
01:47:40 Les associations sont également présentes dans les écoles.
01:47:43 Il faut mettre le curseur.
01:47:46 Montrer ce qu'est la violence, déjà, dans un premier temps.
01:47:48 Des comportements anodins pourraient être de la violence.
01:47:51 On parlait du violentomètre tout à l'heure, en tout début d'émission.
01:47:53 Et concrètement, le violentomètre...
01:47:55 Allez le voir sur Internet. Je vous invite à aller le voir sur Internet.
01:47:57 Une série de questions pour voir où on en est par rapport à ces violences-là.
01:48:00 Il fouille dans mon téléphone.
01:48:01 Il fouille dans mon téléphone.
01:48:02 On commence. C'est de la violence.
01:48:04 Vous voyez, des toutes petites choses comme ça qui, très jeunes, verbalisées,
01:48:07 peuvent faire prendre conscience.
01:48:09 Et dans les jeunes couples aussi, dès le lycée, dès la fac,
01:48:12 les violences elles sont là, elles peuvent être là aussi.
01:48:14 Exactement.
01:48:15 Et elles se transforment de plus en plus en violence numérique.
01:48:17 On parlait des photos intimes échangées.
01:48:20 Les photos intimes où, à un moment, quand on se sépare, on va se menacer.
01:48:24 "Ah tiens, tu veux me quitter ? Bon ben je vais diffuser tes photos."
01:48:27 Donc vous voyez, tout ce panel-là judiciaire aussi s'est mis en action.
01:48:32 Et vous avez aussi une association qui s'appelle "e-enfance".
01:48:35 Donc "e-enfance", vous pouvez la retrouver sur Internet.
01:48:37 Ou le numéro 3018, qui lutte contre les violences, on va dire, numériques.
01:48:41 Et qui pourront aider les victimes s'il y a une diffusion éventuellement de photos.
01:48:44 Un mot également de Claire Diascorne pour conclure sur ce sujet de l'éducation.
01:48:47 Vous allez, vous, dans des établissements scolaires où c'est pas vraiment votre rôle ?
01:48:51 Quel regard vous portez sur ça ?
01:48:53 Si, si, bien sûr, on intervient à la demande des établissements scolaires.
01:48:57 La grosse difficulté qu'on a, c'est que très souvent,
01:48:59 elles font des semaines banalisées, par exemple autour du 25 novembre,
01:49:02 ou des choses comme ça.
01:49:03 Et comme je vous disais plus tôt, on est 10, donc on peut pas intervenir.
01:49:06 Se démultiplier, évidemment.
01:49:07 Voilà, tous la même semaine.
01:49:09 Donc vraiment, je pense que c'est un sujet qui peut être évoqué toute l'année.
01:49:12 Je vous remercie d'ailleurs de faire cette émission-là une journée lambda,
01:49:16 j'ai envie de dire, pas forcément le 25 novembre.
01:49:18 Et c'est quelque chose qui peut être porté par les établissements
01:49:20 pas forcément le 25 novembre.
01:49:21 Tout au long de l'année, c'est important.
01:49:23 Et puis on termine bien sûr en rappelant les numéros utiles.
01:49:26 Le 17 en cas de danger imminent.
01:49:28 Le 3919, un numéro d'appel gratuit pour parler, s'informer, être orienté.
01:49:32 Le 119 pour les enfants qui peuvent être victimes, eux aussi, indirectes ou directes
01:49:36 de violences au sein de la famille.
01:49:38 On peut signaler des violences sur une plateforme dédiée aussi en ligne.
01:49:41 On vous remet tous les liens et les numéros utiles sur francebleu.fr.
01:49:44 Merci Damien Charon, merci Claire Dias-Corn d'avoir participé à cette matinale spéciale.
01:49:48 Derrière, il y a aussi toute la rédaction et les équipes de France Bleu Picardie.
01:49:52 C'est une très belle journée, merci d'avoir été avec nous.
01:49:55 Dans trois minutes, on parlera pronostic épique sur France Bleu Picardie,
01:49:58 comme chaque matin, avec les patrons et patronnes de nos PMU.
01:50:01 Stéphane Obapo-Mahamien nous donnera sa sélection pour les courses.
01:50:04 Aujourd'hui, c'est à l'Hippodrome d'Auteuil.
01:50:05 Il y a 16 partants dans la première course.
01:50:07 Mais avant ça, à 8h50, comme chaque matin, il est temps de le retrouver.
01:50:11 Il est avec nous chaque jour pour mettre les points sur les îles.
01:50:14 Il s'agit bien sûr de Willy Rovelli, qu'on retrouve aux côtés de Romain Ambro.
01:50:17 Salut Willy !
01:50:18 Bonjour la France en bleu, bonjour Romain, bonjour à tous.
01:50:23 Bonjour Willy !
01:50:24 Willy, il est 9h au mois d'ici, il est l'heure pour vous de nous dresser bilan tout personnel de l'actualité de ces dernières heures.
01:50:30 On commence par cette nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
01:50:34 Oui Romain, c'est la douzième selon les organisateurs.
01:50:37 Et la première selon le ministère de l'Intérieur.
01:50:40 12, plus que 2, et on aura battu les 14 saisons de Dallas.
01:50:44 Là, il n'y a pas que Swellen qui commence à être saoulé.
01:50:46 Alors, d'après des milieux bien informés, Emmanuel Macron chercherait enfin une porte de sortie.
01:50:51 Ah ben c'est dommage, parce que si chercher une porte de prison, il en avait déjà une sous la main.
01:50:55 Elisabeth Borne.
01:50:56 Grève du 13 avril en Ile-de-France, le trafic sera comme les autres jours, perturbé.
01:51:02 Les éboueurs à Paris reprennent également leur mouvement de grève.
01:51:05 Certains d'entre eux veulent, je cite, "transformer Paris en décharge".
01:51:08 Bon, c'est déjà le cas depuis longtemps, soyez plus inventifs les gars.
01:51:13 Alors, pour que les médias parlent d'autre chose que des retraites,
01:51:15 Marlène Schiappa envisage de poser nu dans Pif Gadget.
01:51:18 Il y a une infomercato aussi.
01:51:21 Oui, les pandas de Beauval vont rester en France jusqu'en 2027.
01:51:25 Eh bien, ils étaient convoités par le Réal de Madrid.
01:51:28 Ah merde, j'ai confondu avec Guyliane Mbappé.
01:51:31 Réalisation étrange du chanteur Maître Gims.
01:51:33 Oui, dans une vidéo YouTube, Maître Gims affirme que les pyramides d'Egypte servaient de centrales électriques.
01:51:39 Eh oui, lui par contre, il n'a pas la lumière à tous les étages.
01:51:42 Gims, maître, mais pas d'école manifestement.
01:51:47 Dans Afrique, l'autre François, Maître Gims, décidément, l'électricité, ça réussit moyen aux chanteurs français.
01:51:53 La seule pyramide qui avait l'électricité à la rigueur, c'était celle de Patrice Lafon.
01:52:00 Le célèbre jeu de France 2, les pyramides avec Marie-Ange Nardi et Pépita.
01:52:04 En trois briques, maison, coléoptère, Uranus, Batavia, bravo !
01:52:09 D'ailleurs, que devient Pépita ? C'est la question que personne ne se pose.
01:52:16 Une grosse frayeur dans la version espagnole de l'émission Masterchef.
01:52:20 Oui, la télé espagnole a présenté ses excuses après une intoxication alimentaire qui a fait 44 victimes.
01:52:28 Les candidats ont découvert le même soir, l'un après l'autre, les deux sens du mot gastro.
01:52:32 Une autre grosse frayeur, mais dans l'Eurostar cette fois.
01:52:35 Oui, un homme a tenté de prendre l'Eurostar avec un obus dans ses bagages.
01:52:38 Oui, encore un type qui a pris au premier degré quand Eurostar annonçait des prix canon pour Pâques.
01:52:42 Le livre de Florent Pagny, ça cartonne en librairie.
01:52:45 Merde, merde, merde, on va devoir payer ses impôts.
01:52:48 Arrêtez d'acheter son livre, faites pas les cons, soyez sympas, vous êtes pauvres.
01:52:52 Et puis la question du jour.
01:52:53 Oui, après la réintégration d'Adrien Quatennens dans le groupe de la NUPES à l'Assemblée.
01:52:57 Peut-on dire que la France insoumise est plus "clac 40" que "cac 40" ?
01:53:02 Vous avez deux heures.
01:53:04 Heureusement, dans 261 jours, c'est fini 2023.
01:53:08 Portez-vous bien et la bonne journée.
01:53:09 Oui, Rovéni Mélépoint sur l'i avec nous chaque matin sur France Bleu Picardie.
01:53:13 C'est à réécouter sur francebleu.fr.
01:53:15 Et tout à l'heure, on n'est pas à l'abri de faire une bonne émission qui sera consacrée notamment
01:53:19 à l'intelligence artificielle contre l'intelligence humaine.
01:53:23 On parlera notamment de Tchad GPT, ce qu'il faut en avoir peur.
01:53:25 Un chercheur en intelligence artificielle sera à nos côtés sur France Bleu.
01:53:30 8h53, on parle pronostic hippique. Direction le BAPO, Mahamien avec Stéphane.
01:53:36 Bonjour Stéphane.
01:53:37 Bonjour Chloé, bonjour Fabien, et bonjour à toutes nos auditrices et auditeurs de France Bleu Picardie.
01:53:41 Fabien n'est pas là, c'est Florent qui est à côté de moi.
01:53:43 Ah c'est Florent, ah ben suivez-moi.
01:53:45 C'est drôle parce que à la voix, j'arrive pas à les reconnaître.
01:53:49 C'est gentil, j'accepte volontiers d'être comparé à Fabien Leclerc.
01:53:54 Stéphane, les courses aujourd'hui sont à l'hippodrome d'Auteuil.
01:53:57 Première course, 16 partants. Quelle est votre sélection parmi les chevaux disponibles ?
01:54:02 Alors moi j'ai repris le 11 Chichi de la Vega, le 4 News Président, le 5 Flash Davie,
01:54:10 le 9 Gary Goll, le 10 Phillip, le 14 Rock'n Roll, le 3 Hot Idé,
01:54:20 et en cas de non partant, l'Asse Impressir Machin.
01:54:25 Et pour le 2 sur 4 ?
01:54:27 Et pour le 2 sur 4, je reprends les deux premiers, le 11 donc Chichi de la Vega,
01:54:31 et le 4 News Président.
01:54:33 Chichi de la Vega, qui a eu cette idée un jour d'appeler son cheval comme ça ?
01:54:37 Je m'appelais pas Chichi de la Vega.
01:54:39 La sélection elle est bien sûr à retrouver sur notre page Facebook France Bleu Picardie.
01:54:43 Bon ça a l'air calme derrière vous, vous êtes un peu éloigné de la journée de stream.
01:54:48 Mais je pense que vous allez les entendre.
01:54:50 *Cris*
01:54:52 Voilà, voilà, donc c'est très très calme.
01:54:54 On entend crier déjà tout de suite.
01:54:56 C'est très très calme, bah oui.
01:54:58 Non, non, là on a notre petite clientèle matinale avec leur petit café,
01:55:02 et puis des petites discussions très sympathiques,
01:55:04 et surtout, bah nous on parle surtout de ce qui va nous arriver ce week-end,
01:55:08 parce que donc le samedi et dimanche le Bapome est fermé,
01:55:12 parce que je marie ma fille.
01:55:14 Ah génial !
01:55:16 Bon bah c'est chouette, on peut vous dire félicitations à vous aussi Stéphane.
01:55:19 Oui, et puis surtout qu'il y a quand même beaucoup de personnes dans le secteur qui la connaissent,
01:55:23 et ça sera bien parce qu'elle a travaillé longtemps avec nous Bapome.
01:55:26 Un papa heureux donc pour ce week-end.
01:55:28 Bon ça met un peu la pression quand même.
01:55:30 Oui c'est ça, ça met la pression, il ne faut pas se tromper.
01:55:34 Bon Stéphane, on vous fait plein de gros bisous, profitez bien de votre week-end.
01:55:38 Eh bah écoutez, merci beaucoup, et puis un agréable week-end à tout le monde également.
01:55:42 Plein de bonheur à votre fille bien sûr.
01:55:44 Merci beaucoup Chloé, c'est très gentil.
01:55:46 Bisous à vous, au revoir.
01:55:48 Vous écoutez le 6/9, France Bleu Picardie.
01:55:51 Bonjour José Florent.
01:55:52 Bonjour Chloé, bonjour à tous.
01:55:53 Ça va bien ?
01:55:54 Oui très très bien, j'ai passé une excellente matinée en votre compagnie, j'ai appris plein de choses.
01:55:59 Bon, vous nous rejoignez pour l'instant musical du 6/9 du coup pour ce matin.
01:56:02 C'est vraiment le rendez-vous que je vous fais, pour rien au monde.
01:56:04 Et ce matin on va parler de James Bond, puisque le personnage de James Bond a été créé il y a 70 ans.
01:56:11 Alors, est-ce que vous vous souvenez de qui a écrit James Bond ? Pas facile.
01:56:17 Yann Fleming.
01:56:18 Ah bah oui, trop fort. Trop fort Florent Wautier.
01:56:20 Je croyais manger le bon thé.
01:56:22 Il lui a donné naissance, alors pas très loin de chez nous d'ailleurs, j'ai appris ça.
01:56:25 En fait il était en séjour au Touquet, dans le Pas-de-Calais.
01:56:28 Il a fait un petit séjour là-bas et il s'est inspiré du casino de la forêt au Touquet,
01:56:33 qui a donné naissance à Casino Royal, qui était le premier James Bond en version papier.
01:56:39 En 1962, c'est le premier film qui est arrivé ensuite avec Sean Connery dans le rôle de 007.
01:56:47 Qui dit James Bond dit forcément musique de film.
01:56:50 Il en a quelques-unes, on va se pencher sur les musiques cultes, avec notamment "Vivre et laisser mourir".
01:57:04 Une chanson signée de Wings et du groupe d'hommes d'eux.
01:57:08 Paul McCartney.
01:57:09 Paul McCartney, évidemment.
01:57:10 Cette chanson était d'ailleurs version Guns N'Roses, le générique de l'émission politique "L'heure de vérité" en France.
01:57:15 Ça rappelait quelques souvenirs.
01:57:16 On avance en 1995 avec ce titre de Tina Turner.
01:57:19 GoldenEye avec le James Bond du même nom.
01:57:26 Une chanson.
01:57:27 Un jeu vidéo iconique aussi GoldenEye sur PlayStation 1 à l'époque.
01:57:31 Écrit et composé par Bono et The Edge du groupe U2.
01:57:35 Et puis 2012, un James Bond particulièrement attendu et au succès retentissant.
01:57:39 Skyfall avec Adele.
01:57:44 Et puis le dernier en date en 2021, le dernier James Bond qui a permis de ressortir une chanson de Dalida.
01:57:49 Une chanson quasiment inconnue enregistrée en 1968 et qui a connu le succès.
01:57:56 Donc grâce à "Mourir peut attendre".
01:57:58 Mon cher Joseph, on vous retrouve pour Côté Culture et vous n'avez plus le temps de dire ce qui m'est arrivé.
01:58:02 Et pourtant ça va être très bien, c'est dommage.
01:58:03 A tout de suite, merci.